culture et histoire - Page 932
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Le sacre des rois de France en la cathédrale de Reims | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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Nouveauté : Libéralisme et catholicisme – Abbé Ange Roussel
Pour le libéral, on part toujours de la « liberté de conscience » et l’on aboutit, qu’il le veuille ou non, à la neutralité ou laïcité de l’Etat. L’abbé Roussel dit encore que « voulant être à la fois catholique et libéral, il n’est plus désormais assez catholique au regard de l’Eglise et il n’est pas encore assez libéral au gré des non catholiques ». Le catholique libéral a peur des définitions ; on ne le verra que trop avec l’Encyclique Quanta Cura et le Syllabus de Pie IX. Il veut être du « juste milieu », ennemi des extrêmes, c’est-à-dire de la vérité, ennemi de toute intransigeance, modéré par principe, ayant surtout un goût modéré pour la Vérité et une haine médiocre pour l’erreur. Le catholique libéral recherche la paix qui se fait toujours aux dépens de la vérité, des droits de Dieu et de l’Eglise. Il cherche une attitude charitable mais en refusant au prochain l’aumône de la vérité. On pourrait appliquer au catholique libéral la célèbre formule de Bossuet : « il déplore les effets dont il chérit les causes ».
Le libéralisme serait-il le cheval de Troie utilisé par les « ennemis de Dieu » pour obscurcir les intelligences, affaiblir les volontés, et, à terme, pour effacer toute trace de Dieu en ce monde ? Peut-il y avoir rapprochement, compromis, voire alliance entre libéralisme et catholicisme ? L’abbé Roussel répond avec une grande clarté et une prévoyance étonnante à cette question. Rédigé dans un style clair et facilement accessible, rappelant à l’occasion les grandes vérités dans l’ordre spirituel, politique et social, ce livre est un ouvrage indispensable pour qui veut comprendre le mal qui, aujourd’hui, affecte si douloureusement l’Eglise et notre société.
L’abbé Ange Roussel est né en 1888 à Fougères, il a été ordonné prêtre en 1914. Il fut professeur au Grand Séminaire de Rennes et Docteur en philosophie.
Sommaire : Le libéralisme en général
Origine du libéralisme – Développement historique – État actuel.
Développement logique et synthèse du libéralisme.
Le libéralisme politique et social. Réfutation du libéralisme : « foi laïque » ou foi catholique.
Le libéralisme catholique
Origine et développement du libéralisme catholique.
La mentalité « catholique libérale ».
Les relations entre Église et État d’après le catholique libéral.
Conclusion
Danger du catholicisme libéral.
Remèdes au catholicisme libéral.
2017, éditions de Chirè, 221 pages.
14 € à commander par courrier à DPF VAD BP 70001 86190 Chiré-en-Montreuil
ou en ligne ici
Source -
Réfléchir et Agir n° 57 – hiver 2017
Sommaire :
Dossier sur Le FN peut-il prendre le pouvoir ? avec plusieurs points de vue, venant de cadres et d’élus actuels du FN (le maire de Fréjus David Rachline, le sénateur marseillais Stéphane Ravier), l’avis plus critique de Jean-Yves Le Gallou, et bien entendu celui des chroniqueurs R&A.
Le grand entretien est allé à la rencontre d’Eric R. alias Eric Lerouge, fondateur du magazine en 1993. Vingt ans après son départ, il revient et explique son parcours et la naissance de R&A.
Articles sur Zbigniew Brzezinski, Hermann von Keyserling, le réchauffement climatique en Arctique, le mystère archéologique de Glozel, l’écrivain Maurice Blanchot ou le peintre Norman Lindsay… et toutes les rubriques habituelles.
En kiosque 7€ ou à commander ici : https://reflechiretagir.com/editions/ra
Ou en s’abonnant (permet de télécharger nos anciens numéros gratuitement et de recevoir le futur hors-série n°3 en février prochain):
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Patriotisme, Nationalisme, Séparatisme
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20 NOVEMBRE : ANNIVERSAIRE DE L'ASSASSINAT DE JOSE ANTONIO PRIMO DE RIVERA, FONDATEUR DE LA PHALANGE ESPAGNOLE
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La croisade de l'excommunie [Au coeur de l'histoire]
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Contre l’école-gadget
Une belle brochette de pédagogistes français
Par Mathieu Bock-Côté
Cette tribune [16.11] est de celles que Mathieu Bock-Côté donne sur son blogue du Journal de Montréal et que nous reprenons volontiers, souvent, tant ils sont pertinents, proches de nos propres idées, et collent, de façon vivante, intelligente et claire, à l'actualité la plus intéressante. Il s'agit ici de l'école, sujet essentiel s'il en est pour l'avenir de notre pays. Mathieu Bock-Côté parle pour le Québec mais il suffit de le lire pour mesurer combien son propos s'applique tout autant à la France. Importance signalée ... LFAR
Réinventer l’école ! Ce slogan, on l’a entendu mille fois. Il nous vient souvent de ministres, mais il est aussi répété en boucle par des apprentis sorciers qui prétendent d’une manière ou d’une autre révolutionner la pédagogie.
Ils s’imaginent, par exemple, qu’on enseignera par le jeu. Ou alors, ils croient en la rédemption par les nouvelles technologies, comme si la pédagogie ne pouvait désormais se passer d’elles. Ils misent sur la tablette, sur le cellulaire ou sur n’importe quel autre écran pour métamorphoser la vie à l’école.
Modernité ?
C’est ce qui les amène, de temps en temps, à croire qu’une vidéo YouTube vaut bien un livre, comme si ce dernier n’était finalement qu’une technologie vieillie, faite pour accumuler la poussière. Appelons-les les militants de l’école gadget.
Ces réinventeurs compulsifs sont obsédés par une chose simple : s’arracher à l’école du passé. Ils se l’imaginent dictatoriale et coupée de la vie. On imagine les maîtres tyrannisant les élèves, ne les respectant pas, les étouffant même.
C’est une caricature, évidemment, grossière, grotesque, ne correspondant pas vraiment à la réalité. Ils y tiennent, toutefois, puisqu’elle justifie leur refus fanatique de la tradition. Plus le passé sera laid, plus on sera en droit de s’en servir comme d’un repoussoir.
D’ailleurs, il y a un crime qu’ils ne pardonnent pas : la nostalgie. Celui qui, d’une manière ou d’une autre, se met à regretter ne serait-ce qu’un aspect du monde d’hier et de son école en est accusé. Il passera immédiatement pour un taré passéiste et une vieille baderne.
Pourtant, ils sont nombreux, au fond d’eux-mêmes, à savoir que nous avons perdu quelque chose de précieux en chemin avec la modernisation de l’éducation.
Est-ce le silence des élèves à la bibliothèque, considérée comme le temple du savoir au sein de l’école ?
Est-ce la concentration qu’on valorisait dans la lecture d’un livre alors qu’aujourd’hui l’attention papillonne et passe d’un lien internet à l’autre, sans être capable de se fixer sur quoi que ce soit ?
Est-ce le respect qui était dû aux enseignants à une époque où ils ne devaient pas faire de la gestion de classe à temps plein avec des enfants à problème ?
Est-ce la modestie de chacun devant les grandes œuvres, qu’on avait souvent honte de ne pas avoir encore lues alors qu’on savait bien que s’y cachait un trésor ?
Une chose est certaine : si l’école d’hier n’était évidemment pas parfaite, elle n’avait pas que des défauts.
Il ne faut pas réinventer l’école, mais retrouver ses fondements éternels.
Tradition
Il faut la sauver de ses faux amis du ministère, des facultés de pseudosciences de l’éducation et des idéologues de la nouveauté à tout prix.
Imaginons l’école de demain : un enseignant passionné et cultivé, des élèves concentrés, les téléphones portables rangés dans un casier, les autres écrans éloignés, une bibliothèque digne de ce nom qu’on apprend à aimer, la culture valorisée et vénérée.
Elle serait très bien, cette école.
Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).
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