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culture et histoire - Page 522

  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes modernes (13)

    Aujourd'hui (13) : Les Colonnes infernales...

    L'un des plus grands "criminels de guerre" de l'Histoire : Louis-Marie Turreau de Garambouville...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

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  • Les implications géopolitiques des Accords de Munich en 1938 3/3

    LPvRc3sl1hBez_Gx7By4r-llty4.jpgDeuxième tentative de Bonnet pour desserrer l’étau qui menace la France : négocier directement avec les Allemands, pour qu’ils calment les ardeurs de leurs alliés italiens. Bonnet renoue ainsi avec la politique pacificatrice de Briand, mais dans un contexte où l’Allemagne est considérablement renforcée, tant sur le plan militaire (plus de menace tchèque, entente relative avec la Pologne et la Yougoslavie, alliance italienne et présence indirecte en Méditerranée) qu’industriel (apport des aciéries et des usines d’armement tchèques, très performantes). Le 6 décembre 1938, Ribbentrop et Bonnet signent dans le salon de l’Horloge du Quai d’Orsay une déclaration franco-allemande, ouvrant des relations de bon voisinage et acceptant les frontières telles qu’elles sont actuellement tracées. Chamberlain et Halifax encouragent cette initiative. Churchill la déplore. En janvier 1939, cet accord franco-allemand est déjà réduit à néant par les circonstances. 

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  • La Petite Histoire : Louis XI face à Charles le Téméraire

    La bataille de Montlhéry en 1465 est le conflit d’importance qui oppose le roi Louis XI à son futur grand rival, Charles le Téméraire, fils de Philippe Le Bon. Furieux après le rachat des villes de la Somme par la couronne de France, le duc de Bourgogne entraîne de puissants féodaux à ses côtés, ainsi que des archers anglais, et rassemble une armée dans le but d’effrayer Louis XI. Mais il en faut bien plus pour impressionner « l’Araignée », qui réunit lui aussi une armée et se porte à leur rencontre. La bataille décisive l’opposera à Charles, cristallisant la haine naissante entre les deux hommes.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-louis-xi-face-a-charles-le-temeraire

  • Un autre 14 juillet

    Un autre 14 juillet.jpeg

    Une forteresse assiégée fut sur le point de céder le 14 juillet, et capitula le lendemain. L’heure de la libération, tant attendue, était arrivée. Le peuple franc exulta. Ce n’était pas en 1789, mais en 1099 : Jérusalem était délivrée, y a 920 ans.

    Place de la Victoire, Clermont-Ferrand. Toisant les terrasses garnies d’étudiants, la statue d’Urbain II désigne imperturbablement l’Orient. C’est ici, en 1095, que le pape appela à la croisade. La première d’entre elles. Le Concile de Clermont ne devait être qu’une assemblée disciplinaire, dans la foulée de la réforme grégorienne. Mais le Concile doit sa renommée a « l’appel » qui y fut lancé par le pontife, en réponse aux demandes pressantes des envoyés byzantins. Dans cet « ordre de mobilisation européenne » (René Grousset), Urbain II promet l’indulgence plénière aux seigneurs qui partiront libérer Jérusalem du joug des Turcs. Quatre ans plus tard, Jérusalem est à nouveau chrétienne.

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  • Les implications géopolitiques des Accords de Munich en 1938 2/3

    LPvRc3sl1hBez_Gx7By4r-llty4.jpgIl faut juger les Accords de Munich sur l’arrière-plan de cette histoire européenne tumultueuse. Scellés entre les seules puissances centre- et ouest-européennes, il a donné l’impression aux Russes que l’accord n’envisageait pas de prolonger la ligne Rhin-Danube vers la Mer Noire, le Caucase et la Caspienne. Et de restaurer ainsi la “Symphonie” politique du XVIIIe siècle, où toutes les puissances non thalassocratiques avaient résolu leurs différends et commençaient, surtout la France et la Russie, à se doter de flottes combattives, capables d’emporter des victoires décisives.

    2. Deux rêves médiévaux : Frédéric II et Ottokar II

    Dans l’optique allemande qui prévalait sans nul doute à Munich, c’est une optique post-médiévale qui domine. La géopolitique globale de l’Europe n’est pas perçue comme opérant une rotation autour d’une axe partant de Rotterdam pour se prolonger jusqu’à Samarcande, mais comme une Europe retrouvant deux projets géopolitiques médiévaux, nés à une époque où la Russie est totalement absente de l’histoire européenne et se bat contre les peuples de la steppe, Mongols et Tatars. Ces deux idéaux médiévaux sont ceux de l’Empereur Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250) et du Roi de Bohème Ottokar II Premysl (1230-1278).

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  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes modernes (13)

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

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  • Les implications géopolitiques des Accords de Munich en 1938 1/3

    LPvRc3sl1hBez_Gx7By4r-llty4.jpgPar les accords de Munich de 1938, l’Allemagne de Hitler a négocié avec les puissances occidentales mais a exclu l’URSS de ces négociations. Pour les Allemands de l’époque, en pleine guerre d’Espagne, la question tchécoslovaque est une affaire ouest-européenne. Elle semble ne pas percevoir les intérêts traditionnels russes dans la région. Certes, Munich est une victoire diplomatique allemande, car elle élimine un État hostile à sa frontière orientale, bien armé et bien protégé par les chaînes des Monts Métallifères et dont le territoire s’enfonce comme un coin dans la masse territoriale compacte du Reich, permettant à une éventuelle action conjointe des troupes françaises, massées en Alsace et en Lorraine sur un ancien glacis du Reich, et des troupes tchèques, de neutraliser rapidement l’Allemagne, en tirant profit d’une profondeur territoriale assez réduite. De Wissembourg en Alsace à Karlsbad (Karlovy Vary), le Reich était le plus faible. À Munich, Hitler et Ribbentrop éliminent cette faiblesse. Résumons clairement, en six points, les atouts gagnés par les Allemands à Munich.

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  • Les classiques de la pensée raciale américaine

    Nous nous sommes faits à l’idée imposée que les USA étaient une terre promise à toutes les races et toutes les couleurs. C’est évidemment devenu vrai avec le temps et l’entropie généralisée mais c’est historiquement faux. L’Amérique était d’abord une colonie anglaise et nordique fière de son caractère ethnique et culturel ; puis, jusque vers les années 1880, une terre d’immigration germanique et scandinave. Lorsqu’à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle elle devient essentiellement une terre d’immigration « sicilienne », juive ou balkanique, des voix s’élèvent, des protestations plus ou moins sereines résonnent. La guerre et le rejet légitime du communisme accélèrent ce processus de résistance à une immigration jugée inassimilable et dangereuse pour ce grand pays qui entend timidement rester « nordique ». On est à l’époque aussi de la croisade fordienne, qui va durer jusqu’en 1927 tout de même, et du Ku-Klux-Klan, qui comptera trois millions de membres en 1923. Avant de mépriser une Amérique qui vient d’ailleurs d’élire un Donald Trump, se rappeler ces temps.

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  • QUI A DÉCLENCHÉ LA GUERRE DE 14 ?

    L'assassinat de Sarajevo

    Selon l’historien allemand Gerd Krumreich, c’est bien l’Allemagne qui porte la responsabilité de la conflagration de 1914.

         Dès 1919, le traité de Versailles faisait porter sur les seuls Allemands la responsabilité du déclenchement de la Grande Guerre. Outre-Rhin, cette clause nourrirait l’esprit de revanche : aux yeux des Allemands, et pas seulement des nationalistes, leur pays, cerné par des Etats hostiles, avait été contraint de se défendre en 1914. Cette interprétation allait perdurer : en 1961, Fritz Fischer, un professeur de l’université de Hambourg, faisait scandale, dans son pays, avec un livre où il affirmait que les hostilités avaient été voulues par l’Allemagne, à l’été 1914, dans une perspective offensive

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  • Ami - Ennemi, le fondement du politique (Carl Schmitt)

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    Dans cette vidéo, nous verrons un des concepts majeurs du philosophe et juriste Carl Schmitt, à savoir la célèbre antinomie de l'ami et de l'ennemi qui serait le fondement du politique. L'enjeu est ici de clarifier et de distinguer des notions importantes comme politique, Etat, morale, etc. pour mieux penser certains débats contemporains. Livre présenté : La notion de politique (1932).
    Musique du générique : Toccata et fugue en ré mineur BWV 565 de J.S. Bach