culture et histoire - Page 744
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MAURRAS ET QUELQUES ÉCRIVAINS DE L'ACTION FRANÇAISE | ft. ADRIEN ABAUZIT
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Europe, l’heure des frontières – 6e colloque de l’Institut Iliade le 6 avril à Paris
La révolte des Gilets Jaunes, qui dépasse les frontières hexagonales, atteste de la permanence d’un peuple réel, enraciné, attaché à ses libertés concrètes et à sa légitime dignité. Loin du « grand débat national » imposé par l’Élysée et ses communicants, ce sont les élections européennes du 26 mai 2019 qui auront valeur de référendum, pour affirmer le droit des peuples européens à l’identité, la liberté et la sécurité.
Cette échéance doit être l’occasion de revenir à l’essentiel, ce besoin de frontières qui ne se réduit pas à un désir de protection, de régulation : comme l’avait bien vu Dominique Venner dans sa dernière lettre du 21 mai 2013, seule une « rupture avec la métaphysique de l’illimité » est à même d’assurer notre future renaissance.
C’est à cet impératif que s’attachera le colloque annuel de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne, organisé samedi 6 avril 2019 à partir de 10h à la Maison de la Chimie, 28 Rue Saint Dominique, 75007 Paris.
Accès à la billetterie en ligne : https://institut-iliade.com/2019-europe-lheure-des-frontieres/
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Émission HOMMAGE : Yann-Ber Tillenon et Alice Tertrais nous parlent de Guillaume FAYE
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JEUDI 28 MARS, THOMAS WHYTE, INITIATEUR DU "RUCHER PATRIOTE", INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS
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Bernard Lugan propose des cours vidéos : Histoire et vérités sur l’Afrique
Bernard Lugan propose désormais des cours vidéos, illustrés de nombreuses cartes animées et destinés à comprendre l’Afrique, à travers son histoire, sa géographie et ses peuples.
Le premier cours s’intéresse à la thématique suivante : “Afrique du sud, autopsie d’un naufrage“.
Voici un descriptif :
Vingt-cinq ans après la fin de l’apartheid où en est l’Afrique du Sud ? Loin de la vision idyllique présentée par les médias, la réalité sud-africaine est tragique. Le pays cesse en effet peu à peu d’être une excroissance de l’Europe à l’extrémité australe du continent africain pour devenir un Etat du « tiers-monde » avec certes quelques secteurs encore ultraperformants, mais de plus en plus réduits, surnageant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violence.
Pour comprendre le lent naufrage de ce pays constitué de l’assemblage artificiel de plusieurs peuples antagonistes réunis par le colonisateur britannique, Bernard Lugan propose un cours de 2h retraçant la longue histoire sud-africaine, illustré de nombreuses cartes animées.Pour s’inscrire : https://lescours-bernardlugan.teachable.com
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LA QUERELLE DES SEXES HIER ET AUJOURD'HUI
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Essai de définition du Fascisme
Bernard Plouvier
Le but de toute société bien ordonnée sera toujours et en tout pays de faire accepter par la majorité des citoyens honnêtes et travailleurs une conception du monde qui renforce la cohésion de la Nation et la stabilité de l’État. Ce pourrait être la définition idéale du populisme, dont le fascisme fut une version adaptée à l’immédiat après-guerre - celle de 1914-18, la « Grande » - et d’ambiance « italianissime » - un superlatif souvent utilisé par Benito Mussolini, le créateur de l’État fasciste.
Les caciques du Komintern, de l’Internationale Syndicale Rouge (l’ISR) et des Partis communistes locaux ont tous défini le fascisme comme étant « le système de domination de la classe bourgeoise et sa dictature » : le clown bulgare Georgi Dimitrov, le Français Maurice Thorez ou l’Italien Palmiro Togliatti ont multiplié les discours et les articles sur ce thème depuis 1922 et les dinosaures universitaires marxiste, fossilisés dans leur bêtise dogmatique, continuent de le faire.
En revanche, il est exact d’affirmer que le fascisme - en réalité : le populisme, mais Dimitrov, phraseur peu doué au plan de la réflexion théorique, n’usait jamais de ce mot - « est l’ennemi mortel du prolétariat », comme il l’a affirmé lors du Congrès de l’ISR, au printemps de 1928. En effet, le populisme en action, c’est la lutte contre l’esprit prolétarien, c’est-à-dire le combat pour élever le niveau économique et culturel des travailleurs, même de ceux qui sont les plus incultes initialement, le populisme c’est aussi la lutte contre l’alcoolisme (encouragé en URSS), contre la prostitution et l’amour libre, contre l’inceste et les violences conjugales, la promotion de la condition de mère de famille.
Le fascisme n’est pas seulement un mouvement anticapitaliste et antiparlementaire ainsi qu’un socialisme non collectiviste. C’est aussi une application de ce Futurisme, dont la Grande Guerre assura la première prestation. Si le mot préexistait au Manifeste de 1909, son auteur, Filippo Marinetti eut le mérite d’assimiler le Modernisme à une énergie, un peu brouillonne, visant à détruire le conformisme bourgeois, dans son art, ses préoccupations économiques et son parlementarisme insipide et corrupteur.
Le phraseur communiste Antonio Gramsci, fils d’escroc, aigri par son nanisme et sa tuberculose chronique, n’a voulu voir, dans le Futurisme, qu’un mouvement d’idées conçues pour bousculer la digestion des bourgeois. En réalité, cet éloge de la technologie moderne, cette griserie de la puissance et de la vitesse, cet ardent désir de participer à la destruction d’un monde sclérosé par l’argent et les conventions sociales, ont abouti à un essai, transformé grâce à la Grande Guerre, de destruction de la société, suivi d’une reconstruction peut-être maladroite et brouillonne, mais assez efficace : le fascisme.
La définition qu’en a donnée Pierre Drieu la Rochelle en 1937 n'est pas éloignée de la vérité : « Le fascisme c'est vivre plus vite et plus fort », ce qui est peut-être un peu léger pour révolutionner un pays. En 1941, Drieu vante les mérites de l’homme dur, forgé par la guerre, est l’être « qui rêve de donner au monde une discipline physique... un homme qui ne croit pas aux doctrines. Un homme qui ne croit que dans les actes et qui enchaîne ses actes selon un rythme très sommaire ». Le refus des doctrines permet de comprendre pourquoi Drieu ne fut jamais un national-socialiste. Mais il s’illusionnait beaucoup s’il croyait aux vertus guerrières du fasciste.
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Expliciter et proclamer la richesse de l’identité française
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Alors qu’elle devrait être un sujet de consensus, l’identité nationale est paradoxalement devenue une cause de polémique. Le Système cherche à occulter tout débat à son sujet et, quand il est contraint d’aborder la question, il réduit notre identité à un simple panel de prétendues valeurs. Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que les Français reprennent conscience de la richesse de leur identité et que celle-ci soit dès lors clairement explicitée et proclamée. La France, c’est un peuple européen, une culture d’origine gréco-romaine, une religion chrétienne, un territoire au cœur de l’Europe, le tout sublimé par une histoire qui a fait de notre nation sinon la première sur le continent, en tout cas la synthèse la plus accomplie du monde européen.
L’identité, un sujet tabou
Parce que l’identité est un sujet tabou du politiquement correct, les Français ne savent plus qui ils sont. Ils ont bien sûr une conscience intuitive plus ou moins prononcée de leurs origines et de ce qu’est leur patrie. Mais il n’y a plus rien d’explicite ni de formalisé. Et pour cause, tout est fait par le Système pour occulter la réalité de l’identité française. Que ce soit à l’école, dans les médias ou chez les politiques, la France n’est plus qu’une abstraction théorique.
Une identité réduite à de prétendues valeurs
Pour les docteurs de la pensée unique, l’identité de notre pays se réduit en effet à un ensemble de valeurs qui représenteraient non seulement notre patrimoine commun mais aussi l’essence même de ce que nous sommes. Aussi peut-on affirmer sans beaucoup simplifier que, pour eux, la France est un territoire régi par l’état de droit, les valeurs de la République et les droits de l’homme. C’est pourquoi n’importe quel individu habitant dans l’Hexagone a vocation selon eux à être français pour peu qu’il communie dans ces prétendues valeurs.
L’identité de la France, une réalité complexe
Faut-il à ce stade souligner l’absurdité d’une telle conception ? Si l’identité de la France se limitait à un ensemble de valeurs, en quoi se différencierait-elle de tous les autres pays qui se réfèrent eux aussi aux droits de l’homme et à la démocratie ?
La vérité est que l’identité de la France s’avère une réalité beaucoup plus complexe et plus exclusive. Sans doute n’est-elle pas facile à mettre en équation mais on peut tenter de l’approcher par la prise en compte de quatre données fondamentales.
Un peuple européen
La première donnée, ce sont les Français eux-mêmes, c’est-à-dire le peuple qu’ils forment depuis les origines de notre nation et qui, de par ses racines gallo-romaines, germaniques, celtiques et nordiques, se révèle fondamentalement européen et donc de race blanche. Une réalité ethnique demeurée inchangée jusqu’au milieu du siècle dernier et qui constitue le fonds identitaire que notre nation partage avec ses voisins européens.
Une culture d’origine greco-latine
La seconde composante est bien sûr la culture française, un trésor d’une incroyable richesse qui s’enracine dans son héritage grec et romain et qui s’est déployé pendant des siècles dans tous les domaines de l’art et de la science. Forgée autour de notre langue, le français, elle a rayonné dans le monde, forçant bien souvent l’admiration des étrangers.
Une religion, le christianisme
Quant à la troisième donnée, il s’agit du christianisme qui a été pendant quinze cents ans la religion dominante de notre nation. Aussi, que l’on soit chrétien ou non, pratiquant ou non, personne ne peut nier aujourd’hui le rôle majeur que cette religion a joué dans la formation de notre pays. N’a-t-elle pas pendant des siècles couvert notre sol d’églises et de cathédrales admirables et, au-delà, marqué la conscience, la culture et l’histoire des Français ?
Un territoire forgé par la volonté et le sacrifice
Enfin la dernière composante est bien sûr le territoire de notre pays qui constitue un espace privilégié au cœur de l’Europe. Un territoire d’une étonnante richesse et d’une grande beauté qui a profondément contribué à forger l’identité de ceux qui y ont vécu. Un territoire dont les frontières se sont fixées progressivement au fil des siècles par la volonté de ses rois et de ses chefs et grâce aussi au sang versé par ceux de nos ancêtres qui se sont battus pour l’agrandir ou le défendre.
Une histoire qui a tout sublimé
Mais ces quatre composantes ne seraient rien sans l’histoire qui, au fil des siècles, a brassé tous ces atouts culturels, territoriaux, ethniques et religieux pour façonner ce pays qui est le nôtre et dont nous avons hérité. Une histoire qui ne commence pas en 1789 mais plonge ses racines dans notre lointain passé. Tantôt douloureuse, tantôt grandiose, elle a conduit aux pires épreuves comme aux plus grandes gloires et, à la manière d’une mystérieuse alchimie, a forgé cette nation qui n’est semblable à aucune autre et dont nous devons être fiers.
Une synthèse de la réalité européenne
Une nation qui a de plus cette particularité étonnante d’être la synthèse de tout ce que représente l’Europe. Appartenant à la fois au Nord et au Sud, ouverte sur l’Océan comme sur le cœur du continent, elle a reçu les influences de tous les foyers culturels européens. Des apports qu’elle a su assimiler et sublimer pour édifier cette identité qui permet aujourd’hui d’affirmer que l’Europe n’existerait pas sans la France.
Une âme, un principe spirituel
Cette réalité de notre identité nationale, à la fois culturelle, religieuse, ethnique, territoriale et historique, est apparue pendant des siècles tellement évidente que personne ne songeait à l’expliciter. Et beaucoup considéraient comme Renan qu’à côté des réalités visibles telles « la race, la langue ou les affinités religieuses » il y avait comme « une âme, un principe spirituel » qui s’exprimait par « un fait tangible … le désir clairement exprimé de continuer la vie commune ».
Le refus du Vivre ensemble
Même imparfait ou incomplet, l’énoncé explicite de l’identité de notre nation se révèle capital car il permet de comprendre que c’est dans ses différentes composantes que l’identité de la France est aujourd’hui attaquée. Ainsi, la dimension ethnique du peuple français se trouve clairement mise en cause par l’afflux de populations extra européennes. La composante chrétienne de notre identité est de son côté fragilisée par la concurrence d’un islam en pleine expansion qui cherche à s’imposer. Quant à sa composante culturelle, elle est compromise par la montée migratoire mais aussi par la pression anglo-saxonne et par le processus de déconstruction des valeurs orchestré par la nouvelle gauche.
Même la formule de Renan résonne aujourd’hui comme un sinistre avertissement. Si au bout du compte en effet notre identité nationale devait n’être qu’une volonté de vivre ensemble, elle n’existerait déjà plus puisqu’en dépit du slogan sans cesse martelé par les porte-parole du Système, il est clair qu’entre les Français d’origine et les populations immigrées il n’y a aucune volonté de vivre ensemble. Les premiers cherchent par tous les moyens à ne pas vivre avec les seconds lesquels préfèrent de leur côté vivre entre eux comme chez eux.
Aussi, pour défendre l’identité française, Ligne droite estime-t-elle aujourd’hui indispensable de l’expliciter et de la proclamer telle qu’elle apparaît dans toute la richesse de ses différentes composantes. Les Français doivent reprendre conscience de ce qu’ils sont
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Samedi 6 avril, de 10 h à 18 h 30, à Paris : 6e colloque de l'Institut Iliade
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La naissance de la République – Épisode 7 – Les massacres de septembre
De la convocation des États-généraux à la proclamation de la République, les étapes qui ont conduit de la monarchie chrétienne de Droit divin au monde qui est le nôtre.
Épisode 7 – Les massacres de septembre
Le 2 septembre 1792 les prisons sont pleines…