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culture et histoire - Page 754

  • Marseille & Région, lundi 21 janvier, conférence-débat avec André Bercoff ... A ne pas manquer !

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    Programme du lundi 21 janvier 2019 à Marseille

     À 19h, Messe à la mémoire du roi Louis XVI et des victimes de la Révolution, en la Basilique du Sacré-Coeur, 81 avenue du Prado. La Messe, chantée, avec musique et orgue, sera célébrée par Monseigneur Jean-Pierre Ellul, recteur de la basilique. L'homélie sera donnée par le père Antoine Deveaux. 

     A 20h30, conférence-débat avec André Bercoff, invité exceptionnel 2019 : «Situation explosive de la France et du monde ». 

    Lieu de l'événement : Maison des Travaux Publics & du Bâtiment, 344 bd. Michelet - 13009 Marseille (Parking gratuit)

    Conférence-débat et buffet-dînatoire : 25 € - Jeunes 15 €

    Inscriptions urgentes et renseignements par courriel, texto ou téléphone 

    Courriel : urp@outlook.fr  - Téléphone : 06 08 31 54 97

    Règlements de préférence par PayPal (Noter : « 21 janvier »)

     
  • La Petite Histoire : l’affaire du sang contaminé

    Au début des années 90 éclate un scandale politico-médical : l’affaire du sang contaminé. Entre 1983 et 1985, date à laquelle on découvre le virus du sida, du sang contaminé a été volontairement distribué à des patients alors que les risques étaient déjà connus. En trame de fond : des raisons financières, du lobbying entre laboratoires et une classe politique plus soucieuse de gérer son calendrier, ses amis et ses finances que de s’intéresser à la santé publique. Bilan : 2 000 personnes contaminées, 300 morts. Retour sur un scandale dont les répercussions se font toujours ressentir aujourd’hui, sans que les familles des victimes n’aient pu obtenir une juste réparation.

    https://www.tvlibertes.com/laffaire-du-sang-contamine

  • Le mythe de la Cinquième – La République sans la Révolution ? En finir avec l’idéologie républicaine

    Le mythe de la Cinquième – La République sans la Révolution ? En finir avec l’idéologie républicaine

    Lu ici :

    C’est un précepte évangélique que l’on reconnaît un arbre à ses fruits. Nos républicains sincèrement amoureux de la France devraient en prendre graine, car il n’est pas certain que leur position fasse montre d’une cohérence à toute épreuve. La République a plus d’un siècle maintenant, et un retour sur expérience est non seulement possible, mais sans doute bienvenu. Or, que montre un simple regard rapide ? Deux guerres mondiales, dont la première a connu une paix boiteuse, et dont la seconde a été perdue en trois semaines ; une décolonisation bâclée et entachée de crimes, dont nous payons encore aujourd’hui les conséquences en ce qui concerne l’Algérie et l’Afrique noire ; un large mensonge sur les « conquêtes sociales », dont les plus significatives ont été le fait des catholiques sociaux antirépublicains au XIXe siècle, avant l’avènement de la République, et contre la gauche, qui craignait que cela fasse mentir son dogme de la lutte des classes ; une pérennisation de la division des Français par l’anticléricalisme ; une contradiction mortelle entre la prétention de maintenir une morale chrétienne et l’effort constant pour  détruire la religion qui la justifiait ; enfin, une double soumission, après 1945, au pouvoir américain et à l’idéologie marxiste, qui a conduit à faire de la France la couveuse de beaucoup des grands criminels du XXe siècle, de Hô Chi Minh à Khomeiny – et rappelons que le Parti communiste chinois a été fondé dans la Concession Française de Shanghaï. Sur le plan institutionnel, cinq républiques en cent cinquante ans, pour une monarchie en huit cents ans ; sur le plan international, le passage du premier rang parmi les pays, disputé avec l’Angleterre, au cinquième ou sixième. La République a dilapidé en quelques décennies le patient acquis de la Monarchie. Si l’on est honnête, il n’y a franchement pas de quoi pavoiser !

    Oui, mais voilà, nous avons la Cinquième, la République gaullienne avec ses institutions stables et solides, des institutions à toute épreuve, aptes à répondre à toutes les crises.

    Parlons-en. On peut faire remarquer tout d’abord aux chantres de la Cinquième que, née de la crise algérienne qui a emporté la Quatrième, elle-même n’a été confrontée jusqu’ici qu’à une crise majeure, mai 68, alors qu’elle n’avait que dix ans d’âge et que son fondateur était toujours au pouvoir. La preuve de sa solidité est donc mince.

    Quant à sa stabilité, rappelons que la Constitution a connu depuis 1958 une vingtaine de modifications : les lois fondamentales de la Monarchie étaient autrement plus stables. A ceci, on répond communément que la plupart des modifications sont dues à l’intégration européenne, et c’est vrai, et que cette intégration a été initiée sous la Quatrième, et c’est encore vrai. Mais si la stabilité des institutions républicaines est incompatible avec l’Union Européenne, il ne fallait pas entrer dans l’Union, ou plutôt, puisque c’était fait, en sortir ; si on accepte cette Union en perpétuelle construction, on accepte le principe d’une instabilité chronique de la constitution. Or, si la constitution définit les institutions, son instabilité rend celles-ci instables, et la République avec elle.

    Qui plus est, le passage du septennat au quinquennat, pour le mandat du Président, n’a pas été, que l’on sache, commandé par l’Union Européenne.

    De surcroît, l’instabilité institutionnelle s’est toujours doublée d’une forte instabilité juridique : la République, de quelque numéro qu’elle soit, a toujours été en insurrection permanente contre sa propre légalité, et elle ne peut pas ne pas l’être étant donné qu’elle repose sur un principe révolutionnaire, c’est-à-dire un principe de changement permanent. Or, qu’on n’aille pas nous dire qu’il en va autrement avec la Cinquième : sa constitution l’inscrit ouvertement dans l’héritage de 1789. Il arrive un temps où il faut assumer ses choix : 89, ou la stabilité, mais on ne peut pas avoir l’un sans l’autre.

    Tout ceci n’a pas échappé au regard des plus sagaces, ou des moins prévenus. Mais on entend souvent dire alors que la Cinquième souffre du fait qu’elle a été faite sur mesure pour le général de Gaulle. A la bonne heure ! Imagine-t-on une Monarchie taillée, telle une cotte de mailles, pour le seul Louis XIV, ou pour son aïeul saint Louis ? Un régime serait donc fait pour une personne ? Si telle a été la pensée de de Gaulle, c’est assurément la plus grande injure qu’il ait faite aux Français. Nous laissons les historiens éclaircir ce point.

    Mais cette histoire de République couturière va loin, car ne faut-il pas voir l’origine du mythe de la stabilité de la Cinquième dans le fait qu’elle a survécu… à son fondateur ?! Quel exploit en vérité, quelle gloire pour des institutions que de perdurer plus que dix ou quinze ans ! Le père Ubu n’est pas loin.

    Il ne faut pas oublier, enfin, que, sur un plan politique et social, la Cinquième, c’est celle qui a vu la plongée à vitesse accélérée de la France dans le matérialisme le plus effréné – c’était l’heure du Concorde. Le terrain était préparé, certes, l’emprise de la société de consommation à l’américaine a joué pleinement, c’est vrai. Mais à tout le moins faut-il constater que la Cinquième a été impuissante à s’y opposer, si elle ne l’a pas encouragée positivement. Et le grand homme lui-même, pourtant adversaire farouche des américains, qu’a-t-il fait, sinon assimiler le progrès à la machine à laver et au frigidaire, et l’ordre au fait de ne pas bambocher et de se tenir bien à table ? Quelle grandeur en effet, quelle hauteur de vue !

    De manière plus grave encore, peut-être, de Gaulle et la Cinquième, c’est le maintien du pouvoir communiste sur les esprits, à travers le monde de l’éducation et de l’édition. On pourra une nouvelle fois trouver des excuses : cette fois, c’était l’URSS qui était puissante…

    De quelque manière qu’on l’envisage, cette « monarchie républicaine » n’est en réalité qu’une République monarchique, c’est-à-dire un régime qui concentre, et de plus en plus, le pouvoir entre les mains du Président, avec charge à lui de prendre en main la Révolution. La Cinquième République, c’est la Révolution par le monarque – quand la Troisième, c’était la Révolution par le Parlement, comme à la belle époque, la guillotine sur la place publique en moins ; les autres ne comptent pas.

    En définitive, la Cinquième est bien l’achèvement de l’idée républicaine : c’est la Révolution installée dans les dorures des palais. Son triomphe.

    Peut-on être amoureux de la France et être républicain ? Oui, si l’on ne sait pas ce que l’on dit, d’un côté ou de l’autre. Ou, ce qui revient au même, si l’on confond, une fois de plus, le réel avec une idée. Comme le dit si bien de nos jours un certain locataire, « on ne bâtit rien sur des mensonges. » Sur des illusions non plus.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-mythe-de-la-cinquieme-la-republique-sans-la-revolution-en-finir-avec-lideologie-republicaine/

  • Passé Présent n°221 – Les révoltes antifiscales du passé

    1) Les révoltes antifiscales sous l’ancien régime en France.
    2) L’invité Philippe Bornet présente son ouvrage « Demain la dictature ».

    https://www.tvlibertes.com/les-revoltes-antifiscales-du-passe

     
  • Métainfos, un nouveau dans la galaxie non-conformiste

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    Il y a quelques semaines, nous vous faisions part de la regrettable disparition du site Métamag cliquez là. Celle-ci témoignait de la difficulté d'entretenir par les réseaux militants dissidents un site quotidien de qualité. Beaucoup ignorent le travail que représente une telle entreprise. Nous en savons quelque chose...

    Mais, heureusement, il en faut plus que cela pour décourager les bonnes volontés. Et, grâce à la ténacité de quelques rédacteurs de Métamag regroupés autour de notre camarade Michel Lhomme, un nouveau site vient de naître.

    L'esprit est le même et il s'intitule Métainfos. Vous pouvez le consulter en cliquant ici

    S.N.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Jean-Jacques Goldman, pourquoi pas. Mais pourquoi ?

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    La chronique de Philippe Randa

    À nouveau, et pour la huitième fois (mais pas consécutive), le chanteur Jean-Jacques Goldman sort gagnant dans la 66e édition du Top 50 Ifop-JDD, avec, note le JDD, un cru marqué, cette année « par la percée des Bleus, le recul des femmes et la disparition des politiques. »

    Bon, pourquoi pas ! Loin de nous l’idée de contester ce sacre dont personne non plus nous empêchera néanmoins de songer : Oui, pourquoi pas ! Mais pourquoi ?

    Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop, donne bien un début d’explications qui en vaut d’autres : « Il n’a pas d’actualité, mais il fait résolument partie de la vie des Français »… Ah bon ? De quel Français précisément, on ne le précise pas… Pas davantage que de savoir si 9 autres suivant (Omar Sy, Dany Boon, Kylian MBappé, Thomas Pesquet, Zinédine Zidane, Michel Cymes, Jean Reno, Jean-Paul Belmondo, Soprano) en font donc moins, un peu moins ou beaucoup moins « résolument partie »…

    Et pas davantage sur quels critères s’est joué cette préférence, s’agissant pour 7 d’entre eux de saltimbanques ; le spationaute Thomas Pesquet et le médecin-chirurgien Michel Cymes faisant dès lors quelque peu figure de faire-valoir…

    Il en va donc des personnalités préférées des Français comme des vœux de Nouvel An : l’un et l’autre sont inévitables chaque année… Mais si les seconds, en général, sont plaisants, même si un peu « obligés », les premiers ne cessent de nous laisser quelque peu perplexe…

    EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/06/jean-jacques-goldman-pourquoi-pas-mais-pourquoi-6118697.html

  • L'islam ses origines et son identité

    6a00d8341c715453ef022ad3cbdf60200b-320wi.jpgLe livre de l'universitaire tunisienne Hela Ouardi[1], éclaire d'un jour nouveau la question des origines réelles historiques de l'islam. Consacré aux derniers jours de Muhammad et à la période 630-632 d'un gouvernement installé à Médine depuis 622, il nous instruit en effet sur la genèse de conflits plus que millénaires. La Communauté des croyants, l’Oumma, sans doute mondiale était fracturée selon des lignes de fracture durables, repérables dès le trépas supposé de son fondateur.

    À la fin de son parcours le lecteur occidental, invité par l'auteur elle-même, s'interrogera sur une étrange contradiction.

    Nous avons, ou nous croyons connaître, avec une exactitude assez stupéfiante à plus de quatorze siècles de distance, non seulement le jour précis, un lundi 8 juin 632 où Mahomet rendit l’âme. Nous sommes même impressionnés par les événements du jeudi[2] précédent, 4 juin, autour de son lit de mort quand ses successeurs, ses femmes et surtout sa 9e épouse, la jeune Aïcha, âgée alors de 19 ans et qui partageait son existence depuis 10 ans, ne purent, pour les uns, ne voulurent, pour les autres, recevoir ses dernières volontés.

    Les quatre premiers califes, en effet, manifestent déjà des déchirements qui se répercutèrent au cours de leurs 4 règnes successifs : Abou Bakr as-Siddiq (632-634) puis Omar ibn al-Khattâb (634-644) puis Othmân ibn Affân (644-656) et, enfin, Ali ibn Abi Talib, cousin et gendre de Mahomet qui, à son tour, sera assassiné, en 661, comme l'avaient été ses deux prédécesseurs.

    Les sources du VIIe siècle n'existent pas concernant la péninsule arabique. En revanche on sait que le roi franc Dagobert (603-639) et l'empereur grec Héraclius, régnant de 610 à 641, contemporains de la prédication mahométane, signent en 631 un traité d'alliance perpétuelle pour faire face à une menace venue de Syrie.

    Or, il est également établi que Moawiya s'empara du pouvoir à Damas succédant, comme calife, aux quatre illustres rachidoun, éclairés. Il fonda la dynastie des omeyyades, et ses descendants gouvernèrent jusqu'en 750, avant de se réfugier en Espagne.

    On peut regretter que l'historicité de tout cela se révèle inversement proportionnelle à la précision des détails. Les sources arabes reposent exclusivement sur ce que l'on appelle la Tradition, autrement dit les fameux hadiths et la Sira. Cette biographie controversée[3] est supposée retracer les faits et gestes mais aussi les idées d'un homme, qui se disait l'Envoyé, rasoul, le Messager de Dieu. Les chrétiens et les juifs ne sauraient l'assimiler à ceux qu'ils nomment un prophète, nabi.

    En 1964, le roi du Maroc soutint l'édition en français de l'une des plus éminentes autorités en matière de hadiths, el-Bokhari (810-870). Son recueil[4] est considéré comme l'une des sources principales de la Tradition. Il aurait examiné plus de 200 000 récits, n'en retenant pour fiables que 7 000. Sur ce dernier contingent le pourcentage des faits attestés semble devoir subir, à son tour, une réfaction du même ordre. Ainsi, le commandement terrible : "celui qui change de religion tue-le", peut être dénoncé comme totalement incompatible avec la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1949[5]. Il fait cependant jurisprudence dans les 57 pays membres de la Conférence islamique. Or, sa chaîne de transmission (sanad) apparaît comme fort fragile.

    Au total, par conséquent, si ces récits nous enseignent beaucoup de choses sur les conflits internes au monde mahométan leur vérité, ne devrait pas être prise au pied de la lettre par les historiens. Pas au-delà de la créance que nous accordons aux mythes de l'Antiquité païenne. Par exemple, la virginité supposée d'Athena confrontée aux assiduités de Poséidon, auxquelles elle résiste, nous éclaire sur l'histoire de la cité terrienne d'Athènes. Celle-ci, dans les faits, ne deviendra résolument une puissance maritime qu'avec la construction du Pirée et l'édification des Longs Murs par Thémistocle (524-459) fils de Néoclès. Mais on ne confondra pas sur ce point l'histoire et la mémoire.

    L'islam des origines n'échappe pas à de telles réserves.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Hela Ouardi Les Derniers Jours de Muhammad éd. Albin Michel, Ed. Poche nov.2017, 368 pages.
    [2] cf. chapitre XII La Calamité du jeudi, le testament non écrit pp. 130-146 op.cit.
    [3] En page 332 note 90, notre auteur souligne que : "le souci des rédacteurs de la Sîra semble moins l'exactitude chronologique que la création d'une hagiographie basée sur des considérations symboliques".
    [4] cf. El Bokhari "L'Authentique tradition musulmane" traduit par GH Bousquet, éd. Fasquelle 1964, 348 pages.
    [5] Que seule l'Arabie saoudite refuse de reconnaître.

    https://www.insolent.fr/2019/01/lislam-ses-origines-et-son-identite.html

  • Perles de Culture n°194 : hommage à Soljenitsyne

    Anne Brassié reçoit Philippe Maxence, rédacteur en chef de L’Homme Nouveau, pour son hommage à Alexandre Soljenitsyne. Et avec l’aide de Stéphanie Bignon, Yves de Fromentel nous présente le domaine de Beaulieu, son château et sa ferme modèle, en grave danger d’être vendu.

    https://www.tvlibertes.com/perles-de-culture-n194-hommage-a-soljenitsyne

  • Revendiquer notre héritage chrétien, une composante importante de l’identité européenne

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    L’oligarchie rejette les racines chrétiennes de notre civilisation. Lors de la mise au point du traité de constitution européenne, elle refusa qu’on y fît référence et, à l’intérieur de notre pays, cette simple évocation attire ses foudres au nom du dogme de la laïcité. Pourtant, l’histoire, la culture et l’esprit de notre nation sont imprégnés de christianisme, preuve que ce dernier est bien une composante de notre identité. Ligne droite estime en conséquence que nos racines chrétiennes, qui font partie de notre héritage, doivent, en dehors de toute considération religieuse, être reconnues, revendiquées et assumées.

    Le christianisme, pas seulement une religion, une réalité culturelle et historique

    Pour le Système, l’identité de notre pays se réduit à un ensemble de prétendues valeurs, toutes inspirées par la pensée unique, au sein desquelles l’héritage chrétien n’a pas sa place. Parmi celles-ci, figure en revanche la laïcité dont se servent les idéologues laïcards et déconstructeurs de l’oligarchie pour considérer que le christianisme, n’étant qu’une religion, doit être traité comme tel et placé au même rang que l’islam par exemple.

    Cette conception abstraite de notre identité ignore complètement que le christianisme a aussi une dimension culturelle et historique qui a forgé l’identité de notre nation depuis des siècles. Car, que l’on soit chrétien ou non, pratiquant ou non, personne ne peut nier que le christianisme a joué un rôle moteur dans la formation de notre nation et qu’il représente à ce titre une composante importante de notre identité nationale et civilisationnelle.

    Le christianisme a façonné notre nation pendant mille cinq cents ans

    Il suffit pour s’en convaincre de parcourir notre pays où sont implantées chapelles, églises et cathédrales par milliers, où beaucoup de lieux portent le nom d’un saint et où le calendrier qui règle la vie collective est constitué par les fêtes chrétiennes. Il suffit aussi de se remémorer notre histoire qui, pendant près de quinze cent ans, a été façonnée par le christianisme. Une influence qui a d’ailleurs profondément marqué toutes les facettes de notre civilisation, aussi bien les arts, la littérature que la philosophie ou les sciences.

    Le christianisme marqué par l’esprit européen

    Symétriquement, le christianisme a été marqué par l’esprit européen, en raison notamment de sa conception de la liberté humaine. Devenu religion officielle de l’Empire romain, le christianisme a été le réceptacle des valeurs de l’antiquité finissante. Nombreux sont en effet les Pères de l’Église et les premiers évêques à avoir été des patriciens grecs ou romains. Par ailleurs, la conversion des tribus germaniques et franques au christianisme est venue renforcer son caractère européen. Que serait l’héritage antique sans le christianisme qui l’a porté jusqu’à nous à travers la pensée des Pères de l’Église ou le patient travail des moines copistes ?

    Nos racines chrétiennes pour résister à l’islamisation

    Aujourd’hui, la dimension chrétienne de notre identité contribue par ailleurs à marquer la spécificité de notre civilisation en particulier par rapport à l’islam. Ainsi, par exemple, le christianisme est-il pour beaucoup dans la distinction entre le spirituel et le temporel propre à notre civilisation. Cette distinction renvoie en effet à une conception chrétienne de la société fondée par les paroles du Christ annonçant que son royaume n’est pas de ce monde, affirmation unique à l’époque. Le célèbre « Rendez à César… » a ensuite structuré les sociétés européennes jusqu’à nos jours en distinguant les domaines temporel et spirituel, à l’inverse de l’islam qui les confond totalement en considérant la loi civile comme de nature divine.

    De même, le christianisme a accompagné notre civilisation dans sa quête de connaissance et sa recherche du progrès technique et scientifique. Cette caractéristique de notre civilisation fondée sur l’expérimentation scientifique n’est pas étrangère à la pensée chrétienne. Depuis la Renaissance, le christianisme a en effet encouragé l’homme à comprendre le monde qui l’entoure et à développer son intelligence. Une démarche très différente de celle de l’islam qui bride la pensée et fige les connaissances depuis le treizième siècle.

    Ainsi, la composante chrétienne de notre identité peut-elle jouer un rôle utile dans la résistance à l’islamisation. Comme elle peut par ailleurs servir de levier pour contrer les entreprises de déconstruction du Système.

    L’héritage chrétien pour contrer les entreprises de déconstruction

    Le christianisme est en effet porteur de l’idée de bien commun propre à notre civilisation. Depuis des siècles, les penseurs chrétiens affirment la nécessité pour la politique d’être orientée vers le bien commun et par conséquent d’agir au bénéfice de la communauté que constituent les membres d’une même nation. Le bien commun s’oppose donc à la conception du Système, qui de son côté cherche à substituer à l’intérêt général la somme des intérêts particuliers.

    De même, comme les peuples d’Europe, le christianisme a toujours pris en compte la réalité de la nature humaine, considérant qu’elle répond à une loi naturelle qu’il a théorisée et défendue comme référence éthique. Une loi qui s’oppose, là aussi, au projet du Système de déconstruire nos valeurs de civilisation. Aucune des réformes voulues par l’oligarchie concernant par exemple le mariage pour tous ou la GPA n’est en effet compatible avec la loi naturelle.

    Il n’est donc pas étonnant que le Système, conscient que la prise en compte de cet héritage peut constituer une menace pour ses initiatives mortifères, s’efforce de couper les peuples de leurs racines chrétiennes.

    Ligne droite estime nécessaire que notre peuple reprenne pleinement conscience de la richesse de sa civilisation et que, dans ce cadre, il donne toute sa place à la composante chrétienne de son identité. Indépendamment de sa dimension religieuse, celle-ci est porteuse d’histoire et de valeurs qui font une part de ce que nous sommes. Une part aujourd’hui menacée par la poussée islamique ainsi que par le travail de déconstruction. Aussi, nos racines chrétiennes sont-elles indispensables pour assurer l’avenir de la civilisation européenne. Il est important de les reconnaître et de les prendre en compte.

    https://lignedroite.club/revendiquer-lheritage-chretien-une-composante-essentielle-de-lidentite-europeenne/