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culture et histoire - Page 514

  • La Petite Histoire : Une bataille de géants aux portes de Moscou

    Le 7 septembre 1812, après des semaines de retraite incessante et de politique de la terre brûlée, les Russes commandés par le général Koutouzov se décident enfin à affronter la Grande armée. Le choc est terrible et oppose plus de 250 000 hommes à moins de 130 km de Moscou, avec à la clé des pertes effroyables encore jamais vues sur un champ de bataille. C’est une véritable « bataille de géants » en plein cœur de la Russie. Si les deux camps revendiqueront la victoire, celle-ci est bien française. Maîtresse du terrain et des redoutes, la Grande armée de Napoléon s’ouvre ici la route de Moscou, espérant y recevoir une capitulation qui ne viendra jamais…

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-une-bataille-de-geants-aux-portes-de-moscou

  • Machiavel et la modernité Politique, stratégie et guerre 5/5

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    Caractère existentiel de l'analyse, de l'engagement et de ses issues : les valeurs fondant identité et modes de vie en sont l'enjeu ; d'où la portée, limitée et réduite, du neutralisme ou de la neutralité, positions intermédiaires et édulcorées du politique qui est polémique, même au niveau sémantique ou linguistique. Peut-il y avoir une neutralité idéologique et morale entre deux acteurs aux prises ? Peut-on tenir, vis-à-vis d'eux, sans hypocrisie ou cynisme, une égale position d'équidistance ? S'il existe sûrement un intérêt immédiat au non alignement, y a-t-il un ou un intérêt à long terme dans le non-engagement ? La force des grandeurs morales ne compense pas toujours les carences des grandeurs physiques.

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  • Machiavel et la modernité Politique, stratégie et guerre 4/5

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    Paix et Guerre. pacifisme, bellicisme et « Machtpolitik »

    Bien que la politique ne s'identifie jamais totalement à son fondement, elle ne se subordonne de bon gré à celui-ci que dans les situations exceptionnelles ou de crise, quand elle adopte le mode radical des armes et se prolonge dans leur langage et par leur voix. Or, si la paix intérieure est favorisée par le primat de la politique qui monopolise légalement la violence, et si la paix extérieure est garantie par la logique de la puissance et l'utilisation légitime des moyens qui la servent, la paix en général est érigée sur le fondement de la politique.

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  • Les cathares ressuscités

    Bernard Antony nous surprendra toujours. Estimant que l’histoire des guerres cathares dans le midi est souvent instrumentalisée au service de causes toutes plus ou moins antichrétiennes, il a entrepris de se pencher lui-même sur ces événements du début du XIIIe siècle, en assimilant l'ensemble de la bibliographe.

    Le travail effectué par le fondateur du Centre Charlier est formidable. Il connait toutes les sources d’époque, qu’il cite de première main, pour son lecteur, souvent en les comparant l'une à l'autre et il parvient, grâce au travail des historiens contemporains, à restituer le fil chronologique de l’histoire, qui a vu se dresser finalement la France du nord contre la France du sud.

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  • Machiavel et la modernité Politique, stratégie et guerre 3/5

     

    Subordination à un seul pouvoir et à une seule autorité, tel est le critère affermi et le prix affiché. Il pensait, en somme, à des types d'unité en mesure de vivre politiquement; à des États solides, administrativement et militairement ; à des types d'unité assez vastes afin, essentiellement, de pouvoir se défendre. L'extension des dimensions est imposée, à ses yeux, par les enjeux de la conjoncture et par la faveur des circonstances, ou « Fortuna ». Mais l'enjeu de la conjoncture est souvent excentrique par rapport aux destinées d'un petit État, ou à sa volonté d'exister. Dans le cas d'espèce, il était défini par l'existence des royaumes territoriaux de France et d'Espagne, en lutte pour l'hégémonie continentale et pour lesquels l'Italie était la bête de proie et objet de convoitise. Or, si la défense doit être proportionnée à l'offense et la sécurité à la menace, l'échelle historique doit être toujours celle des enjeux pensés dans la dimension politique la plus vaste : celle de la grande politique; la dimension propre des grandes affaires et des grands États, dont on risque de devenir l'objet ou la cible.

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  • Machiavel et la modernité Politique, stratégie et guerre 2/5

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    Il a certes besoin de nommer les concepts et les illusions de son dictionnaire spéculatif, par des vocables cruels. Mais, pour ce faire, il est voué, et presque condamné, à n'aller perpétuellement qu'à l'essence des phénomènes ; là-même où, encore une fois, il est obligé de percer sans fin, de dire sans ombre et sans nuance. Imprudent et solitaire, ce Luther du politique affiche ses thèses contre le monde de la démagogie unanimiste et hypocrite des conventions. II va tout droit aux sources de l'agir humain : l'homme, la politique, l'histoire et l'État. L'homme, sécularisé dans ses passions, ses ambitions et ses actes. La politique, rendue autonome dans ses motivations, ses buts et ses résultats. L'histoire conçue comme théâtre éternel, cyclique et fatal, d'affirmation, de décadence et de ruine des principautés, républiques et empires ; scène des « rerum gestarum » des peuples forts, vigoureux et moraux. L'État, tel qu'il est et tel qu'il a toujours été, là où il a existé dans sa structure et son fondement; tel qu'il est voué à être dans sa logique nécessaire et intrinsèque qui est de durer, de se maintenir et de s'étendre.

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  • Un grand Européen : Jean Thiriart

    Le 23 novembre 1992, mourait un grand nationaliste européen, Jean Thiriart, dont nous voulons achever ici le portrait. En effet, nous lui avons déjà consacré deux articles dans les numéros 19 et 20 de Devenir, mais nous n’avions pas encore eu l’occasion d’aborder les vingt dernières années de sa vie, ni d’évoquer sa personnalité, ni de souligner les grands traits de son idéologie qui mériterait une relecture et étude plus approfondie.

    Issu d’une famille libérale laïque, Jean Thiriart s’engagea à 16 ans dans la Jeune Garde socialiste unifiée, un mouvement qui se sait sur la gauche du Parti Ouvrier belge, il milita également pour l’Union socialiste antifasciste. Pendant la guerre, il fréquenta la Fichte Bund, un groupe descendant du courant national-bolchevique de Hambourg dans les années ‘20 et, comme beaucoup de militants socialistes, il s’inscrit à l’Association des Amis du Grand Reich allemand. Pourtant, il n’était pas hitlérien, d’ailleurs il critiquera souvent dans ses écrits ultérieurs le chancelier, parce qu’il avait manqué l’occasion historique d’unifier l’Europe en magnifiant le petit nationalisme allemand au détriment du grand patriotisme européen. Condamné à trois ans de prison au sortir de la guerre, il ne fit plus guère entendre parler de lui pendant quelques années.

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