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culture et histoire - Page 61

  • Pourquoi la Grande-Bretagne et l’URSS ont envahi l’Iran alors que les nazis approchaient de Moscou

    par Boris Egorov 
     
    Les troupes soviétiques et britanniques ne se sont pas réunies pour la première fois à Wismar en mai 1945, comme la plupart des gens le croient. En 1941, les pays alliés ont envahi conjointement et divisé l’Iran.

    Durant le catastrophique été 1941, la Wehrmacht a occupé la majeure partie de la région balte, la Biélorussie, la moitié de l’Ukraine, s’est approchée de Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg) et menaçait Moscou. De manière surprenante, malgré la menace pesant sur la Russie, les dirigeants soviétiques ont décidé d’ouvrir un nouveau front à des milliers de kilomètres de l’Europe, contre l’Iran.

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  • République et démocratie en France, une histoire trouble

    bureau de vote Bramtot
    Un bureau de vote en 1891 (tableau d’Alfred Bramtot).

    Quiconque a un peu de culture politique sait que « République » et « démocratie » ne sont pas des termes synonymes et interchangeables. La République populaire de Chine, la République de Cuba ne sont pas démocratiques. A contrario, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Danemark sont des monarchies démocratiques. Il n’est même pas besoin d’aller chercher les exemples à l’étranger : la Première République ne fut pas démocratique (1) ; alors que le Second Empire fut démocratique (bien que les élections furent sévèrement encadrées).

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  • Pourquoi la Russie a vendu l’Alaska ? (art de2019)

    par Bob Woodward

    Alors que Donald Trump a récemment manifesté son intérêt pour l’achat du Groënland, il est intéressant de se rappeler que l’Oncle Sam avait déjà acquis par une transaction ses premiers « arpents de neige » auprès de la Russie. Et que celle-ci lui avait volontairement vendu ses possessions le considérant alors comme le meilleur interlocuteur pour cette opération.

    Les Russes sont partis à la conquête de la Sibérie à partir du XVIe siècle. Cette expansion devait les amener à découvrir l’Alaska en 1741 avec l’expédition de Vitus Bering. Toutefois, il faut attendre 1784 pour qu’une première colonie soit créée par Grigori Chelikhov.

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  • Histoire : Quand le terrorisme était une valeur républicaine

    guillotines

    Par Gérard-Michel Thermeau

    Si la réalité du terrorisme est ancienne, le mot français est un héritage de la Révolution française. La Première République est née dans et par la Terreur.

    La monarchie à peine renversée, une première Terreur pousse les révolutionnaires à massacrer dans les prisons de Paris plus de 1000 détenus considérés comme des « ennemis de l’intérieur » prêts à égorger les « patriotes » en septembre 1792.

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  • Le massacre d’Odessa "montre que l'Occident ment sur le régime" de Kiev, pour un humaniste US

    Incendie dans la Maison des Syndicats à Odessa, 2 mai 2014 - Sputnik Afrique, 1920, 01.05.2024
    Il y a 10 ans, des nationalistes ukrainiens incendiaient la Maison des syndicats à Odessa avant de massacrer plusieurs dizaines de civils qui s'y cachaient. Cette tragédie montre bien le caractère mensonger de la propagande occidentale sur les autorités de Kiev, selon un défenseur des droits de l'homme américain.
    Le meurtre de civils à Odessa le 2 mai 2014 et la réticence du gouvernement ukrainien à mener une enquête à ce sujet révèlent le véritable visage des autorités de Kiev, a déclaré Phil Wilaito, défenseur des droits de l'homme américain et coordinateur d'Odessa Solidarity Campaign (OSC).

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  • Le pacte germano-soviétique, fruit amer des accords de Munich

    Par Bruno Guigue

    A la faveur de la “guerre froide”, la narration consensuelle de la “grande alliance antifasciste” (1941-1945) s’effondre comme un château de cartes. Les alliés de la veille ne le sont plus, et un nouveau récit supplante l’ancien dans chacun des deux camps. Pour le monde occidental – désormais aligné derrière la bannière étoilée -, la coalition des démocraties contre l’hydre hitlérienne cède la place à la coalition des démocraties contre l’hydre communiste. Oblitérant l’effort colossal accompli par l’URSS pour abattre le IIIème Reich, le discours dominant en Occident entend infliger à Staline une véritable reductio ad hitlerum. La lutte titanesque entre la Wehrmacht et l’Armée rouge, en somme, aurait provoqué une illusion d’optique : comme l’arbre cache la forêt, leur affrontement militaire aurait masqué la connivence entre les deux tyrannies du siècle.

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  • Le coup de tonnerre de la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez

    Il y a soixante ans, la France, le Royaume-Uni et Israël attaquaient l’Égypte du président Gamal Abdel Nasser, coupable d’avoir nationalisé la Compagnie du canal de Suez. Cette piteuse expédition marqua la fin de la domination coloniale sur l’Égypte. Analyse de l’événement et documents de l’époque.

    par Vincent Capdepuy

    En avril 1951, le Majliss d’Iran — le Parlement — décida la nationalisation de l’Anglo-Iranian Oil Company (AIOC). Deux ans plus tard, en août 1953, le premier ministre Mohamed Mossadegh parvint à mettre en fuite le chah, mais il fut très rapidement arrêté grâce à l’intervention des services secrets américains qui organisèrent un coup d’État en faveur de ce dernier, favorable aux intérêts occidentaux. En 1954, la British Petroleum Company, avatar de l’AIOC, était de retour en Iran et intégrait une holding composée de plusieurs compagnies pétrolières occidentales, l’Iranian Oil Participants Ltd. Les profits seraient désormais partagés pour moitié entre l’Iran et les compagnies étrangères.

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  • Histoire : 21 janvier 1793, exécution de Louis XVI

    Louis XVI perd son titre de roi de France lors de la prise des Tuileries la journée du 10 août 1792, avant que la République ne soit proclamée par la Convention le 22 septembre. Dès lors que la monarchie est officiellement abolie, la personne du roi devient encombrante et la question du jugement se pose très vite.

    Maximilien de Robespierre donne d’emblée le ton :

    « Quel est le parti que la saine politique prescrit pour cimenter la République naissante ? C’est de graver profondément dans les cœurs le mépris de la royauté et de frapper de stupeur tous les partisans du roi. […] Louis ne peut donc être jugé ; il est déjà condamné, ou la République n’est point absoute. […] j’abhorre la peine de mort prodiguée par vos lois ; et je n’ai pour Louis ni amour ni haine ; je ne hais que ses forfaits. J’ai demandé l’abolition de la peine de mort à l’Assemblée que vous nommez encore constituante ; et ce n’est pas ma faute si les premiers principes de la raison lui ont paru des hérésies morales et politiques […] Oui, la peine de mort, en général est un crime […] mais un roi détrôné au sein d’une révolution qui n’est rien moins que cimentée par des lois justes […] ne peut rendre son existence indifférente au bonheur public […]. Je prononce à regret cette fatale vérité… mais Louis doit mourir, parce qu’il faut que la patrie vive. »

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  • Quand le français était universel

    Détail d’un ouvrage multilingue rassemblant une cinquantaine de textes – histoire, géographie, cosmographie, littératures et religions (entre 1307 et 1350)

    Sourdez vous le cul tost et apareillez a diner !” Comment activer un aubergiste, réprimander un valet ou insulter un chauffard dans la France médiévale ? Les manuscrits exposés à la bibliothèque de l’université de Cambridge, en Grande-Bretagne, reflètent un français fleuri qui, aujourd’hui, prête à sourire. Ils sont aussi une fenêtre ouverte sur une page d’histoire du Moyen Âge. Avec les médiévistes Jean-Philippe Genet et Bill Burgwinkle, retour sur une époque où le français était la langue des rois, mais aussi de tous les échanges culturels et commerciaux.

    Par Liliane Charrier

    En l’an de grâce 1398, le jeune Perot, venu d’Angleterre, retrouve son ami Guillaume dans une auberge sur la route de Paris.

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