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divers - Page 127

  • Aux Mercredis de la NAR : #25 - Natacha Polony pour son livre “Changer la vie, pour une reconquête démocratique”.

    Mercredi 6 juin, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Natacha Polony pour son livre “Changer la vie, pour une reconquête démocratique”.

    Agrégée de Lettres modernes, auteur de nombreux essais, parmi lesquels « Nos enfants gâchés » qu’elle nous avait présenté en 2005, Natacha POLONY publie régulièrement des chroniques au “Figaro” et sur LCI et anime le média indépendant “Polony TV”.

    Le nouveau livre que Natacha Polony a accepté de nous présenter est un dictionnaire politique - “Changer la vie” - destiné à assurer la reconquête de la démocratie à la fois individuelle et collective. Pour « inventer une société vivable » et pour « reconquérir nos vies » - tels sont les titres des deux parties du livre – il importe de repenser les concepts que la « communication » politique a vidés de leur sens. Il faut savoir ce que nous entendons par « progrès », « laïcité », « nation », « souveraineté », « populisme » mais comprendre aussi ce que signifie « habiter le monde », « garder la mesure », « transmettre », « vivre », « vieillir »…


  • Thierry Bouclier « Le compte à rebours est enclenché. »

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    %22 Le compte à rebours est enclenché %22 Thiérry Bouclier 1.jpegAuteur prolifique de biographies, essais et même de romans policiers, nous sommes allés à la rencontre de Thierry Bouclier, avocat le jour et écrivain la nuit...

    propos recueillis par le CREA

    Alphonse de Châteaubriant, Drieu la Rochelle, Pierre Poujade, Tixier-Vignancour, comment choisissez-vous les biographies que vous écrivez ?

    J'écris sur les thèmes et les figures que j'apprécie. Alphonse de Châteaubriant est un merveilleux romancier, notamment pour Monsieur des Lourdines et La Brière. Le personnage de Drieu la Rochelle est fascinant, qu'il s'agisse du romancier ou de l'essayiste, même si tout n'est pas à garder dans son œuvre. Le mouvement Poujade reste la dernière grande jacquerie du vingtième siècle. Celui des Gilets jaunes, dans ses premières manifestations, présente de nombreuses analogies avec lui. Quant à Tixier-Vignancour, il demeure une référence pour les avocats. Une voix exceptionnelle et une haute conception de la défense. J'aimerais ajouter une autre de mes biographies, pour vous faire un peu bisquer. Celle de l'abbé Denis Coiffet. Un prêtre de choc, malheureusement décédé prématurément en 2015, auquel aucun païen ne pouvait résister !

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  • Michel Onfray et Rafik Smati : entretien croisé.

    À l'occasion de leur rencontre, Michel Onfray et Rafik Smati, chef d'entreprise et fondateur du Mouvement "Objectif France", ont échangé sur les faits marquants de l'actualité et de grands thèmes comme l'Europe ou le capitalisme.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/08/08/michel-onfray-et-rafik-smati-entretien-croise-6256379.html
  • Sondages caniculaires : la personnalité politique préférée des Français n’est ni Castex ni Macron mais…

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    Un mois après le remaniement, les sondeurs ont dû réaligner leurs petits chevaux – et quelques juments, aussi – sur la ligne de départ. De nouvelles têtes dont il s’agit de mesurer la popularité toute fraîche : Dupond-Moretti, Bachelot et, bien sûr, le nouveau Premier ministre . Dans ce style de configurations, il y a toujours un effet « tout nouveau tout beau ».

    Curieusement, Jean Castex, un parfait inconnu avant que son poste de M. Déconfinement ne le déconfine de son territoire pradois, ne produit pas un grand effet sur les Français : pour sa première participation au baromètre YouGov pour Le HuffPost, le nouveau Premier ministre Jean Castex enregistre 31 %. Quasiment le niveau d’, qui ne gagne qu’un point (à 30 %). L’effet remaniement semble avoir été très limité, sans doute neutralisé par les inquiétudes sur la seconde vague, la crise économique et les attaques au couteau qui deviennent quasi quotidiennes.

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  • La question scolaire : L'enseignement, une affaire privée ? 5/5

    Plus généralement : « bonum est amandum », le bien est à aimer; s'il est possible de faire respecter et aimer le bien par des personnes sans leur accord, et même contre leur volonté peccamineuse, alors il faut bien évidemment user de coercition pour le faire, parce que le libre arbitre n'est pas l'essence de la volonté, il n'en est que l'attribut; on n'a pas une volonté (appétit rationnel) pour jouir du privilège de prendre des décisions, on prend des décision pour satisfaire aux réquisits objectifs de la nature (rationnelle) de la volonté, c'est-à-dire de cette volonté par nature ordonnée à des biens dont le libre arbitre ne décide pas, parce qu'il ne crée pas la bonté des biens qu'il choisit. Mais il se trouve que certains biens ne peuvent être appétés sans être dénaturés que s'ils sont subjectivement choisis. Donc il n'est pas possible d'ordonner les volontés individuelles à ces biens autrement qu'en faisant dépendre cette ordination de leurs choix subjectifs. Usons d'un exemple simple pour l'illustrer :

    Objectivement, la personne humaine vouée au mariage, trop souvent gâtée par les préjugés et les passions, n'est pas tou jours la mieux placée pour se choisir le conjoint le plus adéquat. Nombreuses sont les unions conjugales si déséquilibrées qu'elles en viennent à engendrer des désordres privés tels qu'ils compromettent médiatement la santé de l'État. Est-ce à dire pour autant que c'est à l'Etat que reviendrait le soin de régler, comme le voulait Platon, les unions conjugales ? Nullement, parce qu'il est définitionnel du mariage d'être librement consenti, d'être subjectivement voulu si l'on forçait les gens à se marier, le sacrement du mariage serait invalide, parce que le mariage est don réciproque, don de soi à l'autre, abnégation des conjoints ablative de leur indépendance différentielle en vue d'une fusion qui, pour se concrétiser sans être ablative des personnes qui se donnent, doit être productrice d'une progéniture en laquelle les époux sont un (ne faire qu'une seule chair); or, pour se donner, il faut se posséder, et il faut être libre pour se posséder , il n'est pas de don qui ne soit librement consenti, il n'est pas de mariage qui ne soit librement contracté Pour autant, le respect des libertés en matière d'unions conjugales ne fait pas de la vie de couple et de la vie familiale la raison et la fin de l'autorité de l'État. Le raisonnement qui vient d'être exposé s'applique à l'éducation des enfants et au choix de la confession religieuse.

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  • La question scolaire : L'enseignement, une affaire privée ? 3/5

    La mère aime son enfant au point de lui sacrifier sa vie, elle l'aime en se rapportant à lui et non en le rapportant à elle, elle ne fait pas de lui l'instrument de sa jouissance privée, elle se subordonne à son épanouissement; mais cela n'empêche pas qu'elle trouve son propre épanouissement, ainsi son bien - et son bien le plus propre -, dans le service de son enfant, dans l'exercice de son dévouement, aimer l'autre d'un amour d'amitié c'est l'aimer comme un autre soi même, c'est l'aimer non en se voulant du bien, mais en lui voulant du bien, mais cela n'empêche pas que l'être aimé soit lui-même un bien appétible, et qu'il soit aimable de l'aimer, épanouissant pour celui qui aime - ainsi appétible de vouloir le bien de l'autre; le rigorisme apparent du kantisme cèle un individualisme honteux, parce qu'il ne conçoit la recherche du bien que sur le mode de l'égoïsme, et c'est pourquoi il en appelle, pour fonder la morale, à un principe axé non sur la recherche du bien objectif (il est en effet immoral d'être égoïste), mais sur celle de la « bonne volonté », ou volonté d'agir par devoir, c'est-à-dire volonté capable de s'autodéterminer sans référence au bien, en vertu de sa seule liberté; qu'est-ce à dire, sinon que la liberté de la volonté devient une fin en soi, et que la fin du politique est la pure liberté ? Mais le politique peut-il encore longtemps demeurer politique s'il est finalisé par la liberté qui aura tôt fait de s'émanciper de la norme du politique pour s'éprouver en son absoluité ? La morale kantienne, en son austérité de surface, rendant impossible l'amitié, n'est qu'une modalité grandiloquente (nos contemporains libertaires et « philosophes républicains » patentés ne s'y sont pas trompés) de l'anarchisme individualiste.

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  • D'un conservatisme l'autre... les leçons de l'histoire (2017)

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    Olivier Dard, professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne et spécialiste incontesté de l'histoire des droites, me reçoit avec sa simplicité habituelle et son éternel sourire, dans un café du XVe arrondissement. C'est un véritable tour d'horizon des conservatismes qu’il  nous offre au fil de la conversation.

    Le conservatisme est un mot « interdit » en France depuis la fin du XIXe siècle. Ce vocable regroupe, pourtant, des tentatives politiques très différentes d'un pays à l’autre, permettant un véritable inventaire des ressources politiques de l'Occident. Dans le Dictionnaire du conservatisme qu'ils viennent de publier, Frédéric Rouvillois, Olivier Dard et Christophe Boutin proposent au lecteur que le psittacisme des médias importune, une autre manière de faire de la politique, leur découvre des valeurs retrouvées, mais aussi, loin de tout immobilisme, les projets inventifs du passé qui peuvent servir à l'avenir.

    Dialogue avec Olivier Dard

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  • Le maurrassisme est-il devenu un simple « objet d’étude historique » ?, par Philippe Lallement.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

    L‘été militant du blog quotidien de l’Action française rencontre un succès certain.

    La première série de Christian Franchet d’Esperey, issue de la revue laboratoire d’idées «  La Nouvelle Revue Universelle  », a été reprise par plusieurs blogs royalistes dont « lafautearousseau   ». Reprise aussi sur les réseaux sociaux dans plusieurs groupes royalistes Face Book comme celui des «  anciens AF – RN  » crée par les anciens de la Génération Maurras ou «  Le cercle des Camelots du roi  » ou «  Les amis de l’Alliance Royale  ».

    C’est sur l’excellent groupe de l’historien Philippe Delorme «  Les compagnons du lys  » qu’elle a donné lieu à un commentaire du sociologue Michel Michel, mesurant à sa juste valeur le caractère stratégique de la rubrique de Christian Franchet d’Esperey  : Une demarche d’aggiornamento c’est-à-dire de mise au jour. Celle-ci est maintenant reprise avec le commentaire de Michel, sur « lafautearousseau ». Succès !

    Michel regrette l’usage du terme «  Aggiornamento  » utilisé par Christian Franchet d’Esperey mais le rédacteur en chef de la NRU n’a fait que reprendre Olivier Dard dans son excellent travail de «  maurrassisme hors les murs  ». Dans le n° 67 de la NRU, Philippe Lallement avait rendu compte de l’approche d’Olivier Dard. Sa lecture permettra d’éclairer le texte de Franchet et le commentaire de Michel. A vous de juger. (NDLR)

    Le maurrassisme est-il devenu un simple « objet d’étude historique » ?
    PHILIPPE LALLEMENT

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  • Marion Maréchal et Eric Zemmour : identité et conservatisme [Rediffusion]

    convention-droite-marion-marechal-eric-zemmour-identite-conservatisme.jpg

    Tout les différencie. L’âge, le sexe, les origines, le métier, le parcours et même le style… La plume de fer du polémiste contre le gant de velours de l’ancienne députée, devenue directrice d’un institut de formation. Le nom de l’un claque, le prénom de l’autre évoque la douceur. Tout les différencie ? Mais peu les oppose ! Et leur présence à la même tribune, samedi 28 septembre, pour la Convention de la Droite, est explosive ! Elle affole les réseaux sociaux, polarise les médias et fera remplir la salle, indépendamment des zakouskis qui accompagneront l’événement. Pourquoi ?
    Parce que l’un comme l’autre incarnent un double rejet et une promesse.

    Eric Zemmour et Marion Maréchal : un même rejet de Macron

    Ils incarnent d’abord le rejet absolu du régime Macron : c’est à dire la mise en œuvre – par la répression policière et judiciaire, la propagande et la censure – d’une entreprise de déconstruction et de rupture.

    • Rupture avec les lois de la vie avec la PMA et la GPA. Rupture avec les lois de l’histoire avec la destruction des frontières, l’immigration de masse, la soumission à l’islamisation et la délocalisation.
    • Rupture avec les libertés avec l’adoption de lois et de pratiques de plus en plus liberticides.
    • Rupture avec le réel avec les délires subventionnés qu’ils soient néo féministes, « antiracistes », antispécistes, « indigénistes », pédagogistes ou transsexualistes.

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