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culture et histoire - Page 463

  • Redécouvrez les contes de Grimm 1/4

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    [Ci-contre : Frères Grimm en 1854, frontispice du Dictionnaire allemand]

    L’Allemagne célèbre cette année le 200ème anniversaire de la naissance de Jacob Grimm : juste hommage envers un homme dont l'œuvre, indissociable de celle de son frère Wilhelm, a profondément marqué son temps. Car Jacob et Wilhelm Grimm n'ont pas seulement été les conteurs dont plusieurs générations d’enfants ont appris à connaître le nom. Jacob Grimm, qui, en novembre 1830, qualifiait le patriotisme de "sentiment divin" et qui, en 1846, participant à Francfort à un congrès de germanistes réunis sur le thème Qu'est-ce qu'un peuple ?, disait : « Un peuple est la quintessence (Inbegriff) des hommes qui parlent la même langue », fut aussi, en même temps qu'un savant considéré aujourd'hui comme l'un des pères de la philologie moderne, l'un des auteurs du renouveau de la conscience nationale et populaire en Europe.

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  • Le mensonge d’al-Andalus

     
    Le mensonge d’al-Andalus

    al-andalus-livre-morera-couv-194x300.jpg.webpAprès le livre de Sérafin Fanjul Al-Andalus, l’invention d’un mythe (Editions du Toucan), la récente publication du livre de Dario Fernandez-Morero, professeur au département d’espagnol et de portugais de l’Université Nortwestern (Illinois), Chrétiens, juifs et musulmans dans al-Andalus, mythes et réalités (éditions Jean-Cyrille Godefroy) remet lui aussi l’histoire à l’endroit en dénonçant la falsification d’al-Andalus. Clair et passionnant, largement accessible aux non-spécialistes, cet ouvrage a l’immense mérite de replacer l’occupation musulmane de l’Espagne dans le long conflit civilisationnel opposant l’islam à l’Europe.

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  • Le 4 septembre 1870

    Après celle de juillet 1830 et celle de février 1848, la troisième révolution du XIXème siècle en France se produisit le 4 septembre 1870. Deux jours plus tôt, c’est la défaite de Sedan. La guerre de 1870 tourne à l’humiliation pour la France. Napoléon III est prisonnier. La nouvelle se répand à Paris et entraîne un mouvement de foule qui réclame la fin de l’Empire. Ceux qui ont pris le pouvoir ce 4 septembre 1870 et proclamé la république n’eurent qu’à ramasser un pouvoir dont personne ne voulait.

    La thèse de ce livre de Pierre Cornut-Gentille, avocat pénaliste, consiste à tenter de démontrer que, si le gouvernement de la Défense nationale n’avait pas été constitué le 4 septembre 1870, Thiers et Gambetta n’auraient pu, après la défaite inéluctable, consolider cette république qui était née dans l’improvisation.

    Cet ouvrage, totalement acquis à l’idée républicaine, il faut bien le souligner, a l’avantage de montrer comment une situation tient parfois à peu de choses.

    Le 4 septembre 1870, Pierre Cornut-Gentille, éditions Perrin, collection Tempus, 480 pages, 8 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    https://www.medias-presse.info/le-4-septembre-1870/125814/

  • Un héros français : Lieutenant Bernard De Lattre de Tassigny

    La figure de ce jeune officier tombé pour la France en Indochine est exemplaire. Non pas dans son parcours, certes héroïque, mais semblable à celui de tant et tant de soldats, sous-officiers et officiers de ce temps où notre patrie fit la guerre sans discontinuer de 1939 à 1962, dernier moment de notre histoire où l’on vit des hommes commencer leur carrière militaire comme de simples sergents et la finir en généraux multi-décorés et secrétaire d’état… on aura reconnu le général Bigeard.

    Non, Bernard De Lattre de Tassigny est exemplaire parce qu’il est la quintessence de la renaissance des armées françaises, sur le socle de leurs traditions, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Il en fut le témoignage par toute son existence.

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  • Perles de Culture n°295 : Comment les catholiques ont bâti une civilisation

    Anne Brassié reçoit le philosophe Vincent Morch pour évoquer l’ouvrage du père William Slattery « Comment les catholiques ont bâti une civilisation » publié aux éditions Mame. L’auteur démontre avec une vigueur toute irlandaise le rôle premier des moines, des prêtres et des évêques catholiques dans la construction de notre Europe. Une grande source d’énergie et d’inspiration pour un monde fatigué.


    https://www.tvlibertes.com/perles-de-culture-n295-comment-les-catholiques-ont-bati-une-civilisation

  • Interprétation de l'ascèse guerrière 2/2

    Les visages de la vérité

    Platon parlait justement d'une theia dunamis, puissance ou efficience divine, pour expliquer que les poètes saisissent souvent le vrai sans le savoir. On conviendra que ce qui s'applique aux poètes, qui sont d'une certaine manière des êtres privilégiés, doit a fortiori s'appliquer aux autres hommes, qu'ils soient historiens ou écrivains. Mais ce que nous disons montre aussi que la Vérité est impersonnelle, autonome, indépendante des hommes. D'ordre sacré et divin, elle est vraiment la seule chose qui importe à travers l'impermanence des vicissitudes humaines et cosmiques. Face à la Vérité, les hommes sont actifs ou passifs ; actifs quand ils l'intègrent et, l'exprimant, savent ce qu'ils disent ; passifs quand ils l'accueillent sans l'intégrer et l'expriment sans, justement, savoir ce qu'ils disent, se limitant au sens le plus superficiel et se laissant tromper par lui.

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  • Interprétation de l'ascèse guerrière 1/2

    Un vieux texte aryen, la Bhagavad Gîtâ, dit que celui qui voit l'inaction dans l'action et l'action dans l'inaction possède vraiment la sagesse qui rédime les faiblesses du monde et élève à ce degré de supériorité où se dissolvent tous les déséquilibres de la vaine agitation humaine, où se composent les oppositions inhérentes à l'existence. Il sera donc opportun de proposer à l'attention des lecteurs qui veulent bien nous suivre, le mode sous lequel il faut comprendre l'action au sens purement traditionnel, en détruisant les préjugés et les conventions, dans le domaine des idées comme dans celui du dentale et plus précisément encore européenne.

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  • Les légistes : constructeurs de souveraineté

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    Une récente bourde ministérielle fournit l’occasion de remonter le temps et de rendre aux légistes, serviteurs de la souveraineté capétienne, l’hommage qui leur est dû.

    bavardages parlementaires. Le 11 mars dernier dans l"hémicycle, un obscur député, dont la langue a fourché, a évoqué « les légistes », au lieu de dire « le législateur ». Cela lui a valu les foudres du ministre de la Justice, Dupond-Moretti, qui lui répondit vertement : « Les légistes n’ont rien a voir avec notre histoire. Les légistes, c’est ceux gui pratiquent des autopsies. Vous avez peut-être un gout pour le morbide, mais c’est pas le mot juste ».

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