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culture et histoire - Page 562

  • F.O 3.8 - NOUS AVONS RAISON ! - Conversano Vorgenss Levayer Bleiz DeLorraine - 14 Octobre 2020

  • Octobre1956/ octobre 2020. D'une chappe de plomb, l'autre.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    23 octobre 1956, Budapest... Début de l'insurrection contre le régime communiste supervisé d'une main de fer par l'URSS.
    Douze jours plus tard les chars soviétiques viendront noyer la révolte dans le sang. Tous les mouvements nationalistes d'Europe marqueront alors activement leur solidarité militante avec les patriotes Hongrois. L'attaque du siège du PCF, carrefour de Châteaudun à Paris,  le 7 novembre à l'issue d'une manifestation qui regroupait sur les Champs Elysées plus de 40 000 personnes habitées par la haine de la folie marxiste-léniniste, attaque menée par les militants de Jeune Nation, les étudiants nationalistes et les anciens d'Indochine reste dans toutes les mémoires de notre camp et fut à l'origine, comme la chute de Dien Bien Phu, de l'engagement national de toute un génération de coeurs purs.
    La Hongrie, hélas, restera soumise pour plus de trente ans encore au joug communiste, mais son honneur était sauf.
    Pour leurs libertés, leur indépendance, leur identité et contre la servitude et la domination étrangère, les grands peuples un jour ou l'autre se réveillent et descendent dans la rue. 
    Les Français furent un grand peuple. Le sont-ils encore? Il ne reste plus beaucoup de temps pour le savoir et en faire la  démonstration. 
    La Chappe de plomb du totalitarisme progressiste, financier, immigrationniste et globaliste d'aujourd'hui est pourtant aussi pesante que celle du communiste d'hier.
    NDLR SN : sur l'insurrection de Budapest, lire les deux volumes de David Irving publiés aux Bouquins de Synthèse nationale

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  • La France du Grand Siècle revisitée

    La connaissance qu'ont nos contemporains de la société française du Grand Siècle, âge d'or du classicisme qui vit la France de Louis XIV rayonner sur l'Europe entière, se réduit trop souvent à des clichés sur l'absolutisme ou le colbertisme. L'ouvrage que lui consacre Lucien Bély la restitue dans sa riche diversité.

    « Nul ne saurait décrire, avec exactitude et simplicité, les Français et la France d'aujourd'hui. La difficulté paraît plus grande encore pour un siècle déjà lointain, le XVIIe siècle ». En 2006, l'historien Michel Vergé-Franceschi faisait le même constat que Lucien Bély en décrivant la société française du XVIIe siècle comme « une société hétérogène, extrêmement enchevêtrée comme aujourd'hui, une société de type très contemporain où nombre de critères entrent en ligne de compte pour tenter de définir une pseudo-hiérarchie entre les êtres. » Et de décrire les rôles et les fonctions des uns et des autres que l'historien exhuma du « Tarif de la capitation » qui n'était autre qu'une description des vingt-deux classes assujetties au fameux impôt créé en 1694 sous le règne de Louis XIV Vergé-Franceschi, non sans ironie, avait prouvé par une étude fiscale combien la diversité française du XVIIe était réelle.

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  • Luc-Olivier d’Algange sur l’oeuvre de Pierre Boutang 2/2

    Ainsi en est-il de la confusion assez systématiquement entretenue entre l’opposition et la distinction. Platon distingue car distinguer est le propre de la connaissance et l’art du poète comme du métaphysicien. De même que le musicien distinguera le timbre, le rythme et la mélodie, sans davantage concevoir qu’on dût les séparer, Platon distingue les idées et les réalités sensibles comme Julius Evola, l’un de ses lointains disciples, distinguera la forme de la matière. Platon lui-même parle des gradations infinies qui unissent les mondes que l’exigence de la connaissance distingue. Il y a dans l’insistance des modernes à renverser le platonisme une volonté déterminée de ne pas comprendre la Forme, le Logos et l’Un qui fondent la métaphysique et l’ontologie européennes. Le grand mérite de Pierre Boutang sera de renouer la catena aurea qui nous unit à Platon, Parménide, Aristote et à la théologie médiévale après laquelle une grande part de l’ingéniosité humaine consistera à déraisonner de façon de plus en plus utilitaire.

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  • Pierre Debray : Maurras et le Fascisme (4/10)

    « La conception fasciste de l’État rejoint étrangement la pratique stalinienne »

    Par Pierre Debray

    C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, que nous publions ici en quelques jours. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents.LFAR

    Pourtant, c’était Mussolini et non point Maurras qui avait affirmé : « Nous qui détestons intimement tous les christianismes, aussi bien celui de Jésus que celui de Marx, nous gardons une extraordinaire sympathie pour cette reprise, dans la vie moderne, du culte païen de la force et de l’audace. » M. Gaston Rabeau n’ignorait certes pas cette déclaration de principe, puisqu’elle date du 1er décembre 1919. Pas davantage, il ne lui était possible d’ignorer que Mussolini, alors qu’il affichait des velléités littéraires, avait composé un roman pornographique, tout rempli d’injures pour la religion. Il est vrai que la démocratie-chrétienne devait éprouver plus de mansuétude pour le fascisme que pour l’Action française, pour cette bonne raison que l’Action française se voulait contre-révolutionnaire, tandis que le fascisme s’inscrivait dans le grand mouvement de l’action subversive. 

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  • Luc-Olivier d’Algange sur l’oeuvre de Pierre Boutang 1/2

    Texte initialement publié sur le blog “Stalker. Dissectiondu cadavre de la littéraire” de Juan Asensio, le 7 mai 2004

    « Ainsi chaque réel poème a pour invisible réserve,

    ce que le Moyen Age nommait vox cordis, une voix du cœur…»

    – Pierre Boutang –

    Il est de coutume de juger l’œuvre de Pierre Boutang, pour l’en louer ou l’en blâmer, peu importe, à l’aune de sa fidélité à Charles Maurras. Pierre Boutang ne cessa jamais, à l’inverse de tant d’autres, de mentalité honteuse ou renégate, de témoigner d’une fidélité essentielle à l’égard de l’auteur (enseveli sous l’opprobre, le mépris et l’indifférence) de L’Avenir de l’Intelligence. Être fidèle à Charles Maurras, ce ne fut certes point, pour Pierre Boutang, de s’obstiner, à l’exemple de quelques acariâtres, sur les vues partielles défendues par le Maître de Martigues dans tel ou tel éditorial malencontreux, mais bien d’accomplir cet acte de remémoration et de gratitude par lequel le disciple établit l’autorité du Maître dans son essence, sans pour autant éprouver la tentation psittaciste de la redite pure et simple, sans âme, qui accable l’œuvre sous le poids de la lettre morte. Villiers de l’Isle-Adam dans un conte intitulé Les Plagiaires de la foudre traite la question sous forme de parabole.

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  • Au-delà des Gaulois : les Celtes

    Au-delà des Gaulois les Celtes 1.jpeg

    Au-delà des Gaulois les Celtes.jpegLa présence sous-jacente du monde celtique antique ne s'est jamais limitée à la Gaule, mais concerne une bonne vingtaine de pays actuels. Pour apprécier les faits antérieurs à la conquête romaine, il faut donc remonter très haut pour découvrir l'origine des peuples gaulois, dont les auteurs anciens (Hérodote, Plutarque, Appien, etc.) indiquent qu'ils ne formaient pas moins de 300 à 400 « nations ». C'est à ce travail de fourmi que se sont attelés Fabien Régnier et Jean-Pierre Drouin, avec un résultat vraiment impressionnant, car ce ne sont pas seulement les peuples les plus connus (Sénons, Eduens, Arvernes, Rèmes, Cénomans, Allobroges, Bituriges, Vénètes, Sequanes, Lingons, Volques, etc.), mais des centaines de tribus d'origine celtique qui sont ici recensées, présentées et minutieusement étudiées. En dehors des spécialistes, qui connaissait jusqu'à présent les Viducasses, les Abrincates, les Calètes, les Diablintes, les Lexoviens, les Vellaves, les Tarusques, les Nitiobrogés, les Elusates, les Médules, pour ne citer que ceux-là, dont la mémoire a surtout été conservée par la toponymie ? Grâce à cet ouvrage monumental, on en apprend beaucoup sur eux. D'autant qu'au dictionnaire proprement dit s'ajoute tout un appareil de références, de cartes et d’index propre à satisfaire les plus exigeants. « Le XIXe siècle, écrivent Fabien Régnier et Jean-Pierre Drouin, avait tenté de nous convaincre que l'essentiel de notre héritage était dû aux bienfaits de l'intégration de la Gaule dans l'orbite de Rome ». La Gaule étant déjà fortement celtisée à la fin de l’Âge du Bronze, il faut désormais regarder plus loin vers une civilisation celtique apparue au IIe millénaire av. notre ère, dont les peuples fondateurs des terroirs de la France furent les héritiers.

    A. B. éléments n°147 avril-juin 2013

    Fabien Régnier et Jean-Pierre Drouin, Les peuples fondateurs à l'origine de la Gaule, Yoran embanner (71 rue Mespiolet, 29170 Fouesnant), 903 p., 39 €, préface de Venceslas Kruta.

  • APPRENDRE LA FRANCE PLUS QUE LA RÉPUBLIQUE…

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    Un homme en a assassiné un autre. S’agit-il d’un meurtre religieux commis au nom des préceptes islamiques ? Certes, le Coran et les hadiths comprennent des appels à tuer les mécréants, mais il ne suffit pas de se dire musulman et de lire ces textes pour s’y conformer à la lettre. Ce ne sont jamais les idées froides qui tuent, mais le sentiment puissant d’appartenir à une identité pour laquelle la mort de l’autre est plus qu’une possibilité, une nécessité vitale. Egorger, décapiter sont des actes qui signent une appartenance. Les motifs pour le faire sont secondaires.

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  • Maurras et le Fascisme [3]

    « Imaginons que Mussolini ait eu la prudence de Franco ...»

    Par Pierre Debray

    C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, que nous publions ici en quelques jours. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents. LFAR

    Maurras se gardait bien d’hypothéquer l’avenir. Il préférait conseiller la mesure, alors qu’il en était temps encore. « La solution, donnée par Mussolini, à la question scolaire a limité l’action de l’État aux groupes d’éducation civique et militaire. La liberté de l’école paraît devoir rester intacte tant au point de vue religieux qu’au point de vue moral. L’envoyé du Temps à Rome, M. Gentizon, semble croire que cette solution mesurée sera intenable et que le dictateur sera conduit à usurper de plus en plus l’autonomie des consciences et la liberté des âmes. Nous en sommes moins sûrs que lui. La logique formelle est une chose, la politique réaliste en est une autre. Un homme énergique sait marquer le point au-delà duquel il ne se laissera pas entraîner et sa volonté peut parfaitement suffire à le maintenir dans les confins qu’il s’est donnés. » 

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