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culture et histoire - Page 59

  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XVI-2) – Qui a signé la condamnation à mort de la France en 1940 ?

    Partie I

    Par 

    Ce qu’il y a d’insupportable dans la défaite de 1940, c’est le fait de savoir que la France, poussée dans la guerre par les manœuvres de l’Angleterre, trahie au dernier moment par cette même Angleterre, continue à fêter son faux allié comme son sauveur. Peut-on être plus masochiste ?  Avic

    Lorsqu’on analyse les causes de la chute incroyablement rapide de la France en 1940, il serait anormal de ne pas mentionner le merveilleux plan mis au point par le général allemand Erich Von Manstein. Mais les Britanniques ont tout aussi largement contribué à la défaite de la France.

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  • Un véritable holocauste, c’est ce que les Américains ont fait subir aux Allemands (Paul Craig Roberts)

    Par James Bacque

    Jamais autant de gens n’avaient été mis en prison. Le nombre de prisonniers capturés par les Alliés était sans précédent dans toute l’histoire. Les Soviétiques ont fait prisonniers quelque 3,5 millions d’Européens, les Américains environ 6,1 millions, les Britanniques environ 2,4 millions, les Canadiens environ 300 000, les Français environ 200 000. Des millions de Japonais ont été mis en captivité aux États-Unis en 1945, et environ 640 000 autres japonais en Russie.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XVI-1) – Qui a signé la condamnation à mort de la France en 1940 ?

    Par Nikolay STARIKOV (Russie)

    C’est quelque chose que vous devriez savoir : chaque fois que nous aurons à choisir entre l’Europe et le Grand Large, Nous choisirons toujours le Grand Large.

    Winston Churchill [1]

    Il avait suffi d’un revers sur le continent pour que la Grande-Bretagne voulût s’absorber dans sa propre défense ».

    Charles de Gaulle [2]

    Le 6 octobre 1939, deux semaines après la chute de Varsovie et la fin de la campagne de Pologne, Hitler a parlé au Reichstag :

    Mon effort principal a été de débarrasser nos relations avec la France de toute trace de mauvaise volonté et les rendre supportables pour les deux nations… L’Allemagne ne demande rien d’autre à la France… J’ai même refusé d’évoquer le problème de l’Alsace-Lorraine… En France, j’ai toujours exprimé mon désir d’enterrer pour toujours notre ancienne inimitié et de rassembler ces deux nations, qui ont toutes deux un passé si glorieux…

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  • Des Grecs anciens se sont rendus en Chine 1500 ans avant Marco Polo

    Il est évident que la découverte de cet ADN mitochondrial ne pouvait amener que la supposition que ce sont les Européens qui sont à l’origine de ces statues… Comment rater ça? RI

    Une étude approfondie ayant eu lieu sur des sites de la province du Xinjiang, en Chine, a révélé un ADN spécifique à l’Europe, suggérant que des Occidentaux s’y sont rendus avant et pendant la période du premier empereur.

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  • Xavier Martin : “Naissance du sous-homme au coeur des Lumières – Les races, les femmes, le peuple”

    livre

    Critique de Présent sur la nouvelle parution de Xavier Martin.
    A l’école de la République, les écoliers apprennent que l’humanisme des Lumières est un progrès, qu’il représente le franchissement décisif d’une marche, qu’il est la conception la plus haute qu’on puisse avoir de l’Homme. En une dizaine d’ouvrages, le Pr Xavier Martin a montré qu’abondent les textes du XVIIIe siècle qui disent autre chose, voire le contraire.

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  • Les coulisses de la Déclation Rothschild-Balfour (3)

    Les coulisses de la Déclation Rothschild-Balfour (1)

    Les coulisses de la Déclation Rothschild-Balfour (2)

    “Ne pas se moquer, ne pas déplorer, ne pas détester mais comprendre”. Baruch Spinoza

    Ou l’on découvre que l’entrée en guerre des Etats-Unis en 1917 est le fruit des efforts conjugués des banquiers anglo-saxons et du mouvement sioniste international.

    ——————————–

    Qui écrit l’histoire ?

    Quelles sont les sources auxquelles nous puisons notre connaissance des évènements passés? L’histoire d’aujourd’hui est la politique d’hier. Or la politique est une affaire d’hommes. Pour redonner du sens, donc de la vie, au passé, il faut, autant que possible, coller aux talons des hommes qui en furent les acteurs sur le devant de la scène ou dans les coulisses, devenir les Sherlock Holmes des indices, des Sioux sur le sentier de la guerre, afin de débusquer l’arrière-monde de ce qui fut volontairement caché, balayé sous le tapis, afin de tenter de réincarner ce qui fut et qui n’est plus, tout en continuant à exister dans le présent par ses conséquences. Cela fait toute la différence entre la connaissance des faits et leur compréhension.

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  • Le jour le plus sanglant de l’histoire de l’armée Francaise : 27 000 morts en 24 heures

    Le 22 août 1914 tombaient dans la «bataille des frontières» 27.000 soldats français. Jamais une bataille n’aura coûté autant de vies, mais cette journée reste peu commémorée.

    Durant les cinq journées tragiques du 20 au 25 août, se conclut «la bataille des frontières» , première phase de la guerre. En six jours, 40.000 soldats français succombèrent sur 400 km de front entre la Belgique et la Lorraine. Le 22 août concentra 27.000 morts en 24 heures dont 7.000 pour la bataille du village belge de Rossignol: c’est autant de soldats français tués en un jour que durant toute la guerre d’Algérie de 1954 à 1962.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XV – 3) – La Pologne trahie

    Partie I

    Partie II

    Quels sont les problèmes qui ont occupé les dirigeants et les diplomates des grandes puissances du monde au printemps et à l’été 1939?

    • La tâche première d’Hitler était de neutraliser la menace de l’entrée en guerre de l’Union Soviétique. Espérant que l’Angleterre et la France trahissent une fois de plus leur allié – la Pologne, le Führer a voulu éliminer la menace polonaise sans risquer un affrontement avec les Russes. Par la suite, il lui serait possible de reprendre un siège à la table des négociations avec les Britanniques, mais il serait alors en mesure d’insister pour être traité sur un pied d’égalité.
    • La tâche principale de Staline était exactement la même – neutraliser le danger d’une attaque allemande contre l’Union Soviétique. Staline pourrait bien sûr tenter de conclure un traité d’alliance avec la France, la Pologne et l’Angleterre. Mais nous savons que les dirigeants des démocraties occidentales n’auraient jamais signé un tel traité. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Même lorsque l’inévitable attaque allemande ne pouvait plus être ignorée, la Pologne suivit docilement les conseils de Londres et refusa de signer un traité d’alliance avec l’Union Soviétique. En conséquence, Staline n’avait d’autre choix que de conclure un accord avec Hitler.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XV – 2) – La Pologne trahie

    Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW 

     Partie I

     Dans les chapitres précédents, nous avons examiné les relations cordiales entre l’Allemagne nazie et la Deuxième République polonaise dans les années 1930 qui n’étaient troublées que par un conflit territorial mineur, insignifiant comparé aux ambitions des deux pays de l’Est …

    Les Allemands offraient une solution pacifique et civilisée au problème territorial – un référendum devait avoir lieu dans les zones contestées [Note de OR : corridor de Dantzig], ce qui permettrait de résoudre tous les problèmes. Si les habitants de ce qui était connu sous le nom de «Corridor» décidaient que leurs terres retourneraient en Allemagne, la Pologne recevrait une ligne ferroviaire avec un statut extraterritorial à l’intérieur de ses frontières, plus une autoroute Reichsautobahn qui lui préserverait l’accès à la mer Baltique. Et si le “Corridor” restait sous contrôle polonais, alors l’Allemagne aurait en compensation ces options de transport. Hitler ne demandait pas aux Polonais de rendre Danzig pour rien. Il était prêt à garantir les nouvelles frontières de la Pologne, à étendre le pacte de non-agression germano-polonais et à garantir des droits spéciaux aux Polonais dans la nouvelle Dantzig allemande. Et un morceau de l’Ukraine soviétique ferait plus que compenser la perte de son territoire à la Pologne. Ce sont des offres assez généreuses, mais la Pologne les a rejetées. La prédisposition des Polonais à avoir de bonnes relations avec l’Allemagne avait des causes externes, et avaient été définies loin des frontières polonaises.

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  • Paul de Cassagnac : République et démocratie (article de 1904)

    Paul de Cassagnac

    Paul de Cassagnac (1842-1904) était un homme politique impérialiste, journaliste, polémiste français, connu aussi pour ses nombreux duels. Fils de Bernard-Adolphe Granier de Cassagnac, homme politique, journaliste et historien siégeant au Corps législatif parmi les “Mamelouks” sous le Second Empire (impérialistes purs et durs partisans de l’Empire autoritaire), il fut député impérialiste du Gers de 1876 à 1893, département qui demeura fidèle au bonapartisme au point d’être surnommé la “Corse continentale” (meilleur score bonapartiste sur toute la France aux élections législatives de 1889).
    A partir de 1884, déçu par le prince Victor-Napoléon, il se rapprocha des droites royalistes et fonda la doctrine du solutionnisme (n’importe quel prétendant mais pas la République) tout en gardant un attachement sentimental à l’Empire. En 1886 il fonda le journal l’Autorité ayant pour devise “Pour Dieu, pour la France”.

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