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culture et histoire - Page 483

  • Franck Ferrand: «L’ignorance de l’histoire est le terreau sur lequel progresse la cancel culture», par Victor Rouart.

    Franck Ferrand. François BOUCHON/Le Figaro

    À l’occasion de la parution de son nouveau livre, «Portraits et destins» (Perrin), Franck Ferrand invite à ne pas porter un regard anachronique et moralisateur sur le passé et appelle à célébrer l’héritage que nous avons reçu.

    FIGAROVOX.-Dans votre nouveau livre, «Portraits et destins», vous racontez vingt histoires, de la bataille de Salamine aux premiers pas de l’homme sur la Lune. Existe-t-il un lien entre ces épisodes?

    Franck FERRAND.-Ce qui les relie les uns aux autres se trouve moins dans les sujets que dans la façon de les envisager et de les traiter. Tous ces moments d’histoire, je les ai d’abord écrits pour le magazine Historia, avec la double ambition d’instruire et de distraire.

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  • Les mystères d'Eleusis 1/2

    Démeter (Artist Howard David Johnson).jpg

    Déméter, représentation de Howard David Johnson

    La religion chrétienne, tout en luttant farouchement contre les croyances païennes, n'en assimila pas moins de nombreux éléments des anciens polythéismes originels, dont les principaux rites, symboles, fêtes etc...furent  intégrés souvent par stratégie prosélytique dans le nouveau calendrier liturgique.

    Parmi les croyances païennes qui résistent et survivent au coeur de la nouvelle religion, celles liées à la Déesse Mère jouent un rôle particulier et influencent la théologie chrétienne à travers le personnage de Marie qui va évoluer progressivement dans l'histoire de l'Eglise pour rejoindre dans une dimension solaire le personnage de son fils Jésus.

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  • Le génocide oublié

    L’écrivain franco-sénégalais Tidiane N’Diaye lève opportunément le voile sur deux aspects de la traite des Noirs dont on ne parle jamais. Celle qui fut menée par les trafiquants d’esclaves arabes, et celle qui mit aux prises les royaumes d’Afrique entre eux.

    Le 21 mai 2001, le Parlement français votait une loi défendue par Christiane Taubira, alors députée de Guyane, reconnaissant comme crimes contre l’humanité « la traite des Noirs et l’esclavage des populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes, perpétrés en Amérique et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe, à partir du XVe siècle ».

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  • Les stratégies des belligérants pendant la Seconde Guerre mondiale 2/2

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    Le but de guerre de l’Union Soviétique était simple au départ : la direction soviétique voulait tout simplement assurer la continuité du régime et de l’État. Ce n’est qu’après l’échec allemand devant Moscou que leurs buts de guerre se sont lentement modifiés ; d’abord, on a voulu à Moscou récupérer les territoires qui avaient été soviétiques avant le 22 juin 1941. Mais on se réservait aussi l’option d’une paix séparée avec l’Allemagne, parce que les dirigeants soviétiques estimaient que leur pays subissait à titre principal tout le poids de la guerre. Mais lorsque la situation a réellement changé au profit des Soviétiques et que les alliés occidentaux tardaient à ouvrir le fameux “second front” en Europe occidentale, Staline a clairement envisagé d’étendre ses objectifs de conquête territoriale aussi loin à l’Ouest que possible, sans tenir compte de l’avis des “nations libérées”.

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  • Bayard, il avait la force d'une armée !

    (photo (Kyro) : statue du chevalier Bayard à Grenoble)
    "Sans peur et sans reproche..."
    Le 30 avril 1524 une balle d'escopette (petite arquebuse) aveugle et sans vie fauche dans le dos le courage et l'honneur de la chevalerie incarnés par le chevalier Pierre Terrail, seigneur de Bayard, héros invaincu et reconnu "Sans peur et sans reproche", par ses pairs et jusqu'au roi François 1er lui même, qui au soir de la victoire de Marignan voudra entrer en chevalerie, adoubé des mains de ce preu.
    Le connétable de Bourbon, rallié à Charles Quint contre son roi de France, apprenant l'agonie du chevalier vint à son chevet lui disant :
    — « Ah ! Monsieur de Bayard, que j’ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier ! »
    — « Monsieur, » répondit le mourant, « il n’est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de bien ; mais j’ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie ! »
    Ce parangon de l'Honneur médiéval était entré vivant dans la légende à 28 ans, lors de la troisième guerre d'Italie, quand en 1504, il avait défendu tout seul "comme un diable", le passage d'un pont enjambant le Gargliano jusqu'à l'intervention tardive de l'artillerie française. Il gagna ce jour là l'emblème du hérisson et sa devise "Vires agminis unus habet" ("on a la force d'une armée"). Sa mort qui symbolise le déclin de la chevalerie devant l'armement moderne fut pleurée par son armée autant que ses ennemis, car le chevalier incarnait autant la bravoure que la probité, s'opposant aux pillages et protégeant les faibles. 
    La veine héroïque quant à elle continuera a offrir au monde des exemples vertueux de courage et de fidélité, comme par exemple,  cet autre 30 avril, 339 ans plus tard où dans une hacienda du Mexique, une poignée de légionnaires perpétuent à leur tour cette conception médiévale de l'Honneur en "faisant Camerone" !
    Erwan Castel, Cayenne le 30 avril 2014

  • Les stratégies des belligérants pendant la Seconde Guerre mondiale 1/2

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    Introduction : Le Dr. Heinz Magenheimer est historien militaire et enseigne à l’Académie de Défense Nationale à Vienne et à l’Université de Salzbourg. L’article qui suit est une présentation de son livre le plus récent, Kriegsziele und Strategien der grossen Mächte – 1939-1945, paru à Bonn en 2006 chez l’éditeur Osning.

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  • Derrière les barbelés

    Publié pour la première fois, le Journal de guerre de l’abbé Stock éclaire la figure et la mission hors du commun de ce prêtre allemand qui visita et accompagna prisonniers et condamnés à mort français et étrangers jusqu’à la libération de Paris.

    Le 21 février 1942, les Allemands fusillent quatorze personnes au Mont Valérien. Treize victimes sont des Juifs. L’un d’eux fait cette déclaration au prêtre qui accompagne les condamnés : « Ils peuvent bien nous tuer, mais d’autres se lèveront, il est impossible d’exterminer la race juive. » Et le prêtre de regretter l’absence d’un rabbin pour assister les Juifs pieux qui, avant de mourir, récitent des psaumes.

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  • MERCREDI 10 MARS, À PARTIR DE 18 H, HERVÉ VAN LAETHEM, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS

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