culture et histoire - Page 750
-
Sous le sable, à la recherche des civilisations
-
Histoire & Mémoire • C'étaient les Camelots du Roi, à Marseille sur la Canebière dans les années 1930 [2]
L'Action Française sur La Canebière, Marseille, 193.
L'un des participants à la conférence-débat avec André Bercoff du 21 janvier dernier à Marseille, lui-même Camelot du Roi*, nous a remis la photographie en en-tête. Il s'agit d'un défilé d'Action Française d'avant-guerre (seconde moitié des années 1930). C'est un document d'archive. Il est bon que nous gardions nos traditions, que nous nous souvenions de quelle histoire nous sommes les héritiers et les continuateurs ; et que les jeunes qui nous rejoignent le sachent eux aussi !
Les Camelots du Roi défilent en tête sur la célébrissime Canebière non
encore envahie et défigurée par l'Afrique. Les premiers sont venus avec leur bicyclette. Si l'on y regarde de plus près, on remarque que tous portent à la boutonnière de leur veston l'insigne des Camelots du Roi. Celui-là même que, pour certains d'entre nous, nous portons aussi aujourd'hui encore et que nous remettons au fil du temps à des jeunes qui ont fait la preuve de leur engagement à l'Action Française, de leur disponibilité, et de cette libre discipline que nous acceptons tous comme condition d'efficacité.
Le Camelot en tête du cortège est Georges Boulon, lui-même fils de Marcel Boulon, lui aussi Camelot du Roi - des toutes premières générations. Ainsi va la fidélité à l'Action Française. Quelques-uns d'entre nous ont connu les deux hommes. Marcel Boulon, déjà âgé et son fils Georges, notre aîné. Mais, par surcroît, leur petit-fils et fils, Yves Boulon, Camelot de troisième génération, était présent à la soirée Bercoff où cette photo nous a été remise. Il y a reconnu son père ... La fidélité et la transmission sont elles aussi des valeurs fondatrices qu'il faudra bien réapprendre !
Autres photos déjà publiées sur Lafautearousseau ... Regroupées ici
Les plus anciens reconnaîtront au premier plan à droite de la photo ci-dessus, Jean Lavoëgie, qui fut l'avant-dernier chef des Camelots du Roi de Provence. Il a été après guerre (1960-1990), Secrétaire Général de l'Union Royaliste Provençale, la fédération régionale de l'Action Française. Pierre Chauvet, qui fut, avant-guerre, le dernier Chef des Camelots du Roi de Provence, fut, après-guerre, président de la même Union Royaliste Provençale.
À remarquer que les Camelots du Roi des années trente, défilaient en ordre, correctement habillés, souvent chapeautés, y compris les plus jeunes, quoique toutes les classes sociales y fussent mêlées. Nous ajouterons qu'ils défilaient en silence, sans cris ni folklore ni agressivité quelconque. C'étaient des gens sérieux, portés par l'amour de la France. LFAR
*Merci à Didier Arnoux
Voir aussi dans Lafautearousseau ...
Histoire • Action Française : Les royalistes sur la Canebière
Histoire • Action Française : Les affrontements des années 30 à Marseille
-
D'après l'Église conciliaire, il existerait deux Églises...
-
SITUATION EXPLOSIVE DE LA FRANCE ET DU MONDE par ANDRÉ BERCOFF. Conférence et débat
Conférence et débat tenus à Marseille le 21 janvier 2019
Durée : 1 heure 17 minutes.
Conférence André Bercoff 21.01.2019 - URP sur Vimeo.
-
Du haut de ces pyramides...
-
Synthèse nationale : une revue et une maison d'éditions au service du combat national
-
Politique & Eco n° 199 – La bombe africaine et ses fragmentations : colonisation, décolonisation, migrations contemporaines
1. La bombe démographique mesure et comparaison avec l’Europe.
– Un seul chiffre : 1900 l’Afrique c’est 100 millions d’habitants aujourd’hui 1 milliards 200 millions !
2. Colonisation décolonisation.
– La grande et belle aventure coloniale pour le meilleur et pour le pire, ses figures, ses héros.
– la décolonisation et la post- colonisation, un roman vrai , le plus souvent tragique.3. L’invasion migratoire contemporaine.
– La solution Urban Salvini.
– Mais aussi l’intervention économique d’aval et d’Amont, pour que l’Afrique garde ses élites.
– Un chiffre parlant : depuis la décolonisation 2000 Milliards de dollars déversés sur le continent noir, pour quel résultat ? -
UN CHAR CELTE DÉCOUVERT EN BULGARIE (FRANCE CULTURE)
-
Perles de Culture n°197 : « Demain la dictature »
Anne Brassié vous conseille les films « Edmond », « L’heure de la sortie » et « Une affaire de famille ». Philippe Bornet présente ensuite son dernier ouvrage « Demain la dictature », préfacé par l’historien Jean Tulard et publié aux Presses de la Délivrance.
Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, divers, entretiens et videos 0 commentaire -
Livres & Actualité • Demain la Dictature
César, Musée de l'Arles antique
Un entretien avec Philippe Bornet
La dictature en France marque la fin d'un cycle. L'analyse du processus dictatorial paraît d'une intéressante actualité.
Quelle différence entre une Dictature et une Tyrannie ?
Le Tyran ne dispose que de la potestas (puissance) ; il règne par la contrainte uniquement sans légitimité. Le Dictateur dispose de la potestas et de l’auctoritas (autorité). Disons même qu’il est le grand restaurateur de l’autorité. Le propre du Dictateur est que sa magistrature est parfaitement légale et qu’il bénéficie d’un large consensus populaire. Paradoxalement, seuls les pays libres connaissent des Dictatures. Seuls les peuples d’esclaves, capables de s’incliner sous le joug de la puissance injuste, les ignorent. Renan l’a dit et expliqué, seuls les Latins ont des Dictateurs. Les peuples germains admettent la loi du plus fort (faustrecht) : celui qui a la puissance a toujours, de facto, l’autorité.
Le recours au dictateur est-il plus ardemment souhaité par les extrêmesou par les soutiens de l’ordre établi ?
Le recours au dictateur commence généralement par une négociation dans les coulisses pour désigner le repreneur d’entreprise en faillite. Le futur Dictateur se voit présenter un cahier des charges qui consiste généralement à reprendre le personnel politique précédent et à le reclasser. En général, les choses se passent à l’amiable et le peuple n’est convié que pour applaudir. C’est ce qui s’est passé le 18 brumaire où l’abbé Sieyès changea au dernier moment le nom du premier rôle, qui aurait pu être Moreau ou Joubert. Bonaparte était disponible, n’ayant pas d’engagement ailleurs. La question du souhait populaire n’a donc guère d’importance. Il semblerait cependant que contrairement à une idée convenue, les électeurs centristes sont peu imbus de sens démocratique comme le montre les dernières enquêtes d’opinion.
La dictature est-elle un moment systématique du cycle du pouvoir républicain ?
Rome a connu 64 dictateurs et plus de dictatures jusqu’à Marius, Sylla, Pompée, César. Paradoxalement Octave Auguste n’a jamais été dictateur, il a même refusé de l’être. C’est dire si cette magistrature, inventée par la république romaine, faisait partie intégrante des institutions romaines. En France, nous avons connu une dictature à chaque fin de République. La dictature marque l’achèvement d’un cycle. Elle peut se transformer en Monarchie ou en une nouvelle République car, contrairement à ce qu’on dit, le Dictateur dépose souvent sa dictature soit parce qu’il se sent trop âgé, soit qu’il est fatigué du pouvoir.
Y a-t-il en France un climat insurrectionnel ou révolutionnaire qui mènerait à l’instauration d’une Dictature ?
Oui, la perspective d’une nouvelle Dictature me paraît maintenant inéluctable. Il existe une succession de douze étapes qui mènent à l’apparition d’une dictature : 1. désordre dans la rue, 2. impéritie du gouvernement, 3. mécontentement dans l’armée et la police, 4. guerre ou menace de guerre, 5. échec et peur des élites, 6. prestige d’un général, etc. Nous sommes à la phase 5 et déjà des noms de généraux circulent sur les réseaux. La crise des Gilets jaunes à laquelle personne ne s’attendait il y a deux mois est venue renforcer cette impression. Pour les sept dernières étapes, je me permets de vous renvoyer à mon ouvrage. Tout y est expliqué à partir des exemples antiques et modernes.
Le Dictateur est-il le méchant du Politique ?
Certains veulent lui voir endosser ce rôle. En fait, le Dictateur restaure l’autorité. Il fait preuve d’une désobéissance contraire. Contrairement à Prométhée, il ne lève pas l’étendard de la révolte mais refonde un système, ferme une parenthèse ou restaure un régime.
Le Dictateur est le gentil de l’Histoire. Je dirais même qu’il est une figure christique et Cicéron lui-même écrit dans le De Republica que les Dictateurs vont au paradis !
Demain la Dictature, de Philippe Bornat, aux Presses de la Délivrance, 250 pages, 22 euros.
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/19/livres-actualite-6122071.html