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culture et histoire - Page 742

  • Reconstruire un État fort qui se fasse respecter

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    Devenu tentaculaire et omniprésent, incarné par une armée de fonctionnaires, l’État multiplie aujourd’hui les règlements, les taxes et les impôts. Mais il s’agit en réalité d’un État faible qui s’acharne sur les honnêtes citoyens alors qu’il est incapable de faire observer les lois de notre nation à ceux qui le défient. Aussi Ligne droite considère-t-elle comme indispensable de reconstruire un État fort, qui puisse reprendre le contrôle du territoire, se faire respecter par tous et qui, dans le même temps, soit capable de maîtriser les finances publiques et de réguler l’économie et le social.

    L’État, ennemi du Système

    L’État fort a en effet disparu en France car il est le grand ennemi des tenants de l’idéologie libérale libertaire qui, depuis la fin du XXe siècle, ont entrepris sa déconstruction méthodique.

    Les néo-libéraux ne voyant en lui qu’une menace contre les droits individuels pensent donc qu’un État faible qui réduit l’action publique à la mise en œuvre de l’état de droit et au respect des contrats, assurera mieux la liberté des personnes.

    Quant à l’oligarchie mondialiste, elle s’appuie sur cette idéologie pour réclamer la privatisation la plus large des fonctions étatiques et offrir ainsi, au prétexte d’une efficience supérieure, de nouveaux marchés aux grandes entreprises. Elle estime de surcroît que l’affaiblissement des États favorise l’émergence de la « gouvernance mondiale », qu’elle appelle de ses vœux.

    L’État illégitime, obèse et impuissant

    Ligne droite rejette cette idéologie pernicieuse qui n’a nullement amélioré la situation des Français, comme on le leur promettait. Au contraire, les libertés se sont réduites, l’insécurité et la violence ont explosé et les services publics fonctionnent moins bien qu’avant. L’État est devenu dès lors illégitime car à la fois tentaculaire et impuissant.

    L’État a en effet accentué son emprise sur les Français pour orienter leur façon de vivre, les soumettant par exemple au vivre ensemble ou leur indiquant comment ils doivent se comporter avec leurs enfants ou avec leur conjoint. Devenu une gigantesque bureaucratie en charge de la vie privée des citoyens, il ne cesse de réduire leurs libertés concrètes en multipliant les réglementations, les taxes et les impôts.

    Mais dans le même temps l’État n’assure plus correctement ses fonctions essentielles. Les services publics paupérisés se retirent des territoires et sacrifient leurs investissements. Les racailles n’ont plus peur de la police ni de la justice. Ce sont au contraire les forces de l’ordre, sous-équipées, qui n’osent plus s’aventurer dans les zones de non-droit. Quant aux frontières, elles sont devenues inexistantes pour le plus grand profit des passeurs et des trafiquants. 

    L’État n’est désormais fort que vis-à-vis de ceux qu’il devrait protéger, comme les Français des classes moyennes et populaires qu’il accable de règlements et de taxes. Mais à l’égard de ceux qu’il devrait contraindre, comme les voyous, les lobbies, les islamistes, les clandestins ou les puissances économiques ou financières, l’État se montre d’une grande faiblesse.

    Ligne droite dénonce cet abandon et préconise le retour d’un État fort et respecté.

    Restaurer la prééminence du pouvoir politique

    Pour ce faire, Ligne droite propose d’abord de renforcer le pouvoir politique et donc de restaurer la primauté de l’exécutif et la légitimité du législatif, conformément d’ailleurs aux principes de la Ve République. La durée du mandat présidentiel devra dans cet esprit être portée à sept ans afin de permettre au président d’agir dans la durée. Le gouvernement des juges sera démantelé et pour ce faire la suprématie des députés et sénateurs élus sur les juges nommés sera rétablie. Enfin, le système électoral sera revu pour que l’Assemblée soit de nouveau représentative de la réalité du peuple.

    Reprendre le contrôle du territoire

    Pour Ligne droite le retour à un État fort exige ensuite de restaurer la souveraineté politique de la France sur son territoire. Ce qui implique que l’État retrouve le contrôle de ses frontières, maîtrise l’immigration et reconquière les zones de non-droit. Autant d’exigences impératives sans lesquelles l’État continuera d’être bafoué et avec lui la France et les Français. Malgré les graves difficultés qui se présenteront, il est possible atteindre ces objectifs et Ligne droite a explicité par ailleurs les moyens d’y parvenir.

    Reconstruire des forces de sécurité qui imposent le respect

    Tout cela suppose cependant que les forces de l’ordre, les services de renseignement et les armées soient de nouveau prioritaires tant pour leurs équipements que pour le soutien qu’ils reçoivent du pouvoir. Tout doit être fait pour que les forces de sécurité reprennent pleinement confiance en elles-mêmes et inspirent le respect et la crainte chez les voyous. Un État fort est un État qui sait mater ceux qui le défient et ne tolère pas que certains s’exonèrent impunément des règles qu’il édicte. La remise à niveau organisationnelle et budgétaire de la police et de l’armée doit donc constituer une priorité, tout comme la réforme de la politique pénale qui doit permettre de neutraliser durablement les voyous, les groupes séditieux, les délinquants et les terroristes.

    Retrouver la maîtrise des finances publiques

    Le retour d’un État fort exige par ailleurs le rétablissement de l’équilibre des finances publiques. Un impératif pour rendre sa liberté de manœuvre à l’État et éviter qu’il se trouve soumis au chantage des institutions financières internationales ou de la Commission européenne.

    Pour réduire en conséquence les dépenses publiques, Ligne droite préconise une profonde réforme qui mette un terme au foisonnement des agences et services administratifs, qui réduise le millefeuille de l’organisation territoriale française, qui supprime les dépenses de transfert et les subventions aux associations dont l’utilité économique et sociale est douteuse. Si l’on ajoute à cela la préférence nationale dans l’accès aux prestations, il sera possible de retrouver des finances saines qui rendent son autorité à l’État.

    Assurer la régulation de l’économie et du social

    Un État fort doit aussi retrouver son rôle d’arbitre du bien commun en matière économique et sociale pour corriger les errements du marché ainsi que les initiatives intempestives qui ne seraient pas conformes à l’intérêt national.

    Mais il doit aussi être porteur d’une stratégie industrielle volontariste et s’affirmer à nouveau comme l’initiateur de projets d’envergure. Les grandes réalisations, notamment celles des années soixante – soixante-dix, dont s’enorgueillit à juste titre notre pays ne sont pas le fruit de l’initiative spontanée du marché, elles résultent de l’action publique qui a mis en mouvement l’initiative privée. Pour Ligne droite, un État fort doit retrouver au XXIesiècle l’esprit pionnier des grands administrateurs de jadis qui ont fait avancer la France en relevant de grands défis collectifs par la mobilisation du génie national.

    Il n’y aura pas de renouveau national et civilisationnel sans un État fort.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Europe, l’heure des frontières – 6e colloque de l’Institut Iliade le 6 avril à Paris

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    La révolte des Gilets Jaunes, qui dépasse les frontières hexagonales, atteste de la permanence d’un peuple réel, enraciné, attaché à ses libertés concrètes et à sa légitime dignité. Loin du « grand débat national » imposé par l’Élysée et ses communicants, ce sont les élections européennes du 26 mai 2019 qui auront valeur de référendum, pour affirmer le droit des peuples européens à l’identité, la liberté et la sécurité.

    Cette échéance doit être l’occasion de revenir à l’essentiel, ce besoin de frontières qui ne se réduit pas à un désir de protection, de régulation : comme l’avait bien vu Dominique Venner dans sa dernière lettre du 21 mai 2013, seule une « rupture avec la métaphysique de l’illimité » est à même d’assurer notre future renaissance.

    C’est à cet impératif que s’attachera le colloque annuel de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne, organisé samedi 6 avril 2019 à partir de 10h à la Maison de la Chimie, 28 Rue Saint Dominique, 75007 Paris.

    Accès à la billetterie en ligne : https://institut-iliade.com/2019-europe-lheure-des-frontieres/

    https://fr.novopress.info/214054/europe-lheure-des-frontieres-6e-colloque-de-linstitut-iliade-le-6-avril-a-paris/

  • JEUDI 28 MARS, THOMAS WHYTE, INITIATEUR DU "RUCHER PATRIOTE", INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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  • Bernard Lugan propose des cours vidéos : Histoire et vérités sur l’Afrique

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    Bernard Lugan propose désormais des cours vidéos, illustrés de nombreuses cartes animées et destinés à comprendre l’Afrique, à travers son histoire, sa géographie et ses peuples.

    Le premier cours s’intéresse à la thématique suivante : “Afrique du sud, autopsie d’un naufrage“.

    Voici un descriptif :

    Vingt-cinq ans après la fin de l’apartheid où en est l’Afrique du Sud ? Loin de la vision idyllique présentée par les médias, la réalité sud-africaine est tragique. Le pays cesse en effet peu à peu d’être une excroissance de l’Europe à l’extrémité australe du continent africain pour devenir un Etat du « tiers-monde » avec certes quelques secteurs encore ultraperformants, mais de plus en plus réduits, surnageant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violence.
    Pour comprendre le lent naufrage de ce pays constitué de l’assemblage artificiel de plusieurs peuples antagonistes réunis par le colonisateur britannique, Bernard Lugan propose un cours de 2h retraçant la longue histoire sud-africaine, illustré de nombreuses cartes animées.

    Pour s’inscrire : https://lescours-bernardlugan.teachable.com

  • Essai de définition du Fascisme

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    Bernard Plouvier

    Le but de toute société bien ordonnée sera toujours et en tout pays de faire accepter par la majorité des citoyens honnêtes et travailleurs une conception du monde qui renforce la cohésion de la Nation et la stabilité de l’État. Ce pourrait être la définition idéale du populisme, dont le fascisme fut une version adaptée à l’immédiat après-guerre - celle de 1914-18, la « Grande » - et d’ambiance « italianissime » - un superlatif souvent utilisé par Benito Mussolini, le créateur de l’État fasciste.

    Les caciques du Komintern, de l’Internationale Syndicale Rouge (l’ISR) et des Partis communistes locaux ont tous défini le fascisme comme étant « le système de domination de la classe bourgeoise et sa dictature » : le clown bulgare Georgi Dimitrov, le Français Maurice Thorez ou l’Italien Palmiro Togliatti ont multiplié les discours et les articles sur ce thème depuis 1922 et les dinosaures universitaires marxiste, fossilisés dans leur bêtise dogmatique, continuent de le faire.

    En revanche, il est exact d’affirmer que le fascisme - en réalité : le populisme, mais Dimitrov, phraseur peu doué au plan de la réflexion théorique, n’usait jamais de ce mot - « est l’ennemi mortel du prolétariat », comme il l’a affirmé lors du Congrès de l’ISR, au printemps de 1928. En effet, le populisme en action, c’est la lutte contre l’esprit prolétarien, c’est-à-dire le combat pour élever le niveau économique et culturel des travailleurs, même de ceux qui sont les plus incultes initialement, le populisme c’est aussi la lutte contre l’alcoolisme (encouragé en URSS), contre la prostitution et l’amour libre, contre l’inceste et les violences conjugales, la promotion de la condition de mère de famille.

    Le fascisme n’est pas seulement un mouvement anticapitaliste et antiparlementaire ainsi qu’un socialisme non collectiviste. C’est aussi une application de ce Futurisme, dont la Grande Guerre assura la première prestation. Si le mot préexistait au Manifeste de 1909, son auteur, Filippo Marinetti eut le mérite d’assimiler le Modernisme à une énergie, un peu brouillonne, visant à détruire le conformisme bourgeois, dans son art, ses préoccupations économiques et son parlementarisme insipide et corrupteur.

    Le phraseur communiste Antonio Gramsci, fils d’escroc, aigri par son nanisme et sa tuberculose chronique, n’a voulu voir, dans le Futurisme, qu’un mouvement d’idées conçues pour bousculer la digestion des bourgeois. En réalité, cet éloge de la technologie moderne, cette griserie de la puissance et de la vitesse, cet ardent désir de participer à la destruction d’un monde sclérosé par l’argent et les conventions sociales, ont abouti à un essai, transformé grâce à la Grande Guerre, de destruction de la société, suivi d’une reconstruction peut-être maladroite et brouillonne, mais assez efficace : le fascisme.

    La définition qu’en a donnée Pierre Drieu la Rochelle en 1937 n'est pas éloignée de la vérité : « Le fascisme c'est vivre plus vite et plus fort », ce qui est peut-être un peu léger pour révolutionner un pays. En 1941, Drieu vante les mérites de l’homme dur, forgé par la guerre, est l’être « qui rêve de donner au monde une discipline physique... un homme qui ne croit pas aux doctrines. Un homme qui ne croit que dans les actes et qui enchaîne ses actes selon un rythme très sommaire ». Le refus des doctrines permet de comprendre pourquoi Drieu ne fut jamais un national-socialiste. Mais il s’illusionnait beaucoup s’il croyait aux vertus guerrières du fasciste.

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  • Expliciter et proclamer la richesse de l’identité française

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    Alors qu’elle devrait être un sujet de consensus, l’identité nationale est paradoxalement devenue une cause de polémique. Le Système cherche à occulter tout débat à son sujet et, quand il est contraint d’aborder la question, il réduit notre identité à un simple panel de prétendues valeurs. Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que les Français reprennent conscience de la richesse de leur identité et que celle-ci soit dès lors clairement explicitée et proclamée. La France, c’est un peuple européen, une culture d’origine gréco-romaine, une religion chrétienne, un territoire au cœur de l’Europe, le tout sublimé par une histoire qui a fait de notre nation sinon la première sur le continent, en tout cas la synthèse la plus accomplie du monde européen.

    L’identité, un sujet tabou

    Parce que l’identité est un sujet tabou du politiquement correct, les Français ne savent plus qui ils sont. Ils ont bien sûr une conscience intuitive plus ou moins prononcée de leurs origines et de ce qu’est leur patrie. Mais il n’y a plus rien d’explicite ni de formalisé. Et pour cause, tout est fait par le Système pour occulter la réalité de l’identité française. Que ce soit à l’école, dans les médias ou chez les politiques, la France n’est plus qu’une abstraction théorique.

    Une identité réduite à de prétendues valeurs

    Pour les docteurs de la pensée unique, l’identité de notre pays se réduit en effet à un ensemble de valeurs qui représenteraient non seulement notre patrimoine commun mais aussi l’essence même de ce que nous sommes. Aussi peut-on affirmer sans beaucoup simplifier que, pour eux, la France est un territoire régi par l’état de droit, les valeurs de la République et les droits de l’homme. C’est pourquoi n’importe quel individu habitant dans l’Hexagone a vocation selon eux à être français pour peu qu’il communie dans ces prétendues valeurs.

    L’identité de la France, une réalité complexe

    Faut-il à ce stade souligner l’absurdité d’une telle conception ? Si l’identité de la France se limitait à un ensemble de valeurs, en quoi se différencierait-elle de tous les autres pays qui se réfèrent eux aussi aux droits de l’homme et à la démocratie ?

    La vérité est que l’identité de la France s’avère une réalité beaucoup plus complexe et plus exclusive. Sans doute n’est-elle pas facile à mettre en équation mais on peut tenter de l’approcher par la prise en compte de quatre données fondamentales.

    Un peuple européen

    La première donnée, ce sont les Français eux-mêmes, c’est-à-dire le peuple qu’ils forment depuis les origines de notre nation et qui, de par ses racines gallo-romaines, germaniques, celtiques et nordiques, se révèle fondamentalement européen et donc de race blanche. Une réalité ethnique demeurée inchangée jusqu’au milieu du siècle dernier et qui constitue le fonds identitaire que notre nation partage avec ses voisins européens.

    Une culture d’origine greco-latine

    La seconde composante est bien sûr la culture française, un trésor d’une incroyable richesse qui s’enracine dans son héritage grec et romain et qui s’est déployé pendant des siècles dans tous les domaines de l’art et de la science. Forgée autour de notre langue, le français, elle a rayonné dans le monde, forçant bien souvent l’admiration des étrangers.

    Une religion, le christianisme

    Quant à la troisième donnée, il s’agit du christianisme qui a été pendant quinze cents ans la religion dominante de notre nation. Aussi, que l’on soit chrétien ou non, pratiquant ou non, personne ne peut nier aujourd’hui le rôle majeur que cette religion a joué dans la formation de notre pays. N’a-t-elle pas pendant des siècles couvert notre sol d’églises et de cathédrales admirables et, au-delà, marqué la conscience, la culture et l’histoire des Français ?

    Un territoire forgé par la volonté et le sacrifice

    Enfin la dernière composante est bien sûr le territoire de notre pays qui constitue un espace privilégié au cœur de l’Europe. Un territoire d’une étonnante richesse et d’une grande beauté qui a profondément contribué à forger l’identité de ceux qui y ont vécu. Un territoire dont les frontières se sont fixées progressivement au fil des siècles par la volonté de ses rois et de ses chefs et grâce aussi au sang versé par ceux de nos ancêtres qui se sont battus pour l’agrandir ou le défendre.

    Une histoire qui a tout sublimé

    Mais ces quatre composantes ne seraient rien sans l’histoire qui, au fil des siècles, a brassé tous ces atouts culturels, territoriaux, ethniques et religieux pour façonner ce pays qui est le nôtre et dont nous avons hérité. Une histoire qui ne commence pas en 1789 mais plonge ses racines dans notre lointain passé. Tantôt douloureuse, tantôt grandiose, elle a conduit aux pires épreuves comme aux plus grandes gloires et, à la manière d’une mystérieuse alchimie, a forgé cette nation qui n’est semblable à aucune autre et dont nous devons être fiers.

    Une synthèse de la réalité européenne

    Une nation qui a de plus cette particularité étonnante d’être la synthèse de tout ce que représente l’Europe. Appartenant à la fois au Nord et au Sud, ouverte sur l’Océan comme sur le cœur du continent, elle a reçu les influences de tous les foyers culturels européens. Des apports qu’elle a su assimiler et sublimer pour édifier cette identité qui permet aujourd’hui d’affirmer que l’Europe n’existerait pas sans la France.

    Une âme, un principe spirituel

    Cette réalité de notre identité nationale, à la fois culturelle, religieuse, ethnique, territoriale et historique, est apparue pendant des siècles tellement évidente que personne ne songeait à l’expliciter. Et beaucoup considéraient comme Renan qu’à côté des réalités visibles telles « la race, la langue ou les affinités religieuses » il y avait comme « une âme, un principe spirituel » qui s’exprimait par « un fait tangible … le désir clairement exprimé de continuer la vie commune ».

    Le refus du Vivre ensemble

    Même imparfait ou incomplet, l’énoncé explicite de l’identité de notre nation se révèle capital car il permet de comprendre que c’est dans ses différentes composantes que l’identité de la France est aujourd’hui attaquée. Ainsi, la dimension ethnique du peuple français se trouve clairement mise en cause par l’afflux de populations extra européennes. La composante chrétienne de notre identité est de son côté fragilisée par la concurrence d’un islam en pleine expansion qui cherche à s’imposer. Quant à sa composante culturelle, elle est compromise par la montée migratoire mais aussi par la pression anglo-saxonne et par le processus de déconstruction des valeurs orchestré par la nouvelle gauche.

    Même la formule de Renan résonne aujourd’hui comme un sinistre avertissement. Si au bout du compte en effet notre identité nationale devait n’être qu’une volonté de vivre ensemble, elle n’existerait déjà plus puisqu’en dépit du slogan sans cesse martelé par les porte-parole du Système, il est clair qu’entre les Français d’origine et les populations immigrées il n’y a aucune volonté de vivre ensemble. Les premiers cherchent par tous les moyens à ne pas vivre avec les seconds lesquels préfèrent de leur côté vivre entre eux comme chez eux.

    Aussi, pour défendre l’identité française, Ligne droite estime-t-elle aujourd’hui indispensable de l’expliciter et de la proclamer telle qu’elle apparaît dans toute la richesse de ses différentes composantes. Les Français doivent reprendre conscience de ce qu’ils sont

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  • Samedi 6 avril, de 10 h à 18 h 30, à Paris : 6e colloque de l'Institut Iliade

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