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culture et histoire - Page 560

  • Albert Camus l'indompté

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    Au terme de l'année Camus, on constate que si beaucoup a été dit, des points sont restés largement dans l'ombre. Au cœur des écrits de Camus se trouvent le choc des cultures, les violences des sociétés multi-ethniques, le face à face entre l'Islam et les Européens. Redécouvrons Camus. L'envers et l'endroit, pour reprendre le titre de son premier livre.

    Philosophe, écrivain, journaliste. Camus était tout cela. Un journaliste devait être selon lui « un écrivain au jour le jour ». Dans ses textes, qu'il s'agisse de reportage comme « La misère en Kabylie » dans Alger républicain, ou dans ses éditoriaux Camus hésite souvent entre le je et le nous. Il n'y a là rien d'anodin. La tragédie est individuelle (L'étranger), la révolte est collective. On a beaucoup ricané de Camus et son rapport à la politique. « Belle âme », a-t-on entendu. « Philosophe pour classe terminale ».

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  • Hasting, clef de l'Angleterre

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    Esprit particulièrement brillant, Guillaume, duc de Normandie, réussit là où Philippe II, Napoléon et Hitler échouèrent après lui en 1066, sa victoire à Hastings lui ouvrit les portes de l'Angleterre.

    Cette chronique fait trop souvent la part belle aux gros volumes universitaires, qui peuvent frustrer plus d'un de nos lecteurs dont la liste des ouvrages à lire ne cesse de s'allonger. Or, les éditions Tallandier viennent d'inaugurer une collection qui répond aux exigences d'un travail sérieux sans décourager le lecteur réticent à accumuler les « pavés », puisque les titres proposés font moins de 200 pages. Cette collection intitulée « L'Histoire en batailles », peut être aussi considérée comme une belle réponse aux sarcasmes dont l'historiographie politique a longtemps été la victime, face à une école des Annales heureusement en voie de disparition.

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  • L'histoire de la Cagoule revisitée

    À la suite de l'assaut manqué des Droites contre la Chambre des députés le 6 février 1934, deux dissidents de l'Action française (anciens de la 17e section des Camelots du Roi), Eugène Deloncle et Jean Filliol, fondent l'« Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale (OSARN) ». L’adjectif « national » disparaît bientôt pour donner OS AR, transformé par erreur, à la suite d'une faute figurant dans un rapport d'informateur, en « Comité secret d'action révolutionnaire » ou CSAR.

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  • Maurras et le Fascisme [8]

    Blum versus Mussolini 

    Par Pierre Debray

    C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, que nous publions ici en quelques jours. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents.LFAR

    Le fascisme français 

    L’essai de M. Paul Sérant, parce qu’il se borne à l’étude des réactions, d’ailleurs plus passionnelles que concertées, d’écrivains, risque d’accréditer la légende selon laquelle le fascisme serait un phénomène politique de droite. En fait, les auteurs dont il traite ont tous, à l’exception de Céline, plus ou moins fleureté avec les milieux nationalistes. 

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  • Une date, un événement : 26 octobre 1941, la Charte du Travail par Pierre VIAL

    « Le régime économique de ces dernières années faisait apparaître les mêmes imperfections et les mêmes contradictions que le régime politique. Sur le plan parlementaire, apparence de liberté. Mais, en fait, asservissement aux puissances d’argent et recours de plus en plus large aux interventions de l’État.

    Cette dégradation du libéralisme économique s’explique d’ailleurs aisément. La libre concurrence était à la fois le ressort et le régulateur du régime libéral. Le jour où les coalitions et les trusts brisèrent ce mécanisme essentiel, la production et les prix furent livrés, sans défense, à l’esprit de lucre et de spéculation.

    Ainsi se déroulait ce spectacle révoltant de tant de millions d’hommes manquant du nécessaire en face de stocks invendus et même détruits dans le seul dessein de soutenir le cours des matières premières. »

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  • Maurras et le Fascisme [7]

    Mussolini, 1923

    Par Pierre Debray

    C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, que nous publions ici en quelques jours. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents. LFAR

    De nombreux paysans de la plaine de Pô désiraient passer de la condition d’ouvrier agricole à celle de propriétaire. Ils se heurtèrent aux ligues, qui s’opposèrent à l’achat, n’acceptant qu’une location collective. Mussolini prit hardiment le parti des aspirants propriétaires, lançant le mot d’ordre « la terre à ceux qui la travaillent ». En d’autres termes, tout comme Lénine en Russie, il fondait son action sur le mot d’ordre le plus apte à entraîner les paysans pauvres. Ceux-ci rejoignirent les faisceaux à l’appel de deux vieux militants syndicalistes, Umberto Pasella, futur secrétaire général des faisceaux, et Michele Bianchi, qui sera l’un des quadriumvirs de la marche sur Rome. Michele Bianchi, en particulier, était très populaire pour avoir mené dans toute l’Émilie les grèves agricoles entre 1907 et 1913. 

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  • La guerre, cœur efficient de la Révolution

    La guerre, cœur efficient de la Révolution.jpegOn n'en a jamais fini avec la Révolution française, rupture fondamentale dans l'histoire de France. L'historien Frank Attar s'intéresse au bellicisme des « grands ancêtres », une machine de guerre révolutionnaire à l'intérieur aussi bien qu'à l'extérieur de nos frontières.

    La Révolution ne fait plus recette pour les éditeurs. Depuis les grosses caisses du bicentenaire, et quelques centaines d'ouvrages après, le sujet semble bien épuisé… Certes, on retient dans nos milieux les études majeures de Xavier Martin et de Jean de Viguerie, mais malheureusement elles ne bénéficient pas de l'audience qu’elles mériteraient. Pour cette raison, nous ne saurions bouder notre plaisir quand un grand éditeur parisien comme Le Seuil se lance, contre toute attente, dans le sujet, et qu'il accepte de surcroît de publier un livre aux accents franchement contre-révolutionnaires…

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  • Jean Sévillia, sur le PCF en 1940 : « Il y a eu des contacts pour faire reparaître L’Humanité alors que les Allemands occupaient la France »

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    Durant le week-end, le mot « collabo » a été tagué sur la façade du Parti communiste français. Son secrétaire général, Fabien Roussel, voit dans ce geste la main de l’extrême droite, « descendants des nazis ».

    L’historien Jean Sévillia réagit au micro de Boulevard Voltaire et rappelle que, durant la Seconde Guerre mondiale, la direction du PCF a totalement adhéré au pacte germano-soviétique entre Hitler et Staline en 1939 et qu’il a été interdit, non par le régime de Vichy, mais par le gouvernement de la IIIe République.

    https://www.bvoltaire.fr/jean-sevillia-sur-le-pcf-en-1940-il-y-a-eu-des-contacts-pour-faire-reparaitre-lhumanite-alors-que-les-allemands-occupaient-la-france/