(Les lanciers rouges contre les carrés britanniques à Waterloo, Alphonse Lalauze)
Cet article a été initialement publié sur l’excellent site de Liberté politique, à visiter et soutenir
UNE LOURDE BERLINE roulait à vive allure sur la route de Bruxelles à Paris, tandis que descendait le soleil sur la plaine ensanglantée de Waterloo. L’Empereur qui avait fait trembler l’Europe pendant plus de quinze ans ne voyait même pas, sur le bord du chemin, la foule des soldats débandés qui refluait, dans le plus grand désordre, vers le sol de la patrie. Ce n’étaient partout qu’uniformes déchirés, armes jetées dans le fossé, visages poudreux et boueux maculés de sang.