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  • Vers la fin du rationalisme ?

    6a00d83451619c69e201b7c8ce9212970b-800wi.jpgAlain Monestier vient de publier un ouvrage original, intitulé L'athéisme va-t-il mourir? ou l'évidence indécise. Si la science ne prouvera jamais l'existence de Dieu, de surprenantes découvertes ont progressivement ébranlé le credo déterministe et la vision mécaniste de la physique classique, et elles ne manqueront pas d'affecter en profondeur les modalités de pensée de l'homme "postmoderne". Tôt ou tard une évolution se produira dans son esprit qui pourrait bien lui faire redécouvrir la Torah et l'Evangile et le réconcilier avec la religion.

    Alain Monestier convoque ces théories nouvelles et procède à des rapprochements inattendus, interroge quelques-uns des récits comme "la ruine de Babel" ou "l'entretien de Jésus avec Nicodème". Il indique ainsi que le rationalisme hérité de René Descartes empêche notre intelligence de se déployer et il montre que les dernières découvertes scientifiques viennent mettre à mal ce cartésianisme, qui est la source intellectuelle du monde moderne. Il laisse ainsi entrevoir l'avènement d'une nouvelle façon de penser, qui renouerait avec le symbole et le mythe, et surtout avec cette "pensée féconde" dont le judaïsme a su préserver les précieux secrets.

    "La Bible ne connaît pas cette relation binaire de l'esprit et du corps qui nous a été légué par Descartes et qui a l'inconvénient d'obérer le sens spirituel en ne distinguant pas l'âme d'avec l'esprit (et donc d'avec le psychisme). [...]

    Or si l'on peut définir le cartésianisme comme une pensée du doute et de la déduction logique, on pourrait dire que la tradition biblique est au contraire une pensée de l'évidence et du mystère. En précisant toutefois que le mot mystère n'y désigne pas un domaine radicalement imperméable à la connaissance, mais le caractère d'une réalité sans fond que l'esprit ne viendra jamais à bout de découvrir dans sa totalité : et que l'évidence dont il s'agit n'est pas de celles qu'on obtient par le bricolage de "longues chaînes de raisonnements", mais qu'elle fonde sa possibilité sur cette singulière anthropologie de la vie mentale dont Jésus suggère le fonctionnement à Nicodème, à travers les paraboles associées du vent et de la Lumière".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le moment populiste

    le-moment-populiste.jpgL’extraordinaire défiance de couches de population toujours plus larges envers les « partis de gouvernement » et la classe politique en général, au profit de mouvements d’un type nouveau, qu’on appelle « populistes », est sans nul doute le fait le plus marquant des transformations du paysage politique intervenues depuis au moins deux décennies. Le phénomène tend même à s’accélérer, comme l’a montré l’élection de Donald Trump, survenant quelques mois après le « Brexit » britannique. Partout se confirme l’ampleur du fossé séparant le peuple de la Nouvelle Classe dominante. Partout émergent de nouveaux clivages qui rendent obsolète le vieux clivage droite-gauche.

    Mais que faut-il exactement entendre par « populisme » ? S’agit-il d’un simple symptôme d’une crise générale de la représentation ? D’une idéologie ? D’un style ? Ou bien le populisme traduit-il une demande fondamentalement démocratique face à des élites accusées de ne plus faire de politique et de vouloir gouverner sans le peuple ? C’est à ces questions que répond ce livre, qui part de l’actualité la plus immédiate pour situer les enjeux politiques, sociologiques et philosophiques du débat.

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    Editions Pierre-Guillaume de Roux, 352 p. – 23,90 euros

    http://www.alaindebenoist.com/index.php/2017/01/26/le-moment-populiste/

  • Revenu universel ? – Entretien avec Eric Verhaeghe

    Present-revenu-universel.jpg

    La question du revenu universel revient souvent dans les débats de la présidentielle. L’enthousiasme ou la répulsion qu’il suscite semblent basés sur une incompréhension ou une méconnaissance de ce concept. Eric Verhaeghe, que nous avions interrogé lors de la parution de Ne t’aide pas et l’Etat t’aidera (Présent du 25 février 2016), livre où il aborde la question, nous donne quelques clés pour mieux saisir les enjeux de ce fameux revenu.

    8788-20170128.jpg— Dans votre livre, vous écriviez que le revenu universel est « l’avenir de la Sécurité sociale ». Pouvez-vous nous rappeler les caractéristiques de ce dispositif tel que vous le concevez ?

    — Il me semble qu’il existe un malentendu curieux sur le revenu universel tel qu’il est promu par certains « libéraux ». Ceux-ci veulent ajouter une sorte de nouvelle prestation sociale, dont le coût est colossal, et qui bénéficierait à tout le monde. De mon point de vue, c’est une erreur de sens : le revenu universel ne doit pas s’ajouter aux prestations sociales existantes, et en particulier à la sécurité sociale, mais il doit la remplacer. Au lieu d’ajouter 400 milliards aux près de 1 000 milliards de prélèvements publics existants, il vaut mieux transformer les 600 milliards qui financent l’offre sociale (notamment l’offre médicale) en 600 milliards d’allocation universelle qui permettraient aux Français de souscrire aux contrats d’assurance sociale de leur choix. L’utilisation de ces 600 milliards serait exclusivement réservée à la souscription de contrats de protection sociale. On évite ainsi l’effet « paresse ». Le revenu universel ne sera pas versé pour acheter des téléphones portables ou des voitures, mais pour que chacun assure sa propre protection. La mesure est éminemment responsabilisante.

    — Ce n’est donc pas une incitation à ne plus travailler et à se laisser vivre – objection qu’on entend souvent ?

    — Eh non, puisque l’argent n’ira pas directement dans la poche des assurés et ne pourra être utilisé pour des babioles. Il sera fléché vers la protection sociale. Simplement, au lieu de subir une sécurité sociale déresponsabilisante comme aujourd’hui (avec cette fameuse phrase qu’on entend dans le métro : « J’ai droit chaque année à X jours de congé maladie », ou cette conviction ancrée dans certaines campagnes selon laquelle la sécurité sociale doit rembourser le taxi des malades jusqu’à l’hôpital), les Français devront faire un choix individuel réfléchi pour satisfaire à leur obligation d’assurance.

    — Marc de Boni, journaliste au Figaro, écrit que la proposition d’un revenu universel se situe « à la jonction de la vision marxiste et de la pensée libérale ». Cela vous paraît-il juste ?

    — Il me semble que le revenu universel est d’abord une idée libérale. Les marxistes l’ont volontiers repris à cause du malentendu introduit par certains « libéraux », pour qui le revenu universel est un outil de lutte contre la pauvreté. Sous l’expression « revenu universel » coexistent deux notions distinctes : d’un côté, la vision libérale d’une redistribution égalitaire d’une partie du PIB pour que chacun soit protégé, de l’autre, une vision plus marxiste selon laquelle le revenu universel est un outil nouveau et supplémentaire de lutte contre la pauvreté.

    Propos recueillis par Samuel Martin

    Entretien paru dans Présent daté du 28 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/203093/revenu-universel-entretien-avec-eric-verhaeghe/

  • Le projet Rivkin : Comment la mondialisation utilise le multiculturalisme pour assujettir des nations souveraines partie 3

    La France comme laboratoire social de la globalisation: Paris comme « ville globale ».

    L’offensive Rivkin est la dernière d’un programme de longue durée visant à saper l’identité française. La France est une dichotomie de cosmopolitisme, résultat de la révolution de sa bourgeoisie de 1789, qui garde néanmoins un traditionalisme et un nationalisme têtus, que les globalistes appellent « xénophobie ». Elle se manifeste même de modestes façons telles que l’obligation légale qu’ont les fonctionnaires et les hommes politiques de s’adresser en français aux médias étrangers, même s’ils maîtrisent d’autres langues, ou encore la résistance généralisée aux McDonald. La France, comme une grande partie du reste du monde, mène une bataille perdue d’avance contre la globalisation. La rubrique de Jeff Steiner intitulée « Américains en France, » parle de la façon dont les Français se sont naguère opposés à l’ouverture de la chaîne américaine de restauration rapide comme faisant partie d’une « invasion culturelle américaine. »

    Cela semble être du passé, puisque McDonald est si bien devenue une partie de la culture française qu’il n’est plus vu comme une importation d’Amérique, mais comme 100% français. En un mot, la France, comme bien d’autres pays, a pris goût à McDonald. J’ai été dans plusieurs McDonald en France et, excepté un à Strasbourg dont l’extérieur est bâti en style traditionnel alsacien, tous les McDonald que j’ai vus en France ne diffèrent en rien des américains.

    Certes, il y a ceux qui vouent toujours McDo aux gémonies (ils constituent aujourd’hui un tout petit groupe auquel presque personne ne fait attention) en tant que symbole de l’américanisation de la France, et qui y voient aussi la France perdre son individualité culinaire. Le menu d’un McDonald français est presque la copie exacte de ce que vous trouveriez dans n’importe quel McDonald d’Amérique. Il m’a paru un peu bizarre de pouvoir passer commande comme je l’aurais fait aux Etats-Unis, je veux dire en anglais, avec juste une ou deux prépositions rajoutées en français. Pour parler franc, les Français qui mangent chez McDonald se sentent tout aussi chez eux que n’importe quel Américain.

    Cet exemple apparemment mineur est en réalité d’une grande importance car il montre comment aussi une culture forte que celle, jusqu’à récemment, d’une nation immensément fière, peut succomber, surtout sous les coups d’un marketing ciblant les jeunes.

    C’est une démonstration typique de la standardisation qu’implique la culture d’entreprise américaine. C’est ce que désire l’élite globaliste à l’échelle mondiale, jusque dans les détails de ce qu’on mange. Il est à noter que l’avant-garde de la résistance initiale à l’ouverture des McDonald est venue des fermiers, un segment traditionaliste de la population de l’Europe, qui de plus en plus sont une exception et deviendront sous le régime globaliste une espèce disparue au cours du processus de corporatisation agricole. Néanmoins, étant donné le rôle historique de la France dans le maintien de la souveraineté face aux intérêts américains, et même aujourd’hui avec son opposition à la guerre d’Irak, la France reste un des rares états potentiellement dérangeants d’Europe.

    Un autre sujet de souci est que les Français, en dépit de leur acceptation des McDonald, et de leur goût pour la télévision-poubelle américaine, traduiraient les restes de leur « xénophobie » en portant au pouvoir un parti véhémentement anti-globaliste, comme le réflètent les fluctuations électorales du Front National dont la politique ne s’accorderait ni à la politique étrangère américaine, ni à la privatisation et l’américanisation culturelle.

    Par conséquent le Front National, comme les autres partis anti-globalistes, peut être attaqué par des slogans qui font diversion sur le « racisme » et la « haine » afin de détourner l’attention du véritable souci qui est l’anti-globalisation.

    Ceci est une raison majeure pour laquelle le programme interventionniste et subversif de Rivkin pousse à l’assimilation des musulmans dans la société française, ce qui aurait aussi pour résultat de transformer de fond en comble la conscience française en un moule plus complètement cosmopolite. Cette intention est suffisamment claire dans les documents de l’ambassade Rivkin où il est déclaré que l’Ambassade surveillera les effets du programme d’aide sociale proactive sur le « recul du soutien populaire aux partis politiques et plateformes xénophobes. »

    Dans leur étude de l’entreprise globale intitulée « Global Reach » qui se basait sur des interviews de cadres d’entreprise, R.J. Barnet et R.E. Muller ont montré que les élites françaises d’affaires cherchent depuis longtemps à saper les fondations de la tradition française. Le président de la IBM World Trade Corporation, Jacques Maisonrouge, « se plaît à souligner que « à bas les frontières », slogan révolutionnaire du soulèvement de 1968 à l’université de Paris (à laquelle certains de ses enfants ont pris part) est aussi un slogan de bienvenue chez IBM. »

    Maisonrouge a déclaré que les « Managers Mondiaux » (comme Barnett et Muller appellent les cadres d’entreprise) croient qu’ils rendent le monde « plus petit et plus homogène. » Maisonrouge décrit de manière approbatrice le cadre d’entreprise globale comme « des carriéristes internationaux détribalisés. » C’est cette « détribalisation » qui est la base d’une culture consumériste mondiale nécessaire à une création plus efficace d’une économie mondiale. Au cours des années 1970 Howard Perlmutter et Hasan Ozekhan, membres du Programme Mondial des Institutions à l’Ecole des Finances de Wharton préparèrent un plan pour un « cité globale. » Paris fut choisie à cet effet. Le professeur Perlmutter était conseiller auprès d’entreprises globales. Son plan fut commandé par l’agence de planification du gouvernement français afin de déterminer au mieux comment faire de Paris une « cité globale. »

    Perlmutter prédisait que les villes deviendraient « cités globales » au cours des années 1980. Pour Paris cela requérait de « devenir moins française » et de subir une « dénationalisation. » Cela, disait-il, requiert un « changement psycho-culturel d’image par rapport à l’impression traditionnelle de « xénophobie », changement dont les Français semblent ne pas vouloir. » Les parallèles sont évidents avec le présent programme de Rivkin. Perlmutter suggérait que le meilleur moyen de débarrasser la France de son nationalisme était d’y introduire le multiculturalisme. Il se faisait l’avocat de « la globalisation des évènements culturels » tels que les festivals de rock internationaux comme antidote contre « une culture trop nationale et parfois nationaliste. » Ce dessein de saper la culture française « trop nationale et parfois nationaliste » est-il le but de l’intérêt porté par Rivkin aux associations entre la culture française et celle d’Hollywood, comme le rapport le PCIP lui-même concernant la délégation qui s’est rencontrée en France en 2010, quand cette « délégation a exploré les connections entre les média et la culture en Californie (Hollywood) et en France ».

    Rivkin connaît la valeur du divertissement dans la transformation des attitudes, surtout chez les jeunes. Après avoir travaillé comme analyste financier d’entreprise chez Salomon Brothers, Rivkin est entré à la Jim Henson Company en tant que directeur du planning stratégique. Deux ans plus tard il était promu vice-président.

    La Jim Henson Company, outre produire les sympathiques personnages de « Sesame Street, » avait un agenda social ciblant les très jeunes enfants. Le dessein d’ingénierie sociale devient évident quand on se souvient que cette production était financée par le Fondation Ford, la Carnegie Corporation, et le Ministère de l’Education des USA. Lawrence Balter, professeur de psychologie appliquée à l’Université de New-York, a écrit à propos de cette production qu’elle « initiait les enfants à un large éventail d’idées, d’informations, d’expériences à propos de divers sujets comme la mort, l’orgueil culturel, les relations entre les races, les handicapés, le mariage, la grossesse, et même l’exploration de l’espace. »

    Cette série [Sesame Street} fut la première à avoir recours à des chercheurs en pédagogie, et à former un Département de Recherche. Il est d’intérêt passager que le Carnegie Corporation et la Fondation Ford parrainnent aussi le Pacific Council on International Policy (Concile du Pacifique sur la Politique Internationale).

    Que l’on croie ou non que de telles méthodes visant les enfants de l’école maternelle sont dignes d’éloge dépend de la perspective de chacun, de la même façon que quelqu’un pourrait approuver le programme Rivkin pour inculquer à la jeunesse française les idéaux globalistes au service des « intérêts américains. »

    Page 4 : Créer le consommateur mondial : homo economicus : le moi universel.

    La doctrine Rivkin pour la France –qui, selon le document divulgué, doit être conduite de manière subtile– est un vaste programme subversif pour transformer en particulier les jeunes en clones mondiaux dépourvus d’identité culturelle, tout en procédant, à la manière de la « double pensée » orwellienne, au nom du « multiculturalisme ».

    Comme l’a souligné Chomsky, le capitalisme mondial considère les être humains comme les rouages interchangeables d’un cycle de production et de consommation.

    Le sommet de l’évolution humaine en entreprise est la transformation en « détribalisés, en hommes de carrière internationale », décrits avec enthousiasme par Pascal Zachary, journaliste financier, comme étant une « aristocratie mondiale informelle », recrutée par les entreprises dans le monde entier, dépendants totalement de leurs compagnies et « peu du grand public », une nouvelle classe désentravée de liens nationaux, culturels ou ethniques.

    Barnett et Müller citent John Powers (Pfizer), selon lequel les multinationales sont des « agents de changement, socialement, économiquement et culturellement. » Ils déclarent que les dirigeants mondiaux voient le « nationalisme irrationnel » comme inhibant « la libre circulation des capitaux, des technologies, des biens à l’échelon mondial ». Un aspect crucial du nationalisme est que les « différences d’attitudes psychologiques et culturelles compliquent l’homogénéisation de la planète en une unité intégrée. Le nationalisme culturel est également un grave problème car il menace le concept de supermarché mondial. »

    C’est ce « nationalisme culturel », qui est décrit par Rivkin et les autres partisans du mondialisme, comme de la « xénophobie » -encore que la « xénophobie » puisse servir une aventure militaire, quand pots-de-vin, embargos et menaces ne ramènent pas un État réticent dans la ligne, comme la Serbie, l’Iraq, et peut-être bientôt, la Libye. Alors, l’élite mondialiste américaine et ses alliés deviennent patriotes, quoique sans beaucoup se battre.

    Barnett et Müller citent A W Clausen quand il dirigeait la Bank of America, affirmant que les différences nationales, culturelles et raciales créent des « problèmes de commercialisation », et déplorant que n’existe pas « un marché mondial uniforme ». Harry Heltzer, directeur de 3M, déclarait que les multinationales sont une « voix puissante pour la paix mondiale parce que leur allégeance ne va pas à une quelconque nation, langue, race ou croyance, mais à l’une des meilleures aspirations de l’humanité : que les peuples du monde puissent être unis dans un partenariat économique. »

    Ces « meilleures aspirations de l’humanité » connues ailleurs comme la cupidité, l’avarice, le culte de Mammon… ont saccagé la terre, déséquilibré l’économie, et reposent sur l’usure, qui en des temps meilleurs était considérée comme un péché. Ces « meilleures aspirations » ont causé plus de guerres que tout dictateur « xénophobe », le plus souvent au nom de la « paix dans le monde » et de la « démocratie ».

    La doctrine Rivkin pour la France –qui, selon le document divulgué, doit être conduite de manière subtile– est un vaste programme subversif pour transformer en particulier les jeunes en clones mondiaux dépourvus d’identité culturelle, tout en procédant, à la manière de la « double pensée » orwellienne, au nom du « multiculturalisme ».

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2017/01/le-projet-riv

  • Karim Ouchikh présente la soirée du SIEL "Les femmes patriotes : un atout pour la France".

  • LA SOCIETE DE SURVEILLANCE, par Alain de Benoist

    Les sociétés occidentales actuelles disposent de moyens de surveillance et de contrôle dont les anciens régimes totalitaires auraient seulement pu rêver. Elles en usent chaque jour un peu plus. Telle est la constatation que l’on peut faire dans les domaines les plus divers. 
    Un citoyen européen est aujourd’hui fiché en moyenne vingt fois par jour, et devrait l’être jusqu’à soixante fois d’ici dix ans. Le fichage intervient lors des épisodes les plus courants de la vie quotidienne : coups de téléphone, usage d’un portable, navigation sur Internet, passage devant une caméra de vidéosurveillance, entrée dans un parking, paiement par carte de crédit, utilisation d’une carte à puce ou d’un badge d’entreprise, passage dans une station-service, fréquentation d’un lieu public, repas dans un restaurant, visite d’un centre commercial, déplacement sur une autoroute, etc. 
    Le dépouillement des données ainsi recueillies permet de connaître nos déplacements, nos fréquentations, nos relations, notre emploi du temps, nos problèmes de santé, nos préférences alimentaires ou vestimentaires, les produits que nous achetons, les publications auxquelles nous sommes abonnés, les chaînes ou programmes de télévision que nous aimons regarder, les débits et crédits enregistrés sur nos comptes bancaires, le montant de notre salaire, les clubs ou associations dont nous faisons partie, etc. 
    A elles seules, les données dites de connection (téléphone fixe ou mobile, fax, Internet, messagerie, etc.) peuvent révéler l’essentiel de la vie d’un individu. Le téléphone portable, en particulier, est devenu un précieux auxiliaire de la police. Celle-ci peut obtenir rétrospectivement la liste de tous les appels passés et reçus par un appareil mobile, mais aussi connaître la localisation d’un abonné à n’importe quel moment de la journée. Lorsqu’un abonné se déplace, la puce de son appareil envoie régulièrement un signal aux antennes les plus proches de l’endroit où il se trouve, et ce signal est enregistré. La précision de la localisation est de 200 m en ville, d’environ 1 km en milieu rural. 
    Les écoutes téléphoniques clandestines sont évaluées à 100 000 par an. Elles s’ajoutent aux écoutes administratives (environ 5000), aujourd’hui placées sous le contrôle du Premier ministre. La loi Perben II prévoit qu’en plus de ces écoutes téléphoniques, les juges pourront faire installer chez les suspects des caméras et des micros-espions d’une portée supérieure à 100 mètres. Les renseignements ciblés concernent, là encore, la vie professionnelle, les déplacements, les relations, les comptes en banque, la vie privée. 
    Présenté à l’origine comme un moyen de communication totalement libre, Internet est aujourd’hui le premier lieu de flicage du monde. L’espionnage sur Internet est devenu florissant grâce à des logiciels permettant d’intercepter les courriels, de fouiller les corbeilles et les fichiers, d’enregistrer les codes sources, les mots de passe, les cookies, les historiques de navigation, le contenu des disques durs. Le Net est également espionné par des « sniffeurs » à la solde des sociétés commerciales, qui fouillent les forums et les blogs à l’affût de paroles d’internautes qui sont pour elles autant de cibles potentielles. 
    Aux Etats-Unis, le Congrès a voté en novembre 2003 un amendement au Patriot Act permettant au FBI d’exiger des fournisseurs d’accès et de services Internet qu’ils leur remettent toutes les informations personnelles sur les internautes se trouvant en leur possession. En France, où l’on compte 20 millions d’internautes, la Loi sur la sécurité quotidienne (LSQ), votée le 15 novembre 2001, a porté à un an la durée de conservation par les fournisseurs d’accès des archives relatives aux envois et aux réceptions de courriels de leurs clients. La Loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN), définitivement adoptée en septembre 2004 par l’Assemblée nationale, a quant à elle purement et simplement supprimé le statut de « communication privée » dont jouissaient auparavant les courriels, ce qui leur a du même coup retiré tout droit à la confidentialité
    Entérinée par la loi en 1995, la vidéosurveillance s’est rapidement banalisée. Réservée à l’origine aux banques et à certains endroits publics, elle est désormais partout. On compte en France plus d’un million de caméras, dont 400 000 en région parisienne. Le pays le plus vidéosurveillé du monde est l’Angleterre : 85 % des municipalités sont équipées. Un Londonien moyen est aujourd’hui filmé plus de 300 fois par jour. Et, depuis quelques mois, la chaîne câblée Shoreditch YV propose à ses abonnés de connecter directement leur télévision aux caméras de surveillance de leur quartier. Afin qu’ils puissent mieux surveiller leurs voisins. 
    Outre-Atlantique, on estime à 14 millions le nombre d’employés surveillés en permanence par leur entreprise. Plus de 10 % des cadres sont en permanence placés sur écoute, 15 % voient leurs messageries surveillées, 16 % des salariés sont filmés. Au total, 77 % des grandes entreprises américaines contrôlent leur employés par des procédés électroniques, soit deux fois plus qu’en 1997. Les salariés doivent même parfois porter en permanence un badge électronique assez comparable aux bracelets électroniques dont le port est imposé aux détenus libérés. Ce badge permet de les localiser à tout moment, de savoir ce qu’ils font, ce qu’ils mangent à leurs repas et par quels moyens ils paient leur cantine. En France, plusieurs cabinets de détectives ont fait leur spécialité de ce type de surveillance. 
    Ajoutons que tous les photocopieurs de la nouvelle génération stockent les informations sur un disque dur avant de les imprimer. Des experts en informatique peuvent ensuite les récupérer. Même après effacement, il demeure une trace qui peut être décryptée en laboratoire par magnétisation de la surface du disque. 
    D’autres techniques, plus sophistiquées encore, sont mises au point chaque année. En février 2004, la société Toyota a déjà inventé une voiture qui, en cas d’infraction au stationnement ou de dépassement de la vitesse autorisée, signale automatiquement par radio cette infraction à la police et autorise le prélèvement de l’amende sur la carte de crédit du conducteur alors que celui-ci est encore en train de rouler
    Mais les communications sont également surveillées par de « grandes oreilles » internationales. C’est le cas notamment du célèbre réseau d’écoute et d’espionnage mondial Echelon, qui dépend directement de la National Security Agency (NSA), organisme créé aux Etats-Unis en 1952, qui emploie aujourd’hui 58 000 personnes dans le monde et dont le budget annuel, d’environ 10 milliards de dollars, est supérieur à celui de la CIA. 
    Grâce à ce système, appuyé par huit satellites-espions, quelque 4,3 milliards de communications (téléphone, fax, Internet) sont interceptées chaque jour par 54 stations d’écoute disséminées à l’étranger, soit près de la moitié des 10 milliards de conversation échangées quotidiennement dans le monde. Géré conjointement par les Etats-Unis, l’Angleterre, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, le réseau Echelon peut analyser (sur la base d’un certain nombre de mots-clés) plus de 2 millions de conversations par minute, dont 15 000 font l’objet d’un rapport détaillé quotidien. Son existence n’a été révélée qu’en 1998 par les médias, à l’occasion d’un rapport du Parlement européen. 
    Fin mai 2000, sur intervention du juge Thierry Jean-Pierre, le Parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire, pour « atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation », sur ce qui est aujourd’hui le plus grand réseau d’espionnage officiel existant dans le monde. Il n’y eut aucune suite
    Depuis les attentats de septembre 2001, les mesures destinées à favoriser la sécurité aérienne n’ont cessé de se renforcer. En décembre 2004, un nouveau règlement a fait obligation à tous les pays de l’Union européenne de mettre en place une nouvelle génération de passeports biométriques équipés d’une puce lisible à distance. Depuis l’an dernier, les étrangers admis à entrer sans visa aux Etats-Unis doivent donner aux douaniers américains, outre leurs papiers, leurs empreintes digitales et une photo d’identité. Ces documents sont numérisés sur place, puis entrés dans une base de données du département américain de la Sécurité intérieure, la base ADIS, pour être comparés aux informations figurant dans différents fichiers de police. Ces identifiants biométriques seront ensuite conservés pendant plusieurs années. 
    En France, la future carte d’identité nationale électronique sécurisée (INES) contiendra deux éléments biométriques : la photographie numérisée et les empreintes digitales. Chaque carte sera dotée d’un code PIN (comme les cartes de crédit), d’une puce et d’une signature électronique. Pour la première fois en France depuis la Deuxième Guerre mondiale, cette carte sera en outre obligatoire. Les pouvoirs publics disposeront ainsi d’un vaste fichier de toute la population. De plus, la puce de la carte INES étant lisible à distance, à l’instar de la carte Navigo de la RATP, il deviendra techniquement possible de contrôler les personnes à leur insu. 
    Les puces à identifiant unique communiquant par ondes radio, dites puces à RFID (Radio- Frequency Identification), sont l’un des procédés de contrôle et de surveillance dont l’avenir est le plus prometteur. Permettant d’identifier un objet sans contact, elles comprennent un dispositif pour récupérer l’énergie de leur rayonnement par radiofréquence, un système d’interprétation et de stockage des données et une antenne émettrice. Leur utilisation est aujourd’hui totalement libre. 
    D’abord été incorporées dans un certain nombre de produits commerciaux pour mieux en assurer la « traçabilité », ces puces sont appelés à terme à remplacer l’actuel code-barre sur les produits de consommation courante. On en prévoit de très nombreux usages matériels. Les voitures équipées d’une puce RIFD, par exemple, peuvent être retrouvées plus facilement en cas de vol (mais quand la voiture n’est pas violée, c’est son conducteur que l’on peut suivre à la trace). Au Japon, les billets de banque à la valeur nominale la plus forte pourraient être « pucés » prochainement. 
    De l’inerte au vivant, le pas est vite franchi. Les premières implantations humaines de puces RFID ont été réalisées en 1998. En octobre 2004, l’Agence de sécurité sanitaire américaine (Food and Drug Administration) a autorisé l’usage de puces à identifiant radio dans le corps humain, notamment à des fins de suivi médical dans les hôpitaux. On envisage maintenant de « pucer » de la même façon les animaux, les grands malades, les détenus, les vieillards atteints de la maladie d’Alzheimer, les sportifs de haut niveau, les navigateurs solitaires, les personnes susceptibles d’être enlevées, etc. Au Mexique, plus de 1000 personnes se sont déjà fait implanter une puce RFID, implantée sous la peau du bras. 
    Cette puce se transforme aisément en outil de surveillance. Pour localiser son porteur, il suffit d’équiper les bâtiments ou les lieux publics de lecteurs placés dans les couloirs, les escaliers, les ascenseurs, etc. On peut ainsi suivre en temps réel tous les déplacements des « pucés » et garder en mémoire leurs itinéraires minutés. 
    La prochaine génération de puces implantables sera dotée d’une mémoire suffisante pour contenir un fichier, ce qui évitera d’avoir à se connecter à une base de données. Des biocapteurs pourront transmettre en continu la température du corps, la tension artérielle, le taux d’oxygène ou de glucose dans le sang. Demain, une balise GPS (Global Positioning Satellite) ajoutée à l’implant permettra de localiser en temps réel son porteur en n’importe quel point de la planète. Certains médecins souhaitent déjà que tous les nouveaux-nés soient greffés à la naissance avec une puce sous-cutanée
    Conçu lui aussi aux Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001, le programme Total Information Awareness (TIA) s’était fixé pour but de réunir des informations sur la vie privée de l’ensemble des citoyens. Abandonné l’année suivante, il a été rebaptisé en 2003 Terrorism Information Awareness, sans qu’ait changé sa raison d’être : ficher la terre entière
    La méthode employée consiste à intégrer les données d’identité, les informations professionnelles, bancaires et médicales, ainsi que celles concernant les communications et les transports, en les croisant pour la première fois avec les renseignements des services secrets, les rapports des caméras de surveillance dans les aéroports, les transactions par cartes de crédit, les réservations d’avions, les enregistrements de communications téléphoniques, les abonnements aux médias, les consultations de sites Internet, les dossiers d’assurance, les informations de la sécurité sociale, les dossiers des hôpitaux et des établissements scolaires, etc. A terme, l’objectif avoué est de collecter une moyenne de 40 pages d’informations sur chacun des 6 milliards d’habitants de la planète
    « Demain, nous saurons tout de vous », déclarait récemment John L. Andersen, président du Arlington Institute. On pense invinciblement au célèbre Panoptique imaginé par Jeremy Bentham. 
    La surveillance totale n’est pas à proprement parler un thème orwellien. Liée au développement incessant des techniques, elle s’apparente plutôt à l’univers décrit par Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Mais elle s’accompagne aussi d’une évolution du langage qui, elle, évoque bel et bien l’œuvre d’Orwell. On le voit dans les moyens de justification couramment employés aujourd’hui pour justifier l’utilisation de ces techniques. Les prétextes sont toujours excellents : lutter contre la délinquance, veiller sur notre santé, protéger la jeunesse, etc. L’expérience montre cependant que les mesures adoptées au départ à l’encontre d’un petit nombre sont ensuite toujours étendues à l’ensemble des citoyens. Une fois le principe admis, il n’y a plus qu’à le généraliser. 
    Cette surveillance vient en effet s’ajouter au « politiquement correct », qui cherche à normer l’opinion par l’emploi de mots imposés à tous, à la « pensée unique », qui tend à remplacer le débat par le sermon, à l’hygiénisme envahissant, qui vise à réglementer les usages au nom du Bien, à la réglementation des préférences et des dilections, qui va directement à l’encontre de la liberté d’expression. 
    La privatisation grandissante de la société est allée de pair avec son invasion par l’« appareil thérapeutique » des techniciens et des experts, conseillers et psychologues. Cette « colonisation du monde vécu » sous prétexte de rationalisation de la vie quotidienne a renforcé tout à la fois la médicalisation de l’existence, la déresponsabilisation des adultes, et les capacités de surveillance et de contrôle de l’Etat. Dans une société considérée comme en dette perpétuelle vis-à-vis des individus, dans une république oscillant entre le mémoriel et le compassionnel, l’Etat-Providence, affairé à la gestion lacrymale des misères sociales par le biais d’une cléricature sanitaire et sécuritaire, s’est transformé en Etat maternel et maternant, hygiéniste, distributeur de messages de « soutien » à une société placée sous serre. La société, ainsi docilisée, devient ce «troupeau d’animaux timides et industrieux» dont parlait Tocqueville. 
    La sécurité est devenue ces dernières années une préoccupation politique essentielle. Elle l’est devenue d’autant plus que nous sommes passés, comme l’explique le sociologue Ulrich Beck, d’une société où les dangers étaient généralement localisables et parfaitement identifiables, à une société où le « risque » est omniprésent, mais invisible. Au sein de la « société du risque », l’insécurité réelle ou présumée engendre en outre un climat d’incertitude et de peur, que les pouvoirs publics peuvent utiliser pour placer la société sous contrôle. La prévention du risque peut ainsi se convertir en capital politique. Or, l’expérience historique a mille fois montré que les hommes ne sont que trop disposés à abandonner leurs libertés en échange d’une promesse de sécurité. 
    Hostiles à toute opacité sociale, les démocraties occidentales se sont donné un idéal de « transparence » qui ne peut se réaliser que par le quadrillage social. La société se transforme alors en bunker global protégé par des badges, des codes d’accès, des caméras de surveillance. La multiplication des espaces privatifs les soustrait au flux social et finit par faire disparaître la notion même d’espace commun, qui est celui de la citoyenneté. Les totalitarismes classiques ayant disparu, ce sont d’autres logiques de contrôle, plus subtiles, qui engendrent un nouveau Panoptique, autrement plus redoutable que celui prévu par Bentham, mais dont la fonction est la même : tout voir, tout entendre, tout contrôler
    « On essaie depuis quelques années, écrit le philosophe Giorgio Agamben, de nous convaincre d’accepter comme les dimensions humaines et normales de notre existence des pratiques de contrôle qui avaient toujours été considérées comme exceptionnelles et proprement inhumaines ». Le problème posé ici est évidement celui de la servitude volontaire, qui se nourrit de pessimisme, d’indifférence ou de distraction au sens pascalien du terme. 
    « Il n’y a bien entendu aucune raison, écrivait Aldous Huxley en 1946, dans sa nouvelle préface au Meilleur des mondes, pour que les totalitarismes nouveaux ressemblent aux anciens [...] Un Etat totalitaire vraiment “efficient” serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de contraindre, parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude. La leur faire aimer, telle est la tâche assignée dans les Etats totalitaires d’aujourd’hui aux ministères de la propagande, aux rédacteurs en chef de journaux et aux maîtres d’école »
    Quand les normes ont été intériorisées dans les corps et les esprits, il n’est même plus nécessaire de veiller à les faire appliquer. « Quand ce n’est pas le martyre physique, disait Péguy, ce sont les âmes qui n’arrivent plus à respirer »
    Alain de BENOIST

  • Alex Chabanis ne boxera plus

    2875541144.jpgDans les années 60 et 70, Alexandre Chabanis était une figure incontournable du milieu nationaliste parisien. Il vient de décéder à l'âge de 77 ans. Notre Ami Claude Jaffres lui rend ici un hommage militant :

    C'était à la fin des années 50, au temps du Mouvement Jeune Nation des frères Sidos, de Jean Malardier et bien sûr de Dominique Venner, son jeune frère militait avec nous puis, un jour, Alex nous a rejoint.

    Il avait déjà une très honorable carrière pugilistique et sa compagnie était appréciée lors de nos expéditions aventureuses. Comme moi, il avait servi dans un commando de chasse, il en avait ramené une blessure au ventre, cela n'avait en rien édulcoré son soutien à l'Algérie terre française.

    La trahison du Régime gaulliste l'emporta et la répression fut féroce, Alex continua le combat durant ces dures années. Le calme revint un peu mais il ne posa pas pour autant son sac. Beaucoup se souviennent de la salle de boxe qu'il animait et de son engagement militant. La vie ne l'épargna pas et il fut marqué par de dures épreuves qu'il affronta avec courage.

    Ainsi était Alex combatif, courageux, rigoureux, un fort caractère parfois difficile... Mais un homme de chez nous quoi...

    Au fond, selon la formule de Dominique Venner, il n'avait pas voulu guérir de sa jeunesse.

    L'éloignement, les obligations m'empêchent de participer à l'hommage qui lui sera rendu à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, alors qu' il me soit permis ici d'apporter mon soutien à sa famille et ses proches.

    Adieu Alex, adieu mon camarade, repose en paix parmi les nôtres.

    Claude Jaffrès

    http://synthesenationale.hautetfort.com/