divers - Page 131
-
Le débat Eric Zemmour/Michel Onfray vendredi dernier sur CNEWS
-
A méditer...
-
Le nouveau numéro d'Eléments est sorti...
N°184, juin juillet 2020, 6,90 euros,
chez votre marchand de journaux
-
1984 : Quand George Orwell prophétisait l’avènement de l’empire du politiquement correct
Mort il y a soixante-dix ans, l’auteur de 1984 reste un irremplaçable analyste des totalitarismes d’hier, d’aujourd’hui et de demain, qui nous donne les clés pour comprendre l’empire du politiquement correct, mais aussi pour nous en défendre, analyse Matthieu Bock-Côté
Si les grands titres de presse n’ont pas oublié de marquer, en 2020, les soixante-dix ans de la mort de George Orwell, nom de plume par lequel s’est fait connaître Eric Blair (1903-1950), il n’est pas certain que cette commémoration ait été à la hauteur de son œuvre, qui a trouvé un nouvel écho en France depuis une vingtaine d’années. Jean-Claude Michéa a joué un grand rôle dans cette renaissance depuis la parution, en 1995, de son livre Orwell, anarchiste tory (Flammarion), où le philosophe français s’appuyait sur lui pour mener une sévère critique de la mystique du progrès et dénoncer la trahison du socialisme originel par la gauche idéologique. Michéa contribuera ainsi à la mise en valeur du concept de common decency, pour rappeler l’importance du commun des mortels et des gens ordinaires dans une époque obsédée par le culte de la “diversité”. Ce concept a pris depuis une grande place dans la vie publique, un peu comme la notion d’hégémonie culturelle empruntée à Antonio Gramsci est aujourd’hui citée toutes les familles politiques. Citer Orwell, un temps, semblait sophistiqué : c’est devenu presque banal.
-
Ceux qui discutent du « monde d’après » et ceux qui le font
Par Eric Le Boucher
Le débat politique sur le « monde d’après » s’enlise dans des propositions qui nous feraient plutôt retourner vingt ou trente ans en arrière. Sur le terrain des entreprises en revanche, la prise de conscience que l’environnement et la dimension sociale sont incontournables, devient de plus en plus forte, en tout cas en Europe.
Est né un sentiment qu’il faudrait « profiter du coronavirus » pour changer ce qui ne va pas. Mais surplombe d’abord une volonté générale de reprendre le cours normal de son existence. L’hésitation des individus entre innovation et protection s’agrège nationalement et le résultat penche nettement en faveur de la seconde. On assiste à des changements, le manger local, mais surtout à un grand conservatisme comme le reflète l’épargne des ménages. Changeons ? Attendons.
-
Parution du nouveau numéro de la revue Réfléchir et Agir
Le dernier numéro de Réfléchir&Agir
Dans sa dernière livraison, Réfléchir & Agir consacre son dossier à la situation au Proche-Orient. Egalement des articles sur Henri Dorgères, Rudolf Hess, la Santa Muerte, la sionologie, ou sur l’invasion de nos biotopes par des plantes et insectes venus d’autres continents. Enfin deux entretiens avec les écrivains Thierry Bouclier et Pierric Guittaut (de la Série Noire).Réfléchir & Agir, n°65, printemps 2020, 7 euros, chez votre marchand de journaux. -
Parution le 10 juin aux Bouquins de Synthèse nationale d'un nouveau livre de Michel Vial intitulé "La chute de l'empire occidental"...
Loin d’être dogmatique, cet essai répond avant tout à une logique. Celle du témoin d’une époque qui voit s’écrouler un « empire occidental » que l’ont pouvait naïvement imaginer, au lendemain de l’instauration du Nouvel Ordre mondial, au début des années 1990, comme devant être définitif.
Avoir voulu, au nom de l’ultra-libéralisme, détruire les nations et leurs spécificités au profit d’un vaste marché aux dimensions planétaires a été la grande erreur de ces dernières décennies. Nous voyons aujourd’hui que ce funeste projet mondialiste a atteint ses limites. De plus, le retour sur la scène internationale de l’islam conquérant, accentué par les grands brassages migratoires, assombrie encore plus l’avenir de nos peuples européens.
Faut-il pour autant baisser les bras ? Certainement pas...
-
Eternel Giorgio Almirante
Julius Caius Nous sommes Partout cliquez ici
Giorgio Almirante fait partie des hommes qui ne traversent pas le temps en costume d’anonyme, bien au contraire. Ce fidèle au Fascisme qu’il a servi en écrits comme en combats fait partie des hommes qui marquent de leur emprunte l’histoire d’une nation. Giorgio Almitante est de la race des seigneurs, de la race des courageux, des héros même s’il refuse ces titres.
D’abord journaliste, Almirante écrit des critiques cinématographiques pour la revue Il Tevere de Telesio Interlandi, dont les colonnes étaient chargées de faire connaître les activités de la jeunesse fasciste dans les années 30. Il est aussi membre des groupes universitaires fascistes mussoliniens, fêtant au passage le dixième anniversaire de l’arrivée au pouvoir du DUCE et il collaborera à Il Tevere jusqu’en 1943 avant d’en devenir le rédacteur en chef. Secrétaire de rédaction jusqu’en 1942 de la revue La Difesa della Razza et correspondant de guerre notamment en Afrique du Nord à la suite de la division des chemises noires, il sera décoré de la croix de guerre pour vaillance militaire.
-
Houellebecq et BHL : Ennemis publics ou ennemis intimes ?
Passons sur la campagne de lancement du livre. Les publicitaires savent que Houellebecq, auteur de quelques romans sur le tourisme sexuel comme horizon indépassable d'un Occident déprimé, est un des rares écrivains vraiment provocants dans notre monde aseptisé. On se souvient de ses propos sur l'islam, « vraiment la plus con de toutes les religions ». Il avait manifesté aussi quelque sympathie pour les « commandos anti-avortement », comme disent les féministes qui jouent à se faire peur. Aujourd'hui, il est très prudent il aime les immigrés, il aime les juifs, il parle du « droit d'avorter » et des « exactions de la Milice », bref il adopte le vocabulaire de l'ennemi. La question de l'avortement affleure toutefois. On sait qu'il a été dès la naissance abandonné par sa mère, qu'il a été élevé par une grand-mère dont il a pris le nom pour pseudonyme. Il écrit donc à la date du 8 mai 2008 « Nous sommes revenus à un âge préhistorique de l'humanité, où, par exemple, la mère, et elle seule, décide ou non d'avorter. Une des questions que m'ont le plus souvent posée ceux qui étaient au courant de mon histoire, c'est Pourquoi ta mère, médecin, n'a-t-elle pas avorté ? Je ne leur en veux pas, ça leur venait spontanément à l'esprit... »
-
Le Journal de TV Libertés du mardi 26 mai 2020