Nous nous sommes faits à l’idée imposée que les USA étaient une terre promise à toutes les races et toutes les couleurs. C’est évidemment devenu vrai avec le temps et l’entropie généralisée mais c’est historiquement faux. L’Amérique était d’abord une colonie anglaise et nordique fière de son caractère ethnique et culturel ; puis, jusque vers les années 1880, une terre d’immigration germanique et scandinave. Lorsqu’à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle elle devient essentiellement une terre d’immigration « sicilienne », juive ou balkanique, des voix s’élèvent, des protestations plus ou moins sereines résonnent. La guerre et le rejet légitime du communisme accélèrent ce processus de résistance à une immigration jugée inassimilable et dangereuse pour ce grand pays qui entend timidement rester « nordique ». On est à l’époque aussi de la croisade fordienne, qui va durer jusqu’en 1927 tout de même, et du Ku-Klux-Klan, qui comptera trois millions de membres en 1923. Avant de mépriser une Amérique qui vient d’ailleurs d’élire un Donald Trump, se rappeler ces temps.
culture et histoire - Page 514
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Les classiques de la pensée raciale américaine
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QUI A DÉCLENCHÉ LA GUERRE DE 14 ?
Selon l’historien allemand Gerd Krumreich, c’est bien l’Allemagne qui porte la responsabilité de la conflagration de 1914.
Dès 1919, le traité de Versailles faisait porter sur les seuls Allemands la responsabilité du déclenchement de la Grande Guerre. Outre-Rhin, cette clause nourrirait l’esprit de revanche : aux yeux des Allemands, et pas seulement des nationalistes, leur pays, cerné par des Etats hostiles, avait été contraint de se défendre en 1914. Cette interprétation allait perdurer : en 1961, Fritz Fischer, un professeur de l’université de Hambourg, faisait scandale, dans son pays, avec un livre où il affirmait que les hostilités avaient été voulues par l’Allemagne, à l’été 1914, dans une perspective offensive
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Ami - Ennemi, le fondement du politique (Carl Schmitt)
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Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes modernes (11)
Aujourd'hui (11) : Père de Lénine et de "tous les autres", Robespierre incarne, d'une façon presque "chimiquement" pure, l'idée moderne de la révolution et de la table rase...
(documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")
Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.
Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".
Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...
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Passé-Présent n°290 : L’audacieux Cecil Rhodes
La naissance du Parti communiste français
Philippe Conrad remonte aux années qui précédèrent la scission de la SFIO (parti politique créé en 1905 par Jean Jaurès) qui donna lieu à la naissance du Parti communiste français le 30/12/1920, à l’issue du Congrès de Tours. L’attitude à adopter vis à vis de la révolution russe, la contestation par les pacifistes de l’Union sacrée, la répression des grévistes de la CGT comptèrent parmi les événements qui fractionnèrent les responsables de la gauche française. Aux fidèles de la SFIO s’opposa une majorité de congressistes qui fit allégeance au pouvoir bolchévique moscoutaire.L’audacieux Cecil Rhodes
C’est à un ambitieux affairiste, autodidacte de génie, que s’intéresse aujourd’hui Philippe Conrad en nous retraçant le parcours de Cecil Rhodes (1853-1902) grand bâtisseur, esprit universel, parvenu à une aisance financière lui permettant d’exploiter le potentiel économique de l’Afrique australe. Député dès 1881 (mandat qu’il conservera toute sa vie), premier ministre de la colonie du Cap, il réalisera l’implantation britannique en Afrique du Sud.https://www.tvlibertes.com/passe-present-n290-laudacieux-cecil-rhodes
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Le rite et le mythe
Si le mythe a constitué l’un des plus importants paradigmes culturels de la civilisation moderne, il semblerait que le modèle de l’organisation de la culture dans la société post-moderne soit plutôt le rite : le récit mythique — avec son idéalisation, ses implications émotives, sa référence à une dimension archétypique de l’existence — fait place à la performance, à une action qui réunit en elle-même les caractères de l’exécution et de l’exhibition, qui est désenchantée et répétitive, technique et stratégique, qui présente donc des similitudes substantielles avec le rite.
“Caerimonia” comme “carimonia”
Or, tandis que la société post-moderne perçoit la différence entre monde mythique et monde rituel comme étant le conflit entre une conception dorée et passionnée de la vie et une conception froidement opérante et effective de l’action, l’anthropologie, la sociologie et la philosophie contemporaines ignorent le plus souvent cette opposition ; considérant le rite comme une simple actualisation du mythe, ces disciplines nient à la répétition rituelle toute signification et tout intérêt qui lui soient spécifiques.
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MERCREDI 20 JANVIER : MICHEL VIAL, AUTEUR DE "LA CHUTE DE L'EMPIRE OCCIDENTAL", INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS
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Cette année là n°16 : Que reste-t-il de la Manif pour tous ?
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Le temps des dictateurs
À l’heure ou les bien-pensants s’inquiètent de l’émergence de « démocraties illibérales » on réédite un Ouvrage majeur de Jacques Bainville, talentueux analyste d’Action française, sur les pouvoirs autoritaires.
À la différence du juriste allemand Carl Schmitt, l’historien royaliste Jacques Bainville (1879-1936) n’a pas écrit un traité de la dictature mais bien une série de portraits de dictateurs. Comme toujours chez Bainville, on ne trouvera ici nul jugement moral a priori mais le simple examen des faits et la conviction que la dictature est un phénomène protéiforme. Ce sera son dernier ouvrage, publié en 1935 chez Denoêl et en partie écrit par Robert Brasillach et Lucien Rebatet alors chroniqueurs à L’Action Française.
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Les Réprouvés d’Ernst Von Salomon : Grandeurs et limites de l’activisme
Bréviaire de plusieurs générations d’aventuriers et de militants (de « gauche » comme de « droite »), « Les Réprouvés » est l’analyse la plus fine des grandeurs et des limites de l’activisme. A travers le récit d’Ernst Von Salomon, on découvre une époque troublée où les explosifs les plus violents étaient les esprits embrasés et où les hommes pouvaient encore jouer à avoir un destin. « Nous croyons aux instants où toute une vie se trouve ramassée, nous croyons au bonheur d’une prompte décision ».
« Peu importe ce qu’on pense. Ce qui compte c’est la manière de le penser »
L’épopée romantique, ne doit pas faire oublier que ce récit est surtout un témoignage sur une expérience personnelle à laquelle l’Histoire a donné une dimension tragique. Von Salomon se garde de tomber dans le manichéisme, sachant par expérience que les idéologies ne sont que des masques pudiques pour les passions humaines. Reconnaissant la valeur de l’adversaire, que ce soit les insurgés communistes poursuivant sous d’autres drapeaux un combat comparable au sien ou bien Walter Rathenau, à qui il rend un hommage riche d’enseignement, il tire de son époque une morale de l’action qui transcende les clivages : « Agir, agir n’importe comment, tête baissée, se révolter par principe, tendre ses énergies par tous les moyens, avec toutes les audaces, le sang ne coule jamais en vain ! ». Les seuls être qui ne trouvent nulle grâce à ses yeux sont les bourgeois, leur lâcheté les lui rend à jamais méprisables.