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culture et histoire - Page 521

  • Les philosophes sont-ils des salauds ?

    Il est rare qu'un livre de philosophie dépasse le petit cercle des afficionados de cette discipline austère. Sarah Bakewel vient de signer un succès mondial. Elle raconte, comme si vous y étiez, l’existentialisme à la mode dans les cafés de l’après-guerre. Une perle !

    Si vous êtes de ceux que la philosophie a toujours laissé froid, et si vous pensez aujourd'hui que vous auriez dû « vous essayer quand même » à entrer dans le vif des sujets les plus fondamentaux pour l'être humain, si vous croyez par ailleurs que le poids du politiquement correct est insupportable et si vous revendiquez votre droit à une réflexion personnelle, précipitez-vous sur ce best-seller peu commun. La passion de l’autrice vous permettra de franchir les obstacles et de vous enthousiasmer pour ce thème - apparemment abstrait et rebattu : la liberté. Au moment où on risque de la perdre, il faut sans doute se préoccuper de savoir ce que c'est.

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  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes modernes

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

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  • Sur Métainfos.com, Michel Lhomme commente le remarquable livre de Franck Buleuux,"Le guerre sociale qui vient"

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    Source Métainfos.com cliquez ici

    Alors que cette nuit, des voitures brûleront, des quartiers s’enflammeront sans que Moussa Darmanin, le ministre de l’Intérieur malgré ses rodomontades ne soit capable d’enrayer le désordre malgré le couvre-feu proclamé et les moyens déployés justifiés habilement par le covid (https://youtu.be/Ae3ZdpBS-co), nous portons aujourd’hui au débat par quatre textes la question d’une éventuelle guerre civile française à l’occasion de la sortie du livre de Franck Buleux chez Dualpha, La guerre sociale qui vient en course ce dernier jour pour le Prix des lecteurs de Présent (appuyer cette démarche de vérité en choisissant cet essai : https://present.fr/votez/). ML.

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  • Les crèches, le cimetière & la civilisation (texte de 2017)

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    Nous avons souhaité vous parler dans ce numéro de ce qu'est l'enjeu civilisationnel de la politique française aujourd'hui. Il faut reconnaître, avant de partir dans toutes sortes de théories, que les grands événements du quotidien relèvent désormais tous de ce prisme civilisationnel, que ce soit, pour en rester à ce mois de décembre 2017 la mort de l'aristocrate-écrivain Jean d'Ormesson ou celle du très plébéien chanteur Jean-Philippe Smet dit Johnny. Pour l'un comme pour l’autre, la France a trouvé occasion, en saluant des défunts de faire mémoire de son propre passé et de vérifier qu'elle s'était trouvée belle, à l'époque, avec une sorte de nostalgie d'autant plus vaste, d'autant plus envoûtante qu'elle n'est jamais dite, qu'elle est interdite.

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  • L'itinéraire spirituel de Julius Evola

    XTBkWQZKO-dsz50tMnwZOhd0vus@500x684.jpg[Ci-contre : Le Vengeur, Arno Breker, 1940]

    Nous ne croyons plus devoir présenter Julius Evola à nos amis, mais peut-être est-il intéressant de voir de plus près le cheminement de sa pensée depuis son ardente jeunesse, où il a côtoyé les mouvements artistiques d’avant-garde au lendemain de la Première Guerre mondiale, jusqu’à l’époque où il a pris pleinement conscience de son identité de philosophe de la tradition gibeline.

    Au lendemain de la Première Guerre mondiale, donc, le Futurisme, lancé par le poète Marinetti vers la fin de la première décennie du XXe siècle, avait été pris de vitesse par le Dadaïsme et le Surréalisme, aussi est-ce à ces deux mouvements qu’Evola porta non seulement toute son attention, mais aussi son adhésion avant de fonder le groupe “Ur”.

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  • Michel Boivin : De Gaulle et la démocratie 1940-1969 (colloque - Hommage au Général de Gaulle)

  • Le péché originel de la République

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    Pour la liberté de l'École.jpegPatrick Buisson crée l’événement en racontant « la grande histoire des guerres de Vendée », dans un album magnifiquement illustré, qui fait un superbe cadeau de Noël, tout en se présentant comme une petite bombe politique.

    C’est une histoire matériellement bien connue pourtant que celle des guerres de Vendée, mais à propos de laquelle les historiens ont multiplié les approches sans parvenir à expliquer grand-chose. Comment un peuple essentiellement calme, vivant dans un bocage difficile d'accès a-t-il pu se soulever spontanément, les paysans allant chercher les nobles qui se cachaient pour ne pas être obligés de les commander ? Charles Maurras parlait d'une « contre-révolution spontanée ». Mais c'est un mot. Peut-on se contenter d'expliquer l'histoire d'un mot ? À l’époque, Bertrand Barère, lui, ne croit pas à la spontanéité de la contre-révolution. Devant la Convention, le 1er octobre 1793, il invoque un complot : « L'inexplicable Vendée existe encore et les efforts des Républicains ont été jusqu’à présent impuissants contre les brigandages et les complots des royalistes qu elle recèle ».

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  • Europe : la loi des nations

    Il y a un paradoxe dans la naissance de l’Union européenne… Officiellement elle se veut une Europe des régions. En réalité elle a besoin des nations. Elle pourrait bien mourir de cette ambiguïté fondatrice.

    D’un côté, l'Union européenne attaque le nationalisme, vante le marché unique et exalte les vertus du multiculturalisme. L'Europe n'est qu'un espace géographique - et encore, aux frontières incertaines : la Turquie à l'est, le Maghreb au sud sont susceptibles de rentrer dans son périmètre, qui de toute façon ne constitue une supranation européenne que pour mieux permettre à celle-ci d'excéder immédiatement ses limites réglementaires et financières, via les fameux traités transatlantiques du type CETA et TAFTA.

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  • L’ESCLAVAGE À TRAVERS LES ÂGES

    Une histoire scientifique de l’esclavage.

         En 2005, Olivier Pétré-Grenouilleau, professeur à l’université de Bretagne-Sud et auteur d’une somme sur la traite des Noirs (Les Traites négrières, Gallimard, 2004), est menacé d’une plainte de la part du collectif «Antillais, Guyanais et Réunionnais» pour « négation de crime contre l’humanité ». Quel tabou a-t-il violé pour être ainsi cloué au pilori sur la base de la loi Taubira de 2001 ? Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, ce spécialiste de l’esclavage a refusé d’assimiler la traite des Noirs à un génocide, expliquant que la condition des esclaves était terrible, mais que leurs maîtres ne cherchaient pas à les tuer, puisque « l’esclave était un bien qui avait une valeur marchande qu’on voulait faire travailler le plus possible ». Par conséquent la traite, poursuivait l’historien, n’avait pas pour but, contrairement à la Shoah, d’exterminer un peuple. Il faudra plusieurs mois de polémique et une pétition signée par des centaines d’historiens exaspérés par la multiplication et la dérive des lois mémorielles pour que la plainte soit retirée, laissant toutefois Olivier Pétré-Grenouilleau sous le choc d’une campagne diffamatoire, inspirée par l’idéologie la plus obtuse.

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