Le jour du supplice du roi Louis XVI, il se trouva quatre Français pour tenter de l'arracher à ses bourreaux, l'épée à la main. À leur tête était le baron Jean de Batz.
Le 21 janvier 1793, aux environs de dix heures du matin, la voiture qui emmène Louis XVI à l'échafaud dressé sur la place de la Révolution approche de la porte Saint-Denis. L'appareil déployé pour escorter le roi de France dans son dernier voyage est impressionnant : tout au long du parcours, une haie de sectionnaires armés de piques et de fusils borde les deux côtés de la chaussée. Précédant le carrosse vont d'abord des gendarmes montés, que suivent à pied les grenadiers de la garde nationale puis viennent des pièces d'artillerie tirées par des chevaux, enfin les tambours, qui battent… Le brasseur Santerre, devenu par la grâce de la Révolution commandant général de la Garde nationale, chevauche devant la voiture où le roi, qu'accompagne dans cette dernière épreuve ï'abbé Edgéworth de Firmont, Ut dans le bréviaire du prêtre les prières des agonisants.