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culture et histoire - Page 520

  • Qu’est ce que le nationalisme-révolutionnaire ? 2/3

    Leur opportunisme extrême est à lier au fait qu’ils ont plus développé une vision du monde qu’un corpus doctrinal monolithique. Alors qu’ils s’affirment intransigeants, les NR peuvent aussi bien : proclamer qu’ils sont les ennemis ultimes des nationaux et participer à l’encadrement et/ou à la marge d’un parti national-populiste ; appeler à la jonction avec les gauchistes et se rapprocher des néo-nazis ; exalter les notions raciales et être jacobins ; prôner l’action directe ou un patient travail de formation philosophique, etc. Malgré les références constantes à Lénine, il n’y a donc pas un dogme qui construit l’action, mais la recherche d’une action politique extrayant de l’impuissance et, finalement, c’est ici la propagande qui construit l’idéologie et non l’inverse.

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  • Qu’est ce que le nationalisme-révolutionnaire ? 1/3

    Ce texte de Nicolas Lebourg a été publié début 2009 sur Fragments sur les Temps Présents, pour cause d’actualité nous le republions.

    Le nationalisme-révolutionnaire se veut l’un des phénomènes politiques les plus originaux de ces dernières décennies. Il équivaudrait à un néo-fascisme qui serait un fascisme de « gauche », économiquement socialiste, globalement pro-soviétique durant la Guerre froide, souvent philo-maoïste. Cela a mené à la production d’autres désignations, toutes basées sur l’attirance de l’oxymoron provocateur : « gauchistes de droite », « nationaux-communistes », « fascistes de gauche », « nazi-maoïstes », « rouges-bruns », entre autres. Il est en tous cas certain que le nationalisme-révolutionnaire se construit via une propagande sur le thème du fascisme de gauche et une stratégie qui se veut un léninisme de droite. L’histoire du nationalisme-révolutionnaire reste cependant indubitablement liée à l’humiliation de l’échec de l’Algérie française qui oblige les néo-fascistes à chercher une nouvelle voie tant en leurs pratiques qu’en leur idéologie.

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  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes modernes (16)

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

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  • Qu’est ce que la Révolution Conservatrice ? 4/4

    La période agitée de l’après Grande Guerre est propice au renouveau des sociétés völkisch : la défaite et la proclamation de république confirmant les thèses du déclin. En outre, l’instabilité politique (l’ambiance de guerre civile avec les agitations Spartakistes et celle des corps-francs) et économique (l’inflation galopante) créent un excellent terreau pour les mouvements alternatifs et pour l’irrationalisme. Berlin, alors, grouille de sectes. Les débuts de la république de Weimar connaissent une recrudescence de « mages », d’astrologues, de « gourous » de tout genre et de charlatans de tous ordres profitant de ce climat délétère.

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  • Journal du chaos

  • L’Europe des rois

    Carte de l'Europe en 1923

    Les têtes couronnées face aux tragédies du XXe siècle.

    Le 24 mai 1913, le mariage de la princesse Victoria-Louise de Prusse, fille du Kaiser Guillaume II, avec le prince Ernest-Auguste de Hanovre permet à l’empereur d’Allemagne, au roi d’Angleterre George V et au tsar Nicolas II d’être réunis à Berlin. Les trois souverains, qui règnent sur la moitié du monde, sont les petits-fils de la reine Victoria. Ce cousinage ne les empêchera pas, un an plus tard, d’entrer dans la guerre à la tête de leurs peuples. Le conflit s’achèvera, en Allemagne comme en Russie, mais aussi en Autriche-Hongrie, par la révolution et l’effondrement de la monarchie. Vingt ans plus tard, une nouvelle guerre déchirera l’Europe et provoquera la chute de quatre royaumes (Italie, Yougoslavie, Roumanie, Bulgarie).
    Vingt-deux monarchies européennes en 1914 (en comptant les royaumes et principautés d’Allemagne), dix après la Seconde Guerre mondiale. Quel rôle les têtes couronnées ont-elles joué au cours de ces années qui ont bouleversé le continent ? Jean des Cars, éminent spécialiste des sagas dynastiques, expose les faits, pays après pays, décennie après décennie, dans un ouvrage vivant et documenté, d’autant plus plaisant à lire qu’il se compose de près de 170 sous-chapitres qui racontent chacun une histoire (1). Dans cette fresque, politique et destins familiaux se mélangent, attisant parfois les rivalités nationales, les freinant d’autres fois. A part quelques exceptions, ce qui caractérise ces rois et ces reines, même en temps de guerre, est de s’être tenus à l’écart des déchaînements idéologiques de l’époque. Jean des Cars, avec talent, donne à voir « d’abord des êtres humains avec leurs vies intimes (…) et la croyance dans le symbole, suprême et sacré, qu’ils incarnent ».
    Siméon de Bulgarie, roi de 1943 à 1946, exilé pendant cinquante ans, puis revenu dans son pays en 1996, y a été Premier ministre de 2001 à 2005. Etonnante trajectoire qu’il retrace dans une autobiographie où l’émotion perce à chaque page, tout en évitant la nostalgie (2). Ici éclate une notion du pouvoir conçue comme un service à rendre aux autres, et non à soi. C’est si rare aujourd’hui que cela fait du bien.

    Jean Sévillia

    (1) Le Sceptre et le Sang, de Jean des Cars, Perrin, 474 p., 23 €.

    (2) Un destin singulier, de Siméon II de Bulgarie, avec Sébastien de Courtois, Flammarion, 382 p., 22 €.

    https://www.jeansevillia.com/2015/04/11/leurope-des-rois/

  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes modernes (15)

    Aujourd'hui (15) : Comment Anatole France a magistralement dépeint la démence et l'hystérie sanguinaire des révolutionnaires...

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    1912 : La Revue de Paris achève la publication, en feuilleton, de "Les Dieux ont soif"...

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  • Qu’est ce que la Révolution Conservatrice ? 3/4

    Ernst Jünger est un représentant typique de ce courant et l’un de ses plus brillants polémistes. Cet auteur, alors connu pour ses récits sur la Grande Guerre (Orages d’acier, publié à compte d’auteur en 1920[25]) a, dans les années 1920 et jusqu’en 1930, une forte activité politique. Durant cette période il écrit plus de 130 articles dont beaucoup traitent de polémique et de néo-nationalisme, publiés en particulier dans la revue Die Standarte (L’Etendard) qui dépend du Stahlhelm (Le Casque d’Acier), une association conservatrice d’anciens combattants, et dans la revue Widerstand (Résistance), organe de la grande figure du national-bolchevisme allemand Ernst Niekisch, à laquelle il collabore plus ou moins régulièrement.

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