culture et histoire - Page 751
-
Samedi 6 avril : 6e colloque de l'Institut Illiade à Paris
-
Gilets Jaunes, acte 15 : s’inscrire dans la durée – Journal du 22 février 2019
Gilets Jaunes, acte 15 : s’inscrire dans la duréeQuinzième semaine de mobilisation pour les Gilets Jaunes ! En dépit d’une actualité délicate, des dizaines de milliers de Français devraient retourner dans la rue pour faire valoir leur mécontentement face à l’exécutif.
L’agriculture à la croisée des chemins
La 56ème édition du Salon de l’Agriculture ouvre ses portes samedi. L’occasion pour les agriculteurs de retisser un lien de confiance avec les Français alors que le monde paysan continue de s’interroger sur son devenir.
Jeux Vidéo : la locomotive culturelle
Avec un nouveau record de vente en 2018, le secteur du jeu vidéo n’en finit d’atteindre des sommets. Une performance qui le place loin devant la littérature ou encore la musique.
L’actualité en bref
-
Comprendre que le choc des civilisations est une menace pour l’Europe
Ligne Droite cliquez ici
Nombreux sont ceux qui, dans les hautes sphères du monde occidental, n’ont pas pleinement pris en compte la dimension multipolaire du monde d’aujourd’hui et rejettent l’idée même du choc des civilisations. Ligne droite considère au contraire que cet antagonisme constitue une réalité incontournable du XXIe siècle. Une réalité qui conduit la plupart des civilisations mondiales à s’opposer à l’Europe, la civilisation qui les a dominées dans le passé et leur donne aujourd’hui des leçons de morale. Elles le font par des moyens aussi puissants que l’immigration, le terrorisme, la concurrence économique sauvage ou la colonisation culturelle et, ce faisant, menacent la survie même de l’Europe.
Le monde est multipolaire
Depuis la chute du mur de Berlin en 1988 et l’effondrement du bloc soviétique, le monde a en effet considérablement changé. Il n’est plus structuré par l’affrontement idéologique entre l’Est et l’Ouest et, s’il a cessé d’être bipolaire, il n’est pas devenu unipolaire pour autant car les États-Unis, certes sortis vainqueurs de la guerre froide, sont loin d’avoir rassemblé le monde autour d’eux. En effet, la mondialisation économique a fait émerger d’autres entités dont certaines retrouvent leur puissance passée et qui s’imposent désormais avec force sur la scène mondiale. Aussi la planète est-elle devenue clairement multipolaire.
Une réalité qui peine cependant à être reconnue par les Occidentaux. Les Américains continuent en effet de se comporter comme s’ils avaient le leadership mondial et leur hostilité obsessionnelle à l’égard de la Russie conduit à se demander s’ils ont réellement pris la mesure des mutations géopolitiques. Quant aux Européens, soumis comme toujours au politiquement correct, ils refusent la réalité du monde multipolaire, jugée non conforme à la vision mondialiste de la pensée unique. Il n’est donc pas étonnant dans ces conditions que le choc des civilisations qui résulte de cette nouvelle donne semble totalement absent de leurs préoccupations.
Le choc des civilisations est une réalité
Il s’agit pourtant d’une réalité majeure qui domine la scène internationale et détermine la plupart des conflits et des antagonismes que connaît le monde aujourd’hui. Les principaux pôles de puissance structurant la planète sont en effet tous porteurs d’une civilisation qui leur est propre et qu’ils affirment avec fierté. Tel est le cas de la Chine mais aussi de l’Inde et des États-Unis ainsi que de la Russie ou du Japon. C’est également le cas du monde musulman car ce dernier, s’il n’est certes pas organisé sur un territoire unique centralisé par un État fort, constitue néanmoins avec l’oumma des croyants une entité spécifique et puissante. Quant à l’Afrique et à l’Amérique du Sud, elles connaissent également l’émergence de fortes puissances tels le Brésil et, si elle ne se fourvoie pas, l’Afrique du Sud.
L’Europe a suscité l’animosité des autres civilisations
L’Europe est quant à elle un cas particulier car, si elle est porteuse d’une civilisation brillante et originale, rongée par la division et la bienpensance, elle ne constitue pas en l’état actuel un pôle de puissance géopolitique. Et, surtout, elle présente la singularité d’avoir été pendant de nombreux siècles la civilisation dominante, celle qui a conquis et soumis le monde entier, celle qui a imposé ses valeurs et sa culture à tous les peuples. Aujourd’hui, affranchis de cette tutelle, ceux-ci nourrissent à l’égard de l’Europe un sentiment sourd de revanche qui fait d’elle la cible des blocs civilisationnels qu’ils constituent désormais. Aussi subit-elle comme les États-Unis la rancœur de tous ceux qui ont eu autrefois à connaître son imperium.
Cette situation est encore aggravée par la propension actuelle de l’Occident à vouloir imposer au monde entier ses principes et ses institutions, la démocratie et les droits de l’homme. Ce qui crée dans le monde une animosité croissante à son encontre, voire une hostilité qui se transforme en haine lorsque cette volonté d’imposer son modèle va jusqu’à l’emploi massif de la force armée comme ce fut le cas en Irak.
Dans le choc des civilisations, l’Europe est la cible des autres puissances
Dès lors, le choc des civilisations est bien réel, mais il ne se traduit pas comme certains pourraient le penser par un affrontement de toutes contre toutes. Il existe certes une concurrence entre les blocs civilisationnels qui prend parfois la forme d’affrontements locaux de nature identitaire mettant souvent aux prises des musulmans avec d’autres peuples. Mais, à l’échelle de la planète, le choc des civilisations est avant tout un antagonisme qui oppose toutes les civilisations à l’Occident et plus particulièrement à l’Europe. Celle-ci est donc bien, qu’on le veuille ou non, la principale cible du choc des civilisations, un choc qui s’apparente à une guerre plus ou moins larvée mais bien réelle. Car, contrairement à ce que l’on peut croire, ce choc des civilisations n’a rien de théorique ni de symbolique. Il ne s’agit pas d’une sorte de compétition culturelle mais d’un affrontement violent qui menace la survie même de l’Europe et se trouve être sous-jacent à tous les grands problèmes qu’elle rencontre aujourd’hui.
Le choc des civilisations, c’est l’invasion migratoire et le terrorisme islamique
Qu’est-ce en effet que l’immigration massive et incontrôlée que subissent les pays européens sinon une invasion non violente perpétrée par les civilisations musulmane et africaine qui cherchent à imposer à notre continent leurs peuples, leur culture et leur religion ? L’immigration de peuplement que nous subissons n’est finalement qu’une offensive pour substituer une autre civilisation à la nôtre et, avec ces mouvements migratoires, c’est le choc des civilisations qui s’impose sur notre sol.
Il en va de même en plus violent avec le terrorisme islamique. Car ces attaques sanglantes lancées contre l’Europe sont bien le fait des tenants de la civilisation musulmane qui s’en prennent à la civilisation européenne et chrétienne.
Le choc des civilisations, c’est la guerre économique provoquée par la libéralisation des échanges
Sur le plan économique, le libre-échangisme sauvage a permis aux nations autrefois sous-développées, et principalement à la Chine, de lancer contre l’Europe une offensive industrielle et commerciale qui les a conduites à s’emparer d’une partie du potentiel économique européen. Comment en effet ne pas voir que, sous couvert de libéralisation des échanges, c’est une véritable guerre économique qui nous est faite et qui se traduit pour l’Europe par des pertes considérables de richesse génératrices de chômage et d’appauvrissement ?
Le choc des civilisations, c’est l’offensive culturelle américaine
Si l’on dissocie l’Europe du bloc occidental, force est aussi de constater que notre continent subit sur le plan culturel les assauts civilisationnels des États-Unis d’Amérique. La langue, les usages, les mœurs et les arts venus d’outre-Atlantique s’imposent à nous au point d’effacer ce qui faisait la spécificité culturelle de la civilisation européenne. Un processus qui n’a rien de naturel et qui s’apparente bien à une guerre, certes très feutrée mais bien réelle, engagée contre nous par les États-Unis dès la fin du second conflit mondial.
Aussi faut-il regarder la réalité en face : l’Europe subit un choc des civilisations de très grande amplitude qui se manifeste à la fois sur le plan militaire avec le terrorisme, sur le plan identitaire avec l’immigration, sur le plan économique avec la mondialisation et sur le plan culturel avec l’américanisation.
Il est donc temps que les Européens se réveillent et prennent conscience de la guerre civilisationnelle qui leur est faite. Il est grand temps qu’ils s’érigent enfin en un pôle de puissance pour défendre leur commune civilisation.
-
Lyon, samedi 16 mars : Forum de Jeune Nation
-
Vive L'Europe : Gérard Boyadjian, cinéaste engagé (Daniel Conversano, fé...
-
Perles de Culture : Saint Marc, un grand soldat et bonne nouvelle pour la peinture
Perles de Culture : Saint Marc, un grand soldat et bonne nouvelle pour la peinture
Ce soir, retrouvez “Perles de Culture”. Roger Saboureau, secrétaire général de Secours de France, présente un film hommage intitulé “Hélie de Saint Marc – Témoin du siècle”. Louis-Marie Lécharny propose ensuite les bases d’un nouvel académisme en peinture pour en finir avec les fausses valeurs. -
La civilisation mégalithique est bien d’origine occidentale
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Plus de 35.000 dolmens, menhirs et autres alignements de pierres parsèment le continent européen. Aussi gigantesques qu’intrigants, ces monuments trouveraient leur origine en Bretagne au cinquième millénaire avant Jésus-Christ. Les travaux de recherche ont été publiés par la préhistorienne suédoise Bettina Schulz Paulsson, dans la revue scientifique PNAS.Selon ce chercheur à l’université de Göteborg, les sites mégalithiques n’ont pas été réalisés indépendamment les uns des autres.
Ses travaux ont consisté en l’analyse des datations de restes humains enfouis dans les sites, croisée avec nos connaissances sur l’architecture des constructions, les outils utilisés et les coutumes funéraires. Le chercheur a découvert que les premiers mégalithes sont apparus dans les régions côtières du nord-ouest de la France il y a environ 6700 ans.
Ces conclusions ont été favorablement accueillies par Michael Parker Pearson, archéologue spécialiste du site de Stonehenge.
C’est donc en Bretagne, pays des dolmens, qu’est né le mégalithisme.
Et non pas en Orient comme l’ont longtemps proclamé sans preuve archéologique les tenants de l’origine orientale des grandes civilisations.
La civilisation à l’origine de ces constructions est à chercher parmi les premières sociétés agricoles du néolithique. Les mégalithes se sont rapidement répandus dans la région bretonne, en l’espace de 200 à 300 ans.
Puis, dans une première phase d’expansion, dans les îles anglo-normandes, la péninsule ibérique et les pourtours européens de la Méditerranée.
Par la suite, les constructeurs de Bretagne sont partis conquérir l’Europe, preuve qu’ils étaient de bons navigateurs.
Dans la première moitié du quatrième millénaire, ces productions de pierres se sont propagées sur le littoral atlantique et jusqu’en Angleterre, en Irlande et en Ecosse. Finalement, c’est durant la seconde moitié du même millénaire que l’Allemagne, les Pays-Bas et la Scandinavie voient les mégalithes apparaître sur leur sol.
Alors que le site de Carnac attend, depuis 1996, de figurer sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ces travaux universitaires donnent du poids à cette demande.
Les chercheurs souhaitent maintenant que des analyses ADN permettent à l’avenir de mieux comprendre l’origine du peuple mégalithique et le mode de diffusion de sa culture.
-
Passé Présent #227: AUX ORIGINES DE LA REVOLUTION ISLAMIQUE IRANIENNE DE 1979
Philippe Conrad synthétise les événements qui ont jalonné l’histoire de l’ancienne Perse et analyse, plus précisément aux 19è et 20è siècles, ceux qui finirent par aboutir à l’installation, il y a 40 ans, de la République islamique iranienne.
Au début du 19è siècle, la Perse fut disputée entre Napoléon 1er et les britanniques (traité de 1807), puis ces derniers, afin de faciliter l’accès à la route des Indes, s’opposèrent à la Russie. L’affaiblissement du pays devint patent avec la constitution d’une monarchie au bénéfice des Turcs (1906), avant que russes (au nord) et britanniques (au sud) se partagent sur son territoire des zones d’influence (1907). La Perse dut attendre l’avènement de Reza Shah Pahlavi (1878-1944), couronné empereur en 1925, pour à la fois tenir en échec les britanniques et moderniser fondamentalement le pays (réforme de l’état civil, suppression des féodalités, égalité des sexes, adoption des vêtements européens, instauration du système métrique). Il ira jusqu’à changer le nom de la Perse en Iran (1935) et interdire le voile islamique (1936).
Ce pays en profonde mutation, faisant le choix de la neutralité dans le second conflit mondial, fut envahi par les troupes alliées en août 1941 et l’empereur Reza Shah abdiqua quelques semaines plus tard. En novembre 1945 les soviétiques installèrent un pouvoir communiste dans la région de Tabriz, avant d’être repoussés sous la pression des Etats-Unis. L’importance de l’industrie pétrolière apparaît au grand jour et l’Iran, réunifié en 1947, se range dans le camp occidental. Fils de l’ex-empereur, Mohammed Reza Pahlavi accentue les réformes en imposant l’alphabétisation des masses, mesures agraires, vote des femmes, mesures qui rencontrent une farouche hostilité du clergé.
L’apogée du régime se situe en octobre 1971 avec les fastueuses fêtes de Persépolis, commémorant le 2500è anniversaire de la naissance de la dynastie des Achéménides. Cette référence à l’antique Perse au détriment du passé musulman du pays exacerba les religieux iraniens qui poussèrent le Shah, à la suite de sanglantes émeutes, à s’exiler (16/01/1979). Abandonné par les Etats-Unis de Jimmy Carter, le Shah mourra au Caire le 27/07/1980.
De retour à Téhéran le 01/02/1979, l’ayatollah Khomeiny fait exécuter 700 anciens responsables politiques, établit une république islamique, instaure la charia, rompt avec Israël, puis sortira vainqueur d’une guerre contre son voisin irakien, de sorte que les islamistes verront leur pouvoir consolidé dans un régime solidement établi. -
LPH 131 : Le tabou de l’esclavagisme arabo-musulman
Quand on nous parle d’esclavage, à l’école, à la télévision ou dans les discours politiques, on ne parle quasi-exclusivement que de la traite organisée par les méchants occidentaux dans le cadre du commerce triangulaire. Jamais il n’est question d’une autre traite, pourtant bien plus ancienne, bien plus longue, bien plus importante, violente et meurtrière : la traite arabo-musulmane. Pourquoi ce tabou et que recouvre-t-il ?
https://www.tvlibertes.com/lph-131-le-tabou-de-lesclavagisme-arabo-musulman
-
La naissance de la République – Episode 4 – La prise des Tuileries le 10 août 1792.
Les Marseillais terrorisent Paris.
Le roi est outragé et l’assemblée intimidée.
La Commune de Paris est renversée par la Commune insurrectionnelle.
Les Marseillais sont armés et la garde nationale sans munitions.
C’est l’assaut contre le château et la fin de la royauté.