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culture et histoire - Page 564

  • HENRI IV, UN MYTHE FRANÇAIS

    La France célèbre le quatrième centenaire de la mort d’Henri IV. Chef de guerre mais aussi restaurateur de la paix civile, roi très chrétien mais aussi grand coureur de femmes, prince du sang mais aussi campagnard dans l’âme, ce souverain possédait mille facettes. S’il reste le plus populaire de nos rois, c’est que les Français se reconnaissent en lui.

    Le 14 mai 1610, Henri IV mourait sous le poignard de Ravaillac. Quatre cents ans plus tard, on aurait dû invoquer sa mémoire en organisant un débat sur l’identité nationale : quoi de plus français que celui que naguère, dans les écoles de la République, les manuels surnommaient le Bon Roi ?

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  • Algérie - Le massacre de la rue d'Isly inaugure les accords d’Évian

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    Qui se souvient du massacre de la rue d'Isly, le 26 mars 1962 à Alger ? Une semaine après les accords d’Évian, censés signifier l'arrêt des combats en Algérie, le bain de sang commençait.

    « Ils s'avançaient drapeaux en tête. C'était quelques instants avant la fusillade. 14h50, rue d'Isly : les manifestants en cortège sont fauchés par des rafales de FM. ». Tel était le titre qui s'étalait dans France-Soir au lendemain de la fusillade du 26 mars 1962 à Alger, huit jours à peine après la signature des accords d’Évian qui faisaient don de l'Algérie au Front de Libération Nationale (FLN). Le 19 mars 1962, date d'une défaite diplomatique et politique, est cependant commémorée comme le serait une victoire, devant l’Arc de triomphe, par la FNACA, fédération communiste d'anciens combattants. Dans de nombreuses communes de France, on trouve aussi des rues du 19 mars 1962. Un peu comme si l’on donnait pour nom à des rues les dates du 28 janvier 1871 et du 22 juin 1940, sous prétexte de commémorer les armistices qui mirent fin aux combats après les défaites françaises contre l'Allemagne. Par ailleurs, les accords du 19 mars marquent, comme l'écrit Jean Sévillia dans Historiquement correct, « le début d'une autre tragédie », qui est « longtemps restée enfouie dans la mémoire nationale, comme un secret honteux. »

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  • Une nouvelle collection de romans non-conformistes proposée par les éditions Dutan

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    L’Occident de Marcel Clouzot (614 pages, 35 euros), préface de Philippe Gibelin

    Voici un roman, plutôt une fable philosophique, encore plus forte, plus dérangeante, plus révoltante que Le Camp des Saints, roman de Jean Raspail...

    Le commander cliquez ici

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  • Débat autour d'une conception impériale de la France (2010)

    Débat autour d'une conception impériale de la France.jpeg

    Le livre d'Eric Zemmour, mis sous les projecteur d'une actualité systématiquement déformante et appauvrissante, risque de ne pas être reçu comme il le mérite. Mélancolie française est l'ouvrage non d'un journaliste, mais d'un penseur politique. Brillant, plein d'idées et d'intuitions éclairantes, il nous rend l'envie d'être français. Sur la France, rien n'est paru d'aussi clair depuis L'histoire de France de Jacques Bainville et, dans un registre plus universitaire, L'histoire de l'unité française de Marie-Madeleine Martin. C'est à lire ! Christophe Mahieu et Joël Prieur, les deux critiques de Monde et Vie, discutent ici sur ce livre et sur les perspectives inédites qu'il nous ouvre à propos de ce que l'on pourrait appeler la géopolitique française à travers les âges.

    Joël Prieur : Dites-moi Christophe, vous qui êtes bien renseigné sur notre petit génie médiatique, sa mélancolie, sa manière d'avoir mal à la France, comme disait le Père Bruckberger, ce n est pas un peu… surjoué ?

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  • Lecture: Eloge de la politique, les grandes œuvres de Platon à Soljenitsyne, sous la direction de Vincent Tremolet de Villers, Tallandier/le Figaro, octobre 2020

    shopping.pngJe le dis très franchement: ce livre est un authentique petit bijou. Il a pour ambition de présenter les grandes œuvres de la philosophie politique dans le contexte de leur époque tout en mettant en valeur leur apport à la compréhension du temps présent. Moi même ai eu l’honneur d’y être associé à travers le chapitre sur Thomas Hobbes, le philosophe de la peur, qui montre comment Leviathan (l’Etat) a été inventé par les hommes pour assurer leur sécurité.

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  • Arnaud Imatz : « Ortega y Gasset : un européen critique de la révolte des masses et de la désertion des élites »

    « Être de gauche ou être de droite c’est choisir une des innombrables manières qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile; toutes deux, en effet, sont des formes d’hémiplégie morale » (1). Tel est le fameux aphorisme de José Ortega y Gasset que l’on trouve dans le Prologue pour les français (1937) de La révolte des masses récemment réédité par Les Belles Lettres (2). À l’heure ou tant d’observateurs politiques déplorent la « fracture entre le peuple et les élites », « l’épuisement de la dichotomie droite-gauche » et « la multiplication des coupures transversales à l’intérieur de chaque camp », il n’est pas inutile de se tourner vers les enseignements de l’illustre figure du libéralisme espagnol.

    Un riche parcours intellectuel

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  • Maurras ?... Toujours là !

    Dans l'ordre des idées politiques, la pensée maurrassienne demeure l'une des plus riches et des plus structurées. Elle fait aujourd'hui l'objet d'un regain d'intérêt.

    Il y a quelques années, Jean Madiran soulignait la marginalité dans laquelle se trouvaient Charles Maurras et son œuvre. Son petit opuscule publié chez Consep et intitulé Maurras toujours là, rappelait, cinquante ans après la mort de ce dernier, la présence intellectuelle du « proscrit » en dépit de l'ostracisme dont il fut la victime dans le passé, mais aussi dans les temps présents. Tant il est vrai que citer un Bainville ou même un Barrès, comme certains hommes de pouvoir surent le faire dernièrement, peut provoquer les foudres de plusieurs béotiens, vrais faux gardiens d'un temple décadent. Qu'importe, cet ostracisme tout médiatique, teinté à la fois d'idéologie et d'inculture, semble largement se dissiper dans le monde clos mais tellement prolifique des universités françaises.

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  • Le nouveau Conservateur, la nouvelle revue de Paul-Marie Coûteaux

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    N° 1 AUTOMNE 2020 - 15€

    Revue trimestrielle actuellement en librairie

  • Lecture : Les grandes erreurs de la seconde guerre mondiale, sous la direction de Jean Lopez et Olivier Wieviorka, Perrin, octobre 2020.

    41ibnpnzsql._sx331_bo1204203200_.jpg?w=200&h=300« Les grandes erreurs de la seconde guerre mondiale » aborde les années 1939-1945 sous un angle inattendu: celui des grandes erreurs politiques, diplomatiques et militaires qui ont marqué l’histoire de ce conflit. Le résultat est fascinant. L’ouvrage, réalisé par 12 auteurs sous la direction de deux spécialistes de cette époque, Jean Lopez et Olivier Wieviorka nous fait redécouvrir l’apocalypse à travers les fautes majeures, commises dans un camp ou dans l’autre.

    L’ouvrage débute par un rappel des reculades des démocraties face à la montée de l’Allemagne nationale-socialiste à partir de 1934: réarmement de la Rhénanie en mars 1936, l’Anschluss et Munich en 1938 . « L’apaisement, une erreur » Que d’occasions ratées d’interrompre la course folle de la planète vers la grande déflagration. La politique d’accommodation avec les nazis, dans les années 1930, fut l’une des pires erreurs de jugement de la classe dirigeante de l’histoire du XXe siècle,, en tout cas celle aux conséquences les plus désastreuses.

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  • Léon Daudet et l’irrésistible ascension de la bêtise libérale

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    par Nicolas Bonnal

    Nous sommes dirigés par des élites libérales. Elles coulent le pays depuis la fin du gaullisme. Interrogé par la télé russe sur les élections françaises, j’avais dit que rien ne changeait dans le fond depuis 1830, soit depuis la monarchie de Juillet flanquée en son temps de sa presse anglo-libérale et de sa banque Rothschild. Je l’avais dit sans ressentiment aucun : théorie de la constatation.

    58478503.jpgOn accuse ici et là la gauche ou le marxisme culturel. Mais ceux qui nous ont mis là sont bien les libéraux. Ce sont eux qui veulent la guerre à mort contre la Russie, le super-Etat européen, les migrants à tout prix, la culture pour personne et la rééducation des citoyens. Le problème de la gauche est qu’elle est devenue 100% libérale, que plus rien ne la distingue des libéraux et de leurs calembredaines. Le terrifiant ministre teuton Schauble l’a rappelé qu’il fallait protéger l’héritage libéral européen, qui rime avec le nihilisme européen de Nietzsche.

    Pour bien comprendre ce qu’est un libéral je propose un auteur réactionnaire (au sens littéral : qui invite à réagir), le royaliste Léon Daudet, fils du maître du conte et disciple de la vieille école française, celle qui avait du style et du coup de gueule.

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