culture et histoire - Page 937
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Genevoix les Eparges 14 18 CG Meuse CR Lorraine
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Jean-Paul Brighelli au Café Actualité d'Aix-en-Provence mardi 7 novembre ... A ne pas manquer !
18 h 45 : accueil. Entrée libre.
19 h : conférence et débat animé par Antoine de Crémiers
20 h 30 : fin de la réunion.
Participation sous forme de consommation.
Consommations à commander et régler au bar en arrivant. Merci !
La soirée s'achèvera par un dîner réunissant les participants qui le souhaitent.
Inscriptions et renseignements: 06 16 69 74 85
Café d'Actualités d'Aix-en-Provence : généralement, le premier mardi de chaque mois.
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http://linformationnationaliste.hautetfort.com/archive/2017/11/01/pays-bas-percee-d-un-second-parti-patriote-europeen-5995125.html
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LA FRANCE SOUS VICHY : GENÈSE D’UN SOCIALISME ENRACINÉ
De nos jours, l’héritage vichyste, pourtant toujours présent au sein des institutions françaises, est volontairement occulté. La paternité de nombreuses mesures sociales est arbitrairement attribuée au Front populaire et à l’action syndicale.
Or, un simple travail de rétrospective historique suffit à démontrer que certains dispositifs encore mis en œuvre aujourd’hui sont issus du planisme Pétainiste.
Le courant planiste se développe au sein du groupe x-crise en 1930. Une des figures de proue de ce courant fût Henri de Man. Auteur de l’ouvrage « Au-delà du marxisme » (1926), Henri de Man dresse l’inéluctable constat de l’échec du marxisme. Il entend ainsi générer un syncrétisme doctrinal en refondant le socialisme, dans un courant de pensée alliant réformisme et doctrine révolutionnaire.
En effet, le marxisme, comme le capitalisme mondialiste prévaricateur, partagent tout deux une certaine vision de l’homme collectivisé, uniformisé, objectivé. La finalité de ces idéologies réside dans la création d’une sous-humanité, guidée par des contingences mercantiles, qui se meut dans une société où ce qui ne relève pas du matériel ou de l’économie est relégué au rang de « superstructure ». Le planisme s’impose donc comme une alternative entre socialisme collectiviste et capitalisme sauvage.
Dans la conception planiste, particulièrement dans le modèle Pétainiste, chacun a un rôle assigné, une fonction en lien avec un « tout organique » contrairement à un agrégat anarchique où les intérêts et les dispositions individuelles s’entrechoquent.
Une économie planiste confère donc des avantages sociaux aux individus, selon la strate qu’ils occupent, afin d’éviter la mortifère et interminable lutte des classes.
Ainsi, le maréchal Pétain dans son discours du 11 juin 1940 réprouvait le libéralisme qu’il considérait comme un « produit importé, étranger à la France ».
Nous allons donc nous attarder sur les mesures phares, relevant d’une forme d’étatisme mesurée, intelligente et centrée sur le bien commun, qui furent mise en œuvre lors de la période du régime de vichy.
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Création des comités d’entreprise (1941) : Les comités d’entreprise favorisent le dialogue au cœur de l’entreprise entre chacune des strates (salariés- direction…). Cette volonté s’inscrit dans un besoin de contrer l’impact des conséquences que peuvent engendrer la « lutte des classes », en rendant les clivages sociaux moins saillant dans l’entreprise par le biais du dialogue social. Les salariés peuvent ainsi faire part au patronat de leurs éventuelles revendications ou besoins.
Établissement d’un salaire minimum vital (1941) : La paternité du salaire minimum revient au gouvernement de vichy, octroyé à tout le monde quelque soit son corps de profession.
Politique des allocations familiales : Avant 1940, les bénéficiaires des allocations familiales se limitaient à la population salariée. Le gouvernement de vichy, favorisera l’extension des bénéficiaires des allocations familiales : aux veuves et femmes d’agriculteurs, aux malades ainsi qu’aux chômeurs. De surcroît, en 1942, pour les familles de plus de deux enfants, les allocations familiales augmenteront de 20 à 30 % en fonction du salaire départemental.
Le système de retraite par répartition (1941) : En premier lieu, il est essentiel d’établir une distinction entre la retraite par capitalisation établie avant le régime de Vichy et la retraite par répartition mise en œuvre par le Maréchal Pétain. Le système de retraite par capitalisation repose sur un dogme de responsabilité individuelle : chaque particulier doit cotiser pour lui même. Cette forme de retraite est donc individuelle à l’inverse de la retraite par répartition qui assure une solidarité inter-générationnelle. Cette réforme se complétera de l’ancêtre du minimum vieillesse, l’AVTS.
Création de la médecine du travail (1941) : La médecine du travail, jouant un rôle essentiel pour la prévention des risques de santé, est rendue obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés (1942).
La corporation paysanne (1940) : Le régime de Vichy privilégiait un système corporatiste au modèle syndicaliste, ce dernier exacerbant les antagonismes de classes. De ce fait, la corporation paysanne est crée en 1940. Elle est toujours en vigueur sous le nom de FNSEA. En outre, ce syndicat agricole, de part son aspect quasi-monopolistique, présente de fortes analogies avec la corporation paysanne Vichyste.
L’accès à l’école aux enfants d’ouvrier : L’instruction constitue le substrat d’une société saine, permettant la mobilité sociale, nécessaire pour « déprolétariser » l’ouvrier. Le gouvernement de Vichy supprimera les EPS (Écoles Primaires Supérieures) embourgeoisées en collèges et école de métier. Avant la guerre, seul 2,7 % des enfants d’ouvriers font leur rentrée dans les Écoles Primaires Supérieures, ce nombre sera multiplié par cinq grâce au gouvernement de Vichy (13,2 %) (BARREAU,J-M,2002).
En conclusion, le modèle plainiste s’avère être une troisième voie entre ce qu’Évola appelait « la civilisation collectiviste de l’homme-masse sans visage » et le capitalisme libre-échangiste déraciné. Tendant à dépasser les intérêts catégoriels et individualistes au service d’un idéal supérieur, le planisme pétainiste pose les bases d’une économie orientée par la célèbre devise « Travail, Famille, Patrie ».
L.A.
https://www.jeune-nation.com/culture/la-france-sous-vichy-genese-dun-socialisme-enracine.html
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Merveilleux Maurras ! Que disait-il de la Mosquée de Paris, que craignait-il lorsqu'elle fut construite ?
Publié le 20 décembre 2016 - Actualisé le 1er novembre 2017
On sait que la décision de construire la Mosquée de Paris, première mosquée construite en France métropolitaine, fut prise après la Première Guerre mondiale pour rendre hommage aux dizaines de milliers de morts de confession musulmane ayant combattu pour la France. Et manifester aux survivants la reconnaissance de leur sacrifice par le pays.
Qu'en a dit Charles Maurras le 13 juillet 1926, lors de son inauguration ? Pas un mot contre l'idée même de rendre un hommage mérité, aux combattants musulmans de la Grande Guerre. A leur propos il parle des « nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ». Il n'y a pas chez Maurras de haine raciale. Ni de haine religieuse : il ne juge pas de l'Islam en soi. Mais il sait l'antagonisme des religions et des civilisations. Et sa culture historique autant que son jugement et son intuition politique l'amènent à pressentir et signaler un danger pour la France. Presque nul, alors. Présent et menaçant aujourd'hui sur notre sol même. Maurras ne dénonce pas l'hommage rendu aux combattants, ne critique même pas le fait de construire une mosquée à Paris. Avec mesure il écrit : « Nous venons de commettre le crime d’excès ». Son texte explicite en quoi consiste cet excès. Suit le pressentiment d'une menace : la crainte que nous ayons à payer un jour notre imprudence, en ce sens criminelle ; le souhait (Fasse le Ciel !) que les musulmans bénéficiaires de notre générosité « ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse. » Et nous y sommes. LFAR
« Mais s’il y a un réveil de l’Islam, et je ne crois pas que l’on puisse en douter, un trophée de la foi coranique sur cette colline Sainte-Geneviève où tous les plus grands docteurs de la chrétienté enseignèrent contre l’Islam représente plus qu’une offense à notre passé : une menace pour notre avenir... Nous venons de commettre le crime d’excès. Fasse le ciel que nous n’ayons pas à le payer avant peu et que les nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse. »
Charles Maurras le 13 juillet 1926
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La petite histoire : Robert Edward Lee, l'honneur du Sud
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Zoom Exclusif - Jean de France : le retour de l'idée monarchique
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HALLOWEEN, OU L'INFANTILISME INDÉCENT
Charles Demassieux Boulevard Votaire
Halloween provient « de la célébration de Samain (nom irlandais) ou Samonios (nom gaulois), créée par les Celtes. Cette fête religieuse, conduite par des druides, se tenait à la fin de l’automne (à la fin des récoltes) et marquait l’entrée dans une nouvelle année. En Irlande et en Gaule, on craignait cette nuit de Samain, durant laquelle des esprits maléfiques pouvaient sévir. Pour éviter cette présence “noire” et éloigner le danger, les habitants allumaient des feux en plein air. Cette nuit était aussi un “entre-temps” entre le monde des vivants et des morts »(source : L’Internaute).
Loin de moi la tentation de nier nos origines celtes et, brandissant le christianisme comme un étendard exclusif, d’en effacer toute trace de notre histoire, mais la fête dont il est question – importée aux États-Unis par les Irlandais qui émigrèrent en masse, suite à la Grande Famine ayant dramatiquement frappé leur pays en 1845 – a depuis été digérée par la machine commerciale américaine, qui l’a transformée en carnaval grand-guignolesque, dans une société, imitée à présent, par l’Europe, où la mort – et ses avatars – se voit caricaturée à outrance quand elle n’est pas tout simplement effacée par le transhumanisme, ce que Robert Redeker, venu présenter son dernier essai L’Éclipse de la mort, expliquait récemment sur la chaîne Histoire.
De nos jours, Halloween, bien loin de constituer une expérience cathartique collective face à l’au-delà, est devenue une manifestation un tantinet puérile de l’horreur. Une puérilité que le philosophe Jean Baudrillard définissait ainsi : « Halloween n’a rien de drôle. Ce festival sarcastique reflète plutôt une soif de revanche des enfants sur le monde adulte. » On est effectivement loin de la joie de vivre exprimée au cours des traditionnels carnavals.
Surtout, ce qui est dérangeant, avec Halloween, c’est son immédiate proximité avec la Toussaint – fête de tous les saints, « l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles », selon la Conférence des évêques – et, le lendemain, avec le jour des morts, où les vivants vont traditionnellement fleurir les tombes de leurs proches disparus. Nous sommes loin de cet étalage macabre inspiré par la littérature et le cinéma de genre qui a, certes, toute sa place dans notre imaginaire, mais pas à cette date, où ces sortes de démonstrations ne sont peut-être pas les bienvenues. D’autant qu’Halloween n’a plus de dimension religieuse, celle-ci entièrement étouffée par le caractère festif.
Quitte à importer une fête américaine, optons plutôt pour Thanksgiving, qui rend grâce à Dieu pour ses bienfaits. Une célébration qu’on pourrait aussi, afin de satisfaire tout le monde, laïciser en remerciant la patrie pour ce qu’elle nous donne, malgré tout.
Source cliquez ici
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Passé Présent n°169 - La perte de l'Inde
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LES ORIGINES CELTES D'HALLOWEEN : LA SAMAIN
Ce soir, 31 octobre, nombre d’enfants déguisés en petits diables, monstres ou sorciers vont venir toquer à votre porte pour réclamer des friandises en menaçant de vous jeter un sort si vous ne répondez pas favorablement à leur demande.
Cette coutume est la plus connue de la fête d’Halloween, revenue en France depuis le début des années 2000. Mais saviez-vous que cette fête est d’origine celte et porte le nom de Samain ? Il y a plus de 3000 ans, les Celtes occupent les îles britanniques mais aussi la Bretagne et une grande partie de la Gaule.
Selon eux, l’année est divisée en deux : la saison claire et la saison sombre.
La Samain marque le passage entre ces deux périodes et une rupture dans les activités quotidiennes de la société avec la fin des combats pour les guerriers et la fin des travaux des champs pour les agriculteurs.
C’est à l’issue de la Samain que débute la nouvelle année.
Les Celtes ayant un calendrier lunaire, les cérémonies, qui durent une semaine, débutent 3 jours avant la pleine lune de novembre et se poursuivent trois jours après.
Elles rassemblent l’ensemble de la communauté autour des druides et de grands feux allumés au sommet des collines pour éloigner les mauvais esprits.En effet, selon les croyances, cette période voit les âmes des défunts retourner auprès de leurs familles. Les vivants se costument et se griment de manière effrayante pour se fondre parmi les revenants.
À la fin des célébrations chaque famille se voit remettre une braise permettant de faire renaître le feu dans le foyer domestique. La flamme sacrée doit ensuite être maintenue jusqu’à l’automne suivant.
Dans le monde romain, les mois d’octobre est également celui de la célébration des morts au cours des Feralia.Les familles se rendent sur les tombes de leurs ancêtres pour les honorer en apportant des vivres et des fleurs.
Le lendemain, se déroule la fête des Caristia où les dieux domestiques fondateurs de la lignée, appelés dieux lares, sont honorés à leur tour.
La christianisation du monde romain et gallo-romain entraîne l’interdiction de ces fêtes.
Au VIIIe siècle, la fête de tous les saints, célébrée, depuis le VIIe siècle, le 13 mai, est déplacée au 1er novembre pour éliminer les résurgences des fêtes païennes.
La nuit du 31 octobre au 1er novembre devient ainsi la veille de la Toussaint qui se dit en anglais : all hallow’s eve, et s’est transformé en Halloween.
Cette date est pourtant marquée par certaines traditions païennes qui ont perduré au cours des siècles et jusque dans les années 1950-1960, notamment en Bretagne et dans le nord de la France.C’est le cas de la confection de lanternes creusées dans des légumes comme des navets ou des betteraves et décorées avec des figures effrayantes. Ces lanternes sont ensuite disposées dans les recoins sombres des villages pour effrayer les mauvais esprits.
Si les citrouilles sont aujourd’hui privilégiées c’est parce qu’elles sont plus faciles à travailler !
Ce soir, en donnant leurs friandises aux enfants, n’hésitez pas à leur raconter l’origine de cette fête multimillénaire, plus ancrée dans nos traditions et moins commerciale que l’on ne croit !Source cliquez ici