Une remarque au passage : alors que, dans le cas de Rome, nous possédons des certitudes substantielles quant à l'existance de son empire, même si elles sont parfois résolument ignorées par bon nombre de savants, dans le cas d'autres traditions — par ailleurs tout à fait respectables, comme celles qui directement ou indirectement proviennent de la Bible — on assiste à une démarche contraire : pensons seulement à l'Empire de David et de Salomon, pour lequel il n'existe que très peu de documents archéologiques, d'aucune nature que ce soit, et qu'aucun des quarante rois, depuis Saul jusqu'à Sédécias, n'a laissé la moindre trace tangible (voir à ce sujet l'excellente et très digne de foi — même pour le Vatican — Histoire et idéologie dans l'ancien Israël, de Giovanni Gabrini, éd. Paideia, Brescia, 1986).
culture et histoire - Page 520
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De la religion des Romains 2/3
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De la religion des Romains 1/3
Analyse : Renato dal Ponte, La religione dei romani : la religione e il sacro in Roma antica (La religion des Romains : La religion et le sacré dans la Rome ancienne), Rusconi, Milan, 1992, 304 p., 12 ill.
Au cours de ces dernières années, on a assisté indubitablement à un intérêt accru pour le monde romain, grâce surtout à la nouvelle école archéologique italienne, qui a su « jeter les bases d'une confrontation entre les données de la tradition littéraire (reconsidérées systématiquement) et la situation topographique et archéologique, réexaminée pour obtenir des contextes chronologiquement et fonctionnellement homogènes » (F. Coarelli, Il Foro Romano, periodo arcaico, Rome, 1983, p. 9).
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Noël, fête immémoriale en Europe par Robert STEUCKERS
Europe Maxima souhaite à ses lecteurs de passer de joyeuses fêtes de Solstice et de Noël 2020
La sédentarisation des tribus en Europe, et ailleurs dans le monde indo-européen, implique l’émergence définitive de l’agriculture et donc l’obligation pratique de tenir compte des saisons et d’observer le rythme de l’astre solaire. Les hommes vivront dans notre continent septentrional au rythme d’une liturgie. La liturgie est de fait le fondement le plus solide de la religion : nul autre livre ne l’explique mieux que celui de David Herbert Lawrence, intitulé Apocalypse. L’année est de fait un cycle où l’on trouve un point le plus bas (et le plus froid) et un point le plus haut (le plus chaud). Ce sont les solstices : l’un, estival, annonce pourtant le déclin du soleil; l’autre, hivernal, annonce son retour, le triomphe de la vie sur la mort de la nature, qui avait commencé avec les premiers frimas de l’automne.
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Le Bien Commun n°25 de Janvier 2021 disponible.
Le numéro sera bientôt disponible en ligne ici : https://lebiencommun.net/kiosque/
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Journal du chaos
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Il y a 800 ans, Saint Louis
Comment gouverner en sauvant son âme.
Il y a exactement huit cents ans, le 25 avril 1214, le futur Louis IX voyait le jour à Poissy. Celui qui deviendrait Saint Louis reste une des plus prestigieuses figures de notre histoire. Est-ce parce qu’il était roi et qu’il a été canonisé que la République laïque se montre si timide quand il s’agit de célébrer l’anniversaire de sa naissance? Les historiens, en tout cas, n’ont pas de ces pudeurs.
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Sœur Bernadette, la miraculée de Lourdes
Le 11 février 2018, Mgr Benoit-Gonin, évoque de Beauvais, annonçais la reconnaissance du 70e miracle attribué à l’intercession de Notre Dame de Lourdes, le jour même où l'Église la fête.
Par un mandement officiel (document juridique du droit canonique), il explique : « observant que ladite guérison fut soudaine, instantanée, complète, durable et "reste inexpliquée selon l'état actuel de nos connaissances scientifiques " observant les liens étroits entre la démarche de pèlerinage effectuée par sœur Bernadette Moriau, à Lourdes, et cette guérison, nous déclarons le caractère "prodigieux-miraculeux" et la valeur de "signe divin" de la guérison de sœur Bernadette Moriau, obtenue par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, Notre-Dame de Lourdes. »
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Les cités mythiques - Cycle des Civilisations Oubliées
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Comme le temps passe, le roman mythologique de Robert Brasillach
René et Florence, les personnages principaux de ce roman arc-en-ciel sont deux jeunes gens qui s'aiment.
Aimer, pour eux, cela veut dire se tenir la main, se promener au bord de la mer et cela veut dire, aussi, contempler des îles lointaines, ces miroitantes fata morgana de leur enfance.
Par leurs yeux nimbés de réminiscence, nous entrons presque à notre insu dans le royaume émerveillé de leur enfance, qui est aussi un peu le nôtre.
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140 livres lus - Bilan lecture 2020