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Journal du 28 octobre 2016 : International / Casques blancs et coeur djihadiste !
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Une exposition à Rome pour les 70 ans de la création du Mouvement social italien
Une exposition consacrée aux 70 ans de la naissance du MSI (Mouvement social italien) a été inaugurée le 20 octobre à Rome en présence de nombreux anciens membres du MSI tels Gianfranco Fini qui porte une lourde responsabilité dans la destruction de ce mouvement au milieu des années 1990, Ignazio La Russa (Frères d’Italie-Alliance Nationale), Gianni Alemanno (ancien maire de Rome), Maurizio Gasparri (Forza Italia).
Notre ami Mario Borghezio (député européen de la Ligue du Nord, en photo ci-dessus), la veuve de l’ancien ministre MSI Pinuccio Tatarella, la fille de Pino Rauti ainsi que la veuve de l’ancien secrétaire national du MSI Giorgio Almirante décédé en 1988 étaient présents à cette cérémonie.
Dans quelques semaines sortira le n°11 des Cahiers d'Histoire du nationalisme qui sera justement consacré à l'épopée du MSI. C'est à Massimo Magliaro, ancien directeur du quotidien Il Sécollo d'Italia et proche collaborateur de Giorgio Almirante que nous devons la rédaction de ce cahier. Dans le dernier numéro de Synthèse nationale, vous pouvez lire un article de Massimo Magliano sur la fin du MSI.
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Une Monarchie familiale pour la France.
L'autre jour, en terrasse d'un café parisien près de l'église Saint-Sulpice, j'ai eu comme une hallucination : en gros titre d'un journal dominical, au-dessus de la photo d'un couple souriant, l'on pouvait lire « L'hypothèse royale » ! Ainsi, tous mes vœux semblaient s'approcher de leur réalisation, et je pouvais entrevoir la fin de mon militantisme...
Et puis, j'ai regardé plus attentivement ce titre aperçu à travers la vitre et mes espoirs ont été, une fois de plus, froidement douchés : il y avait bien la photo d'un couple apparemment heureux et complice, mais le titre n'était plus tout à fait celui que j'espérais : « l'hypothèse Royal », et le couple n'était guère princier... Quelle déception !
En fait, je suis persuadé que la présentation de la couverture en appelait au subconscient monarchique des Français, suivant la formule de Georges Bernanos qui affirmait que les Français étaient naturellement monarchistes sans le savoir ou sans l'appréhender formellement : la Cinquième République n'est-elle pas, en somme, une sorte de synthèse (incomplète ?) des traditions républicaines et monarchiques, au point que Maurice Duverger pouvait qualifier celle-ci de « monarchie républicaine » ?
A cet égard, constatons que l'erreur de M. Mélenchon et d'une partie de la gauche (mais aussi de la droite libérale) est de croire qu'il faut poursuivre le mouvement de républicanisation qui n'est rien d'autre que l'affaiblissement de la magistrature suprême de l'Etat et de l'Etat lui-même ainsi que du Politique, mouvement qui risque de désarmer un peu plus notre pays dans (et face à) la mondialisation : car, comment se faire entendre dans un monde de libre-échange agressif et qui réalise, dans une sorte de cabriole idéologique, le programme marxiste de disparition des Etats et des classes (tout le monde devenant « d'abord » consommateur), sans un Etat digne de ce nom, source des lois et des règlements protecteurs des plus faibles ? Car il s'agit bien de cela : face à la gouvernance mondiale qui ne pense qu'en termes économiques et « de profit », il faut un gouvernement des hommes qui soit inscrit dans le long terme et dans un terreau mémoriel et patrimonial autorisant et favorisant ces racines nécessaires au développement de toute personnalité libre et « civique ».
En cela, je pense de plus en plus, au regard des inquiétudes de notre société et des défis qui l'attendent, que l'Etat « familial » est plus rassurant que cette République qui, tous les cinq ans, change de tête et ne place qu'un individu à son faîte, un homme que d'aucuns pensent providentiel quand il n'est souvent que « l'addition des mécontents » et « le refus de l'un par le vote pour l'autre » : l'élection présidentielle divise et énerveplus qu'elle ne rassure ou qu'elle ne fait espérer, et il suffit de voir la bataille de chiffonniers à droite comme à gauche pour le constater aisément !
La Monarchie royale est à la fois dynastique dans son mode de transmission et familiale dans sa représentation : la reine ou les enfants royaux, voire les oncles et tantes, « incarnent » (au pluriel, et à tous les sens de ce pluriel) les familles de la nation, avec leurs difficultés, leurs espoirs et leurs drames, et les familles du pays, d'ailleurs, s'y réfèrent, demandant parfois plus encore à la famille royale qu'à la leur propre…
Le très républicain Régis Debray a fort bien expliqué, il y a déjà quelques années et alors même qu'il était l'un des proches conseillers de François Mitterrand, que, dans notre France contemporaine et républicaine, « il manque une famille royale » qui assumerait la représentation du pays à l'extérieur (comme la famille royale d'Angleterre avec les pays du Commonwealth) et déchargerait le gouvernement de la nécessité d'assurer « le spectacle du politique », ce qui, aujourd'hui plus encore qu'hier, éviterait la « pipolisation » de la classe politique et gouvernementale... Cela redonnerait d'ailleurs plus de crédibilité à des hommes et femmes politiques, aujourd'hui réduits à s'allonger sur le divan des animateurs télévisuels ou à poser pour faire « la une » de la presse dite populaire.
La Monarchie « à la française » n'est pas, certes, que l'image rassurante d'une famille, mais elle ne peut oublier, si elle veut être « complète », cette dimension familiale : les médias qui, faute de famille régnante en France, jouent sur l'image d'un couple, désormais plus politique que conjugal, l'ont bien compris. Alors, donnons-leur une vraie famille à photographier, à valoriser, à aimer !
Il en est une qui, à Dreux, incarne la « possible monarchie »...
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Perles de culture n°94 : "SOS Eglises de France"
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« Le Crépuscule de la France d’en haut » de Christophe Guilluy
Christophe Guilluy, dans Le Crépuscule de la France d’en haut, poursuit le travail d’investigation entamé avec ses deux ouvrages précédents, Fractures françaises (2013) et La France périphérique (2014), qui lui ont valu à juste titre succès de librairie et une certaine forme de reconnaissance médiatique sur lesquels Polémia a appelé l’attention en leur temps.
Ce géographe a en effet rejoint la cohorte des philosophes, démographes, sociologues et autres politologues qui sont réputés venir de « la gauche », mais qui, à un moment donné de leur réflexion, estiment en leur âme et conscience devoir rompre avec l’idéologie dominante, tant celle-ci leur paraît enfermée dans le déni de réalité.
C’est dire que Christophe Guilluy, comme Michel Onzain, Michèle Tribalat ou Jean–Claude Michéa, est périodiquement cloué au pilori par les « nouveaux bien-pensants », tout simplement parce que, comme dans la chanson de Gilbert Bécaud, « il a dit la vérité, il doit être exécuté ».
On retrouvera dans Le Crépuscule de la France d’en haut une thématique amorcée dans les ouvrages précédents : le clivage fondamental de la société française s’organise moins autour de l’opposition entre la ville et ses banlieues que dans une coupure entre les « métropoles » et la France périphérique, c’est-à-dire tout le reste : banlieues et zones péri-urbaines, villes petites et moyennes et ce qui subsiste du pays rural.
A la France périphérique reviennent la désertification démographique, industrielle et commerciale, le chômage et, de surcroît, pour les banlieues une perte des repères identitaires accentuée par une immigration incontrôlée et un communautarisme qui sont notre lot quotidien.
A contrario, les nouvelles métropoles dont l’illustration est offerte de façon criante par Paris et par Londres, regroupent de plus en plus les « heureux de la mondialisation », cette nouvelle classe dominante, déjà décrite avec talent par Luc Gaffié dans La Bobocratie (1).
Cette nouvelle bourgeoisie possède l’argent, qui est d’ailleurs sa première valeur de référence et lui permet d’être la seule à pouvoir s’offrir le luxe de vivre au cœur des métropoles, consentant au mieux de faire construire – pas trop près tout de même – quelques logements sociaux pour abriter les « petites mains » qui lui assureront les services publics ou privés dont elle a besoin au quotidien. Mais généralement la situation se solde par une « bunkerisation » de fait dans les centres-villes, en rejetant les gens les plus modestes vers des banlieues de plus en plus lointaines avec leur cortège de transports en commun surchargés et d’insécurité culturelle, pour reprendre un euphémisme utilisé par Laurent Bouvet dans son ouvrage éponyme (2).
Mais l’argent ne suffit pas si l’on ne maîtrise pas les consciences. Outre les dirigeants et cadres supérieurs du secteur économique et les professions libérales de haut niveau, la classe dominante englobe également la caste politique et médiatique, ces « faiseurs d’opinion » essentiels pour assurer une emprise sur la majorité, par le martèlement incessant de l’idéologie des droits de l’homme et du vivre-ensemble, et la stigmatisation de toute pensée dissidente. Guilluy affirme sans détours que le phénomène des métropoles est intrinsèquement lié au triomphe de la mondialisation et de l’idéologie libérale-libertaire. En rejoignant ainsi les analyses dont Polémia et bien d’autres se font l’écho depuis des années, on comprendra aisément qu’il ne soit pas couvert d’éloges dans Libération ou dans Le Monde. On pourra s’étonner, en revanche, qu’il ait les faveurs du Figaroou de Valeurs actuelles, dont le lecteur moyen, qu’il le veuille ou non, est un bénéficiaire objectif de la mondialisation…
Certains trouveront que la réflexion de l’auteur, qui tourne autour de la notion de classe sociale et utilise abondamment le concept de « classe populaire », comporte horresco referens quelques relents de marxisme. Je pense pour ma part qu’il faut faire justice de ce type d’accusations, pour plusieurs raisons :
En premier lieu, il n’est pas inutile de rappeler que l’antimarxisme ne se nourrit pas de la négation de l’existence ni même de la lutte des classes, mais de la contestation de l’idée que cette lutte soit le moteur de l’Histoire. Rien de tel chez Guilluy : l’opposition entre classe dominante et classes populaires ne comporte aucune vision messianique du rôle de ces dernières, aucune insinuation de l’émergence d’un nouveau prolétariat, ni aucune perspective de révolution inéluctable. Il s’agit de montrer que le règne de la « classe moyenne » n’est désormais rien de plus qu’un mythe, alors que depuis plusieurs décennies cette classe est tirée vers le bas par la mondialisation pour se fondre dans une notion plus générale de classe modeste ou populaire qui représente de nos jours largement plus de la moitié de la population française.
Christophe Guilluy met, par ailleurs, en évidence que si cet antagonisme entre la majorité des « gens ordinaires » – pour reprendre un terme cher à Michéa (3) – et la classe dominante ultra-minoritaire ne débouche pas – jusqu’à maintenant – sur des troubles graves, mis à part les conflits à caractère ethnoculturel, c’est bien parce qu’une part non négligeable des classes populaires demeure persuadée que les bienfaits de la mondialisation l’emportent sur ses effets dévastateurs. Dans ce domaine, la police de la pensée et les médias aux mains des multinationales ou de chefs d’entreprise acquis à la mondialisation ont encore une redoutable efficacité, même si elle est de plus en plus battue en brèche.
L’auteur précise également son analyse sur trois points importants :
- La confrontation qu’il met en évidence n’a rien à voir avec une révolte contre les « super-riches ». Il souligne à juste titre que ce thème est utilisé comme un leurre ou un paratonnerre par la caste politique et médiatique pour détourner l’attention de ses propres turpitudes, en désignant un ennemi d’autant plus commode qu’on le sait hors d’atteinte. C’est l’application de la méthode du « quart d’heure de haine » telle qu’elle est narrée par George Orwell dans son incontournable chef-d’œuvre 1984 (4).
- Les questions de l’immigration et du multiculturalisme ne sont pas évacuées mais, aux yeux de Guilluy, elles sont un facteur aggravant de la désagrégation sociale que nous observons, pas son explication unique. On ne le suivra guère lorsqu’il décèle chez certaines « élites » issues de l’immigration un besoin d’identité et de sécurité culturelle peu différent de celui qui anime les classes modestes « de souche », car c’est un comportement qui paraît relever sinon du phantasme, au moins de l’exception. Mais on peut au moins être d’accord avec l’idée que la mondialisation est un phénomène à multiples facettes, et ne saurait être réduit à sa dimension migratoire.
- Dans cette volonté de se garder de tout réductionnisme, Guilluy note avec raison que les aspirations des classes populaires au regard de la mondialisation vont bien au-delà de celles de l’électorat du FN, puisque toutes les enquêtes récentes montrent que c’est bien plus de 50% des Français qui marquent un attachement à plus d’identité, de sécurité, de sédentarité et d’enracinement.
Un tel constat pourrait laisser à penser que l’avenir est prometteur. Pourtant, bien que les mondialistes soient nettement minoritaires et de plus en plus contestés, Christophe Guilluy estime, de son point de vue de géographe, que le processus de ségrégation territoriale et de désertification de la France périphérique sont trop avancés pour être réversibles.
Lorsqu’on observe la convergence de vues entre la désastreuse Anne Hidalgo à Paris et le nouveau maire de Londres Sadiq Khan, en faveur d’un repli sur soi de la ville centre par rapport aux banlieues, on ne peut pas être vraiment enclin à l’optimisme. D’ailleurs, les projets pharaoniques du Grand Paris et singulièrement le grand réseau de transport express ne sont-ils pas destinés à tenir les classes modestes à distance de Paris, qui serait ainsi réservée à ses riches habitants, aux touristes et à leurs services ancillaires ?
En définitive, en dépit de quelques réserves, la lecture du Crépuscule de la France d’en haut offre un constat de l’état de la société française qui rejoint sur bien des points nos analyses, et l’on ne saurait trop saluer le courage de Christophe Guilluy, qui brise les tabous sans renoncer pour autant à son expertise de géographe. Les démarches sans concessions comme la sienne sont de moins en moins isolées dans le domaine des sciences humaines, et les cris d’orfraie qu’elles suscitent sont à la mesure de la débandade des idéologies cosmopolites.
Bernard Mazin , 23/10/2016
Christophe Guilluy, Le Crépuscule de la France d’en haut, éd. Flammarion, 2016, 253 p.
Ouvrages cités :
- (1) Luc Gaffié, La Bobocratie, une classe à part, Ed. Xenia, 2016.
- (2) Laurent Bouvet, L’Insécurité culturelle, Ed. Fayard, 2015.
- (3) Jean-Claude Michéa, Le Complexe d’Orphée : la gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès, Ed. Flammarion, Champs Essais, 2011.
- (4) George Orwell, 1984, Folio, 1949.
Ouvrages de Christophe Guilly :
Fractures françaises
La France prériphériquehttp://www.polemia.com/le-crepuscule-de-la-france-den-haut-de-christophe-guilluy/
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Perles de culture n°94 : "SOS Eglises de France"
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Réinfo, le mag du Parti de la France de cette semaine
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Lancement de la revue "Confrontation" : un entretien avec Jean-François Touzé, son rédacteur en chef, sur Riposte laïque
Source Riposte laïque cliquez ici
Nous avons découvert une nouvelle revue, qui raconte des choses souvent semblables à ce qu’on lit dans Riposte Laïque. Raison de plus pour en savoir davantage sur les animateurs de « Confrontation ».
Riposte Laïque : Vous êtes assez connu dans certains milieux militants, mais pas de tous nos lecteurs. Pouvez-vous leur expliquer rapidement qui vous êtes ?
Jean-François Touzé : Je crains, en effet, d’être assez connu des services de police de la pensée politique. En trente cinq ans d’engagement militant au service de la France et de la civilisation européenne, j’ai essayé de rester fidèle à une certaine idée que je me fais de la Nation et de l’humanisme occidental. D’abord au Front National où, par deux fois, – de 1982 à 1989, puis de 1999 à 2008- j’ai exercé un certain nombre de responsabilités au sein de l’appareil – secrétaire national, membre du Bureau politique, directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen, élu régional d’Ile de France et conseiller de Marine.
Ensuite, ou entre temps, en initiant d’autres aventures – mouvements, clubs, journaux- qui m’ont permis de tisser un réseau d’amitiés et de convictions fidèles, avec, bien sûr, en contrepartie, quelques détestations inévitables dans un parcours militant long et nécessairement accidenté lorsque, comme moi, on fait sienne la sentence du Cardinal de Retz : « Il faut parfois savoir changer de parti pour ne pas avoir à changer d’idées ». Au final, comme les parachutistes du REP, je ne regrette rien si ce n’est que, jusqu’à présent, nous n’avons pas su enrayer l’affreuse marche de notre pays vers sa mort. Pour le moment… Car, malgré les tendances lourdes de la décomposition, je demeure optimiste. Vouloir c’est encore pouvoir et la vie commence toujours demain.
Vous venez de publier le numéro un d’une nouvelle série, trimestrielle, appelée « Confrontation ». Le titre paraît sans ambiguïté : « Immigration, islamisation, faire face ». Pourquoi cette revue, et quels en sont les objectifs ?
Comme vous, Pierre Cassen, et comme des milliers de patriotes, je suis hanté par la montée des périls. L’offensive que mène contre le monde occidental le totalitarisme islamique- offensive qui n’est, au vrai, que la énième poussée de la ruée musulmane dans sa volonté millénaire, eschatologique et ininterrompue, de conquérir le monde au nom d’Allah- ne peut laisser la moindre place à la faiblesse, au découragement, au renoncement. Faire face c’est refuser de se résigner. C’est combattre avec les armes du moment et des circonstances, jusque à son dernier souffle, faute de quoi, ce que nous avons fait les uns et les autres depuis tant d’années n’aurait servi à rien. La situation nous oblige et les menaces nous commandent. C’est la raison pour laquelle lorsque Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, à qui me lient tant d’années d’amitiés et de combats, m’a proposé de prendre la responsabilité rédactionnelle d’une revue destinée à la réflexion mais aussi à la mobilisation et à l’action politique contre l’Islamisme, son vecteur principal l’immigration, les réseaux militants de l’ultra gauche qui ont fait la jonction avec lui, les intérêts économiques ou médiatiques qui les soutiennent, je n’ai pas hésité une seconde.
Ecrire, c’est clamer, parfois dans le désert, mais toujours utilement. Sachant qu’une revue n’est pas une fin en soi mais doit s’inscrire dans un ensemble qui lui-même doit être l’embryon d’un front commun pour le salut national dont je ne doute pas qu’il se fera un jour. Le plus tôt possible bien sûr, car les jours nous sont désormais comptés.
Vous venez de sortir le premier numéro, et éclate la crise des clandestins de Calais, que les populations rurales, mais aussi urbaines, ne veulent pas, mais aussi celle des policiers, qui ne supportent plus d’être envoyés au massacre par les socialistes et la hiérarchie policière. Quel est votre regard sur ce double phénomène ?
Nul doute que les Français prennent peu à peu conscience de la réalité d’une situation de désastre où les ont menés quarante ans de politique immigrationniste, de laxisme et de pratiques publiques du chien écrasé au fil de l’eau, conduites par une classe dirigeante, droite et gauche confondue, qui, par idéologie, par lâcheté ou simple facilité, ont laissé entrer chez nous des millions d’allogènes , immigration initialement « de travail », puis immigration de chômage et de délinquance, et enfin aujourd’hui immigration de peuplement et de colonisation.
Ce qui se passe à Calais est évidemment emblématique. Ces milliers d’hommes (peu, si peu de femmes, ce qui devrait alerter même les consciences les plus assoupies) qui s’entassent face à la mer… Ces milliers d’hommes qui vont être répartis dans nos campagnes… Ces milliers d’autres qui arrivent et remplaceront ceux qui auront été non pas expulsés mais déversés dans toute la France… C’est le tonneau des Danaïdes migratoires.
Quant aux policiers, au contact permanent avec la réalité de l’horreur des cités et, plus largement, de ce qu’est devenue la rue française, ils savent à quoi s’en tenir. La révolte actuelle trouvera sans doute ses limites, cette fois-ci encore par l’action des syndicats récupérateurs et les « cadeaux apaisants » du pouvoir. Encore une minute monsieur le bourreau. De la même manière les professeurs et proviseurs qui se font tabasser n’ont pas encore tout compris non plus que les personnels de santé. Et les capacités de « résilience » bobo de nos compatriotes confrontés aux massacres terroristes de masse arabo-musulmans restent immenses comme le montre la pratique de la bougie réparatrice après chaque attentat. Mais nous arrivons petit à petit au moment ultime où rien ne tiendra plus. Ce sera alors l’heure de vérité.
Dans nombre d’interviews, Philippe de Villiers accuse la classe politique française d’être vendue aux émirats, et profondément corrompue. Vous le croyez, et c’est une découverte pour vous ?
Villiers a parfaitement raison et il a le mérite de mettre à jour le secret de polichinelle longtemps scellé : « Malheur à toi si tu révèles le secret, malheur à toi si tu ne le révèles pas » dit le livre du Zohar. Depuis des décennies la classe politique entretient avec les pays arabes et les émirats en particulier des liens qui ne sont, certes, pas, que footballistiques ou hôteliers. Si l’Arabie Saoudite ou le Qatar « se paye » la France et nombre de ses dirigeants, ce n’est pas évidemment pas dans le seul souci de ses activités commerciales ou financières. Cela s’inscrit dans un dessein bien établi, bien conçu, ancien et travaillé. Comme les bolcheviques de Lénine, les islamistes n’ont pas de montre. Le temps travaille pour eux.
Mais les femmes et les hommes politiques qui, par cupidité ou habitude, se sont livrés pieds et mains liés aux pays arabes devront, le moment venu, répondre de ce crime de haute trahison.
Comment expliquez-vous que 70 % des Français ne veulent plus d’immigration, ne veulent plus entendre parler de l’islam, mais que le même nombre vote pour des candidats qui leur amènent ces deux fléaux ?
Le Système est bien fait qui sait encadrer les révoltes, endormir les rebellions et faire taire, par dérivation, les velléités libératoires. Le jeu infect des primaires, les amusements politiciens, les leurres médiatiques participent de ce grand sommeil. Mais la mouche tsé-tsé du pouvoir ne jouera plus très longtemps son rôle narcotique.
Toutes les initiatives qui sont prises aujourd’hui par les patriotes vont dans le sens du réveil. Encore faut il qu’ils sachent se rassembler et surtout qu’une offre politique claire, nette, sans ambiguïté réponde à la demande et à l’attente des Français. J’appelle de mes vœux ce sursaut vital.
Comment vous situez-vous, à présent, dans le paysage politique français ?
Je n’ai plus d’appartenance partisane depuis mon départ de la direction du FN en 2008 et la fin de mon mandat en 2010. Je continue d’animer mon petit réseau d’amis fidèles en espérant qu’il servira un jour. Et, à coté de Confrontation, d’être présent autant que je le peux sur les réseaux sociaux. Je regarde avec sympathie les initiatives prises par les uns et les autres qu’il faudra bien un jour sinon fédérer, au moins cimenter dans le but unique du relèvement de la France et de la conservation civilisationnelle. Je garde bien des amis aux FN dont je connais la flamme militante. D’autres l’ont quitté et sont aujourd’hui avec Carl Lang au sein du Parti de la France. Mais bien d’autres structures existent qui ne viennent pas de la droite nationale et sont constituées de patriotes exemplaires. Je pense ainsi à des responsables militants comme Jean-Marc Moskowicz dont je peux témoigner de l’amour de la France. Sans parler des intellectuels comme Eric Zemmour et quelques autres dont le rôle est majeur. Et bien entendu, vous Pierre Cassen et Christine Tasin qui, avec Riposte Laïque et Résistance républicaine, menez un combat de pointe.
Je crains, tout en souhaitant me tromper, que la prochaine présidentielle ne soit pas à la hauteur des espérances de nombre de patriotes. Je suis certain, en revanche, que le plus large rassemblement se fera pourtant très bientôt. Encore faut-il le permettre. C’est à cela que nous travaillons tous.
Comment peut-on se procurer « Confrontation » ?
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Propos recueillis par Pierre Cassen
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Le Mans n'avait pas vu une manif de droite depuis... depuis quand ?
Dans cette ville communiste puis socialiste, personne ne se souvient avoir déjà vu une manifestation de droite. C'est donc une grand première qui a eu lieu samedi : 90 personnes selon la police, 100 selon le FN, contre l'immigration clandestine. Les élus FN, régionaux et municipaux, ont écrit au préfet :
"Le Conseil régional a voté en début de mandature des crédits destinés à aider l’implantation de clandestins nommés ‘’migrants’’ ou ‘’réfugiés’’. Il en est de même dans certaines communes et de la part du Conseil Départemental. De nombreux maires en effet nous font part de leur préoccupation : le fait que vous puissiez décider sans les consulter d’implanter des immigrés en situation illégale dans leurs communes leur parait inacceptable, par les difficultés multiples que cela va entrainer pour la population dont ils sont élus.
Cela nous conduit à vous poser les questions suivantes :
- En premier lieu, quel est le nombre de ces personnes en situation irrégulière déjà ‘’installées’’ pour cette année 2016 et quels autres effectifs sont prévus dans les mois à venir ?
- Etes vous en mesure d’indiquer aux Sarthois et à leurs élus quels sont la nationalité, la proportion hommes/femmes, le passé judiciaire, la qualification, etc…de chacun d’entre eux ?
- En quoi peuvent-ils prétendre à un statut de demandeur d’asile en France alors que nombre d’entre eux venant de la « jungle » de Calais sont des hommes à la recherche d’un emploi en Grande Bretagne ? Le seul fait que leurs pays d’origine connaissent des troubles, ce qui est le cas hélas de plusieurs centaines de millions d’êtres humains à travers le monde, constitue-t-il un motif de les accueillir comme demandeur d’asile ?
- Les services de l'Etat ont-ils recueilli au sujet de ces immigrés clandestins les renseignements nécessaires qu'imposent l'état d'urgence et la protection de la population dans ce cadre ?
- Ces clandestins seront-ils autorisés à faire jouer le droit au regroupement familial que V. Giscard d’Estaing et J. Chirac ont décidé sans limite possible en 1974, et donc à multiplier les effectifs de leur présence ?
- Quelles communes et quels lieux d’accueil avez-vous recensés ?Quelles conséquences sur le logement, l’aide sociale et les structures d’urgence réservées aux citoyens français sarthois ?
- Quels coûts, quels moyens, quelles ressources budgétaires vos services ont-ils prévu dans un plan d’ensemble que vous communiqueriez aux élus afin qu’ils puissent informer les Sarthois sur le poids financier réel et complet de ces implantations de populations nouvelles ?
- Est-il prévu que ces clandestins repartent dans leurs pays d’origine ou sont-ils en réalité considérés par vos services comme appelés à demeurer définitivement en Sarthe ? [...]"
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Le Journal du Chaos de cette semaine
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