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culture et histoire - Page 476

  • Aspects économiques de la Révolution Française 1/8

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    «La Révolution fut provoquée par les abus d'une classe revenue de tout, même de ses privilèges, auxquels elle s'agrippait par automatisme, sans passion ni acharnement, car elle avait un faible ostensible pour les idées de ceux qui allaient l'anéantir. La complaisance pour l'adversaire est le signe distinctif de la débilité, c'est à dire de la tolérance, laquelle n'est en dernier ressort qu'une coquetterie d'agonisants».

    Cioran, Ecartèlement, Gallimard, 1979, p. 30.

    Tout découpage dans le déroulement continu du temps global peut paraître arbitraire, et plus arbi­traire encore celui qui se désintéresse des dates "historiques". Le mouvement de la pensée nous offre l'ensemble du XVIIIième siècle pour com­prendre la formation économique des révolu­tionnaires.

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  • Le fascisme entre Occident et Orient

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    Les rapports entre le régime de Mussolini et les nationalistes orientaux : une page d'histoire oubliée

    ◘ Synergies européennes - Bruxelles/Rome - Janvier 2008

     la fin des années 20, le fascisme cherchait à avoir des rapports stables, dans une perspective anticapitaliste et anticommuniste avec les mouvements nationalistes du Moyen Orient et de l'Extrême-Orient, comme le prouvent les contacts avec le nationalisme hindou, les visites de Gandhi et de Tagore en Italie…  

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  • Bénabar flingue les Victoires de la musique : “C’est une démocratie où il n’y aurait que les gens de gauche qui voteraient”

    C’est une déclaration choc, qui ne passe pas inaperçue ! Le chanteur Bébabar, qui avait déjà évoqué ses réserves quant à la cérémonie, en explique les raisons ce samedi. Invité de l’émission On refait la télé sur RTL, présenté par Eric Dussart et Jade, il dénonce une remise de prix “parfaitement corrompue”: “C’est une démocratie où il n’y aurait que les gens de gauche qui voteraient. Et à tous les coups, vous avez un président de gauche. On savait tous – et ceux qui vous disent le contraire sont des menteurs – quel serait le palmarès des Victoires de la musique un an avant, à deux noms près. Ça ressemble à une démocratie où cinq ou six personnes choisiraient à la fois les candidats et les votants.”

    https://www.fdesouche.com/2021/04/06/benabar-flingue-les-victoires-de-la-musique-cest-une-democratie-ou-il-ny-aurait-que-les-gens-de-gauche-qui-voteraient/

  • La nouvelle histoire de nos origines révélée par David Reich

     
    La nouvelle histoire de nos origines révélée par David Reich

    C’est peu dire que le livre de David Reich (Comment nous sommes devenus ce que nous sommes. La nouvelle histoire de nos origines, éditions Quanto, 380p.) était attendu. Disons-le d’emblée : le travail qui en forme la substance constitue une prouesse non seulement irréalisable mais même inimaginable voici quelques années seulement. Reich travaille sur l’ADN ancien. Après avoir appris la technique auprès du pionnier Svante Pääbo, un chercheur suédois dirigeant un important groupe en Allemagne, il a ouvert un laboratoire à l’université Harvard donnant à ce type de recherche une dimension quasi industrielle.

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  • France-Algérie : repentance et cinquième colonne.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    La décision surprise et unilatérale prise par le Président algérien Abdelmadjid Tebboune d'annuler le voyage a Alger du Premier ministre Jean Castex évite certes à la France un acte de repentance de plus.
    Elle témoigne cependant d'une volonté affirmée d'humilier la France de la part de celui qui, il y a quatre jours, affirmait qu'il n'y aurait ni faiblesse ni négociation dans le "dossier mémoriel". 
    Cette France prête à toutes les reculades et tous les aplatissements comme vient de le montrer le rapport Stora commandé et approuvé par le Président de la République — mais auparavant la visite d'Emmanuel Macron à Alger battant notre coulpe nationale en raison des  "crimes de guerre" commis par notre armée, ou encore le dépôt de gerbes de Gérard Darmanin au monument des "Martyrs" c'est à dire des terroristes du FLN. 
    Cette France qu'un important ministre algérien vient de qualifier "d'ennemi traditionnel et éternel".
    Rappelons qu'en 2019, selon l'INSEE, plus de 850 000 algériens étaient présents sur notre sol national et, pour la même année, 1,300 000 bi-nationaux y étaient installés. Chez l'ennemi donc !
    La fantasmagorique "cinquième colonne" des années 30 était une joyeuse blague en comparaison de la réalité d'aujourd'hui.
  • Démythifier Mai 68 ou comment l’idéologie soixante-huitarde est devenue un instrument de domination

    Werner Olles, ancien activiste du 68 allemand, a été membre du SDS de Francfort-sur-le-Main puis de divers groupes de la “nouvelle gauche” avant de rejoindre les cercles nationaux-révolutionnaires et néo-droitistes allemands. Dans cet article, rédigé en 2001, il explique les raisons qui l’ont poussé à abandonner l’univers politico-intellectuel des gauches extrêmes allemandes. On notera qu’il cite Pier Paolo Pasolini et déplore que l’arrivée aux postes du pouvoir des premiers anciens activistes, avec un Joschka Fischer devenu ministre des Affaires  étrangères, n’a rien changé à la donne : l’Allemagne est toujours dépendante des États-Unis, sinon davantage, et le débat intellectuel est toujours bétonné…

    Marx, en se référant à Hegel, avait dit, à propos du 18 brumaire de Bonaparte, que les événements historiques importants, touchant le monde entier, se déroulaient toujours deux fois : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce.

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  • Le 8 septembre 1429, Jeanne d’Arc échoue devant Paris

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    Il y a 590 ans, la première défaite de Jeanne signe la fin de l’épopée libératrice de la Pucelle d’Orléans. Mais elle a ouvert les chemins de la victoire finale. C’est son roi qui ouvrira les portes de Paris.

    Venues de Saint-Denis où le duc d’Alençon a installé les quartiers de Charles VII, les troupes s’avancent vers Paris. En ce 8 septembre, Jeanne chevauche au milieu des hommes. Elle a ouvert les portes des villes de France entre Orléans et Reims. Senlis, Beauvais et Compiègne ont été prises. Une trêve a été signée avec le duc de Bourgogne pour la Picardie, mais le régent du roi anglais Henri VI, Jean de Bedford, a quitté la capitale pour occuper Montereau, sur la Seine, coupant la retraite aux Français. Il n’y a pas d’autre voie. Il faut prendre Paris.

  • Pourquoi se souvenir de la mort de Louis XVI ?

    Le 21 janvier 1793 au petit matin mourait le roi Louis XVI, guillotiné à Paris. Depuis, nous n’avons pas cessé de parler de cette mort. Pour Balzac, « le jour où on a coupé la tête du roi, on a coupé la tête de tous les pères de familles. » Pour Raymond Poincaré, la mort de Louis XVI fut « un suicide collectif ».

    Cette mort marque surtout d’une empreinte de sang la plus formidable opération d’amnésie collective de notre histoire. En tuant le roi, les conventionnels rejetaient tout le passé qui était lié à sa personne. Ils condamnaient la France antérieure à 1793 à l’oubli, créant une nouvelle France, au calendrier marqué de l’an I de la République. Avec cette mort, la révolution devenait un bloc. On était pour ou contre cette mort. Il n’était plus possible d’être royaliste, monarchien, libéral, partisan de la régence de Philippe-Egalité, fédéraliste, girondin, jacobin. On était simplement favorable ou hostile à la mort du roi, et tous ceux qui se montrèrent hostiles furent rejetés, d’une manière ou d’une autre, dans le camp de la contre-révolution, c’est-à-dire celui voué à l’oubli collectif.

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  • Orthodoxie et hérésie durant l’Antiquité tardive

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    La période qui s’étend du IIIe siècle de l’ère chrétienne au VIe, ce qu’il est convenu d’appeler, depuis les débuts de l’âge moderne, le passage de l’Antiquité gréco-romaine au Moyen-Âge (où âges gothiques), fait l’objet, depuis quelques années, d’un intérêt de plus en plus marqué de la part de spécialistes, mais aussi d’amateurs animés par la curiosité des choses rares, ou poussés par des besoins plus impérieux. De nombreux ouvrages ont contribué à jeter des lueurs instructives sur un moment de notre histoire qui avait été négligée, voire méprisée par les historiens. Ainsi avons-nous pu bénéficier, à la suite des travaux d’un A.I. Marrou, qui avait en son temps réhabilité cette époque prétendument “décadente”, des analyses érudites et perspicaces de P. Hadot, de L. Jerphagnon, de R. MacMullen, de Ch. Gérard et d’autres, tandis que les ouvrages indispensable, sur la résistance païenne, de P. de Labriolle et d’A. de Benoist étaient réédités. Polymnia Athanassiadi, professeur d’histoire ancienne à l’Université d’Athènes, a publié, en 2006, aux éditions Les belles Lettres, une recherche très instructive : La Lutte pour l’orthodoxie dans le platonisme tardif, que je vais essayer de commenter.

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