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culture et histoire - Page 511

  • Un grand Européen : Jean Thiriart

    Le 23 novembre 1992, mourait un grand nationaliste européen, Jean Thiriart, dont nous voulons achever ici le portrait. En effet, nous lui avons déjà consacré deux articles dans les numéros 19 et 20 de Devenir, mais nous n’avions pas encore eu l’occasion d’aborder les vingt dernières années de sa vie, ni d’évoquer sa personnalité, ni de souligner les grands traits de son idéologie qui mériterait une relecture et étude plus approfondie.

    Issu d’une famille libérale laïque, Jean Thiriart s’engagea à 16 ans dans la Jeune Garde socialiste unifiée, un mouvement qui se sait sur la gauche du Parti Ouvrier belge, il milita également pour l’Union socialiste antifasciste. Pendant la guerre, il fréquenta la Fichte Bund, un groupe descendant du courant national-bolchevique de Hambourg dans les années ‘20 et, comme beaucoup de militants socialistes, il s’inscrit à l’Association des Amis du Grand Reich allemand. Pourtant, il n’était pas hitlérien, d’ailleurs il critiquera souvent dans ses écrits ultérieurs le chancelier, parce qu’il avait manqué l’occasion historique d’unifier l’Europe en magnifiant le petit nationalisme allemand au détriment du grand patriotisme européen. Condamné à trois ans de prison au sortir de la guerre, il ne fit plus guère entendre parler de lui pendant quelques années.

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  • Martyrs du nazisme

    Maximilien Kolbe

    Plus de 2500 prêtres ont été détenus à Dachau entre 1938 et 1945.

    En décembre 1938, le père Otto Neururer, curé de Götzens, au Tyrol, est arrêté pour avoir dissuadé une de ses paroissiennes d’épouser un notable nazi. Inculpé de « diffamation du mariage germanique », il est interné au camp de Dachau, en mars 1939, puis transféré à Buchenwald. C’est là que, surpris en train d’exercer son ministère interdit, en mai 1940, enfermé au cachot, dénudé et pendu par les pieds, il meurt après trente-quatre heures d’agonie. Le mois suivant, ses cendres sont enterrées dans son village. Ayant publié une nécrologie révélant le lieu de sa mort, le provicaire du diocèse d’Innsbruck, le père Carl Lampert, depuis longtemps cible des nazis, est arrêté à son tour, en juillet 1940, et envoyé à Dachau. Transféré à Sachsenhausen, ramené à Dachau, libéré puis de nouveau arrêté, il sera décapité à Halle, dans la Saxe, en novembre 1944, après avoir refusé de renier sa foi.

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  • La fin de la Nouvelle-France

    La fin de la Nouvelle-France.jpeg

    En septembre 1759, Québec tombe aux mains des Britanniques. Un an plus tard, c’est au tour de Montréal. 1760 signe la fin du rêve de l’Amérique française.

    Mai 1754. Dans la forêt, une troupe anglaise progresse à pas de loup. Son but ? Bouter les Français hors de la vallée de l’Ohio, une zone contestée entre les deux puissances. Or, les tuniques rouges viennent de débusquer un groupe de soldats français. Ni une, ni deux, ils les prennent en embuscade, font feu. L’officier français, Jumonville, est tué. À la fin de l’attaque, les Anglais réalisent la faute qu’ils ont commise : ces Français formaient une délégation diplomatique, chargée d’ informer pacifiquement les Anglais que ces terres appartenaient au roi de France. Au lieu de la victoire glorieuse, c’est un massacre. La compagnie anglaise est commandée par un jeune officier virginien : George Washington.

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  • Machiavel et la modernité Politique, stratégie et guerre 1/5

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    Irnerio SEMINATORE

    http://www.ieri.be/fr/publications/wp/2021/janvier/machiavel-et-la-modernit

    "Le pacifisme est à la guerre ce que le communisme est à la propriété et l'anarchie à l'État. Pacifisme, communisme, anarchie obéissent à la même logique : jusqu'à présent les hommes ont tâché d'enchaîner les trois monstres de la guerre, de la propriété et de l'État. Puisque ceux-ci ont peu à peu brisé les chaînes qui les retenaient, il ne restait, en se plaçant au point de vue de ces théo­ries radicales, que de tâcher de s'en débarrasser définitivement". (Norberto BOBBIO 1)

    L'univers de la représentation

    L'imaginaire social, sinon l'imagerie collective, ont eu matière à éloquence avec le fantasme de Machiavel. Grandeur solitaire, qui a fait école, épreuve et histoire. Par un discours perdurant et inlassable, et par un rappel perpétuellement resurgissant, critiques ou ravages de l'homme ont contribué à sa fortune et affermi sa légende.

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  • Vive le Roi : interview avec l'Action française, par Ciaran Brennan. 5/5

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    Alors que l'ère Trump se termine, les groupes nationalistes sont confrontés à un hiver de censure, comment AF traite-t-il généralement la question de la déplatforming en ligne?

    En tant que phénomène naturel, c'est toujours une possibilité. Mais la déplatforming en ligne n'est qu'un handicap, mais ils ne peuvent pas nous fermer complètement la bouche. Cela ne fait que déplacer notre communication, ce qui n'est pas du tout une grosse perte. La communication sans action disparaîtra. Les faits sont plus têtus que les médias sociaux. La vraie bataille n'est pas sur le Web mais dans la rue. Trump n'a pas été élu par un mème sacré, mais par le travail de milliers de petits soldats. 

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  • Vive le Roi : interview avec l'Action française, par Ciaran Brennan. 4/5

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    Les politiciens luttent donc simultanément contre le hijab dans les écoles et contribuent au financement des mosquées. C'est un état de fait totalement insensé et une erreur politique. D'une part, nous acceptons le multiculturalisme et l'islamisme, mais d'autre part nous y faisons face. Carl Schmitt explique que la base régulière de la politique est d'avoir une définition de l'ennemi et de l'ami. C'est une logique de base de comprendre le principe du milieu exclu et d'accepter que vous traitez votre ennemi comme un ennemi. Vous n'avez jamais manqué de vous rappeler que vous êtes parfois défini involontairement comme un ennemi. 

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  • Le scandaleux rapport Stora, jugé (bien sûr) « insuffisant » par les Algériens

    Algérie rapport Stora

    Mercredi après-midi, Benjamin Stora, historien bien connu pour son engagement politique très à gauche et son anticolonialisme viscéral, mais néanmoins choisi en juillet dernier par Emmanuel Macron pour diriger la fameuse « mission sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », a enfin rendu son rapport au président de la République.

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  • Le scandaleux rapport Stora, jugé (bien sûr) « insuffisant » par les Algériens

    Algérie rapport Stora

    Mercredi après-midi, Benjamin Stora, historien bien connu pour son engagement politique très à gauche et son anticolonialisme viscéral, mais néanmoins choisi en juillet dernier par Emmanuel Macron pour diriger la fameuse « mission sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », a enfin rendu son rapport au président de la République.

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  • Idéologie des Lumières et progressisme

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    Par Alberto Buela

    Ex : https://www.posmoderna.com

    C'est finalement l'œuvre du philosophe allemand Immanuel Kant (1724-1804) Was ist Aufklärung ? (1784) qui a le mieux défini ce qu'était le Siècle des Lumières lorsqu'il a déclaré : "c'est la libération de l'homme de la minorité qu’il s’est imposé". C'est-à-dire de son incapacité à faire usage de la seule raison sans dépendre d'une autre tutelle, comme l'était la théologie au Moyen-Âge, où l'on disait : philosophia ancilla teologíae = la philosophie est la servante de la théologie.

    La devise des Lumières était Sapere aude, « oser savoir », en utilisant sa propre raison.

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