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culture et histoire - Page 58

  • Déconstruction, désacralisation du patrimoine français… ou comment démolir sa « maison » !

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    Notre-Dame du Réal, vous connaissez ? Un bijou du XIIesiècle au cœur de l’une des vingt-et-une métropoles de Charlemagne, rien que ça ! Une merveille située sur l’un des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, un édifice d’une beauté incroyable ! Des pierres noires, d’autres blanches, des lions stylophores, le mariage du roman et du gothique, des orgues offerts par Louis XI… Serais-je partiale ? Certainement ! C’est « ma » cathédrale, mais les plus grands historiens de l’art, nombre d’architectes et simples amoureux des belles choses le disent aussi : Notre-Dame du Réal, à Embrun, est d’une beauté exceptionnelle ! Et puis… et puis l’autel dédié à sainte Jeanne d’Arc, canonisée en 1920, inauguré le 8 août 1937. Jeanne y est honorée de manière singulière en 3 peintures : Jeanne bergère entourée de ses moutons, Jeanne guerrière portant son armure, Jeanne condamnée ligotée sur le bûcher… Chaque fois, je suis bouleversée !

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  • Dans les premiers jours de la Deuxième Guerre Mondiale, la Grande-Bretagne et la France projetèrent de bombarder la Russie…

    … Ce qui aurait sans doute définitivement changé le cours de la guerre.

    Par Michael Peck

    L’Allemagne nazie fut largement vaincue par l’URSS – mais pas uniquement par elle. Mais si l’Allemagne nazie et l’Union Soviétique avaient été des alliées plutôt que des ennemies ? Et si l’Amérique, la Grande-Bretagne et leurs alliés avaient dû affronter l’immense Armée rouge soutenue par les prouesses militaires et la sophistication technologique de la Luftwaffe, des Panzers et des U-Boots ?

    Cette vision apocalyptique d’un nouvel Âge des ténèbres a bien failli arriver. Au début de la Seconde Guerre Mondiale, la Grande-Bretagne et la France projetèrent de bombarder les champs pétroliers russes dans le but de gêner Hitler. Mais la conséquence aurait probablement été de l’aider à gagner la guerre.

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  • 6 avril 1814, un « Brumaire à l’envers » : l’Empereur part pour l’île d’Elbe

    Les adieux de Napoléon (détail), par Antoine-Alphonse Monfort. @ Wikipedia
    Les adieux de Napoléon (détail), par Antoine-Alphonse Monfort. @ Wikipedia
    C’est un homme aux abois qui arrive de Juvisy et monte lentement et lourdement les marches de l’escalier d’honneur de Fontainebleau. Autrefois maître de l’Europe, il n’est désormais plus rien. Le 3 avril 1814, le Sénat annonce sa déchéance et le déclare coupable « d’avoir violé son serment et attenté aux droits des peuples ». Cet homme, autrefois puissant et désormais abattu, c’est l’Empereur. Il est maintenant contraint d'abdiquer.

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  • 15 - Benjamin Morel pour son livre "Rompre avec la monocratie présidentielle"

  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XVII-1) – Grande-Bretagne – l’amant maudit d’Adolf Hitler

    Par Nikolay STARIKOV

    Rien ne doit se produire entre l’Angleterre et l’Allemagne qui pourrait de quelque manière que ce soit nuire au prestige de la Grande-Bretagne.

    Adolf Hitler[1]

    Lorsque Hitler réalisa que son idée de base, la création d’un puissant Reich Allemand associé à la Grande-Bretagne, ne pourrait pas se concrétiser, il tenta de construire et de sécuriser ce Reich par ses propres moyens militaires. Ainsi, le monde entier devint son ennemi.

    Joachim von Ribbentrop[2]

    …Le 22 juin 1940, la France capitula. La flotte navale française fut désarmée. Cependant, aucun document ne fut signé ordonnant que les vaisseaux de guerre français soient transférés ou cédés aux Allemands. La France promit simplement d’arrêter la guerre contre l’Allemagne. Néanmoins, peut-être Hitler avait-il prévu de s’emparer des bateaux de la France d’une manière plus sournoise ? Non, certainement pas. Après sa victoire, les demandes de l’Allemagne étaient assez modestes et ne ressemblaient en rien au vol caractérisé que leur infligèrent les Alliés à Versailles. Et pourquoi cela ? Parce que Adolf Hitler n’avait jamais prévu d’entrer en guerre avec la Grande-Bretagne et la France.

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  • La guerre hybride

    La guerre hybride

    L’expression « guerre hybride » a été employée pour la première fois en 2005 et ne désignait à l’époque que le terrorisme en général. Mais à partir de 2014 les pays occidentaux ont commencé à l’utiliser pour qualifier ce qu’ils prétendent être une nouvelle stratégie de subversion russe. De plus, en mars 2024, Emmanuel Macron a accusé la Russie d’avoir mené les cyberattaques contre son pays.

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  • Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?

    Le grand défi du goulot d’étranglement de Sénèque

    Par Ugo Bardi

    L’idée qu’un effondrement attend notre civilisation semble gagner du terrain, même si elle n’a pas atteint le débat dans les médias. Mais aucune civilisation avant la nôtre n’a échappé à l’effondrement, il est donc logique de penser que l’entité que nous appelons « Occident » va s’effondrer, durement, dans l’avenir. Puis, comme cela est arrivé aux Romains il y a longtemps, nous allons entrer dans un nouveau monde. Qu’est-ce que ce sera ? Est-ce que ça ressemblera au Moyen Âge ? Peut-être, mais qu’était exactement le Moyen Âge ? Il se peut bien que ce soit loin d’être l’âge de la barbarie que le nom d’« âge des ténèbres » semble impliquer. Le Moyen Âge a été plus une période d’adaptation intelligente à des ressources rares. Alors, pouvons-nous apprendre de nos ancêtres médiévaux comment gérer le déclin à venir ?

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  • Qu’est-ce que la métapolitique ?

    métapolitique
    À l'occasion d'une entrevue accordée à la revue des Amis de Jean Mabire, Alain de Benoist revient sur les origines et le sens de la notion de « métapolitique », centrale dans l'activité de la Nouvelle Droite dont il est la figure tutélaire. Un concept souvent évoqué sans être toujours parfaitement compris, d'où le grand intérêt d'une telle clarification qui est aussi un retour sur un parcours de pensée.

    LES AMIS DE JEAN MABIREQuand avez-vous découvert la métapolitique ? Le thème vous était-il déjà familier ? Quelle en est aujourd’hui votre conception ?

    ALAIN DE BENOIST : J’ai probablement rencontré le terme pour la première fois dans la seconde moitié des années 1960, mais j’ai oublié dans quelles circonstances. A cette époque, je ne connaissais pas le livre, d’ailleurs très contestable, publié en 1941 à New York par Peter Viereck sous le titre Metapolitics, pour qualifier la culture allemande post-romantique dans une perspective critique. Je n’avais pas lu non plus le livre d’Anthony James Gregor, An Introduction to Metapolitics, paru en 1971. Et bien sûr j’ignorais complètement que c’est au XVIIe siècle que le mot a été employé pour la première fois, en l’occurrence dans un manuscrit intitulé Metapolitica, hoc est tractatus de republica philosophice considerata, aujourd’hui conservé aux Archives historiques du diocèse de Vigevano, près de Pavie, dont l’auteur était le mathématicien et philosophe catholique espagnol Juan Caramuel y Lobkowitz, né à Madrid en 1606.

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  • Les massacres de Katyn, les mensonges communistes russe et français dans toutes leurs horreurs

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    Michel Festivi 

    Début avril 1940, il y a quatre-vingt-quatre ans, les communistes soviétiques commencèrent, sur ordre, les massacres de masse à Katyn ou dans d’autres lieux des environs. Ces hécatombes feront près de 22 000 victimes, exactement 21 857 prisonniers, du côté de Smolensk à 50 km de la Biélorussie. Les soviétiques profiteront ainsi des pactes Hitler/Staline d’août et septembre 1939, qui leur avaient permis de se faire octroyer par les nazis la moitié nord de la Pologne, les pays Baltes, la Bessarabie et la Bucovine du Nord.

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