Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 938

  • Bonne nouvelle : le livre de Bernard Plouvier "LE POPULISME OU LA VÉRITABLE DÉMOCRATIE" est à nouveau disponible !

    2017 11 POPULISME B PLOUVIER copie.jpg

    En rupture de stock depuis quelques semaines,

    il est à nouveau disponible...

    Pour le commander en ligne cliquez ici

    Bulletin de commande cliquez là

  • Entretien d’octobre 2017 de la Revue Militant

    L’entretien nationaliste en format vidéo numéro 15 pour octobre 2017 de la revue Militant en présence de son rédacteur en chef M. André Gandillon et accompagné de M. Florian Rouanet et de Mlle. Blandine :

    Sommaire sectionnable :
    – 0:55 – Quelle est l’histoire espagnol chronologiquement ?
    – 41:36 – Qu’en est-il aujourd’hui de l’héritage franquiste ?
    – 47:58 – Quelle est l’actualité qui frappe l’Espagne ?
    – 1:25:06 – Quelle sera son futur national proche ?

    https://florianrouanet.wordpress.com/2017/10/21/entretien-doctobre-2017-de-la-revue-militant/

  • Richelieu ou la puissance de gouverner

    Sommaire de la vidéo :

    Vie de Richelieu, contexte d’époque, principes et actions, unité de l’état, centralisation et fin de la féodalité, réforme protestante et contre-réforme catholique, fin de l’unité chrétienne médiévale, royaume de France et Saint-Empire romain germanique, bien national et bien universel, son Testament politique, relève du cardinal Mazarin…

    Chapitrage cliquable (YT) :

    I. 0:26 – Introduction.
    II. 2:04 – Petite biographie de Richelieu.
    III.- 4:35 – Contre-réforme catholique durant ladite Renaissance.
    IV. 10:33 – Principes et actions : unité et centralisation étatique.
    V. 21:16 – Question de l’unité religieuse.
    VI. 26:14 – Thématique géo-politique.
    VII. 33:45 – Testament politique, relève du cardinal Mazarin et conclusion.

    Réseaux sociaux personnels :

    FacebookTwitterGoogle+TumblrVkontact.

    Merci de bien vouloir diffuser cette intervention pour ceux qui y ont pris intérêt !

    https://florianrouanet.wordpress.com/2017/11/05/richelieu-ou-la-puissance-de-gouverner/

  • 17 octobre 1961 : un « massacre » sans cadavres

    Par Bernard Lugan, historien africaniste français ♦ Comme chaque année à la date anniversaire de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris, communistes et socialistes, amis du FLN et militants « anticolonialistes » (sic), vont commémorer un « massacre » qui aurait été perpétré par la police française. Ils se réuniront ensuite sur le Pont Saint-Michel d’où, toujours selon  eux, des dizaines, voire des centaines d’Algériens auraient été précipités dans la Seine. Le seul problème, mais il est de taille, est que ce « massacre » n’a pas eu lieu… Quant aux noyades, à l’exception de celles pratiquées par le FLN sur les membres du MNA ou sur les Harkis, elles n’ont pas davantage existé…car nous sommes en réalité en présence d’un montage.

    Démonstration [*] :

    1) Le 18 octobre 1961 au matin, le bilan de la manifestation de la veille parvient à Maurice Legay, directeur général de la police parisienne. Il est de 3 morts. Nous voilà donc loin des dizaines, voire des centaines de morts et de noyés avancés par certains.

    2) Or, deux de ces trois morts, à savoir Abdelkader Déroués et Lamara Achenoune n’ont aucun lien avec la « répression » du 17 octobre puisqu’ils ont été tués, non pas à coups de matraque, mais par balle, non pas dans le centre de Paris, mais à Puteaux, donc loin de la manifestation. De plus, le second a été préalablement étranglé…

    3) Un mort, un seul, a tout de même été relevé dans le périmètre de la manifestation et il ne s’agit pas d’un Algérien, mais d’un Français « de souche » nommé Guy Chevallier, décédé vers 21h devant le cinéma REX de fractures du crâne. Etait-il un simple passant ou bien un porteur de valises manifestant avec le FLN ? Nous l’ignorons. Fut-il tué lors d’une charge de la police ou bien par les manifestants ou bien par une toute autre cause ? Nous ne le savons pas davantage.

    La conclusion qui s’impose à tout esprit doté d’un minimum de réflexion est que la « répression » de la manifestation algérienne du 17 octobre semble n’avoir paradoxalement provoqué aucun mort algérien…

    A ces faits, les tenants de la thèse du « massacre » répondent que le vrai bilan de la « répression » policière n’a pu être établi que plusieurs jours plus tard, une fois pris en compte les blessés qui décédèrent ultérieurement, et une fois les cadavres retirés de la Seine. Mais aussi, parce que, terrorisés, les manifestants cachèrent d’abord les corps de leurs camarades.

    Trois grandes raisons font que cette argumentation n’est pas recevable :

    – Les archives des hôpitaux parisiens ne mentionnent pas une surmortalité particulière de « Nord-Africains » (selon la terminologie de l’époque), durant la période concernée. Même si de nombreux manifestants blessés à coups de matraques y furent pris en charge.

    – La police ayant totalement et hermétiquement bouclé le périmètre de la manifestation, l’on voit mal comment des porteurs de cadavres auraient pu passer à travers les barrages.

    – Et, in fine, que seraient devenus les cadavres en question ? Ils n’apparaissent en effet pas dans les archives de l’IML, l’Institut médico-légal (la Morgue), où sont transportés les morts relevés sur la voie publique ou repêchés dans la Seine et dans la Marne.

    Le « Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 », à l’Institut médico-légal de Paris, pour la période allant du 17 octobre au 21 octobre, nous apprend ainsi que:

    – Le 17 octobre, alors que se déroulait dans Paris un prétendu « massacre », l’Institut Médico-Légaln’a enregistré aucune entrée de corps de « NA ».

    – Le 18 octobre, deux corps de « NA » furent admis à l’IML. Il s’agissait d’Achour Belkacem, qui avait été tué ce 18 octobre à Colombes, donc le lendemain de la manifestation, par un policier invoquant la légitime défense. Le second était Abdelkader Bennahar relevé lui aussi à Colombes et portant des blessures à la tête avec possibilité, dixit le rapport de police, d’écrasement par un véhicule.

    – Les 19 et 20 octobre, l’IML n’a comptabilisé aucune entrée de corps de « NA ».

    – Le 21 octobre, soit 5 jours après la manifestation, 1 corps fut déposé à l’IML, celui de Ramdane Mehani décédé vers 22h 30 durant son transfert du commissariat du 13° arrondissement au palais des Sports de la Porte de Versailles. Le registre de l’IML parle de mort naturelle, donc, là encore, sans aucun lien avec la manifestation du 17 octobre.

    Conclusion : nous sommes donc en présence d’un « massacre » sans cadavres, ce qui s’explique parce qu’il n’y eut pas de « massacre » !!!

    C’est donc un « massacre » imaginaire qui va être commémoré le 17 octobre prochain à l’occasion d’une grande cérémonie culpabilisatrice à laquelle des médias incultes ou partisans vont une fois de plus donner une grande publicité.

    Un « massacre » imaginaire fruit d’un montage politique fait à l’époque par le FLN voulant peser psychologiquement sur les négociations en cours avec le gouvernement français. Montage qui fut ensuite orchestré par le parti communiste et  plus que complaisamment relayé par les médias… hier comme aujourd’hui.

    Pour les historiens du futur ce prétendu « massacre » restera donc comme la fabrication d’un des grands mythes du XXe siècle. A l’image de Katyn, des cadavres de Timisoara en Roumanie, des « couveuses » du Koweit et des « armes de destruction massive » en Irak. Leur principal sujet d’étonnement sera cependant l’insolite caution donnée à un tel mensonge par les plus hautes autorités de l’Etat français sous la présidence de François Hollande…

    Bernard Lugan 13/10/2017

    [*] La brièveté synthétique de cette mise au point interdisant de développer un argumentaire détaillé, la bibliographie et l’historiographie de ce « massacre » seront faits  dans le numéro de novembre 2017 de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront le 1er novembre. On pourra également voir à ce sujet le chapitre IX de mon livre : Algérie, l’histoire à l’endroit. 

     Source : L’Afrique Réelle (17/10/2017)
    contact@bernard-lugan.com

    https://www.polemia.com/17-octobre-1961-un-massacre-sans-cadavres/

  • Histoire • Action Française : Les affrontements des années 30 à Marseille

    1437506920.jpgLe Comité du Vieux Marseille, association de défense du patrimoine, vient de sortir une superbe plaquette de 194 pages sur l’histoire de la Canebière. Parmi celles-ci, quatre pages évoquent l’Action Française à propos de Jeanne d’Arc, surtout dans les années 30. Ces éléments de l’histoire de l’Action Française marseillaise intéressent les lecteurs de Lafautearousseau. 

    Les affrontements des années 30

    Comme l’ont écrit Roger Duchêne et Jean Contrucci dans leur livre Marseille, la Canebière « est, dans les années 1920-1930, le point focal de Marseille », surtout après sa prolongation en 1927. Dans une ville où l’opposition entre droite et gauche se durcissait, chaque occupation de la célèbre artère était une victoire.

    L’émeute parisienne du 6 février 1934 où, à la suite du scandale politico-financier Stavisky, les ligues d’extrême-droite affrontèrent la police, n’eut pas son équivalent à Marseille. Quatre cents membres de l’Action Française défilèrent ; il y eut quelques affrontements avec des communistes, à la hauteur du cours Saint-Louis, mais le calme se rétablit vite.

    En revanche, la gauche s’organisa pour s’opposer à ce qu’elle considérait comme une tentative de coup d’État fasciste. Pour la première fois, socialistes, communistes et syndicalistes CGT et CGTU, défilèrent ensemble, le matin du 12 février, sur la Canebière, les boulevards de La Madeleine et de Longchamp. L’atmosphère se gâta l’après-midi où des frictions entre policiers et manifestants transformèrent le centre-ville en champ de bataille, peut-être avec l’aide de provocateurs. Une fusillade devant La Bourse fit un mort et plusieurs blessés.

    L’atmosphère s’alourdit de plus en plus, surtout après les élections municipales de 1935, à l’issue desquelles les socialistes d’Henri Tasso battirent les listes de Simon Sabiani.

    Poussés par cette dynamique, les 100 000 partisans de la Gauche unie remontèrent toute la Canebière, le 14 juillet 1936 ; la droite, quant à elle, avait réuni dix fois moins de Marseillais.

    Le 1er mai 1936 enregistra un record de participation pour descendre la célèbre voie. Le cortège traditionnel pour Jeanne d’Arc rassembla cette année-là 8 000 personnes dont 800 royalistes sous la bannière de divers groupements qui remplaçaient la Ligue d’Action Française dissoute le 13 février. Ainsi, le commandant Dromard se retrouva-t-il en tête de l’association Marius Plateau des Anciens combattants royalistes.

    Le Front Populaire remporta les élections des 26 avril et 3 mai 1936 qui furent suivies par un grand mouvement de grève. Le parti de Sabiani s’opposa violemment à lui, le 17 juin. « La Canebière est devenue un champ clos où, par petits groupes, on règle des comptes. Des autodafés de drapeaux rouges sont ponctuées par le feu nourri des armes. Des voitures sont renversées. Les dégâts matériels sont impressionnants » (in Simon Sabiani, par J.-B. Nicolaï).

    Ces incidents n’empêchèrent pas le succès du 14 juillet : 200 000 personnes allèrent du Prado aux Mobiles, d’après Fernand Pauriol (Rouge-Midi – 17 juillet), contre 20 000 dans le défilé des nationaux.

    La fête de Jeanne d’Arc du 8 mai 1937 montra que la droite marseillaise s’était unie contre le « péril rouge ». D’après l’Action Française, sur les « 20 000 patriotes qui défilèrent derrière Eugène Pierre, nouveau président du Comité, Simon Sabiani avec le P.P.F. et Jacques Arnoult avec le P.S.F. (ex-Croix de Feu), étaient présents pour la première fois ».

    Les Marseillais eurent de nombreuses occasions d’arpenter le pavé mais combien étaient-ils réellement ? Les chiffres publiés dans les journaux sont tous sujets à caution. Robert Mencherini, dans Midi rouge, ombres et lumières (éditions Syllepse, 2004), le souligne en citant l’exemple du 1er mai 1938 : dans Rouge-Midi, le journal communiste, la Canebière est noire de monde ; dans Marseille-Matin, le quotidien de Jean Fraissinet, elle est vide.

    Le 14 juillet 1939, on aurait dû fêter le cent-cinquantième anniversaire de la Révolution. La journée fut marquée au contraire par deux défilés marquant la division des Français à la veille de la guerre.   (Fin)

    AF Canebière.jpg

    1er mai 1936, manifestation de force des syndicats

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/