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culture et histoire - Page 715

  • Que sont les Français devenus ?, par Ivan Rioufol

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    Que reste-t-il de la galanterie, du respect de la femme, de ces marques d’un peuple éduqué ? Que sont, cher Rutebeuf, les Français devenus ? Depuis le début de l’année, 75 femmes ont été tuées par un mari, un amant, un ami. En riposte, le gouvernement va organiser, le 3 septembre, un “Grenelle des violences conjugales”. Mais la décadence se lit aussi aux insultes qui pleuvent sur les femmes dans les rues, aux mains aux fesses dans le métro ou le bus, aux viols parfois.

    Samedi dernier, à Paris, 1 500 personnes se sont retrouvées, place de la République, pour alerter sur cette régression. Toutefois, qu’attendent les femmes qui protestent pour parler clair ? Celles-ci dénoncent un “féminicide”, pour faire comprendre que les tuées l’auraient été parce que femmes. Dans “homicide”, elles entendent “homme”, au lieu d’”humain”. Ces néoféministes imposent au meurtre un mobile – la haine de la femme par l’homme prédateur – qui exclut des sources plus complexes, sociales ou culturelles. Elles obscurcissent les causes.

    La paupérisation, la déculturation, l’abêtissement expliquent l’effondrement des mœurs dans bien des familles, y compris bourgeoises. La banalisation de la drogue et de la pornographie contribue à l’ensauvagement des esprits faibles. Or le concept de “féminicide”, non reconnu par le droit mais repris par Emmanuel Macron, ne permet pas de saisir ces situations sociales. Et les protestataires se gardent également de nommer la responsabilité de la culture islamique dans les atteintes sexistes. C’est pourtant cette idéologie virile qui asservit les femmes des cités.

    C’est le Coran qui avalise la polygamie, exige de l’épousée qu’elle soit vierge au mariage et de la femme qu’elle se soumette à son mari (“Elles [les femmes] sont votre champ de labour. Allez à votre champ comme vous l’entendez […]“.) C’est la sourate 4 verset 34 qui autorise l’homme à frapper son épouse : “Les hommes ont autorité sur les femmes (…). Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance (…) frappez-les (…)“. Or les féministes baissent les yeux devant cet islam rétrograde.

    Réduire la question des violences faites aux femmes à une lutte des sexes, comme le font les fausses rebelles et les militantes de la PMA pour toutes, est un procédé qui occulte les réalités.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 3 juillet 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215082/que-sont-les-francais-devenus%e2%80%89-par-ivan-rioufol/

  • Les grandes impostures (3) : Les « valeurs « de la « droite » chiraquienne.

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    Franck Timmermans
    Membre du Bureau politique du Parti de la France
    Sitôt tombés les résultats des Européennes, les Médias lancèrent l’hallali, et la stratégie du duo Wauquiez – Bellamy fut vite taillée en pièces. Evidemment, et c’est à cela que se reconnaît la Droite française, ses propres caciques s’étaient rués sur la carcasse pour en découdre avec Sens Commun responsable présumé de l’horrible dérive réactionnaire. Au banquet on pouvait reconnaître le mufle écumant de Raffarin, suivi des incontournables Bachelot, Devedjian, Estrosi, tous pour la plupart déjà acquis à Macron. Mais la curée fut aussi couronnée par le revirement empressé des scélérats de la Droite forte, l’ancien fronto-mégrétiste Peltier et Geoffroy Didier. Enfin, le coup de grâce à l’aventure droitière des LR fut apporté par sa Majesté Sarkozy, qui avait pourtant oint l’initiative d’une tape dans le dos encourageante. Cet incroyable règlement de compte entre seconds couteaux d’une famille enfin agonisante illustre assez bien la veulerie de ces gens, même au sortir d’une élection sans grand enjeu pour le Pays. La peur, la haine, la trahison des idées, oui c’est à cela que se reconnaît la Droite française que l’on peut qualifier de « chiraquienne » pour ces 45 dernières années. En juin 1984, Chirac avait en effet prévenu : « J’exclus toute négociation avec M. Le Pen, tant son idéologie diffère de la nôtre ! ».
    De quelle idéologie s’agissait-il ? Philippe Tesson répondait d’ailleurs à Chirac dans le Quotidien de Paris du 9 juin : « si Le Pen réalise de bons scores c’est parce qu’il voit venir vers lui de la gauche comme de la droite des électeurs frustrés dont le dépit confine à la rage (...) des votes d’humeur sans portée idéologique profonde et auxquels Le Pen est lui-même incapable de donner une portée idéologique profonde. ». Peut-être que Tesson venait de trouver la définition du Populisme…
    Par la suite, Chirac n’en resta pas là et déclara à plusieurs reprises que son Mouvement (le RPR) « et le FN n’avaient pas les mêmes valeurs ». Lesquelles ??? Il les précisa en avril 2002 pour justifier son refus de débattre au 2e tour de la présidentielle avec le Président du FN : « C’est le combat de toute ma vie, un combat au nom de la morale et d’une certaine idée de la France (...) Tous nous sommes réunis par le refus de l’extrémisme, du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie »… Ah ! Enfin un semblant d’argument qui tente de différencier la Droite nationale de la Droite parlementaire aux affaires depuis 1958.
    Le combat de toute une vie pour Chirac sera passé par bien des virages et sinuosités fort éloignées d’une ligne de rectitude : vente de l’Huma à 18 ans, RPF par « hasard », ministre « bulldozer » de Pompidou, il trahit ensuite le parti gaulliste mené par Chaban pour soutenir Giscard en 1974 ; il rompt avec celui-ci ensuite et fonde le RPR ; il publie en 1978 le discours de Cochin aux accents résolument nationaux ; mais il trahit ensuite Giscard en 1981 et fait élire en sous-main Mitterrand ; et de celui-ci devient en 1986 le 1er Premier Ministre de la 1re cohabitation, ce qui ne manqua pas de créer une collusion au grand dam des militants RPR !
    Sur le plan législatif, Premier ministre de Giscard, il chapeauta la Loi Veil et instaura aussi la Loi du funeste regroupement familial des immigrés, Loi que Giscard considérera plus tard dans ses mémoires comme une grave erreur. Redevenu député en 1981, Chirac ne manqua pas de voter l’abolition de la peine de mort créant l’incompréhension dans son propre camp.
    Si Le Pen n’a jamais été un idéologue (heureusement), on peut affirmer que Chirac eût pour ligne de conduite un constant et sans scrupule opportunisme. Il fut aussi un menteur patenté car ses accusations d’extrémisme, de racisme et d’antisémitisme défient la raison. D’abord, si elles avaient été fondées, il aurait eu maintes fois avant 2002 l’occasion de le prouver et de prononcer la dissolution du FN, soit depuis Matignon (1974 et 1986), soit depuis l’Elysée (95). Ensuite, prétextant ses « valeurs » incompatibles, il nia avoir rencontré JMLP. Or, il l’a fait au moins deux fois, dont une attestée par une poignée de main estivale sur une photo de l’évènement, et l’autre attestée par Charles Pasqua dans ses mémoires, et confirmée par JMLP. Celle-ci eut lieu entre les deux tours de la présidentielle, afin de tenter de trouver un modus operandi pour faciliter le vote des électeurs du FN en faveur de Chirac. JMLP le fit et appela lors du rassemblement du 1er mai 1988 les Français à un choix assez clair, qui fit la une du Figaro chiraquien : « Non, non, non, Pas une voix pour Mitterrand ! ». Cette réunion est capitale car d’abord à aucun moment Chirac ne refusa les voix du FN, même aux motifs qu’il invoquera en 2002 ! Ensuite, cette réunion eut lieu fin avril 1988, soit seulement 7 mois après l’affaire du « Détail » de septembre 1987 ! Sept petits mois. C’est dire si la diabolisation était et est toujours à géométrie variable, et qu’elle est sans rapport aucun avec de prétendues valeurs ! Enfin, celles de la morale républicaine furent bafouées par ce même Chirac quand il devint lui-même le 1er Président de la Ve République condamné pour des faits d’emplois fictifs, institutionnalisant de fait la corruption au plus haut sommet de l’État. Une honte !
    Entre 1980 et 2005, le RPR fut le parti qui eut le plus d’élus et de responsables condamnés pour des faits aggravés de corruption, certains qui avaient pourtant voté à l’unisson pour la clarification des financements politiques et électoraux en 1990-92 ! Et je n’aborde pas là les affaires de meurtres qui ont défrayé la chronique dans les années 70 (Boulin, de Broglie etc).
    Aujourd’hui, que deviennent les Chiraquiens en dehors de leur sport préféré de savonner la planche de leurs amis ? Nous avons Balladur et Léotard toujours fort gênés par l’affaire Karachi ; nous avons le chant du cygne pour le couple insatiable de Levallois Perret, les Balkany ; et pour Sarkozy, allaité politiquement aux mamelles de Chirac et Pasqua, il y a encore des épées de Damoclès : les affaires Bismuth, Bygmalion et Khaddafi… Une paille !
    Mais l’ancien Président est digne de Chirac et il continue via ses mémoires à distribuer les bons et mauvais points comme si son avis et sa personne avaient encore la moindre importance !
    Quelles « valeurs » partager aujourd’hui avec une maffia qui a conclu jadis un véritable Yalta politique avec le PC dans nos villes, et fut souvent mêlée à la corruption ?
    Si Marion Maréchal souhaite raviver l’union des Droites, je lui conseillerai de trier le bon grain de l’ivraie car le bon grain est très rare ! Elle a raison de préparer l’avenir du Pays, là où sa tante n’essaye que de sauver le sien. Mais qu’elle ne brade jamais nos vraies valeurs pour cela, celles de la France éternelle, celles des vrais Français fiers de leurs racines. Cela passe par une rupture totale avec les émules du chiraquisme et du sarkozysme, dont le slogan pitoyable « Nous n’avons pas les mêmes valeurs ! » doit être relégué aux seules rillettes !
  • Les grandes impostures (2) : « Grâce à l’Europe, c’est la paix depuis 70 ans »

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    Franck Timmermans

    Membre du Bureau politique du Parti de la France

    Puisque, selon Mitterrand - Juppé et Macron, ce sont les Nationalismes qui créent les grandes impostures, il est logique que leur antidote miraculeux soit l’Europe unie de Bruxelles.
    L’argument de la Paix asséné durant la campagne européenne n’est pas nouveau et ils le ressortent à chaque fois ; les gogos et les jeunes partisans du fédéralisme y croient dur comme fer. Examinons les faits réels et non la seule portée du slogan. Certes, depuis 1949 il n’y a heureusement pas eu de 3e Guerre mondiale, il n’y a pas eu non plus de conflit armé entre deux membres (ou plus) de la Communauté eurocrate, soit ! Mais est-ce dû à l’action de l’Europe unie ? La menace d’une 3e Guerre mondiale a été latente durant toute la Guerre froide pendant laquelle les deux blocs rivalisaient par services d’espionnages et guerres civiles sporadiques interposés. Mais il y eu deux moments très critiques : l’un en 1951 lors de la guerre de Corée, et l’autre fin 1962 lors de l’affaire des missiles soviétiques à Cuba.
    En 1951, Truman et Mac Arthur envisage d’utiliser 9 bombes atomiques contre la Chine et même éventuellement l’URSS si la victoire militaire classique est impossible. Finalement, Mac Arthur fut désavoué et les USA renoncèrent à la guerre atomique. Dans le second cas, la tension sera encore plus forte : lors du bras de fer entre Kennedy et Khrouchtchev à propos des livraisons de missiles nucléaires à Castro. L’Otan manifesta évidemment sa solidarité avec les USA ( et même De Gaulle la rendit publique, sans jamais recevoir de retour d’ascenseur). Le pire fut évité et Kennedy apparut comme le grand vainqueur du duel mais ce fut aux dépens de l’Europe puisque les USA y retirèrent tous leurs missiles de protection, plus pour ménager un Khrouchtchev fragilisé que pour honorer un accord qui n’était qu’un « chiffon de papier ». Dans ces deux cas historiques, à aucun moment une autorité mandatée par l’Europe naissante de l’époque ne fut envisagée afin de peser dans la balance pour garantir la paix. Cela valut peut-être mieux… Dans le cadre strictement européen, les Eurocrates ânonnent que la Paix règne entre tous les états depuis 70 ans. C’est évidemment faux puisque l’Europe continentale a connu plusieurs conflits, certes non mondiaux mais meurtriers.
    Une première catégorie de conflits, de 1949 à 1991, concerne essentiellement des affrontements en Europe dans les pays communistes ou à cause des menées du Pacte de Varsovie : les Pays baltes (56), la RDA (53) Poznan (56), Budapest (56), Prague (68), le Karabagh (88), les soulèvements et libérations (89), la révolution roumaine (89). À côté existent aussi des guerres civiles (Grèce 1949), Chypre (63), ou religieuses (Irlande, IRA), ou régionalistes (pays Basque), ou même de conquêtes (invasion turque à Chypre 1973). Seules les Nations ont joué un rôle individuel, bilatéral ou multilatéral mais jamais l’Europe en tant que structure confédérale. La fin de l’URSS et du Pacte de Varsovie ne doivent rien à la CEE de jadis, et les risques d’alors ont disparu grâce aux efforts conjoints de Ronald Reagan, de Jean-Paul II, de Lech Walesa, de la pression de tous les militants de la liberté et des nationalistes anti-communistes, sans oublier l’influence de Soljenitsyne et les martyrs des goulags ou du KGB (Père Popieluszko) qui ont finalement triomphé de l’omerta scandaleuse des gauches intellectuelles, surtout en France.
    Une seconde catégorie commence à partir de 1992, date à laquelle l’union européenne se dote, grâce au Traité de Mastricht, d’un début de diplomatie commune. Ces premiers roucoulements de blanche colombe amènent la guerre des Balkans de 1991 à 2001, à laquelle près de 20 nations d’Europe vont participer, soit au sein de l’OTAN soit à titre individuel. USA, France, GB pilonneront les positions serbes. Le bilan minimal est de 175 000 morts. Beaux débuts, vive Maastricht ! Mais d’autres conflits ont eu lieu, principalement dans les territoires de l’ex-URSS, le Caucase où l’Europe se joint aux USA pour mettre de l’huile sur le feu comme s’il fallait réactiver une guerre froide contre Poutine ! Par exemple, dans la guerre qui dure depuis 1994 en Tchétchénie (140 000 morts), l’Europe a pris la défense des réfugiés Tchétchènes et la France en accueille depuis plus de 50 000 ! 50 000 qui ont fui le régime anti-islamiste mis en place par Moscou à Grozny, donc 50 000 pro-islamistes qui forme désormais une diaspora en France ! On marche sur la tête, merci à L’Élysée (de 1994 à nos jours) et à l’Europe vassale de l’OTAN. Oser prétendre que l’Europe favorise la Paix alors que tous les efforts (avec notre argent) sont employés à constituer des communautés de réfugiés aptes à devenir autant de « 5e colonnes » est de la démence ou de la trahison ! Cette propagande pacifiste est indigne car elle jette aussi un voile commode sur les près de 900 000 morts qui ont eu lieu sur notre sol européen de 1950 à ce jour. Et dans ce chiffre (894 000) nous ne comptons pas les guerres hors d’Europe où nos pays sont allés combattre (Corée, Vietnam, Irak, Afghanistan, Syrie etc), ni les guerres liées à la décolonisation (Indo, Algérie, etc), ni les victimes actuelles du terrorisme et les guerres où l’islamisme progresse.
    Ainsi, si l’Europe était un havre de paix, il n’y aurait pas de contingents de 26 pays de l’UE actuellement répartis au Kosovo, en Bosnie, au Liban, en Géorgie, à Chypre, ile qui est en plus menacée par la Turquie, candidate effective à l’UE et membre de l’OTAN, ou des « observateurs militaires » en Ukraine depuis que la Crimée est redevenue russe ! On croit rêver devant tant d’hypocrisies ! Notre « diplomatie » consiste donc à ménager les communautés islamistes, les enclaves de l’Islam en Europe, à réduire les Serbes, à cautionner les erreurs des USA et à contrer Poutine par tous les moyens. Tel est le bilan depuis 1992 !
    Enfin, ce slogan « L’Europe, c’est la Paix depuis 70 ans » est particulièrement rendu obscène par le seul fait que le cumul des exportations d’armes des états membres de l’UE vers des états non-membres fait aujourd’hui de l’UE le 3e exportateur d’armes du monde avec plus du quart du marché mondial. Airbus, société leader du secteur de l’armement européen, est dans le peloton des 10 principales sociétés mondiales. Rassurez-vous, je ne suis pas un pacifiste bêlant issu des babas cool trotskards d’Amnesty international, mais je pense que par respect pour les familles de nos soldats tombés sur les divers théâtres d’opérations, par décence pour tous ceux qui voient nos frontières violées par une immigration sans cesse grandissante et par conscience eu égard à la réalité économique et financière des ventes d’armes que l’Europe se vante d’exporter en Algérie (!), au Qatar, ou ailleurs, ou se vante d’envoyer à des belligérants extérieurs (la guerre par délégation !).
    Un Président de la République devrait au moins avoir la pudeur d’éviter pareil slogan. Car l'Europe EST en guerre !
  • Cent ans d'imposture mondialisée

    6a00d8341c715453ef0240a46b8bba200c-320wi.pngLa conclusion de la réunion du G20 à Osaka ressemble à la reconstitution d'une mauvaise comédie. Les dirigeants de 19 pays sur 20 ont signé un accord pour la galerie. Il est destiné en théorie à sauver la planète et le climat. Mais tout le monde sait qu'il n'y parviendra pas, puisque la principale puissance mondiale refuse de le contresigner. Le président républicain isolationniste désavoue de la sorte les campagnes de ses prédécesseurs et des politiciens démocrates, Obama comme Al Gore.

    Les précédents historiques ne manquent pas.

    On devrait éviter, mais les médias les adorent, l'abus des anniversaires. Leur déferlante devient d'autant plus pathétique dès lors qu'on se refuse à en tirer les leçons.

    Le 75e anniversaire du débarquement de Normandie a sans doute permis de rendre un hommage légitime aux derniers valeureux survivants. Ils n'existeront plus pour l'occasion du centenaire. Cela n'a cependant guère engendré de progrès de la conscience historique chez les anciens Alliés occidentaux.

    On ne s'attardera pas non plus sur tel ou tel exemple, parmi tant d'autres, jalons de nos éphémérides : ainsi, la commémoration insolite, organisée par le grand-orient en 2012, des 220 ans de la proclamation de la république, n'a pas beaucoup fait avancer la mémoire civique. Tout juste a-t-elle contribué à réintroduire la ritournelle des références à ce régime dans les déclarations de nos dirigeants.

    On doit en revanche regretter, en cette journée du 28 juin, le silence massif à propos des 100 années qui se sont écoulées depuis la signature du traité de Versailles, le 28 juin 1919. Cette date fut fixée elle-même, par les puissants vainqueurs du conflit, 5 ans jour pour jour après l'assassinat provocateur commis à Sarajevo, le 28 juin 1914, cause immédiate de la première guerre mondiale.

    Heureusement, si l'on peut dire, on pourra commémorer, tout au long des quatre années à venir, une par une, chacune des étapes de la mise en place de cette prétendue paix négociée entre les seuls alliés. Les Français gagneront même à revisiter les affligeants débats de ratification animés par Clemenceau.

    On a déjà manqué l'évocation du diktat le plus injuste, celui de Trianon, imposé à la Hongrie le 4 juin. Il priva ce royaume, qui ne l'accepta jamais, des 2/3 de son territoire et de 40 % de sa population magyare. À Saint-Germain-en-Laye le 10 septembre, avec l'Autriche le système révéla sa face la plus destructrice au détriment de l'empire des Habsbourg, lui interdisant toute notion d'autodétermination. À Neuilly, le 27 novembre, on amputa la Bulgarie. Désormais isolé de ses voisins, ce pays rejoignit de façon pérenne les rangs des États révisionnistes, dont l'Europe centrale et orientale allait donc se trouver hérissée. Au voisinage des pays théoriquement bénéficiaires, tous se trouvèrent soumis à des régimes affaiblis, désavoués par les vainqueurs et enfermés dans des frontières instables.

    Cette situation ne fit qu'accentuer la recherche d'une revanche par une Allemagne ruinée, rançonnée, mais maintenue unifiée et considérant qu'elle n'avait pas été vaincue mais trahie.

    On connaît la suite. Les hostilités reprirent 20 ans plus tard.

    Un lieu commun se plaît, aujourd'hui encore, à opposer les aspects économiques décrits, dès 1919, par Keynes, membre lui-même de la délégation britannique, et la réponse sur les conséquences politiques de la Paix annoncées par Jacques Bainville en 1920. L'historien français se situait sur le terrain explosif des rivalités géopolitiques. En réalité les critiques des deux auteurs se virent vérifiées par les faits dramatiques qui suivirent.

    L'aveuglement des dirigeants de la Troisième république ne doit pas être oublié. On doit l'imbécile, l'injuste et l'inopérant slogan "l'Allemagne paiera" à Louis-Lucien Klotz (1868-1930). Ministre des finances radical-socialiste du gouvernement Clemenceau, de décembre 1917 à janvier 1920, ce personnage se destinait à être condamné, en 1929, à 2 ans de prison pour escroquerie. Rien d'innocent dans son inspiration.

    Supposées financer des dommages manifestement surévalués, les réparations étaient destinées à résoudre le problème des dettes contractées auprès de la finance américaine.

    Erreur fatale à tous égards.

    Elles furent progressivement diminuées, rognées d’années en années de plans en conférences. Mais les montants résiduels n’en furent définitivement soldés que le 5 octobre 1990, 2 jours après la réunification allemande, plus de 71 ans après Versailles, matrice entre-temps de la seconde guerre mondiale.

    Ni l'Allemagne ni la France ne purent donc s'acquitter de leurs charges énormes résultant du conflit précédant...

    Les tentatives de rapprochement, notamment entre Briand et Stresemann demeurèrent aussi illusoires qu'elles eussent été nécessaires...

    Le traité de Sèvres du 10 août 1920, le plus inapplicable, ne fut pas appliqué, au défunt empire Ottoman. Trahi par ses rédacteurs eux-mêmes, il conduisit aux expulsions irréversibles des chrétiens d'Asie Mineure par le traité de Lausanne du 24 juillet 1923.

    Autant de catastrophes du point de vue de la civilisation européenne et chrétienne, cet édifice prétendait appliquer les principes grandiloquents de 14 points imposés par Woodrow Wilson président des États-Unis dans son discours au Congrès du 8 janvier 1918. En fait de droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la paix qui en découla ne pouvait que s’écrouler.

    L'ensemble de l'échafaudage reposait sur l'idéologie américaine du parti démocrate, qui l'avait imposé. Mais le Sénat des États-Unis, en majorité républicain et isolationniste refusa de le ratifier le 19 mars 1920.

    Une telle contradiction contribua à entraîner le monde à la catastrophe, celle-là effectivement planétaire, de 1939.

    Elle s'est renouvelée, à moindre échelle, avec la réunion du G20 à Osaka, nouvelle manifestation typique de l'imposture mondialiste.

    Pour l'instant l'accord climatique ne conduira pas directement à grand-chose, sauf à légitimer les hausses d'impôts, de normes et de taxes. La seule véritable urgence commande de lui substituer une autre politique, vraiment respectueuse des beautés de la Création, de la gloire de son Créateur et de la liberté des hommes.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/06/cent-ans-dimposture-mondialisee.html

  • Grèce : des chercheurs auraient découvert le plus vieux de nos ancêtres en Europe

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    C’est un petit bout de crâne qui a été découvert dans les années 1970 dans la grotte d’Apidima, dans le sud de la Grèce, et qui dans les semaines à venir pourrait bien nourrir de nombreuses discussions dans la communauté des préhistoriens. Selon des travaux publiés ce mercredi dans la revue Nature et menés par la paléoanthropologue grecque Katerina Harvati de l’université de Tubingue, en Allemagne, cet os aurait en fait appartenu à un «Homo sapiens» parcourant la Grèce il y a plus de 210.000 ans, soit plus de 150.000 ans plus tôt que nous ne le pensions. Une affirmation qui soulève déjà une certaine incompréhension dans la communauté scientifique.[…]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1235789-grece-des-chercheurs-auraient-decouvert-le-plus-vieux-de-nos-ancetres-hors-dafrique
  • L'École du misérabilisme

    6a00d8341c715453ef0240a4b8df00200b-320wi.jpgDernière invention du laïcisme scolaire : la lutte pour la quasi-gratuité des cantines scolaires. De longue date il est acquis que l'État ne dispense plus seulement l'instruction publique : il administre l'Éducation nationale. Cette machine à formater le peuple fonctionne avec un succès que l'on ne mesure pas assez souvent.

    Or, éduquer suppose évidemment nourrir.

    Sur son blog hébergé par Mediapart, Jean-Paul Delahaye[1] relaye à cet égard la nouvelle posture adoptée par le Comité national d'action laïque. On l'avait oubliée cette bonne vieille nuisance, filiale du grand-orient de France. L'obédience toujours largement marxiste, s'est toujours acharnée à maintenir les liens entre socialistes et communistes. Coupée de la maçonnerie anglo-saxonne et des loges déistes dites régulières, depuis qu'en 1877 elle s'est proclamée athée, elle représente aujourd'hui encore, en gros, la moitié des francs-maçons français, 50 000 sur 100 000. Son grand œuvre permanent, son projet, à toujours consisté à construire une forme de socialisme maçonnique[2].

    Le Comité national d'action laïque est apparu officiellement en 1953 pour lutter contre la meilleure loi favorisant la liberté des familles éducatrices, la loi Barrangé votée en 1951 sous la Quatrième république.

    Au commencement de la Cinquième république, le gouvernement de Michel Debré avait imaginé, et mis au point en 1960, un système considéré comme analogue mais sous contrôle étatique. On institua ainsi le secteur privé sous contrat, sous-traitant du public.

    L'ancienne école libre devint de la sorte prisonnière des subventions de l'État. Mais, quand même ceci entraîna, de la part du CNAL, une vague de mobilisations. Se retrouvèrent dans la rue, sans succès à l'époque, tous les marcheurs professionnels, du PCF aux radicaux-socialistes.

    En 1983, sous Mitterrand, la gauche étant revenue au pouvoir tenta la réforme Savary. Celle-ci était soutenue par nos chers laïcistes. Mais elle fut alors enrayée par l'énorme mobilisation de centaines de milliers de familles françaises attachées à un enseignement de qualité et, osons écrire ici un gros mot : largement catholique.

    Une fois de plus, d'ailleurs, au lieu d'aller plus loin en position de force, au lieu d'exiger le retour au libre choix des familles, la hiérarchie se précipita à l'époque sur un compromis sauvegardant sa part de marché.

    Enfin en 1994, grâce des manifestations pourtant bien moins nombreuses et moins familiales, les laïcistes, c'est-à-dire les partis de gauche, le grand-orient et le CNAL, obtinrent leur revanche en empêchant la mise en place de la timide loi Bourg-Broc, imaginée par le gouvernement Balladur pour mettre à jour la loi Falloux de 1850.

    Aujourd'hui, on s'apprête à fonder une nouvelle croisade du politiquement correct laïc et obligatoire.

    Les prémisses de cette campagne laissent rêveur. Delahaye, cité plus haut résume ainsi l'argumentation : "Quand la puissance publique ne remplit pas son obligation de gratuité, écrit-il, elle aggrave les problèmes des élèves pauvres."

    En avant par conséquent vers plus de gratuité, autrement dit plus de subvention, plus de redistribution, c'est-à-dire plus de misérabilisme dans le discours public et médiatique. On nous parlera au nom des plus démunis, auxquels d'ailleurs on ne donne jamais, ou le moins possible, la parole.

    En matière scolaire et éducative comme pour le reste, pourtant, il paraît dommage qu'en France on ne connaisse pas ce proverbe français : ce qui n'est pas cher ne vaut pas cher.

    Ceux qui connaissent le bon cœur du peuple italien savent, ou croient savoir, qu'on obtient à peu près tout de ses responsables de tout niveau quand on invoque les enfants. En Angleterre, les choses marchent un peu différemment : on peut administrer une bonne fessée aux petits garnements mais malheur à celui qui mettrait en cause la place affective des animaux de compagnie.

    Depuis Victor Hugo, en France, ce sont plutôt les Misérables que l'on suppose détenir par essence les voies de la vérité et de la justice. Cette dérive post-quarante-huitarde des lubies romantiques n'en finit pas d'empoisonner toute réflexion.

    Il n'en a pas toujours été ainsi. Certes depuis Ambroise de Milan (340-397) beaucoup de commentateurs, notamment chez les auteurs catholiques, se sont employés à confondre les pauvres et les justes. Mais, au contraire, dans les écoles de pensées, et notamment dans les religions marquées par l'idée de prédestination[3], sans nécessairement croire que l'argent fait le bonheur, on a pu avoir tendance à identifier la prospérité à l'élection divine, et la misère au châtiment des réprouvés.

    Disons le d'emblée l'excès des deux idées a conduit dans l'histoire à des aveuglements également liberticides. La justice et la liberté suivent d'étroits sentiers de montagne où il convient de ne tomber dans aucun des deux ravins.

    Cependant, dans la patrie de Robespierre, de Bourdieu et du modèle social que le monde nous envie, règne de nos jours sans partage la revendication égalitaire. Étranglant sans retenue ses deux compagnes officielles, liberté qu'elle liquide et la fraternité qu'elle feint, son principe s'impose en absolu. La remettre en cause expose aux excommunications majeures. On se trouve en face d'un vrai tabou. Mais si l'égalitarisme ne marche jamais et nulle part dans la pratique, la volonté égalitaire relève de l'Utopie ordinaire. Et celle-ci ne peut conduire qu'à toujours plus d'intervention systématique de l'administration et toujours plus de répression. Nos diaboliques forcenés de l'égalitarisme n'y renonceront jamais. Tout économiste peut le remarquer : "on sait depuis longtemps que la gratuité est toujours, d’une façon ou d’une autre, une façon de mieux vendre"[4] Qu'importe, promesse de services sans contrepartie, le mot gratuit sonne de façon magique. Interdit de le contester.

    JG Malliarakis

    Apostilles
    [1] cf. "Ce que l’insuffisance de gratuité à l’école fait à la scolarité des élèves pauvres"
    [2] cf. "Socialisme maçonnique", par AG Michel.
    [3] À tort ou à raison les bons esprits et les faux lettrés en chargent les calvinistes, qui s'en défendent, et les musulmans supposés adeptes du fatalisme.
    [4] cf. article "Le mythe de la gratuité", par Olivier Babeau, in L'Opinion 28 mars 2018.

    https://www.insolent.fr

  • Passé-Présent n°245 : le 1er tour du monde avec Magellan

    Philippe Conrad nous conte la vie aventureuse du navigateur portugais Fernand de Magellan (1480-1521).

    Il y a 500 ans, partait d’Espagne une expédition maritime dans le but de réaliser le premier tour du monde de la Terre. Malgré de multiples embûches (rébellions, famine, scorbut) l’un des cinq navires chargés de rapporter en Europe des épices depuis la route de l’ouest, parviendra à rallier San-Lucar, en 1522. Même si Magellan ne figurera pas parmi les survivants de ce premier tour du monde, son nom restera dans les mémoires pour en avoir été l’instigateur.

    Anne Sicard évoque la fin tragique du Prince Impérial. (3è partie)

    1er juin 1879 : Louis-Napoléon Bonaparte accompagne une mission de reconnaissance non loin du site de la Blood River. Sans éclaireur, faiblement armée, la patrouille est, de plus, mal commandée. Anne Sicard nous fait revivre les derniers moments du Prince.

    Philippe Conrad accueille Sylvain Gouguenheim maître d’oeuvre d’un ouvrage collectif : Les empires médiévaux (Ed. Perrin – 396 p. – 24,50 €).

    Spécialiste de l’histoire médiévale, le Professeur Gouguenheim a dirigé un livre de caractère universel, puisque retraçant la saga des différents empires qui traversèrent le Moyen-Age (carolingien, byzantin, romain-germanique, normand, vénitien, indonésien, chinois).

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n245-le-1er-tour-du-monde-avec-magellan

  • Têtes à Clash n°52 : Marion Maréchal, le début de quelque chose ?

    Franck Tanguy reçoit Gabrielle Cluzelle, Jean-Louis Masson, Xavier Moreau et François Samson. Ils débattent de l’actualité de Marion Maréchal, du regain de popularité pour l’exécutif et du bateau à migrants Sea-Watch 3.

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n52-marion-marechal-le-debut-de-quelque-chose

  • Ces socialistes qui votèrent les pleins pouvoirs à Pétain

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    Richard Ferrand vient de rendre hommage, à Vichy, aux 80 parlementaires qui refusèrent les pleins pouvoirs constitutionnels au maréchal Pétain, le 10 juillet 1940, il y a 79 ans jour pour jour. Évidemment, la récupération politique marche à plein, mais cela n’a rien d’étonnant. « Car en politique, il faut savoir dire non : non au populisme et à l’antiparlementarisme, facilités d’un jour et calamités du lendemain », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, oubliant que le 10 juillet 1940, les calamités étaient bien là et qu’on ne pouvait probablement pas imaginer alors qu’il pourrait en advenir de bien pires dans les mois et les années qui suivirent. L’Histoire est toujours plus facile à refaire une fois qu’elle s’est accomplie.

    Il est de bon ton de souligner que la majorité de ces 80 parlementaires (députés et sénateurs) étaient de gauche. En revanche, on insiste moins sur le fait que parmi les 357 députés qui votèrent les pleins pouvoirs, une majorité était de gauche et que le Sénat était un fief radical. Les parlementaires SFIO (ancêtre du Parti socialiste actuel) étaient 126 : 36 votèrent contre, 90 pour. M. Ferrand, ancien socialiste, se garde bien de l’évoquer. Il est tellement plus facile de hurler au « populisme » sans se soucier, du reste, d’anachronisme. Avec un manichéisme tellement confortable, on fait de ces parlementaires qui votèrent les pleins pouvoirs au vainqueur de Verdun des lâches, des salauds, des collabos. Pourtant, la réalité est bien plus complexe.

    Restons, d’ailleurs, sur ces parlementaires socialistes qui accordèrent leur confiance à Pétain. Certains basculèrent carrément dans la collaboration. Ce fut le cas du député de Vaucluse Pierre Vaillandet (1888-1971), qui avait été avant-guerre militant dans le Syndicat national des instituteurs ainsi qu’à la Ligue des droits de l’homme. Proche de Marcel Déat, il quitta Paris le 15 août 1944 pour l’Allemagne. Il sera condamné par contumace en 1946 à la dégradation nationale, à la confiscation de ses biens. On pourrait aussi évoquer Marcel Régis (1892-1986), député socialiste d’Alger, ancien vice-président de la Ligue internationale contre l’antisémitisme (LICA, ancêtre de la LICRA), qui déclara à propos de Léon Blum : « Quand ce juif sera à la morgue, il sera au seul logis qui convient. » On pourrait encore citer Georges Barthélémy (1897-1944), député de la Seine. C’est lui qui avait déclaré, en 1936, à l’occasion des Olympiades populaires, que le sport constituait « le meilleur moyen d’arrêter la dégénérescence physique et morale de la race ». Farouche anticommuniste, en février 1940, après la signature du pacte germano-soviétique, il déclarait à la Chambre vouloir envoyer à la guillotine les députés communistes, le peloton d’exécution étant leur faire trop d’honneur. Le 10 juillet 1944, il mourra mitraillé devant la mairie de Puteaux.

    Néanmoins, de nombreux parlementaires socialistes, qui avaient voté les pleins pouvoirs à Philippe Pétain, entrèrent ensuite dans la Résistance. On pourrait citer André Naphle (1903-1941), député de la Gironde, fusillé pour faits de Résistance. Ou encore Henri Martin (1903-1945), député de la Marne, déporté à Mauthausen et mort cinq jours à peine après la libération du camp.

    La plupart des parlementaires socialistes qui avaient voté les pleins pouvoirs furent frappés d’inéligibilité après la guerre et exclus de la SFIO, sauf ceux qui purent présenter des titres de Résistance. Certains se retrouvèrent sous la IVe République dans le Parti socialiste démocratique (PSD) fondé par Paul Faure (1878-1960) et poursuivirent une carrière politique. Parmi eux, on trouve un certain Charles Spinasse (1893-1979), député de Corrèze, ministre de l’Économie sous le Front populaire et fondateur, en 1941, à Paris, de l’hebdomadaire Le Rouge et le Bleu« revue de la pensée socialiste française », revue publiée avec l’autorisation de la censure allemande… En 1967, à l’occasion des élections législatives, Charles Spinasse contribua à l’implantation locale d’un jeune loup de la politique nommé… Jacques Chirac. Pas simple, le socialisme, en France. Richard Ferrand en conviendra…

    Georges Michel