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culture et histoire - Page 929

  • BÉRÉNICE LEVET : « J’AI FAIT OBSERVER À MARLÈNE SCHIAPPA QUE SI RÉGRESSION IL Y AVAIT, C’ÉTAIT BIEN EN RAISON DE L’INTRODUCTION, SUR NOTRE SOL, DE MŒURS ÉTRANGÈRES AUX NÔTRES ! »

    « Personne ne veut aborder la question qui fâche, ou que si elle doit être abordée, il faut absolument la noyer, la relativiser, la généraliser… »

    Bérénice Levet, vous êtes philosophe et vous étiez invitée face à Marlène Schiappa dans l’émission « L’Info du vrai » du 22 novembre, présentée par Yves Calvi. Il y était question de la régression de l’égalité entre les filles et les garçons, en France, dès l’école primaire…Une passe d’armes a frappé le téléspectateur. Pouvez-vous nous raconter ?

    L’émission portait sur les suites de la campagne contre le harcèlement et les agressions sexuelles, le risque de voir les choses tourner à la déclaration de guerre contre les hommes – enjeu majeur et totalement nié par la secrétaire d’État – et le rôle que l’école pouvait jouer afin de prévenir et guérir ce destin apparemment fatal des femmes, à en croire la croisade actuelle, d’être la victime de l’autre sexe. Le reportage dans une école primaire alors diffusé n’appuyait guère la thèse d’une régression de l’égalité, tout au contraire. « Les petites filles ne se laissent pas faire », disait la journaliste. Et les enfants interrogés témoignaient d’un humour, d’une distance dont nos belles âmes militantes sont totalement dépourvues. Une petite fille racontait, par exemple : « Les garçons disent parfois qu’on ne sert à rien mais tout de suite après, ils rigolent. »

    Lorsqu’on est revenu en studio, pour ma part, j’ai relevé ce point, et surtout je me suis impatientée de ce qu’on continue à peindre la réalité comme si les années 1970 n’étaient pas passées par là. Les garçons et les filles, depuis ces années-là, grandissent dans une atmosphère de parfaite égalité, ce qui ne signifie pas nécessairement d’indifférenciation sexuelle. Là est, me semble-t-il, la confusion qui alimente cette campagne de lutte contre le harcèlement et les agressions. L’enjeu est d’abord la criminalisation des hommes qui s’obstinent à voir des femmes dans les femmes et à n’y être pas indifférents, mais c’est une autre question.

    Pour me contredire et appuyer la thèse d’une régression de l’égalité, Marlène Schippa invoqua des cas empruntés à son expérience municipale précédente. Ainsi avait-elle été sollicitée par une directrice d’école qui se trouvait démunie face à des familles qui interdisaient à leurs petits garçons de donner la main à leurs camarades filles au motif qu’elles étaient impures. La secrétaire d’État cita également le cas, de plus en plus fréquent, de petites filles de sept ou huit ans que leurs parents excluent d’envoyer à la piscine, au nom de l’interdit de montrer son corps devant des petits garçons. J’ai alors fait observer, afin de la contraindre à nommer les choses, que si régression il y avait, si refus de la mixité des sexes il y avait, c’était bien en raison de l’introduction, sur notre sol, de mœurs étrangères aux nôtres.

    Elle s’est d’abord dérobé et m’a objecté que « la Manif pour tous n’avait pas une vision progressiste de la place de la femme » et Marine Le Pen n’aurait pas « particulièrement soutenu le droit à l’IVG » – confondant, au passage, Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen, la première ne s’étant pas prononcée, me semble-t-il, contre le droit à l’avortement. Mais Yves Calvi avait entendu mon objection et m’a relayée. Il lui a demandé sans détour si les cas qu’elle avait mentionnés concernaient des familles musulmanes. Elle a bien été obligée de le reconnaître, mais en préférant parler de « familles radicalisées », de « familles salafistes ».

    On peut reconnaître à Yves Calvi le mériter d’avoir fait son boulot de journaliste en mettant les pieds dans le plat et en poussant Marlène Schiappa dans ses retranchements… mais il a fallu que vous l’y aidiez un peu ! 

    Reconnaissons en effet à Yves Calvi de ne s’être pas lui-même complu dans le déni. Je lui en sais gré. Toutefois, sans vouloir me donner le beau rôle, je ne pense pas que, de lui-même, il l’aurait conduite à nommer les choses. Mais il est pleinement conscient de la tentative de dérobade de la secrétaire d’État : « Il s’agissait de familles musulmanes » mais, constate-t-il, « vous ne l’avez pas dit. » 

    On a le sentiment que personne ne veut aborder la question qui fâche, ou que si elle doit être abordée, il faut absolument la noyer, la relativiser, la généraliser… jusqu’à la perdre de vue, en somme ! C’est bien ce qu’a fait Marlène Schiappa en évoquant les familles de la Manif pour tous, comme si elles étaient comparables aux familles salafistes.  

    Naturellement qu’on se refuse à regarder le réel en face et qu’on pratique la politique du deux poids deux mesures. La jubilation, l’ivresse que suscite cette campagne contre le harcèlement et les agressions viennent en très grande partie de ce qu’il s’agit d’incriminer et de criminaliser les hommes blancs hétérosexuels. Quelle aubaine que cette campagne pour ceux qui, précisément, veulent détourner leur regard des inégalités et de la domination bien réelles que subissent les femmes sous l’emprise des mœurs musulmanes dans les territoires perdus de la République et de la nation !

    Que concluait, il y a quelques semaines encore, Marlène Schiappa de sa traversée dans le quartier de La Chapelle-Pajol en réponse au collectif de femmes qui s’était formé afin d’alerter sur le harcèlement, les insultes, les agressions dont elles faisaient l’objet de la part de migrants ? Que tout allait très bien, « les lois de la République protègent les femmes, elles s’appliquent à toute heure et en tout lieu ».

    C’est pourquoi ce néo-féminisme doit être vivement dénoncé. Ces militantes sont totalement absentes des terrains où il conviendrait de porter le fer, dans ces enclaves ayant fait sécession d’avec nos mœurs, nos lois, nos principes, dont le principe de l’égalité et, précieux entre tous, celui de la mixité des sexes. Les femmes qui se dressent vaillamment contre leur assujettissement s’y retrouvent bien seules. On aimerait, cependant, les voir aux côtés de Nadia Remadna, la présidente de la Brigade des mères à Sevran, pour ne prendre qu’un exemple.

    Et c’est dans l’indifférence parfaite qu’elles peuvent apprendre qu’en plein cœur de Paris, dans le XIe arrondissement, il est des boulangeries où les hommes sont systématiquement servis avant les femmes, ainsi que le rapportait, parmi d’autres exemples tout aussi édifiants, Géraldine Smith dans son essai Rue Jean-Pierre Timbaud. Une vie de famille entre barbus et bobos.

    Lorsqu’il s’est agi des viols de Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre 2015, on les cherchait en vain. Et pour cause : les agresseurs étaient musulmans. Entre deux maux – la violence faite aux femmes et la crainte de se rendre suspect d’islamophobie, de faire le jeu du Front national -, les égéries (hommes et femmes) du néo-féminisme n’hésitent pas un instant. Elles sacrifient les femmes. La barbarie peut croître, leur conscience est sauve : elles restent du côté de ceux qu’elles ont définitivement rangés dans le camp des opprimés, des reprouvés, des damnés de la terre. Qu’on se souvienne de Caroline De Haas, si sonore aujourd’hui, de Clémentine Autain…

    Propos recueillis par Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/jai-observer-a-marlene-schiappa-regression-y-avait-cetait-bien-raison-de-lintroduction-sol-de-moeurs-etrangeres-aux-notres/

  • Samedi 2 décembre, Paris : conférence organisée par les Amis franciliens de Synthèse nationale avec Adrien Abauzit

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  • La mairie FN d'Hénin-Beaumont lance un concours de la plus belle crèche de Noël

    Pour protester contre la décision de justice interdisant l'installation d'une crèche de Noël dans le hall de l'Hôtel de ville d'Hénin-Beaumont, le maire FN Steeve Briois a décidé de mettre Jésus en première page du journal municipal et de lancer un concours :

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    Le maire explique :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Où sont les hommes ? » - Sylvain DURAIN, Pierre HILLARD, Marion SIGAUT & Virginie VOTA

  • NON, L’UNION EUROPÉENNE N’EST PAS L’EUROPE…

    La civilisation européenne est la synthèse de l’héritage des Grecs, des Romains et des chrétiens.

    Le légitime rejet que doit nous inspirer ce monstre technocratique et mondialiste qu’est l’Union européenne ne doit pas pour autant nous amener à jeter le bébé avec l’eau du bain… Ce serait tout aussi inconséquent que d’arrêter de croire en la France sous prétexte qu’elle est gouvernée par une oligarchie qui dessert ses intérêts.

    En réalité, il existe deux visions de l’Europe radicalement antinomiques.

    D’un côté, une Europe transatlantique et marchande : celle-ci n’est qu’un marchepied vers le gouvernement mondial. Elle est prête à s’ouvrir à tous vents – y compris à la Turquie face à qui l’unité européenne s’est construite – et renie son identité culturelle et spirituelle.
    À l’inverse, il existe une Europe civilisation. Celle-ci correspond à une réalité historique, géographique, culturelle et spirituelle. Elle est digne d’être défendue au même titre que la France et les patries charnelles que sont nos provinces historiques.
    Le premier texte dans lequel on trouve le mot Europe est un texte d’Hésiode qui date du VIIIe siècle avant Jésus-Christ. L’auteur évoque « ceux qui vivent dans le riche Péloponnèse, et ceux de l’Europe et tous ceux des îles baignées par les vagues ». Hérodote, le premier des vrais historiens, dit que les Grecs « divisent la terre en trois parties, Europe, Asie, Libye (aujourd’hui Afrique) ». Quant au terme d’Européens, il apparaît pour la première fois dans la chronique d’un auteur anonyme qui y décrit la bataille de Poitiers (732) dans laquelle les « Européens ont réussi à repousser une attaque des musulmans sur leur territoire ».
    Paul Valéry s’attellera à donner une définition de l’Europe : « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise aux disciplines et à l’esprit des Grecs. »
    Et plus tard Jean-Paul II pour qui l’Europe, ce sont « des peuples celtiques, germaniques, scandinaves…, façonnés par l’héritage antique surtout romain, et sur lesquels s’est greffé le christianisme ».
    Ainsi, selon une opinion générale, la civilisation européenne est la synthèse de l’héritage des Grecs, des Romains et des chrétiens.
    Quant à l’unité européenne, si la chrétienté a façonné une unité culturelle et spirituelle, les rares moments où l’Europe a été unie dans l’Histoire, en tant qu’entité civilisationnelle et politique, l’ont été dans des conditions d’adversité essentiellement face à l’islam : Poitiers, les croisades, la Reconquista, Vienne, Lépante. Et aucune nation seule n’aurait fait le poids face à ces invasions redoutables. Il s’ensuit que cette unité européenne était et est toujours une question de survie.
    La donne n’a aujourd’hui pas changé. Sauf que l’Europe ne sait plus désigner l’ennemi et, surtout, elle est face à un ennemi intérieur plus redoutable encore : son propre doute, son manque de courage, son nihilisme, le refus d’assumer son histoire. Le vers est dans le fruit.
    La question essentielle qui se pose aujourd’hui n’est donc pas avant tout juridique mais existentielle. Il s’agit d’une question de survie. Pour survivre, les peuples d’Europe doivent savoir d’où ils viennent pour puiser dans leur histoire, le courage pour affronter les défis qui mettent en péril son existence même. 
    Comme le disait Soljenitsyne, « aucun armement, si grand soit-il, ne viendra en aide en Occident tant que celui-ci n’aura pas surmonté sa perte de volonté. Pour se défendre, il faut être prêt à mourir, et cela n’existe qu’en petite quantité au sein d’une société élevée dans le culte du bien-être terrestre ».

     Avocat Vice président du SIEL
  • "Les socialismes asiatiques" avec David L'Epée

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    Méridien Zéro recevait David L'Épée pour parler de l'histoire et de l'actualité de la Chine et de la Corée du Nord à l'occasion de la parution de son livre Socialismes asiatiques : l'Orient est-il toujours rouge ? paru aux Editions des Livres Noirs.