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divers - Page 380

  • Une chose qui nuit très fortement à la mouvance identitaire : ne pas faire de prosélytisme alors que NOUS AVONS RAISON

    On à tous en tête une discussion durant laquelle le front national, ou tout autre groupe idéologique nationaliste, s’est fait lapider en parole par une bande de gauchistes, qui citaient tous ensemble des arguments du style « L’immigration n’est pas le problèmes, c’est la pauvreté », « De toute manière l’existence des races est un fantasme, tout comme le grand remplacement » etc.

    Lors de celles-ci, on peut assister à un festival d’insultes et de critiques envers nos idées. Mais faites l’expérience suivante : la prochaine fois que vous serez dans une telle situation, recherchez du regard le gauchiste EN CHEF du groupe. Par-là, j’entends celui qui balance les arguments à la pelle, celui qui le premier traitera de raciste quiconque ose le contredire. Celui qui terrorise intellectuellement tout le monde. Maintenant attardez-vous sur son entourage : vous remarquerez vite que la plupart du temps, une bonne partie de son auditoire ne prononce pas un traître mot.

    Eh bien, je suis prêt à vous parier que dans quatre-vingt-dix pour cent des cas, vous trouverez un nationaliste ou un patriote dans le lot des silencieux. Je vais vous parler d’une expérience personnelle. J’étais avec un ami, blanc tout comme moi. Je me lançais donc dans une conversation idéologique. Il se trouvait que mon interlocuteur partageait mes idées ; il était même d’un extrémisme que je n’aurais pas soupçonné auparavant. J’en arrivais même peu à peu à me poser la question de son positionnement par rapport au national-socialisme.

    Quelques jours plus tard, je le retrouvais entouré d’une bande d’amis. Je me suis donc intégré à leur conversation. Le sujet du front national fut vite abordé : comme je l’ai expliqué auparavant, un individu démagogue se mit à haranguer le groupe entier avec un réquisitoire sur la prétendue stupidité de Marine Le Pen, et sur la fin hypothétique de la France en cas de victoire de celle-ci. Mais le problème dans cette histoire était le suivant : cet individu était celui-là même qui quelques jours auparavant, me semblait prêt à recréer la L.V.F. Comment peut-on expliquer ce changement abrupt de positionnement ? Tout simplement de par la présence d’un noir et de plusieurs filles dens le groupe.

    Cela nous montre bien une chose qui nuit très fortement à la mouvance identitaire : l' »intimisation » de l’idéologie. Le fait de garder en soi ce qu’on pense VRAIMENT de la France actuelle. En effet, dès lors qu’une baisse de popularité ou de l’estime qu’une fille peut nous porter est possible, on se tait. Après tout, il faut être stupide pour ne pas avoir compris que le nationalisme n’est pas très « tendance » par les temps qui courent.

    Il serait enfin temps que les gens comprennent que se taire pour plaire à des gens dont le seul souhait est d’ouvrir les frontières en grand est une ânerie aux graves conséquences. Tout au plus peut-on le comprendre lorsque les personnes sus-citées sont celles qui vous versent votre salaire, mais bon sang vous ne risquez pas de voir la police débarquer chez-vous pour une discussion de bar. De plus, vous gagnerez en estime personnelle à vous opposer lorsque cela est nécessaire, au soldat zélé de l’immigrationisme, et ça, croyez-moi ça n’a jamais tué personne.

    Guillaume Robert

    http://suavelos.eu/assumer-ses-idees

  • Les formations d'Ichtus commencent

    Ichtus est une association au service de la l'engagement des catholiques dans la Cité. Elle a pour mission de former, d'informer et d'aider dans leurs projets des entrepreneurs politiques, sociaux et culturels qui cherchent à servir le bien commun en se fondant sur une anthropologie juste et sur la doctrine sociale de l'Eglise. Sa mission est de former et de relier pour agir.

    Ce parcours de formation est un programme de découverte de l'anthropologie et de la doctrine sociale de l'Eglise à travers les grandes questions de l'existence et de la vie en société. C'est une véritable "écologie humaine" pour l'homme et pour tous les hommes. 

    Formation en 6 séances, le mardi soir de 19h30 à 21h30. 
    Première séance le 8 novembre 2016. 
    Lieu Ichtus 49, rue des Renaudes Paris 17

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    Cette formation s'adresse à tous ceux qui veulent transmettre par eux-mêmes à leurs enfants et/ou aux jeunes qui les entourent le précieux contenu du patrimoine français, européen, chrétien, dont ils sont les héritiers et que les programmes scolaires officiels n'enseignent que partiellement, voire pratiquement plus. Elle s'adresse ainsi aux parents, grands-parents, étudiants, enseignants, animateurs de groupes de jeunes. La transmission est à la portée de tous à condition d'éduquer son regard, d'apprendre à voir. 

    Formation en 17 séances, le mercredi matin de 9h00 à 11h00. 
    Première séance le 9 novembre 2016. 
    Lieu Ichtus 49, rue des Renaudes Paris 17. 

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    Michel Janva

  • Grandeur et décadence des nouveaux enfants du siècle Dernier inventaire générationnel avant liquidation

    Dans « Les nouveaux enfants du siècle », le journaliste Alexandre Devecchio ausculte les trois facettes d'une génération radicale révoltée contre la fin de l'Histoire : souverainiste, identitaire et... djihadiste. Passionnant. Ainsi, la réflexion de Théophane Le Méné [Causeur - 4.11] nous a vivement intéressés. Toutefois, s'agissant de « la réconciliation de la nation et de la République », nous dirons franchement que nous n'en voyons pas trace. Et qu'elle ne nous paraît nullement souhaitable. Nous dirions plutôt : « la réconciliation de la nation avec elle-même ». Ce qui, nous semble-t-il,  aurait une tout autre portée. Lafautearousseau

    « Nous sommes les enfants de personne » assenait il y a quelques années Jacques de Guillebon dans un livre qui se faisait fort de dénoncer le refus d’une génération de transmettre à l’autre l’héritage culturel et spirituel de notre civilisation, préférant se vautrer dans le relativisme et l’adulation de la transgression. Douze ans ont passé. Et de ce reproche, il n’y malheureusement rien à redire. Mais il y a à ajouter. Car la France a vu ressurgir les faits sociaux quand ce n’était pas la barbarie ; et c’est précisément à partir de ce postulat que le brillant journaliste et désormais essayiste Alexandre Devecchio a enquêté avec une rigueur qu’il convient de saluer.

    Génération radicale

    Lorsqu’on n’a plus de repères, et a fortiori de pères, certaines figures putatives viennent naturellement combler ce vide dont nous avons horreur. Car plutôt que de se désoler d’une filiation disparue, pourquoi ne pas s’en inventer une à travers certains hérauts qui, depuis quelques années, de manière différente et plus ou moins controversée, n’ont jamais accepté l’empire du bien auquel a succédé l’empire du rien ? C’est ainsi que toute une génération, sur le même constat d’une civilisation dévastée, se retrouve désormais au carrefour tragique d’une certaine radicalité d’où partent en étoile des destins.

    Il y a la génération Dieudonné. L’humoriste fut nourri au lait de l’antiracisme en même temps qu’on le sommait – comme à tant d’autres – d’exacerber son identité. Quelques années plus tard, le voilà désormais à souhaiter le déclin de la France tout en célébrant l’antisémitisme et en mettant à l’honneur une jeunesse de banlieue, pour la plupart désœuvrée, essentiellement issue de l’immigration maghrébine. Cette jeunesse souvent ignorante, en mal d’espérance n’est ni Charlie ni Paris, ni Cabu ni Hamel ; en réalité elle ne se veut rien qui pourrait la confondre avec ce qui, paradoxalement ou non, fait la France. Ce n’est pas le social, ni une quelconque politique de la ville qui motive son combat. En quête d’un grand récit, d’une épopée, d’une mystique, d’un combat métapolitique, elle se voue à l’islamisme et à ses formes étatiques car « pour ces enfants du siècle, le djihadisme constitue la réponse rivale maximale au vide métaphysique de l’Europe, une manière de dire non à la fin de l’histoire. »

    Zemmour et Michéa

    La génération Zemmour est assurément de l’autre bord. L’auteur du « Suicide français » a su cristalliser les angoisses de ceux qu’Aymeric Patricot a osé appeler « les petits blancs » ; de ceux que Bernard Henri Lévy jugeaient odieux parce qu’ils étaient « terroirs, binious, franchouillards ou cocardiers ». De condition modeste, frappée du mal de l’identité malheureuse, ayant le sentiment d’avoir été dépossédée par l’Europe, l’immigration, le marché et la mondialisation, cette jeunesse reconnaît à Eric Zemmour de savoir mettre des mots sur les maux, sans faux-semblant, avec intelligence et une certaine aura. Elle ne supporte plus les accusations lancinantes d’une élite déconnectée qui se targue détester les siens et s’aime d’aimer les autres. Et semble appeler de ses vœux une révolution conservatrice tout en vibrant au discours d’une Marion Maréchal-Le Pen à la Sainte-Baume : « Nous sommes la contre-génération 68. Nous voulons des principes, des valeurs, nous voulons des maîtres à suivre, nous voulons aussi un Dieu ».

    La génération Michéa est sans aucun doute la plus complexe. Elle doit au philosophe d’avoir théorisé à travers de nombreux ouvrages l’alliance objective du libéralisme et du libertarisme et d’avoir exposé les conséquences d’un Etat libéral philosophiquement vide, qui laisse le marché remplir les pages laissées en blanc, tout en instillant sa morale aux hommes. Pour la plupart issus des rangs de la Manif pour Tous, hier enfants de bourgeois, ces jeunes sont devenus l’armée de réserve d’un combat culturel qui ne dit pas encore son nom. Ils ne veulent plus jouir sans entraves ; ils ne veulent plus de ce marketing agressif, de ce déracinement identitaire, de ce décérébrage médiatique, de ce relativisme moral, de cette misère spirituelle, de ce fantasme de l’homme autoconstruit. Face à ce système déshumanisant, l’écologie intégrale qu’ils proposent offre une alternative radicale: moins mais mieux! Indissolublement humaine et environnementale, éthique et politique, elle considère la personne non pas comme un consommateur ou une machine, mais comme un être relationnel qui ne saurait trouver son épanouissement hors-sol, c’est-à-dire sans vivre harmonieusement avec son milieu, social et naturel. Dans la conception de leur principe, l’écologie intégrale ne sacralise pas l’humain au détriment de la nature, ni la nature au détriment de l’humain, mais pense leur interaction féconde.

    Entre ces trois jeunesses rebelles, la conjonction est improbable, mais l’affrontement est-il impossible, interroge l’auteur ? « Le fait est que, aujourd’hui, ces trois jeunesses se regardent en chien de faïence. Si elles venaient à s’affronter, ce serait parce que, plus largement serait advenu la guerre de tous contre tous ». Depuis plusieurs années le tocsin sonne. Pour répondre à ce défi, le journaliste veut voir quelques prémisses : le retour d’un grand récit national, la fin du multiculturalisme en même temps que de l’uniformisation planétaire, l’assimilation, la réconciliation de la nation et de la République. « Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve » disait le poète Hölderlin. Alexandre Devecchio n’affirme pas autre chose lorsqu’il déclare: « Si le pire n’est pas certain, c’est aux enfants du siècle, et sans doute grâce à leur esprit insurrectionnel que viendra sublimer quelque miraculeuse inspiration, que nous devrons de l’avoir conjuré ». Dieu, s’il existe dans ce nouveau siècle, veuille qu’il ait raison.   

    Théophane Le Méné

  • I MEDIA S03E38 France Télévisions : De plus en plus chère et de moins en moins d’audiences

  • Journal du Vendredi 04 Novembre 2016 : Politique / Débat de la primaire : linge sale en famille

  • On ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments dévoyés

    Du débat qui a opposé hier les candidats de LR à la primaire, nous retiendrons la réitération, plus ou moins affirmée selon les concurrents, des promesses de reforme de l’école, de l’apprentissage, de la fiscalité des entreprises, de promotion de l’autorité,  des moyens donnés à la justice et aux aux forces de l’ordre…Toutes choses déjà énoncées dans la plateforme de gouvernement RPR-UDF de… 1986 et qui ne furent peu ou jamais appliquées quand la droite fut au pouvoir. Autre constante rappelée hier, le refus de toute alliance avec le camp patriotique, avec le Front National, au nom des « valeurs » des « républicains» « … » Valeurs, impuissance, lâcheté devant les diktats progressistes, qui ont conduit la France dans la situation que nous connaissons et que Philippe de Villiers, invité récemment de l'antenne d’Europe 1, évoquait avec force. Il rappelait ainsi l’existence d’un rapport des services de renseignement préconisant une partition de notre territoire national. « La classe politique française, en tous cas une partie d’entre elle, se prépare à signer, le jour venu, un nouvel édit de Nantes, au terme duquel il y aura une grande concession territoriale, avec une partition du territoire français, où il y aura des bouts de France qui seront soumis à la charia. »

    Pour étayer son propos, Philippe de Villiers indique qu’il lui semble évident que François Hollande a eu connaissance de ce rapport qu’il évoque implicitement au détour des entretiens qu’il a accordé aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, qui viennent de publier le recueil de leurs rencontres avec le chef de l’Etat dans leur livre Un président ça ne devrait pas dire ça…. M. Hollande parle ainsi de « l’accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue » et lâche ce commentaire:  « Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire: la partition. » Pour le créateur du Puy-du-Fou, « on a intégré l’idée que l’islamisation était inéluctable et qu’il fallait faire une islamisation tranquille. »

    Une menace, celle de l’immigration hors de contrôle, dont le pape François prend désormais la mesure. Il y a quelques mois il fustigeait « l’égoïsme » des opposants à cette immigration-là. Il invitait les pays européens à « s’ouvrir » très largement à l’afflux des immigrés, économiques (re)baptisés « migrants » ou « réfugiés », généré notamment par l’attitude dramatiquement irresponsable d’Angela Merkel.

    Le Saint-Père affirmait alors que « les barrières créent des divisions et, tôt ou tard, des conflits ». Guillaume Faye, nous le relevions sur ce blogue, notait alors que bien évidemment « la réalité est exactement l’inverse (…). » Et qu’il était aberrant et suicidaire de transformer «  l’universalisme catholique, uniquement valable sur le plan spirituel (tous les humains fils du même Dieu, éligibles aux mêmes sacrements) » en « cosmopolitisme politique : abolition des frontières, libres migrations, mélange des peuples. Le problème, c’est que ce cosmopolitisme est biaisé. Car il est exclusivement dirigé, de manière suicidaire, contre la civilisation et l’ethnicité européennes. »

    Mardi, dans l’avion le ramenant de Suède, pays lui aussi très éprouvé, déstabilisé même par les vagues migratoires de ces dernières années et de ces derniers mois,  le pape François a tenu des propos beaucoup plus nuancés: « Qu’est-ce que je pense des pays qui ferment leurs frontières? En théorie, on ne peut pas fermer son cœur à un réfugié. Mais il y a aussi la prudence des gouvernants: Ils doivent être très ouverts pour recevoir mais ils doivent aussi faire le calcul de savoir comment les recevoir (…) on peut aussi payer politiquement une imprudence dans les calculs en recevant plus que l’on peut intégrer. »

    Et de conclure: « Quel est le danger? Si le réfugié n’est pas intégré, permettez-moi ce néologisme, il se ghettoïse, il devient un ghetto. Et sa culture ne se développe pas en relation avec l’autre culture. Ce qui est très dangereux. Je pense que la peur est le plus mauvais conseil pour les pays qui tendent à fermer leurs frontières. Et que le meilleur conseil est la prudence. »

    Pendant ce temps l’opération d’évacuation-dispersion de la jungle de Calais se poursuit  avec la dissémination des immigrés dans différents Centres d’accueil et d’orientation (CAO) sur tout le territoire  national. Idem pour les campements sauvages dans les les Xe et XIXe arrondissements de Paris. Le ministre du Logement,  Emmanuelle Cosse, rapporte Le Figaro, a confirmé que l’évacuation concernait « entre 3.000 et 3.500 migrants« .  « On a les places pour héberger tout le monde », a-t-elle déclaré (…) Tous ces migrants doivent être envoyés dans un premier temps dans 80 centres temporaires en Ile-de-France et, à partir de là, dans des CAO s’ils sont en situation de faire une demande d’asile, a expliqué Christine Gauthier, responsable régionale du logement. »

    Reste que Le Figaro toujours, rappelait l’évidence en notant précédemment  que  » les évacuations de campements improvisés sont trop souvent des opérations de communication destinées à montrer que l’Etat ne reste pas inactif. Elles n’arrêteront jamais la ronde des migrants, si un strict contrôle aux frontières, sanctionné par une expulsion systématique des faux réfugiés politiques, n’est pas enfin mis en œuvre. »

     La Charente Libre, relevait pour sa part que « la grande majorité des 6 000 migrants présents à Calais ont désormais un toit. Ils bénéficient d’un accueil conforme à la loi et la tradition française. Mais il n’échappera à personne que l’opération rondement menée de la semaine dernière ne change rien au fond du problème. »  En début de semaine, le site des Echos  évoquait  « le bien-être de Samir » installé dans un centre à Cancale, bien-être « partagé par Maffouz. A 19 ans, le jeune Érythréen ne demande qu’à rester dans cette commune bretonne située à une quinzaine de kilomètres de Saint-Malo. Il raconte son environnement, une chambre pour lui tout seul où il dort bien, un endroit où il mange bien et des gens sympas, qui disent bonjour » .

    Or, il faut savoir constate Bruno Gollnisch, que nos SDF Français ne bénéficient pas de ce confort là, lesquels n’ont ainsi pas  le droit de passer plus d’une une nuit dans une structure d’hébergement qu’ils doivent quitter à la levée du jour, ne sont jamais logés en chambre individuel, mais abrités avec des individus aux lourds passifs. C’est pourquoi il est particulièrement biaisé d’affirmer comme le fait Le Monde, qui mélange tout sciemment, que « l’hostilité envers les pauvres s’exprime de plus en plus ouvertement en France ». « Dégradation de centres d’accueil, arrêtés anti-mendicité, chasse aux sans-abri dans la rue : les actes contre les démunis se multiplient dans le pays (…). Un nombre grandissant de communes et de Français rejettent cette population. Entre migrants et SDF s’installent, en outre, confusion et concurrence. (…). On sent un vent mauvais, un effritement des valeurs d’hospitalité et de solidarité” témoigne Florent Gueguen, délégué général de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale. On ne sait pas si les politiques relaient l’opinion publique ou s’ils l’alimentent, mais leurs discours culpabilisent les pauvres, les migrants, les bénéficiaires du RSA ou les sans-abri, tous confondus, et les désignent de plus en plus comme des assistés qui profiteraient du système”, affirme pour sa part Claire Hédon, présidente du mouvement ATD Quart Monde. »

    Nous savons que chaque société, même la plus prospère, génère toujours  un pourcentage non réductible d’asociaux, de marginaux que l’on peut retrouver dans nos rues. Mais s’y trouvent également, et de plus en plus, des Français victimes de la crise sociale et économique, souvent aussi de l’éclatement des liens familiaux, n’ayant pas assez de ressources, même parfois quand ils travaillent, pour se loger décemment. La priorité absolue de l’action publique doit se tourner vers eux, c’est cela que veulent nos les Français qui sont tout  sauf insensibles, à la détresse d’un nombre croissant de leurs compatriotes.

    On ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments dévoyés. Qui veut faire l’ange, fait la bête. La réalité commanderait de comprendre que dans notre Etat en faillite comme disait François Fillon, dans une France pays qui compte huit millions de pauvres, des millions mal logés, la préférence doit s’exercer en premier lieu envers les Français, au nom de la nécessaire solidarité nationale et de la justice  sociale. Créer les conditions de l’appel d’air, en accueillant sous les caméras relayant le message dans le plus éloigné des villages africains ou pakistanais, des immigrés illégaux ne peut que rendre la situation encore plus explosive et inextricable. 

    Déja réputée pour la sévérité de sa politique migratoire, l’Australie l’a compris. Son  premier ministre  Malcolm Turnbull, a annoncé le 20 octobre un durcissement de la législation existante. Désormais, son gouvernement entend interdire de séjour à vie les immigrés débarquant clandestinement sur ses côtes. Là aussi le message sera reçu, mais il évitera bien des drames, comme ceux que l’on voit quotidiennement se dérouler  en Méditerranée. 

    http://gollnisch.com/2016/11/04/on-ne-de-bonne-politique-de-bons-sentiments-devoyes/