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culture et histoire - Page 558

  • Krisis : à la découverte des socialismes (texte de 2016)

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    Désormais revue trimestrielle régulière, Krisis publie un copieux numéro intitulé « Socialisme ? ». Nous avons interrogé son rédacteur en chef; Thibault Isabel.

    Krisis à la découverte des socialismes 2.jpegÉléments : Parmi les contributions de ce numéro, il y a ce texte inédit en français de Christopher Lasch « Pourquoi la gauche n'a pas d'avenir ? ». Comment diable êtes-vous parvenu à mettre la main dessus ? En quoi ce texte est important ?

    Thibault Isabel. Christopher Lasch est tout simplement l'auteur non conformiste le plus incontournable de ces cinquante dernières années! Bien avant Jean-Claude Michéa, il a montré que la gauche contemporaine avait rompu avec ses racines populaires et qu'au lieu de défendre les humbles contre les puissants, elle véhiculait l'idéologie nomade des élites mondialisées : la « Nouvelle Classe ». Le texte que nous traduisons date de l'époque où Lasch était victime d'une véritable chasse aux sorcières. Venu de la gauche radicale, il se retrouvait au cœur d'une intense polémique alimentée par ses anciens camarades. La gauche lui reprochait d'adopter des positions conservatrices en matière morale, religieuse et familiale. Lasch se défendait donc en dénonçant la « boboïsation » de la nébuleuse socialiste.

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  • Les jeunes intellectuels à l'assaut du vieux monde

    Les jeunes intellectuels à l'assaut du vieux monde.jpeg

    Revues, fanzines, web magazines, blogs, cercles, instituts, une véritable offensive culturelle s'est engagée contre l'idéologie libérale-libertaire. Au programme : un retour à l'« archaïque », à ce qui est fondamental et une critique radicale du matérialisme de la société de consommation.

    Hypnotisés par Nuit debout, les observateurs médiatiques ignorent qu'ils dansent sur un baril de poudre. Une jeune société officieuse aux idées non conformistes s'est en effet développée « hors institution, dans l'horizontalité des réseaux sociaux, dans les marges de l'establishment », comme l'a identifié Michel Maffesoli.

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  • Passé-Présent n°288 : Les bombardements alliés sur la France

    Philippe Conrad reçoit André Posokhow, spécialiste de la 2è guerre mondiale, qui se penche sur un autre épisode marquant de celle-ci, en évoquant les dégâts considérables auprès de la population civile que provoqua l’imprécision des bombardements américains, principalement en 1944. 500 000 tonnes de bombes furent déversées par les raids des aviations britannique et étatsunienne sur le seul sol français. Bien que nécessaire mais parfois inutile, cette stratégie mortifère montra ses limites quant à son efficacité, les troupes allemandes se contentant de contourner les obstacles. Les réussites comme les échecs sont décrits et analysés au cours de cette émission qui apporte un éclairage qui se veut objectif sur un épisode particulièrement dramatique pourtant passé sous silence, ou rapidement évacué, dans nos livres d’histoire.


    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n288-les-bombardements-allies-sur-la-france

  • L'Empereur du monde parlait français

    L'Empereur du monde parlait français.jpegCharles Quint est un Français peu connu des Français parce que sa dynastie est avant tout européenne. D'origine italo-écossaise, Français d'adoption, Lindsay Armstrong nous offre une splendide échappée belle dans le temps. Pour mieux réfléchir à notre aujourd'hui.

    De Charles Quint (1500-1558), on peut dire d'abord qu'il s'est juste donné la peine de naître. Ce qui compte avant tout dans sa personne, c'est son extraordinaire généalogie. Son grand père avait épousé Marie de Bourgogne, la fille de Charles le Téméraire. Son père Philippe, dit le Beau, avait épousé Jeanne la folle, fille de Fernand et d'Isabelle la Catholique. Le patrimoine de Charles s'étendit donc des Pays-Bas à Séville et du Tyrol à la Hongrie. Mais plus encore : Charles V était aussi Patrice des Romains selon le vieux titre de Charlemagne et grâce aux découvertes de Christophe Colomb, il était roi des Indes : son Empire s'étendait jusqu'aux Amériques. Sur ses terres le soleil ne se couchait jamais.

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  • Le repos dominical, conséquence d'une catastrophe minière

    Le repos dominical, conséquence d'une catastrophe minière.jpeg

    Au lendemain de la tragédie de Courrières, le gouvernement radical-socialiste de Ferdinand Sarrien fut contraint de légaliser le repos dominical pour calmer la colère populaire.

    Le matin du samedi 10 mars 1906, se produisit près de Courrières, dans le Pas-de-Calais, une catastrophe minière qui tua officiellement 1099 personnes. Un coup de grisou (explosion de gaz) suivi d'un coup de poussier (inflammation de la poussière de charbon) provoquèrent une flamme qui parcourut en deux minutes 110 kilomètres de galerie dans trois des fosses exploitées par la Compagnie des mines de Courrières, où se trouvèrent pris au piège, à 340 mètres de fond, quelque 1700 mineurs et galibots (âgés de 14 ou 15 ans).

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  • Les grandes migrations ne détruisent que les citées mortes 3/3

    Les grandes migrations ne détruisent que les citées mortes.jpeg

    [La Perse résiste à mille ans d'invasion]

    L'assimilation est liée à la résilience des sociétés d'accueil. La résilience communautaire désigne en effet la capacité d'une communauté de continuer à vivre et s'épanouir après un traumatisme ou une catastrophe. Cette qualité repose sur le comportement des élites. Celles-ci peuvent être amenées à faire des concessions afin de canaliser la vitalité-agressivité extérieure. Elles peuvent également engager une politique interne de revitalisation afin d'éviter la submersion de la civilisation dont elles ont la responsabilité. Cette résilience permet à la Chine de digérer les envahisseurs mongols, mais le meilleur exemple est celui de la Perse, qui résiste ainsi à presque mille ans d'invasions. Ces neuf siècles de domination étrangère obligent l'aristocratie persane à mettre au point des modes très sophistiqués de négociation afin d'assurer sa propre survie politique. La Perse va d'ailleurs puiser sa résilience culturelle dans sa langue et sa poésie.

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  • Un grand entretien avec Franck Buleux sur Breizh-info à l'occasion de la sortie prochaine de son Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Pierre Poujade

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    SORTIE DÉCEMBRE 2020

    Source Breizh-info cliquez ici

    Le n°20 des Cahiers d’histoire du Nationalisme est consacré à Pierre Poujade et à son mouvement. Il a été réalisé sous la direction de l’écrivain Franck Buleux. Lionel Baland l’a interrogé pour Breizh-info.

    Livre à commander ici

    Breizh-info.com : Qui était Pierre Poujade ? 

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  • Le repos du dimanche, conquête de la droite sociale

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    Le Comte Albert de Mun fut en son temps le meilleur orateur de la Chambre

    La querelle autour du repos dominical, que les matérialistes voudraient supprimer, a connu depuis deux siècles de multiples rebondissements. C'est la droite « légitimiste » et catholique qui, dès le XIXe siècle, conduisit la bataille pour arracher à une gauche libérale et anticléricale cet « acquis social ».

    Pendant des siècles l'Ancien Régime avait imposé le respect du « Jour du Seigneur » et celui des fêtes chômées. Au XVIIIe siècle, les « philosophes » lui livrèrent les premières attaques, comme Voltaire, qui jugeait économiquement plus utile que le peuple travaillât le dimanche, « au lieu d'aller boire au cabaret les jours de fête après la sainte messe ». La guerre au dimanche ainsi déclarée devait aboutir sous la Révolution française, qui, en vendémiaire an II (octobre 1793) remplaça la semaine de sept jours par la décade, comptant dix jours. Les travailleurs perdaient au change, puisque, de ce fait, l'année ne comptait plus que 36 jours de repos - les décadis -, contre 52 dimanches auparavant sans compter les fêtes chrétiennes. Encore l'obligation de ce congé du « décadi » fut-elle limitée en l'an VIII (1800), sous Bonaparte, aux seuls « fonctionnaires publics et agents salariés du gouvernement ». Deux ans plus tard, après la signature du Concordat signé entre le Premier Consul et Pie VII, on revint au calendrier grégorien, mais le repos du dimanche resta réservé aux fonctionnaires.

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