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culture et histoire - Page 559

  • L'identité de la France est liée au baptême de Reims

    L'identité de la France estliée au baptème de Reims.jpeg

    L'identité de la France ne se résume pas plus à la possession d'une carte plastifiée que celle d'une personne à un extrait d'état-civil. L'identité est liée à l'âme. Et depuis 496, l'âme de la France est catholique.

    La question de l'identité, du moins son concept, peut-être ambiguë. Comme l’explique Thibaut Collin, professeur de philosophie, ce concept « vient du vocabulaire des revendications minoritaires (Noirs, femmes, gays etc.). Il ne peut être utilisé dans le cas des nations sans souligner qu'une nation n'est pas un groupe semblable à telle ou telle minorité puisant dans une idéologie le motif de sa - reconnaissance et de sa "fierté" » En d'autres termes, l'identité d'une nation n'a pas besoin qu'on en parle pour s'imposer. Elle n'est pas de l'ordre de la revendication.

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  • Attila ou le complexe de supériorité

    Attila ou le complexe de supériorité.jpegDans une biographie de haute volée, Michel Rouche nous fait revivre l'affrontement entre deux civilisations un empire romain décadent et un peuple nomade dirigé par un certain Attila.

    Attila ? Le nom fait frémir et nous renvoie aux incursions barbares décrites dans les manuels scolaires de la Troisième République, qui sacrifia au romantisme et, tout particulièrement, à celui de la défaite. La Petite Histoire de France de Bainville n'est d'ailleurs pas exempte des clichés du temps : « Ce fut une époque sombre et désolée où personne n’était sûr de retrouver sa maison ni de garder la vie sauve. De ces invasions, la plus terrible fut celle des Huns (…) Avec leur peau noire et leurs grandes oreilles, ils ressemblaient à des diables ou à des ogres. Ils ne faisaient même pas cuire leur viande et la mangeaient crue après l'avoir écrasée sous leur selle. On appelait Attila, leur roi, le « fléau de Dieu ». Et l'on disait que l'herbe ne poussait plus où il avait passé. »

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  • L'Astronomie des plus anciens Indo-Européens

    Au début de notre siècle, les archéologues imaginaient encore que les grandes pierres dressées de Stonehenge et des sites bretons (Carnac, etc.) étaient les vestiges d'un culte des morts. Le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens et de l'écriture cunéiforme de la Mésopotamie ont attesté par ailleurs qu'il existe depuis la plus haute antiquité (au moins 3000 av. notre ère) une astronomie assez précise. En Europe, aucune trace archéologique ne permettait d'affirmer que les autochtones possédaient eux aussi un savoir pareil à celui des Égyptiens et des Mésopotamiens. L'archéologue et mathématicien F.K. Ginzel, pourtant, signalait dès le début de notre siècle, que toute culture supérieure procédait d'un savoir astronomique solide, permettant de comptabiliser le temps, de le segmenter et de l'ordonner, d'établir des chronologies. Les travaux récents des archéologues contemporains ont rendu de plus en plus plausible la thèse suivante :

    • les alignements mégalithiques ouest-européens sont des ruines d'anciens observatoires astronomiques pré-historiques ;
    • ces alignements sont plus anciens que les sources écrites égyptiennes et mésopotamiennes, attestant la présence d'une science astronomique ;
    • par conséquent, l'Europe disposait d'un savoir astronomique poussé avant l'Égypte ou la Mésopotamie.

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  • Hannah Arendt, Le mensonge en politique

    Hannah Arendt, Du mensonge en politique (questions sur un extrait)

    L'auteur :

    Née en Allemagne, dans une famille juive, Hannah Arendt (1907-1975) s'inspire des bouleversements du XXème siècle pour fonder sa réflexion. Fuyant in extremis l'Allemagne nazie, exilée en France, puis aux Etats-Unis, influencée par Heidegger et Jaspers, liée à Walter Benjamin, cette femme, que l'on redécouvre aujourd'hui en France, nous a laissé une œuvre puissante, où le politique reprend ses droits.

    image_0931521_20201010_ob_387a1f_du-mensonge-a-la-violence-2-51442.jpgL'oeuvre : Hannah Arendt propose une réflexion générale sur le politique, à travers ses concepts fondamentaux. Elle étudie le rôle du mensonge et des techniques d'intoxication, et la manière de les combattre. Elle développe sa réflexion sur la notion de violence, sur les relations entre une structure étatique et les formes de contestation qui peuvent s'y opposer : la désobéissance civile, dont elle montre le développement aux Etats-Unis, et son importance à côté des voies classiques de recours et de contestation ; la violence des révoltes, dans les pays gouvernés par un régime totalitaire où se développe la bureaucratie.

    Quatre textes majeurs, proposant des analyses qui s'appuient aussi bien sur la tradition philosophique que sur l'actualité de notre temps - y voisinent Platon et un rapport du Pentagone -, enracinent ainsi une réflexion brillante dans le terrain des préoccupations contemporaines.

    Extrait : 

    "Il faut nous souvenir, quand nous parlons de mensonge, et particulièrement du mensonge chez les hommes d'action, que celui-ci ne s'est pas introduit dans la politique à la suite de quelque accident dû à l'humanité pécheresse.

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  • Un autre juin 1940 par Georges FELTIN-TRACOL

    Costa-185x300.jpgLes éditeurs « installés » ne pourraient plus sortir des romans dont l’intrigue, y compris fictive, risquent de contredire la bienséance mémorielle et le dogmatisme historique officiel. C’est le cas pour L’appel du 17 juin d’André Costa paru à l’automne 1980.

    Navigateur, pilote automobile et historien à ses heures perdues, André Costa (1926 – 2002) a dirigé L’Auto-Journal, le fleuron du groupe de presse de Robert Hersant entre 1950 et 1991. Sa passion pour les sports mécaniques en fait un journaliste féru d’essais des nouveaux modèles automobile. Souvent présent aux courses motorisées en circuit fermé ou en rallye, il écrit des ouvrages spécialisés (Les roues libres). Il se distingue aussi par L’appel du 17 juin, un brillant récit uchronique.

    Le point de divergence se rapporte à la poursuite de la guerre du côté français malgré la « Débâcle » (1). À peine le cabinet du Maréchal Pétain constitué, « le général de Gaulle avait tout d’abord prévu de repartir vers la Grande-Bretagne à bord de l’appareil qui l’avait amené la veille. Le général Spears qui opérait la liaison entre Churchill et le gouvernement français l’encourageait vivement à ne pas demeurer plus longtemps en France […]. L’avion décolla vers 9 heures du matin mais de Gaulle demeura à terre, en dépit des supplications véritables de Spears (p. 31) ».

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  • Romain Guérin présente "La Chorale des Cadavres" dans VIVE L'EUROPE, avec Daniel CONVERSANO

  • La Petite Histoire : René Fonck, l’As des as de la Grande guerre

    Sa carrière est phénoménale. Engagé dans l’aviation balbutiante des débuts de la Grande guerre, René Fonck va rapidement se distinguer et empiler les victoires comme les médailles sans que rien ne semble pouvoir l’arrêter. Grâce à une discipline irréprochable, une visée aiguë et une précision au tir sans pareille, il développera sans propre technique et réalisera des exploits forçant l’admiration de ses contemporains. Au total, entre 1914 et 1918, il affichera 75 victoires confirmées, mais sans doute bien plus encore ce qui le placerait largement au-dessus du célèbre Baron Rouge. Ainsi a-t-il donné ses lettres de noblesse à l’aviation française, malgré des origines modestes, et le tout sans une égratignure s’il vous plaît !


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-rene-fonck-las-des-as-de-la-grande-guerre

  • Louis de Bonald, un moderne anti-moderne

    Louis de Bonald, un moderne anti-moderne.jpegÀ en croire Robert Spaemann, ancien professeur de philosophie à l'Université de Munich, Louis de Bonald nous a joué un drôle de tour. Ce chantre de la contre-révolution, alter ego de Joseph de Maistre serait, en fait, un moderne qui s'ignore.

    Iconoclaste, propre à réveiller certains de leur endormissement, cette thèse a été défendue en 1951, devant un jury universitaire, par Robert Spaemann, alors âgé de 25 ans, mais déjà rempli de promesses. Pas plus le jeune thésard de l'époque que le retraité d'aujourd'hui ne voyait en Bonald un adversaire à abattre. Bien au contraire, c'est avec sympathie que Spaemann abordait l'écrivain français, sympathie d'autant plus manifeste qu'il partage avec lui une aversion pour les présupposés philosophiques de la Révolution française. Ce spécialiste de philosophie morale est considéré dans son pays comme un aristotélicien de renom. Comme philosophe et comme chrétien, il s’est également attaché au rapport entre la foi et la raison. Aujourd'hui encore, Robert Spaemann, proche du pape Benoît XVI, est un défenseur farouche de la messe traditionnelle.

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  • Blaise Pascal dans tous ses états

    Blaise Pascal dans tous ses états.jpegL'historien Yves Chiron publie une biographie novatrice de l'auteur des Pensées et des Provinciales. On y découvre un Blaise Pascal plus complexe et complet que ce qu'en laisse connaître son image traditionnelle.

    Spécialiste confirmé de l'histoire religieuse, Yves Chiron aurait pu aisément tracer un portrait de Biaise Pascal centré sur la seule question du jansénisme et de sa défenses des messieurs de Port-Royal. L'exercice a été tenté de nombreuses fois avec succès et n'aurait finalement pas apporté grand chose au lecteur.

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