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culture et histoire - Page 523

  • Les implications géopolitiques des Accords de Munich en 1938 2/3

    LPvRc3sl1hBez_Gx7By4r-llty4.jpgIl faut juger les Accords de Munich sur l’arrière-plan de cette histoire européenne tumultueuse. Scellés entre les seules puissances centre- et ouest-européennes, il a donné l’impression aux Russes que l’accord n’envisageait pas de prolonger la ligne Rhin-Danube vers la Mer Noire, le Caucase et la Caspienne. Et de restaurer ainsi la “Symphonie” politique du XVIIIe siècle, où toutes les puissances non thalassocratiques avaient résolu leurs différends et commençaient, surtout la France et la Russie, à se doter de flottes combattives, capables d’emporter des victoires décisives.

    2. Deux rêves médiévaux : Frédéric II et Ottokar II

    Dans l’optique allemande qui prévalait sans nul doute à Munich, c’est une optique post-médiévale qui domine. La géopolitique globale de l’Europe n’est pas perçue comme opérant une rotation autour d’une axe partant de Rotterdam pour se prolonger jusqu’à Samarcande, mais comme une Europe retrouvant deux projets géopolitiques médiévaux, nés à une époque où la Russie est totalement absente de l’histoire européenne et se bat contre les peuples de la steppe, Mongols et Tatars. Ces deux idéaux médiévaux sont ceux de l’Empereur Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250) et du Roi de Bohème Ottokar II Premysl (1230-1278).

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  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes modernes (13)

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

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  • Les implications géopolitiques des Accords de Munich en 1938 1/3

    LPvRc3sl1hBez_Gx7By4r-llty4.jpgPar les accords de Munich de 1938, l’Allemagne de Hitler a négocié avec les puissances occidentales mais a exclu l’URSS de ces négociations. Pour les Allemands de l’époque, en pleine guerre d’Espagne, la question tchécoslovaque est une affaire ouest-européenne. Elle semble ne pas percevoir les intérêts traditionnels russes dans la région. Certes, Munich est une victoire diplomatique allemande, car elle élimine un État hostile à sa frontière orientale, bien armé et bien protégé par les chaînes des Monts Métallifères et dont le territoire s’enfonce comme un coin dans la masse territoriale compacte du Reich, permettant à une éventuelle action conjointe des troupes françaises, massées en Alsace et en Lorraine sur un ancien glacis du Reich, et des troupes tchèques, de neutraliser rapidement l’Allemagne, en tirant profit d’une profondeur territoriale assez réduite. De Wissembourg en Alsace à Karlsbad (Karlovy Vary), le Reich était le plus faible. À Munich, Hitler et Ribbentrop éliminent cette faiblesse. Résumons clairement, en six points, les atouts gagnés par les Allemands à Munich.

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  • Les classiques de la pensée raciale américaine

    Nous nous sommes faits à l’idée imposée que les USA étaient une terre promise à toutes les races et toutes les couleurs. C’est évidemment devenu vrai avec le temps et l’entropie généralisée mais c’est historiquement faux. L’Amérique était d’abord une colonie anglaise et nordique fière de son caractère ethnique et culturel ; puis, jusque vers les années 1880, une terre d’immigration germanique et scandinave. Lorsqu’à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle elle devient essentiellement une terre d’immigration « sicilienne », juive ou balkanique, des voix s’élèvent, des protestations plus ou moins sereines résonnent. La guerre et le rejet légitime du communisme accélèrent ce processus de résistance à une immigration jugée inassimilable et dangereuse pour ce grand pays qui entend timidement rester « nordique ». On est à l’époque aussi de la croisade fordienne, qui va durer jusqu’en 1927 tout de même, et du Ku-Klux-Klan, qui comptera trois millions de membres en 1923. Avant de mépriser une Amérique qui vient d’ailleurs d’élire un Donald Trump, se rappeler ces temps.

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  • QUI A DÉCLENCHÉ LA GUERRE DE 14 ?

    L'assassinat de Sarajevo

    Selon l’historien allemand Gerd Krumreich, c’est bien l’Allemagne qui porte la responsabilité de la conflagration de 1914.

         Dès 1919, le traité de Versailles faisait porter sur les seuls Allemands la responsabilité du déclenchement de la Grande Guerre. Outre-Rhin, cette clause nourrirait l’esprit de revanche : aux yeux des Allemands, et pas seulement des nationalistes, leur pays, cerné par des Etats hostiles, avait été contraint de se défendre en 1914. Cette interprétation allait perdurer : en 1961, Fritz Fischer, un professeur de l’université de Hambourg, faisait scandale, dans son pays, avec un livre où il affirmait que les hostilités avaient été voulues par l’Allemagne, à l’été 1914, dans une perspective offensive

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  • Ami - Ennemi, le fondement du politique (Carl Schmitt)

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    Dans cette vidéo, nous verrons un des concepts majeurs du philosophe et juriste Carl Schmitt, à savoir la célèbre antinomie de l'ami et de l'ennemi qui serait le fondement du politique. L'enjeu est ici de clarifier et de distinguer des notions importantes comme politique, Etat, morale, etc. pour mieux penser certains débats contemporains. Livre présenté : La notion de politique (1932).
    Musique du générique : Toccata et fugue en ré mineur BWV 565 de J.S. Bach
  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes modernes (11)

    Aujourd'hui (11) : Père de Lénine et de "tous les autres", Robespierre incarne, d'une façon presque "chimiquement" pure, l'idée moderne de la révolution et de la table rase...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

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  • Passé-Présent n°290 : L’audacieux Cecil Rhodes

    La naissance du Parti communiste français
    Philippe Conrad remonte aux années qui précédèrent la scission de la SFIO (parti politique créé en 1905 par Jean Jaurès) qui donna lieu à la naissance du Parti communiste français le 30/12/1920, à l’issue du Congrès de Tours. L’attitude à adopter vis à vis de la révolution russe, la contestation par les pacifistes de l’Union sacrée, la répression des grévistes de la CGT comptèrent parmi les événements qui fractionnèrent les responsables de la gauche française. Aux fidèles de la SFIO s’opposa une majorité de congressistes qui fit allégeance au pouvoir bolchévique moscoutaire.

    L’audacieux Cecil Rhodes
    C’est à un ambitieux affairiste, autodidacte de génie, que s’intéresse aujourd’hui Philippe Conrad en nous retraçant le parcours de Cecil Rhodes (1853-1902) grand bâtisseur, esprit universel, parvenu à une aisance financière lui permettant d’exploiter le potentiel économique de l’Afrique australe. Député dès 1881 (mandat qu’il conservera toute sa vie), premier ministre de la colonie du Cap, il réalisera l’implantation britannique en Afrique du Sud.

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n290-laudacieux-cecil-rhodes

  • Le rite et le mythe

    Si le mythe a constitué l’un des plus importants paradigmes culturels de la civilisation moderne, il semblerait que le modèle de l’organisation de la culture dans la société post-moderne soit plutôt le rite : le récit mythique — avec son idéalisation, ses implications émotives, sa référence à une dimension archétypique de l’existence — fait place à la performance, à une action qui réunit en elle-même les caractères de l’exécution et de l’exhibition, qui est désenchantée et répétitive, technique et stratégique, qui présente donc des similitudes substantielles avec le rite.

    “Caerimonia” comme “carimonia”

    Or, tandis que la société post-moderne perçoit la différence entre monde mythique et monde rituel comme étant le conflit entre une conception dorée et passionnée de la vie et une conception froidement opérante et effective de l’action, l’anthropologie, la sociologie et la philosophie contemporaines ignorent le plus souvent cette opposition ; considérant le rite comme une simple actualisation du mythe, ces disciplines nient à la répétition rituelle toute signification et tout intérêt qui lui soient spécifiques.

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  • MERCREDI 20 JANVIER : MICHEL VIAL, AUTEUR DE "LA CHUTE DE L'EMPIRE OCCIDENTAL", INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS

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