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culture et histoire - Page 713

  • Les origines historiques de l’écofascisme en Europe

    Introduction

    Les dernières élections européennes ont montré la réactivation de la question écologique dans toutes les formations politiques, comme en témoignent le succès électoral des partis verts dans plusieurs Etats comme l’Allemagne, la France, mais aussi l’Irlande et la Finlande, et la prééminence de la lutte contre le changement climatique et de la transition écologique dans les listes de gauche et du centre. Si l’écologie apparaît comme l’un des piliers programmatiques des gauches européennes, le consensus demeure difficile à droite sur la place à accorder à ce sujet, entre les partisans modérés d’une inflexion politique et économique plus ou moins marquée vers la transition, et les partisans d’une rupture avec les accords commerciaux en vigueur et d’une révision radicale des compétences de l’Union européenne au profit des États-nations, en matière de relations commerciales comme d’immigration.

    En matière d’écologie, les droites néo-nationalistes européennes ne s’accordent pas non plus sur la reconnaissance du péril climatique et sur les moyens politiques de sa mitigation. L’Alternative für Deutschland (AfD) a à plusieurs reprises exprimé son scepticisme concernant l’influence de l’activité humaine sur le changement climatique, de même que Nigel Farage a qualifié le changement climatique de pseudo-science. À cet égard, le Rassemblement National (RN) français a fait figure d’exception en construisant depuis 2017 un discours d’écologie politique nationaliste. L’absence de convergence sur l’écologie demeure l’une des zones d’ombre du rapprochement opéré par plusieurs dirigeants euro-sceptiques ces derniers mois autour de Matteo Salvini.

    © Europwal-Le Grand Continent : https://europawal.gegeurope.org/

    Pourtant, il est possible de distinguer deux traditions intellectuelles pour comprendre la place importante qu’occupe l’écologie dans l’extrême-droite en Europe. D’une part, une tradition qui prend son origine en Allemagne et dans les pays nordiques et défend une vision anti-moderne et anti-progressiste, où l’homme retrouve un épanouissement originel dans le respect d’une nature idéalisée ; d’autre part, une tradition méditerranéenne et notamment italienne, où le fascisme se construit en lutte contre la nature et par la valeur essentielle du travail. L’homme fasciste devrait ainsi construire le monde économique, politique, social et intellectuel contre une nature qu’il domine.

    On entend aussi par écofascisme (notamment selon le politologue finlandais J.P. Roos) l’idéologie de quelques protecteurs de l’environnement radicaux qui prônent l’abandon complet des technologies dans nos sociétés ainsi qu’une réduction de la population humaine afin de sauver la planète des dangers qui la menacent : le surpeuplement et la pollution. Il s’agirait donc d’une variante radicale de l’« écologie profonde » avec des aspects primitivistes.

    L’écofascisme ainsi considéré n’est aucunement lié au fascisme historique et n’en partage pas non plus les ambitions. Seront plus généralement considérées ici comme « fascistes » les théories qui ne respectent ni la vie humaine, ni les formes démocratiques.

    Les « écofascistes » souhaiteraient atteindre leurs buts au moyen d’une dictature qui permettrait de réduire la population terrestre par la coercition, tandis que les habitants restant assureraient la continuité de l’humanité avec des moyens techniques archaïques (agriculture simple, chasse, artisanat). Seraient prévus également des modes malthusiens de contrôle des naissances afin de ne pas menacer l’environnement par une surpopulation.

    L’écologie dans l’histoire

    L’Allemagne n’est pas seulement le berceau de la science de l’écologie et le lieu où les Verts ont pris une importance politique ; elle a aussi été le berceau d’une synthèse particulière du naturalisme et du nationalisme, forgés sous l’influence de l’irrationalisme anti-Lumières de la tradition romantique. 

    Les premiers groupes de conservation et de protection de la nature, expression d’une prise de conscience embryonnaire des dangers inhérents au processus de développement économique et industriel, ont vu le jour dans la seconde moitié du XIXe siècle. Des formes de protestation et même de rejet ouvert du progrès économique et de ses conséquences pour les hommes et la nature étaient présentes depuis longtemps dans l’œuvre des philosophes et des écrivains, par exemple dans une grande partie du mouvement romantique, notamment dans les pays anglo-saxons et en Allemagne. Mais il s’agissait d’événements isolés, même s’ils étaient importants du point de vue de l’histoire intellectuelle et culturelle. Dans la seconde moitié du XIXe siècle sont nées les premières associations qui ont traduit ces critiques en propositions concrètes pour la protection de l’environnement. En Angleterre, le plus ancien des groupes environnementaux existants, la Commons, Open Spaces and Footpaths Preservation Society, fondé en 1865, comptait plus de trois mille membres en 1890. Dans les années suivantes, des organisations similaires ont vu le jour en Allemagne, en France, aux États-Unis, aux Pays-Bas, en Suisse, en Italie et, en général, partout dans le monde, le développement industriel, l’introduction de nouvelles méthodes agricoles, la croissance démographique, l’urbanisation et autres phénomènes liés au progrès économique et technologique mis en crise, ainsi que les anciens modes de vie, voire les modes traditionnels des rapports de l’homme avec la nature.

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  • Sortie cette fin de semaine du nouveau numéro de Réfléchir et Agir

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    Vous pourrez aussi l'acheter sur le stand de R&A les 12 et 13 octobre aux journées BBR de Synthèse nationale.

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    08:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |

  • 16 septembre 1943 : les Américains attaquent Nantes

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    nantes1.jpgLe 16 et le 23 septembre 1943, les Alliés ravagent la ville de Nantes.
    Leurs bombardements massifs font 1463 morts et 2500 blessés civils.

    700 maisons et immeubles sont détruits et près de 3 000 rendus inhabitables, sans que l’on voit bien l’intérêt militaire de raids aussi meurtriers.
    De Gaulle ne s’offusquera naturellement pas.

    Sur ce thème, on pourra lire Quand les Alliés bombardaient la France, d’Eddy Florentin (disponible ici).

    http://www.contre-info.com/16-septembre-1943-les-americains-attaquent-nantes#more-21823

  • C’était un 20 septembre : la bataille des champs catalauniques

    the_huns.jpgEn l’an 451, les Huns connurent une défaite lourde de conséquences.

    Cette confédération de barbares européens et asiatiques menée par Attila, dont le gigantesque empire était basé en Pannonie (Hongrie), entendait conquérir la Gaule.
    Après avoir franchi le Rhin, les Huns détruisirent Metz. Mais ils se détournèrent de Paris suite à l’opposition menée par Sainte Geneviève, avant de se casser le nez sur la résistance d’Orléans. Quinze jours après, près de Chalons-en-Champagne se déroula la bataille des Champs catalauniques où les Huns furent battus par une coalition.

    Celle-ci, dirigée par le général romain Aetius, regroupait – outre les troupes romaines – des Francs (menés par Mérovée), des Gaulois, des Alains, des Burgondes, des Sarmates, des Wisigoths et d’autres peuples.
    Attila et ses troupes pouvaient de leur côté compter notamment sur l’appui des Ostrogoths et des Alamans.
    Après cette défaite les Huns ne revinrent jamais plus vers la Gaule.

    Ils s’en prirent alors à l’Italie.

    La bataille des Champs Catalauniques fut importante car elle amena un changement fondamental dans les rapports des peuples soumis vis-à-vis de Rome. En paiement de ses loyaux services, Mérovée, roitelet des Francs saliens, fut reconnu par Rome comme roi de la Gaule belgique. A partir de cet instant, les Francs imposèrent graduellement leur domination sur toute la Gaule gallo-romaine pour les trois siècles à venir. Gondioc, chef des Burgondes dont le royaume outre-Rhin avait été ruiné 20 ans plus tôt par les Romains avec l’aide des Huns, se tailla le royaume de Bourgogne. Il ne resta bientôt plus qu’un seul patrice romain en Gaule, Syagrius, îlot dans un océan de rois « barbares ».

    http://www.contre-info.com/cetait-un-20-septembre-la-bataille-des-champs-catalauniques#more-12941

  • Soirée dédicace du livre "Ordre nouveau raconté par ses militants" mardi soir à la Nouvelle Librairie à Paris

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    Une sympathique soirée littéraire avait lieu mardi soir dans les locaux de la Nouvelle Librairie (11, rue de Médicis dans le 6e arrondissement de Paris).

    En effet, Jacques Mayadoux et André Chanclu présentaient et dédicaçaient leur livre "Ordre nouveau raconté par ses militants" (Synthèse éditions). Il faut dire que ce recueil rassemblant une quarantaine de témoignages rencontre un succès certain. Ce qui prouve que, 50 ans après sa création, Ordre nouveau, mouvement mythique des années 1970, suscite toujours autant d'intérêts... Plus de 150 personnes, dont de nombreux jeunes, étaient présentes à cet événement.

    Pour information, nos amis Mayadoux et Chanclu seront les 12 et 13 octobre prochains à Rungis, au Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale cliques là. Vous pourrez ainsi, si ce n'est pas encore fait, acheter leur ouvrage...

    Pour le commander en ligne cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Cette façon bien à nous d’être au monde

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    Par Natacha Polony

    Victor Hugo, ses visions de poète mystique, ses putains sanctifiées, ce peuple de Paris qu’il a porté au sublime et qui l’a accompagné au Panthéon dans une immense bacchanale... Victor Hugo, Régis Debray l’écrit avec son verbe mordant, porte en lui la capacité française à s’élever à l’universel. Il est l’écrivain qui recompose par l’épopée la devise républicaine, cette fraternité des humbles, cet appétit de liberté, cette volonté d’opposer l’égalité aux privilèges et aux injustices. Il est celui que seuls pouvaient faire naître la Révolution, Valmy, les soldats de l’an II. Il est celui qui dé nit dans une trilogie, Notre-Dame de Paris, les Misérables et les Travailleurs de la mer, les trois déterminismes qui enferment l’homme : les religions, l’injustice sociale et la nature dans toute sa rudesse.

    Mais si Victor Hugo peut apparaître, plus que Racine, plus que Molière, plus que Balzac ou Flaubert, comme l’incarnation littéraire du souffle national, c’est bien parce qu’il existe une spécificité, un esprit des peuples, que la globalisation consumériste et le divertissement généralisé n’ont pas éteint. La France, plus que toute autre, est une nation littéraire. Ce sont des œuvres qui la définissent, et non quelque texte de loi. Et sans doute est-ce pour cette raison qu’elle est particulièrement rétive aux uniformisations utilitaristes.

    Aussi, comment définir, par-delà la figure de l’écrivain national, le « génie français », ce caractère irréductible que le pays devrait défendre face aux assauts de l’indifférenciation et peut-être même proposer au monde comme un contre-modèle face au marché universel ? La France, pays d’ingénieurs et d’agronomes, pays de frondeurs et de jouis- seurs, pays où l’on cultive cet art de trancher autour d’une tablée les conflits et les débats. Il y a sans doute en premier lieu une géographie française. Nulle part sur Terre ne se retrouve ce qui se passe à cet endroit, sur le 35e parallèle, une telle concentration de climats et de paysages divers, une tempérance des éléments qui porte vers le bonheur. La notion de terroir est diffcilement traductible, mais elle est pourtant la plus belle arme contre cette expression du marché dévorant qu’est la marque. Un produit de terroir nous raconte une géographie et une histoire qu’il doit restituer avec authenticité, un produit de marque nous vend une étiquette pour nous faire oublier ce qui se cache derrière.

    Pas davantage traductible, notre conception de la laïcité,  c’est-à-dire d’un espace public neutre dans lequel tous les citoyens participent à la définition du bien commun, un espace qui garantit à chacun de ne pas être prisonnier de ses déterminismes, de pouvoir, dans ce monde d’exaltation de la « différence », être différent de sa différence. Et derrière, l’idée d’école républicaine, c’est-à-dire d’une émancipation par les savoirs universels, que la puissance publique garantit au peuple. Mais également cette conception si particulière de la bioéthique qui fait de la France le premier pays à s’être doté d’un comité pour en débattre. Une conception fondée sur l’idéal des Lumières : user de notre humanité toujours comme d’une n, jamais comme d’un moyen.

    Depuis quelques décennies, les gouvernants français, les élites françaises en général, ont pris l’habitude de s’excuser de n’être pas allemandes ou anglo-saxonnes. Nous pourrions pourtant proposer au monde, dans nombre de domaines, une alternative au modèle global de réduction de l’homme à un rouage de la machine économique.

    Source : Marianne 20/09/2019

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  • Fabrice Hadjadj | L'écologie contre le transhumanisme #CMRDS2019

  • JEAN-MARIE LE PEN INTERVIENDRA LORS DU RENDEZ-VOUS "BLEU BLANC ROUGE" DE SYNTHÈSE NATIONALE LES 12 ET 13 OCTOBRE À RUNGIS (94)

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  • Passé-Présent n°251 : La désinformation dans les manuels d’Histoire !

    Les Templiers

    Philippe Conrad résume l’histoire de l’ordre du Temple, société religieuse et militaire issue – au Moyen-Age – de la chevalerie chrétienne dont les premières missions consistaient à protéger, face aux guerriers musulmans, le voyage des pèlerins se rendant à Jérusalem.

    La désinformation dans les manuels scolaires en matière d’Histoire

    Disséquant, en compagnie de Philippe Conrad, le n° Hors Série (sept/oct 2019) du quotidien Présent dont il est le gérant, Francis Bergeron met en lumière la démarche propagandiste qui sied actuellement dans le contenu des manuels d’enseignement. Prenant appui sur des exemples, il démontre la manipulation intellectuelle de la doxa dominante qui impose sa propre interprétation de certains événements de notre Histoire.

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n251-la-desinformation-dans-les-manuels-dhistoire