Il y a cent ans s’achevait le plus grand conflit européen du XXe siècle ; ce que Dominique Venner appelait « le suicide de l’Europe ». Aujourd’hui, la Grande Guerre n’intéresse presque plus. Les derniers poilus ont disparu et les vieilles femmes emportent leurs secrets dans la tombe. Certains aspects pourtant importants ont été longtemps occultés tel que le rôle tenu par les femmes. Des femmes de la guerre, que savons-nous, au-delà des allégories de la Victoire sur nos monuments aux morts ?
culture et histoire - Page 477
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Les femmes de 1914–1918 : héroïnes de guerre
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Pie XII au cœur des tempêtes
Calomnié depuis un demi-siècle pour ses prétendues complaisances avec le IIIe Reich, le pape Pie XII fut au contraire au cœur de la politique de résistance du Vatican au national-socialisme.
En 1999, un journaliste anglais, John Cornwell, publiait le même jour, en une demi-douzaine de langues occidentales, un livre sur Pie XII dont le titre provocateur était à lui seul un élément publicitaire : Hitlers’ Pope, « Le pape d’Hitler » (Albin Michel). Pie XII, accusait l’auteur, « était le pape idéal pour les desseins indicibles d’Hitler, il était un pion dans le jeu d’Hitler ». Vingt ans plus tard, Frédéric Le Moal, un docteur en histoire, professeur au lycée militaire de Saint-Cyr et à l’Institut Albert-le-Grand, fait paraître un ouvrage qui affiche l’idée contraire : Pie XII, un pape pour la France. Ce changement de ton n’est pas le fait d’une voix isolée : en deux décennies, les recherches sur Pie XII se sont multipliées, mettant à mal les accusations lancées contre lui par la pièce de l’Allemand Rolf Hochhuth, le Vicaire.
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Un héros français : Julius Sacrovir
(Evariste-Vital Luminais, Combat de Gaulois et de Romains)
Dans la longue galerie des héros de l’histoire de France, Julius Sacrovir est sans doute l’un des plus défigurés par l’erreur. L’historiographie romantique du XIXe siècle le redécouvrit et en fit un héros de l’indépendance nationale contre l’occupant romain.
Rien de plus faux ! La grandeur de Sacrovir, ce qui en fait un digne héros de notre histoire, est ailleurs.
Qui était-il ? Né sans doute à la fin du Ier siècle avant Jésus-Christ, sous le règne d’Auguste, il mena une révolte contre le pouvoir romain et le pouvoir de sa cité, celle des Éduens, en l’an 21 après la naissance de Jésus Christ. Son patronyme était celtique (Sacrovir) et romain (Julius). Cette romanisation du prénom n’était pas un goût, elle signalait sa citoyenneté romaine.
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Empereur Julien
Julien dit l'Apostat (en latin Flavius Claudius Julianus) : empereur romain (361-363), fils de Julius Constantinus et neveu de Constantin Ier. Bien que ce jeune orphelin ait reçu une instruction chrétienne dispensée par un favori de Constance, l'évêque Georges (qui avait supplanté Athanase à Alexandrie), il est instruit plus tard des traditions païennes et de la philosophie néoplatonicienne. Il étudie à Constantinople, Milan et Athènes. À Éphèse, il abjure secrètement le christianisme et pratique le culte du Soleil. Son cousin Constance II le nomme César (355) et l'envoie défendre la Gaule contre les Germains. Julien s'évertue à tout apprendre du métier des armes et du commandement militaire.
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Idées et Doctrines de la Contre-révolution
Le titre du livre de Pierre de Meuse Idées et Doctrines de la Contre-révolution [1] pourrait induire en erreur. Il ne s’agit pas en effet d’un énième essai à vocation apologétique, ni a contrario d’une thèse universitaire forcément critique, compte tenu de l’emprise du politiquement correct sur le monde de la recherche.
Dans Idées et Doctrines de la Contre-révolution, Pierre de Meuse nous présente, avec une grande érudition, l’œuvre des principaux penseurs de la contre-révolution — de Burke à Dominique Venner [2] — mais dans une perspective résolument contemporaine. Car pour lui « à l’heure où le questionnement sur l’avenir se fait de plus en plus angoissé et insistant, la vision du monde de ces réfractaires est un jalon, une ligne de pitons sur la falaise pour chercher des chemins de salut [3]». C’est ce qui fait le grand intérêt de son essai. Pierre de Meuse est intervenant régulier aux colloques et sessions de formation de l’institut Iliade.
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28 novembre 1615 : Louis XIII épouse Anne d’Autriche, surprise de la Providence
Cet article a été initialement publié pour l’excellent site de Liberté politique, à lire et soutenir.
Le 28 novembre 1615, le jeune Louis XIII épousait Anne d’Autriche. Un mariage pensé par Marie de Médicis pour contenir les puissants du Royaume. Régente à son tour, mère du futur Grand Roi, elle se souvint de la leçon. Bonne pioche !
IL Y AVAIT, dans le cœur du jeune Louis XIII, ce 25 novembre 1615 à Bordeaux, une sourde amertume. Il ne se mariait pas, on le mariait. Sa situation n’était guère différente de celle de tous ses prédécesseurs, jusqu’à son père, le Vert-Galant, que l’on avait marié à Marguerite de Valois en 1572, puis qui avait épousé Marie de Médicis par unique devoir d’État en 1600, lui préférant Henriette d’Entraigues dans le secret de son cœur.
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De l’extrême gauche à l’amour de la France. Papacito - Charles Gave
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L’AFRIQUE SOUFFRE SURTOUT D’UNE DÉCOLONISATION PRÉCIPITÉE. (3)
En 1945, alors qu’il vivait aux Etats-Unis, Thomas Mann reçut une lettre d’un soldat américain des Philippines lui disant envier sa “maturité d’esprit” et un “héritage culturel” “que la civilisation européenne a conquises… et qui sont presque inexistantes en Amérique”. Ce texte paradoxal alors que la démocratie d’Outre-Atlantique terrassait un régime européen, qui avait renoué avec les formes les plus répugnantes de la barbarie, illustre le basculement qui va s’opérer au profit d’une puissance politique à l’histoire courte. Si la mondialisation a été contenue par la fracture du monde en deux blocs rivaux, elle était déjà inscrite dans la victoire américaine.
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L'anarchisme dans la Révolution russe 2/2
Cronstadt était une base navale insulaire, à trente kilomètres de Petrograd, dans le golfe de Finlande, gelé en hiver. Elle était peuplée de matelots et de plusieurs milliers d'ouvriers occupés dans les arsenaux de la marine militaire. Les marins de Cronstadt avaient joué un rôle d'avant-garde dans les péripéties révolutionnaires de 1917. Ils avaient été, selon les termes de Trotsky « l'orgueil et la gloire de la Révolution russe ». Les habitants civils de Cronstadt formaient une commune libre, relativement indépendante du pouvoir. Au centre de la forteresse une immense place publique jouait le rôle d'un forum populaire pouvant contenir 30.000 personnes.
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La Petite Histoire : Quand le Grand Condé humiliait l’Espagne
La bataille de Lens en 1648 est le dernier affrontement entre la France et l’Espagne au cours de la guerre de Trente Ans. Les tercios espagnols, déjà écrasés à Rocroi, se retrouvent à nouveau face au Grand Condé dans le nord de la France. Bien qu’en infériorité numérique, le duc d’Enghien s’illustre par une manœuvre audacieuse et ne fait qu’une bouchée de son ennemi qui subit ici une humiliation sans pareille. Cette victoire éclatante vient terminer la guerre avec éclat et confirmer la fin de la supériorité espagnole sur le continent. Désormais, après les traités de Westphalie, c’est la France des Bourbons qui assoit pour longtemps sa domination sur l’Europe.
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