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Pélerinage de Toul 2017
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Terre de Sport n°10 : Rétromobile, sport rétro sur internet, la Soule, sport et armée française
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[Réponse à Julien Sanchez] : Les étudiants et leurs organisations
Ce texte est une réponse à l’article que Julien Sanchez a fait paraître le 3 avril dernier, intitulé « Organisations étudiantes, jeunesse révoltée et royalisme ».
Personnellement, ayant quitté le monde étudiant depuis plusieurs décennies, je ne me permettrai pas de porter le moindre jugement sur telle ou telle organisation. Par contre, ma longue expérience politique, et notamment des questions de stratégie de prise du pouvoir, me permettent d’émettre, à ce titre, un avis.
Je comprends, et j’approuve, l’objectif de Julien Sanchez qui déclare : « s’imposer dans le milieu étudiant est donc une étape essentielle pour le retour dans la lumière de la vision monarchique ».
Julien Sanchez explique également dans son article le rôle des organisations étudiantes : « Les représentants étudiants interviennent absolument partout où il est question du milieu étudiant : dans chaque filière de chaque université, dans les conseils centraux des universités, dans les commissions pédagogiques nationales, dans les conseils d’administration de tous les CROUS, chaque université et chaque CROUS élit un représentant des étudiants dans leur gouvernance (vice-président étudiant) ».
En fait – et ceci est également vrai dans le monde du travail – il faut concilier deux objectifs qui apparaissent contradictoires : 1) faire adhérer un maximum d’étudiants à une organisation d’étudiants, par exemple la FAGE, laquelle doit apparaître comme neutre politiquement ; 2) diffuser les messages royalistes.
C’est une erreur profonde de vouloir poursuivre ces deux objectifs dans une même organisation. Tout simplement parce que, du fait de son marquage politique, elle fera fuir la grande majorité des étudiants.
Les royalistes doivent donc différencier leurs interventions : d’une part jouer sincèrement le jeu en intégrant l’organisation étudiante choisie. Si la FAGE a le vent en poupe – sans doute en partie au moins parce qu’elle ne doit pas être marquée politiquement comme l’UNEF – alors il faut intégrer la FAGE, sans brandir le drapeau royaliste, et chercher à orienter les actions de cette organisation vers ce qui semble le meilleur pour les étudiants. Ainsi, il viendra un jour où les étudiants découvriront qu’un tel est royaliste mais, ce qui leur importe le plus, « il nous défend bien ».
En complément, les royalistes doivent s’organiser en cellules au sein desquelles 1) ils se forment ; 2) ils débattent des actions à entreprendre. En toute logique, ceux qui apparaissent publiquement ne sont pas les mêmes que ceux qui militent dans l’organisation étudiante. A moins que cela ne pose pas de problème. De toutes façons, les royalistes qui militent au sein de l’organisation étudiante ne doivent jamais donner l’impression qu’ils veulent faire assumer à l’organisation telle ou telle position politique.
En langage technique, cette répartition des tâches porte un nom : si, comme cela doit être, les interventions royalistes expliquent clairement ce qu’est le projet de société royaliste (et non pas tenir un discours que pourraient tenir des républicains), cela s’appelle la propagande. Tandis que lorsque les royalistes agissent au sein de l’organisation étudiante pour mobiliser un maximum d’étudiants sur tel ou tel objectif, cela s’appelle l’agitation.
Georges TARTARET
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Colloque "L'Occident contre l'Europe" : les interventions
Guillaume de Thieulloy :
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Yannick Jaffré :
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Colonel Jacques Hogard :
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Philippe Migault :
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Droits et devoirs
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Bistro Libertés avec Didier Maïsto
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Se constituer en communes
La commune, c'est ce qui se passe quand des êtres se trouvent, s'entendent et décident de chemiser ensemble. La commune, c'est peut-être ce qui se décide au moment où il serait d'usage de se séparer. C'est la joie de la rencontre qui survit à son étouffement de rigueur. C'est ce qui fait qu'on se dit "nous", et que c'est un événement. Ce qui est étrange n'est pas que des êtres qui s'accordent forment une commune, mais qu'ils restent séparés. Pourquoi les communes ne se multiplieraient pas à l'infini ? Dans chaque usine, dans chaque rue, dans chaque village, dans chaque école. Enfin le règne des comités de base ! Mais des communes qui accepteraient d'être ce qu'elles sont là où elles sont. Des communes qui ne craindraient pas, outre leurs activités proprement politiques, de s'organiser pour la survie matérielle et morale de chacun de leurs membres et de tous les paumés qui les entourent. Des communes qui ne se définiraient pas - comme le font généralement les collectifs - par un dedans et un dehors, mais par la densité des liens en leur sein. Non par les personnes qui les composent, mais par l'esprit qui les anime.Une commune se forme chaque fois que quelques-uns, affranchis de la camisole individuelle, se prennent à ne compter que sur eux-mêmes et à mesurer leur force à la réalité. Toute grève sauvage est une commune, toute maison occupée collectivement sur des bases nettes est une commune, les comités d'action de 68 étaient des communes comme l'étaient les villages d'esclaves marrons aux États-Unis, ou bien encore radio Alice, à Bologne en 1977. Tout commune veut être à elle-même sa propre base. Elle veut dissoudre la question des besoins. Elle veut briser, en même temps que toute dépendance économique, toute sujétion politique, et dégénère en milieu dès qu'elle perd le contact avec les vérités qui la fondent. Il y a toutes sortes de communes, qui n'attendent ni le nombre, ni les moyens, encore moins le "bon moment" qui ne vient jamais, pour s'organiser.
comité invisible, L'insurrection qui vient -
Les Brigandes et Joël Labruyère - Élection Blues
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Le Cercle Conversano : un "Discord" pour réseauter et échanger des bons plans !
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La revue Éléments publie un numéro sur les médias

Source : OJIM – “La revue Éléments publie un numéro sur les médias”
Éléments, « Le magazine des idées », largement inspiré par Alain de Benoist, connaît un renouveau depuis le lancement de sa nouvelle formule plus riche, plus accessible, sans perdre en densité et avec de nouvelles plumes. Chaque numéro, outre des entretiens avec des personnalités du monde intellectuel (Onfray, Julliard, Gauchet, Guilly pour la dernière parution) contient un dossier. Celui du numéro 165 (avril/mai 2017) est consacré au « Parti des médias en accusation ». Décryptage.
« Encore un siècle de journalisme et tous les mots pueront », ces dures paroles de Nietzsche ouvrent le numéro mais en vérité « les mots ne puent pas tant qu’ils mentent ». L’Ojim avait publié un entretien avec Ingrid Riocreux lors de sa sortie de son livre La langue des médias. La sociologue précise sa pensée qui s’articule autour de deux axes : « destruction du langage et fabrication du consentement ». La bonne conscience implicite d’une large frange des journalistes (pas tous) leur permet d’employer de manière naturelle des connotations dépréciatives (« phobe », europhobe, homophobe) ou laudatives (voir L’Obamania). Et la post-vérité ? « Si les médias dominants veulent désigner par là des procédés qui consistent à tordre le réel pour le mettre au service d’une thèse ou d’un dogme, alors ils devraient se reconnaître comme des maîtres post-vérité ».
Téléréalité et post-véritéQuatre pages décapantes sur la téléréalité « La télé-réalité c’est enfermer des araignées dans un bocal et voir ce qui s’y passe » voisinent avec une analyse serrée des origines de la « post-vérité » qui remplace le bon vieux bobard. La post-vérité : un concept qui remonte curieusement aux grands déconstructeurs Foucault et Derrida. Dans un entretien corrosif Robert Ménard revient sur son parcours, de fondateur de Reporters Sans Frontières à la mairie de Béziers, et suggère de supprimer les aides à la presse pour sauver les journalistes de leur entre soi.
Interviewé, Claude Chollet (fondateur de l’Ojim) constate que les médias de service public (financés par la redevance) encensent la doxa libéral-libertaire au moment où la profession de journaliste se précarise via les fermes de contenus dont la plus importante en France Relax News est possédée par « le jeune loup et le vieux singe », Matthieu Pigasse et Serge Dassault.
Chers, très chers médiasDans trois pages implacables Benjamin Dormann résume son livre Ils ont acheté la presse (Picollec éditeur). Alors qu’une grosse poignée de milliardaires dominent la presse, celle-ci reçoit des milliards de subventions directes et indirectes. Mieux, deux patrons de réseaux téléphoniques Xavier Niel avec Free et Patrick Drahi avec SFR transforment les médias en produit adjacent d’un abonnement téléphonique. Ils en profitent au passage pour faire campagne ouvertement pour Emmanuel Macron, fidéicommis du capitalisme sociétal.
Decodex, CrossCheck, dura LexLes deux pages les plus stimulantes sont celles de l’écrivain Slobodan Despot qui démonte l’arrivée des GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) dans l’élaboration d’un nouvel Index. Les géants de la Toile vont produire de l’information ou la contrôler via leurs algorithmes. Dans un enthousiasme naïf (pas seulement car Google a subventionné le journal pour ce faire) Le Monde a lancé son Decodex qui a fait un flop retentissant. Mais les petits journalistes de Decodex n’ont pas vu que « ce développement laisse entrevoir une issue burlesque qu’un Philip K. Dick n’eût pas reniée : le remplacement des rédacteurs par des algorithmes ». Le News Lab de Google dont la mission « Fiabilité et Vérification » doit être comprise dans son sens orwellien « Mensonge et Contrôle » indique où le journalisme européen officiel prend ses sources : en Californie.
