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culture et histoire - Page 480

  • Indochine. L’occasion manquée

    ( Carte de l’Indochine coloniale, tirée du blog : blog.voyagesmillebornes.com )

    Aujourd’hui, le général Giap est mort. Le dernier des grands capitaines qui firent la guerre d’Indochine a quitté cette terre. Ils étaient une compagnie de preux, De Lattre, Leclerc, Salan, Bigeard, Saint-Marc, Guillaume. Face à eux, l’histoire a retenu deux Vietnamiens, Ho Chi Minh et Giap. Mais elle en a oublié d’autres. Elle a oublié les héros du Bawouan (Bataillon de parachutistes vietnamiens), les volontaires Hmongs,  les supplétifs de l’Annam et du Tonkin, et les PIM, prisonniers internés militaires. Bon gré mal gré, ces Vietnamiens se sont battus avec la France. Ils furent la preuve que nous ne menions pas, en Extrême Orient, une guerre coloniale comme les autres.

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  • Les néo-socialistes au-delà de la gauche et de la droite 3/3

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    Pour les générations de la guerre, le traumatisme de la violence  — et des régimes dictatoriaux qui l'ont symbolisée après la défaite des fascismes — est souvent lié à la grande dépression des années 30. L'objectif est donc de permettre au pouvoir politique, en l'occurence l'État comme instance dirigeante, de régulariser les flux et les rapports économiques, donc de contrôler pour une part ses évolutions, afin de favoriser un équilibre nécessaire à une plus forte croissance, mais aussi une plus juste croissance (hausse des revenus les plus défavorisés). Un indice est la création, dès la libération, des premières grandes institutions de Sécurité Sociale. La Constitution française de 1946 intègre officiellement ce souci du "social", où domine de plus en plus l'idée de redistribution égalitaire des revenus. Dans le même temps, les responsables du pays sont confrontés à la tâche écrasante de reconstruire la nation, de moderniser l'outil industriel frappé certes par la guerre, mais aussi par l'obsolescence.

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  • Passé-Présent n°300 : L’amour-haine entre Napoléon 1er et Chateaubriand

    Pour la 300ème émission de Passé-Présent, Philippe Conrad nous propose de tracer le destin croisé entre l’icône littéraire romantique et l’Empereur. Après un long séjour outre-manche et ses premiers succès livresques François-René de Chateaubriand (1768-1848) rencontre Napoléon Bonaparte (1769-1821) lors d’une réception chez le frère de ce dernier : Lucien. Suivront une succession d’épisodes où l’amour-haine entretiendra les deux hommes. L’opposition au régime impérial dénoncé par l’écrivain provoquera une violente réaction de Napoléon qui, néanmoins, tentera une conciliation en faisant élire l’auteur du « Génie du christianisme » à l’Académie française, afin aussi de lui rallier les opposants royalistes. Plus tard, alors que l’empereur vaincu est exilé à l’Ile d’Elbe, Chateaubriand publiera un redoutable pamphlet à son encontre qu’il modérera ensuite ; enfin, devenu ministre des Affaires étrangères sous Louis XVIII quelques mois après la mort de Napoléon, il lui consacrera, cette fois, des lignes dithyrambiques.


    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n300-lamour-haine-entre-napoleon-1er-et-chateaubriand

  • Les déesses gauloises des eaux : Damona et Acionna

    Les déesses gauloises des eaux : Damona et Acionna

    Le culte des eaux en Gaule était vivace, ainsi qu’en atteste la toponymie de nombreux lieux, rivières comme villes thermales. La déesse Divona, par exemple, vénérée entre autres peuples gaulois par les Bituriges et les Cadurques, est à l’origine du nom de Divonne-les-Bains (Ain). L’on peut citer de même Vesunna qui a donné Vésone, un quartier de Périgueux (Dordogne). La terminaison en -onna ou -unna est typique et commune aux divinités gallo-romaines des eaux et signifie « fleuve » en langue celtique. D’autres exemples sont plus connus, comme Icaunis (l’Yonne), Matrona (la Marne), Sequana (la Seine). La survivance du thème de l’eau dans la toponymie peut d’ailleurs se retrouver ensuite à l’époque romaine comme avec les villes portant le nom de « Aix » (Aquis, ablatif d’Aqua). Cet article présente deux déesses associées à des localités françaises : Damona et Acionna.

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  • La musique classique trop « colonialiste »

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    Paul Vermeulen

    Décidément, la censure racialiste s’exerçant contre les fondements de la civilisation européenne et chrétienne semble ne rien vouloir épargner. D'après The Tele­graph, le « déboulonnage » de la réalité historique de notre passé, qui concernait jusqu'à présent essentiellement des per­sonnalités, statues et noms de rues, s'étend peu à peu à tous les domaines de la vie quotidienne. Le quotidien britannique indiquait en début de semaine que l'université d'Oxford travaille ac­tuellement à réformer et moderniser ses programmes. La musique classique se­rait trop européocentrée et trop blanche. La musique classique serait « colonia­liste ». Et, par conséquent, il en irait de même de son enseignement.

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  • La Monarchie ne réécrit pas l'histoire, elle l'assume, par Jean-Philippe Chauvin.

    L’Histoire est pleine de surprises et d’imprévus. Certes, la possibilité d’une instauration monarchique en France paraît fort lointaine et, surtout, difficile. Mais rien n’est impossible: l’exemple espagnol est la preuve que ce qui paraît improbable peut arriver.

    Pour la France, il y a le fort attachement des Français à 1789 et ses suites: c’est moins vrai aujourd’hui qu’il y a 20 ans. D’autre part, hormis le fait que la part “positive” de la Révolution selon l’opinion (qui n’a pas forcément raison au demeurant) est antérieure à l’établissement même de la République en 1792, une monarchie nouvelle n’aurait pas à rentrer en conflit avec l’Histoire, fût-elle désagréable pour les rois et les royalistes, mais à l’assumer (ce qui ne signifie pas pour autant s’y “rallier”..) et à la dépasser. Le regret n’est pas une politique et la monarchie nouvelle, qui sera évidemment attendue sur ce point, devra veiller à ne pas être une nostalgie romantique.

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  • Les néo-socialistes au-delà de la gauche et de la droite 2/3

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    Henri De Man

    L'autre personnalité marquante du néo-socialisme est celle du Belge Henri De Man, connu internationalement pour ses critiques originales des théories marxistes, idéologie qu'il connait à fond pour y avoir adhéré dans ses premières années de militantisme. La fin de la Première Guerre mondiale est, pour De Man, la période des remises en question et des grandes découvertes. En s'initiant aux théories psychanalytiques de Freud et aux travaux du professeur Adler sur la volonté et le "complexe d'infériorité", il fait pour la première fois le lien entre les sciences humaines, donnant une signification de type psychologique, et bientôt éthique, à l'idéologie socialiste. Il s'agit d'une tentative remarquable de dépassement du marxisme et du libéralisme, qui est à l'opposé des élucubrations d'un W. Reich ou d'un H. Marcuse !

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