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écologie et environnement - Page 175

  • L'existence d'un océan dans les entrailles de la Terre se confirme...

    Une réserve d'eau plus importante que celle de tous les océans et les mers réunis serait bien cachée dans la zone de transition du manteau terrestre.

    La théorie n'est pas nouvelle mais, depuis quelques mois, les indices s'accumulent. Le manteau terrestre pourrait bien abriter un gigantesque réservoir d'eau, jusqu'à trois fois plus vaste que l'ensemble des océans de notre belle planète bleue. Tout a commencé en mars dernier avec l'annonce de la découverte d'un diamant marron sans grande valeur marchande mais suffisamment spécial pour mériter une publication dans la revue Nature. En effet, après avoir étudié sous toutes les coutures ce caillou des profondeurs ramené à la surface par un volcan brésilien, une équipe scientifique dirigée par Graham Pearson, de l'université d'Alberta au Canada, y a décelé la toute première inclusion naturelle de ringwoodite d'origine terrestre. Un minéral que l'on avait jusqu'ici retrouvé dans des météorites et produit en laboratoire, mais dont on ne faisait que soupçonner très vivement la présence dans les profondeurs de la Terre.

    Pourquoi cette intuition ? Parce que la ringwoodite n'est rien d'autre que de l'olivine - le principal minéral du manteau terrestre - soumise à des conditions de température et de pression élevées telles que celles qui s'exercent entre environ 520 et 660 kilomètres de profondeur en direction du centre de la Terre, dans une sorte de zone de transition entre le manteau supérieur et le manteau inférieur de la planète. Or, la particularité remarquable de cette ringwoodite est qu'elle tend naturellement à piéger l'eau en son sein, non à l'état de liquide, de gaz ou de glace, mais sous la forme d'ions hydroxydes. D'ailleurs, après analyse de leur précieux échantillon, les chercheurs ont confirmé que celui-ci contenait bien environ 1,5 % d'eau. Autrement dit, même si ce pourcentage ne peut en aucun cas être généralisé, cela démontrait premièrement qu'il y avait bien quelque part de la ringwoodite dans le manteau terrestre et, deuxièmement, que celle-ci pouvait contenir une quantité d'eau significative. L'hypothèse d'un réservoir d'eau gigantesque dans le manteau terrestre en sortait donc considérablement renforcée...  

    Ondes sismiques et roches humides 

    Forte de ce résultat, une autre équipe de chercheurs américains, conduite par Steven Jacobsen de l'université Northwestern de l'Illinois et Brandon Schmandt de l'université du Nouveau-Mexique, a tenté à son tour d'éclairer la question en étudiant le comportement des ondes sismiques qui font sonner la Terre comme une cloche, pendant plusieurs jours, après un tremblement de terre. Car lorsque ces ondes rencontrent des roches humides, elles ralentissent, et c'est là quelque chose que les scientifiques savent mesurer. Mais quel rapport avec l'eau piégée dans la ringwoodite puisque celle-ci n'est pas sous la forme liquide ? C'est que, grâce à des expérimentations menées en laboratoire, Steven Jacobsen est préalablement parvenu à montrer que, dans des conditions de pression et de température comparables à celles qui s'exercent à la limite entre la zone de transition et le manteau inférieur de la Terre, la fameuse roche est contrainte de restituer l'ensemble de son eau.

    C'est donc là, à environ 700 kilomètres de profondeur, que se situerait ce qui pourrait être la plus grande réserve d'eau de la planète. Et, après une analyse minutieuse des données recueillies par EarthScope USArray - un réseau de 2 000 sismographes répartis sur le sol des États-Unis - lors de 500 tremblements de terre, les chercheurs en sont convaincus. Les enregistrements semblent bien corroborer cette idée (article paru dans la revue Science). Grâce à ces recherches, les scientifiques espèrent maintenant parvenir à mieux comprendre le cycle de l'eau sur notre planète mais aussi comment se sont formés nos océans. Toute l'eau de la Terre, si nécessaire à la vie, pourrait bien ne pas provenir uniquement des comètes...

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/lexistence-dun-ocean-dans-les.html

  • Santé : pesticides et autisme

    Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer l’explosion du nombre de cas d’autisme dans les sociétés occidentales. Ce pourrait-être les antidépresseurs selon certains ou encore les technologies sans fil (wifii, téléphone portable etc..)selon d’autres, mais d’après des chercheurs californiens il existe un lien entre pesticides et autisme :

    Lu sur le site Le Monde :

    Touchant un enfant sur 68 en 2014, au lieu d’un sur 150 en 2000, l’autisme a fortement augmenté ces dernières décennies aux Etats-Unis. Une progression qui serait en partie corrélée au développement des pesticides. D’après une étude de chercheurs californiens publiée lundi 23 juin, une femme enceinte qui vit près d’une ferme utilisant ces produits chimiques a un risque 66 % plus élevé de voirson enfant développer la maladie.

    Les chercheurs de l’université Davis ont confronté des données sur les utilisations de pesticides en Californie aux adresses de 1 000 personnes. La loi en Californie requiert de préciser les types de pesticides pulvérisés, où, quand et dans quelles quantités. « Nous avons constaté que plusieurs types de pesticides ont été plus couramment utilisés près des habitations où les enfants ont développé le syndrome de l’autisme ou ont eu des retards » de développement, a expliqué l’un des auteurs, Irva Hertz-Picciotto, vice-présidente du département de sciences et de santé publique à l’université. Environ un tiers des participants à l’étude vivaient dans un rayon de 1,25 à 1,75 kilomètre de l’endroit où les pesticides ont été utilisés.

    http://www.contre-info.com/

  • Réchauffement climatique : l’énorme mensonge révélé

    Une découverte absolument hallucinante vient d'être faite aux Etats-Unis par les sceptiques des théories du réchauffement. Accrochez-vous, c'est du lourd !   

    Le lobby climatique a rangé ceux qui n’admettent pas ses conclusions dans un gros tiroir sur lequel on a collé l’étiquette « climatosceptiques », juste pour éviter d’y écrire « débiles profonds ».

    Les scientifiques – pas tous, mais la très grande majorité – refusent catégoriquement d’admettre que leurs théories ne sont que ça – des théories – et veulent toujours en faire des vérités. Il suffit d’un petit recul de quelques dizaines d’années pour s’amuser des variations immenses de leurs « vérités définitives ». Tenez, par exemple, j’ai gardé chez moi une encyclopédie du cosmos qui date de mon adolescence – elle a donc environ 30 ans – et à peu près tout y est périmé !

    Il faut ici rappeler que contrairement aux légendes anticléricales, la raison de la condamnation de Galilée est précisément qu’il refusa de présenter sa théorie comme une théorie. Il insistait pour l’introduire comme « La Vérité ». L’Église ne lui demandait rien d’autre que de préciser « c’est ma théorie ». Il refusa, persuadé que son vieil ami devenu pape allait le soutenir. Il passa même par des extrémités douteuses pour obtenir l’imprimatur du Dialogue, en ne présentant au censeur que la préface et la conclusion. Bref, de l’escroquerie intellectuelle… Il fut condamné.

    Or, une découverte absolument hallucinante vient d’être faite aux États-Unis par les sceptiques des théories du réchauffement. Accrochez-vous, c’est du lourd !

    Les données météo américaines du XXe siècle qui ont été utilisées pour « prouver » le réchauffement ont été… fabriquées de toutes pièces !!!

    Oui, vous avez bien lu !

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  • Histoire de l’énergie solaire

    Les premières recherches en vue de capter et d’exploiter l’énergie solaire remontent à l’Antiquité. Les Égyptiens savaient que dans un récipient de verre hermétique, on peut obtenir une température plus élevée que dans un récipient ouvert; c’est ce qu’on appelle “l’effet de serre”. Il y a 3 500 ans, ils avaient réalisé des machines compliquées dans lesquelles la chaleur des rayons solaires actionnaient un orgue.

    Les Grecs anciens attachaient énormément d’importance à la manière d’allumer la flamme olympique. Seuls les rayons du soleil pouvaient en garantir la pureté.Ils avaient conçu un skaphia, ancêtre du miroir parabolique, pour réfléchir les rayons solaires qui dégageaient une intense chaleur provoquant une flamme.

    En 212 avant notre ère, Archimède imaginait d’incendier les vaisseaux romains devant le port de Syracuse en concentrant les rayons solaires à l’aide de “miroirs ardents”. A ce propos, une anecdote est rapportée par Plutarque sur laquelle des polémiques existent depuis l’Antiquité. Pendant la Seconde Guerre Punique, le général romain Marcellus assiégea Syracuse. Archimède, connu comme géomètre assurait la défense de la cité en tant qu’ingénieur militaire.

    Ainsi, on rapporte que pour détruire la flotte romaine, il aurait conçu et utilisé des miroirs concaves, les “miroirs ardents” pour déclencher des incendies par concentration des rayons solaires. Archimède aurait d’ailleurs écrit une “Optique” que l’on n’a pas retrouvée.(1)

    En 133 av.J-C, Héron d’Alexandrie construisit une machine à réaction utilisant la pression de la vapeur d’eau. De cette chaudière sortait un tube creux relié à une sphère pouvant tourner autour d’un axe horizontal. De cette sphère deux autres tubes perpendiculaires à l’axe laissaient sortir la vapeur qui par propulsion faisait tourner la sphère. Il étudia également les phénomènes de réflexion de la lumière sur des miroirs plans, convexes ou concaves. Vers 120 avant J-C, Héron d’Aléxandrie mis au point la Fontaine Héron pour agrémenter les jardins d’Alexandrie. Le principe de la fontaine de Héron a été utilisé pour assécher les mines, pour alimenter certaines fontaines du château de Versailles et dans des lampes hydrauliques.

    En 1615, l’ingénieur français Salomon de Gaus (Gaux) décrivit dans sa “Raison des forces mouvantes” une fontaine qui fonctionnait grâce à la chaleur des rayons solaires. Cette fontaine élevait l’eau et jouait le rôle d’une pompe à eau. Comme celle d’Héron d’Alexandrie, elle fonctionnait sans concentration de l’énergie solaire.

    Durant le printemps et l’été 1747, Buffon expérimenta un miroir composé de 168 glaces étamées, d’environ 20 cm de côté. Chacune de ces glaces était mobile en tous sens et pouvait ainsi renvoyer la lumière du Soleil vers le même point. Les expériences furent faites à Paris, dans le jardin du roi (actuellement, le Jardin des plantes) :

    - une branche de hêtre goudronnée brûla avec 40 glaces seulement (le quart du miroir);

    - on fit fondre un gros flacon d’étain, pesant environ 6 livres, avec 45 glaces (l’étain fond à 228 °C);

    - un morceau d’argent fondit avec 117 glaces (l’argent fond à 1 044°C).

    “J’ai fait construire en 1747 un miroir composé de 168 glaces planes de six pouces de largeur sur huit de hauteur, avec lequel j’ai brûlé du bois jusqu’à 200 pieds de distance, fondu l’étain à 150 pieds, le plomb à 130, l’argent à 60 (…) et j’ai rendu compte de cette découverte dans le volume des Mémoires de l’Académie pour l’année 1747. En 1749 et 1750, j’ai fait construire en fer et en cuivre un miroir bien plus précis, et bien supérieur pour les effets ; il est composé de 360 glaces de quatre pouces chacune de largeur et de hauteur. Ce miroir n’a qu’un inconvénient, c’est qu’il est si lourd que je n’ai pû m’en servir commodément : j’ai cependant fait une suite d’expériences sur la graduation de la chaleur, qui me serviront principalement pour faire un thermomètre qui marquera juste le double, le triple, le quadruple, le quintuple, etc, de l’augmentation de la chaleur, ce qui est absolument ignoré des Physiciens, les autres thermomètres n’étant tous gradués que sur des échelles arbitraires.“(2)

    Lavoisier réalisa le premier four solaire en concentrant les rayons solaires à l’aide d’une lentille à liquide. Il atteint la température de la fusion du platine de 1750°.

    A la fin du XVIIIe siècle, le savant Suisse H.B. de Saussure construisit diverses machines solaires. Son premier collecteur était couvert par deux plaques de verre orientées vers le soleil afin d’augmenter l’effet de serre. Au XIXe siècle et au début du XXe, de nombreuses et parfois importantes installations furent construites dans un but commun de reproduire l’énergie mécanique à partir de l’énergie solaire.

    En 1816, le Pasteur écossais Robert Stirling a déposé un brevet pour un “moteur à combustion externe”, appelé aussi “moteur à air chaud”. L’air enfermé dans un cylindre étant soumis à 4 cycles : chauffage, détente, refroidissement et compression au moyen d’une source de chaleur externe, le système permettait d’entrainer le mouvement rotatif du moteur. Malgré de nombreuses applications le moteur “Stirling” ne résistait pas à la compétitivité économique d’abord des moteurs à vapeur et ensuite des moteurs à combustion interne.

    En 1837, l’astronome anglais Sir John Herschel construisit un four fonctionnant sans concentration des rayons solaires qu’il utilisait pour préparer ses repas pendant une expédition au Cap de Bonne Espérance.

    En 1839, Antoine Becquerel et son fils présentent pour la première fois un effet photoélectrique (photovoltaïque). Leur expérience permet d’observer le comportement électrique d’électrodes émergées dans un liquide, modifié par un éclairage. Il a été compris et présenté en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les résultats dans la revue scientifique Annalen der Physik. Albert Einstein fut le premier à en proposer une explication, en utilisant le concept de particule de lumière ou quantum, appelé aujourd’hui photon, initialement introduit par Max Planck dans le cadre de l’explication qu’il proposa lui-même pour l’émission du corps noir. Albert Einstein a expliqué que ce phénomène était provoqué par l’absorption de photons, les quanta de lumière, lors de l’interaction du matériau avec la lumière.

    En 1873, Carl Günther exposa pour la première fois des miroirs faits de bandes métalliques que l’on pouvait déplacer de manière à concentrer les rayons du soleil. Il estimait possible de produire, sur une surface de 200 pieds carrés, assez de vapeur d’eau pour obtenir une puissance de 1 cheval-vapeur.

    Durant la deuxième motié du 19ème siècle, Augustin Mouchot construisit une machine produisant de la vapeur à 3,5 atmosphères, un grand miroir conique qui servit à faire fonctionner l’imprimerie de l’Exposition Universelle de 1878 pour imprimer le journal intitulé “le Soleil” à 500 exemplaires/heure. À la même époque, PIFRE construisit aussi une imprimerie solaire. Il obtenait une puissance de 2 Ch. pour 20 m2 d’insolateur.

    Entre autres réalisations, Augustin Mouchot déploya dans ce domaine une activité considérable. Il imagina de nombreux appareils fonctionnant à l’air chaud. En 1860, il construisit une pompe capable d’élever l’eau à 1,50 mètre.

    « Si dans nos climats l’industrie peut se passer de l’emploi direct de la chaleur solaire, il arrivera nécessairement un jour où, faute de combustible, elle sera bien forcée de revenir au travail des agents naturels. Que les dépôts de houille et de pétrole lui fournissent longtemps encore leur énorme puissance calorifique, nous n’en doutons pas. Mais ces dépôts s’épuiseront sans aucun doute : le bois qui, lui, cependant, se renouvelle n’est-il pas devenu plus rare qu’autrefois ? Pourquoi n’en serait-il pas de même un jour d’une provision de combustible où l’on puise si largement sans jamais combler les vides qui s’y forment ?[…] On ne peut s’empêcher de conclure qu’il est prudent et sage de ne pas s’endormir à cet égard sur une sécurité trompeuse ». (3)

    En 1874 fut construit à Las Salinas, sur le haut plateau d’Atacama au Chilli, un distillateur solaire qui produisit 23 tonnes d’eau douce par jour ensoleillé – à 0.001 $ le litre ! – et qui a fonctionné pendant 40 années date à laquelle cette eau douce ne fut plus nécessaire.

    Une importante installation fut celle que réalisa Franck Schuman près du Caire en 1913. Il construisit une chaudière solaire de 100 Ch. qui servit à pomper l’eau du Nil. Vu le prix du charbon en Egypte à l’époque, le retour sur investissement fût de 4 ans. Shuman envisagea une autre réalisation plus grandiose dans le Sahara. Hélas, la Première Guerre Mondiale puis, immédiatement après, l’ère du pétrole bon marché, portèrent un coup fatal à ces projets ambitieux.

    Des efforts furent faits pour tenter de suivre le soleil afin d’améliorer le rendement et d’allonger la période d’utilisation des machines. E.P. Brown de Cottowood Falls (Kansas) a été le premier à construire un miroir convergent tournant au moyen d’un poids et d’engrenages.

    M.L. Severy de Boston a proposé d’accumuler l’énergie solaire aux heures où le soleil ne brille pas de la façon suivante: on place un collecteur au foyer d’un réflecteur qui suit le mouvement du soleil dans la journée. La vapeur produite dans le collecteur actionne un moteur qui pompe de l’eau jusqu’à un réservoir surélevé. Cette eau fait fonctionner un générateur, ainsi de suite. L’énergie accumulée sert à faire tourner le réflecteur et est employée à d’autres usages en l’absence de rayons solaires.

    Jusqu’à la dernière guerre, des améliorations diverses furent apportées aux techniques mais malgré leur intérêt, les réalisations n’ont eu qu’une portée limitée. De 1946 à 1949, Félix Trombe, ingénieur chimiste, réalise à Meudon, avec Marc Foex et Charlotte Henry La Blanchetais, le premier programme expérimental d’obtention de hautes températures à l’aide de concentration de rayonnement solaire, renouant ainsi avec les travaux de Lavoisier au XVIII° siècle. Ce premier “poste de chauffage solaire” de 2 kW utilise un concentrateur parabolique de projecteur de défense antiaérienne en monture polaire. Un nouvel outil est né pour la chimie et la métallurgie à haute température. Cette étape conduit à la construction du four solaire de 50 kW de Mont-Louis à l’initiative de F. Trombe et considéré par lui-même comme la maquette d’un four solaire industriel futur. Cet appareil servira de modèle pour la construction et l’utilisation de nombreux fours solaires dans le monde.

    A partir de 1949, Félix Trombe construisit dans la citadelle militaire de Mont Louis un immense miroir parabolique qui va concentrer les rayons solaires vers un point unique qui s’élevera à près de 3000° C, température jamais atteinte autrement, en longue durée et gratuitement. Il dirige ensuite la création du grand four solaire de 1 000 kW d’Odeillo, Font-Romeu.

    Le premier système CLFR / Compact Linear Fresnel Reflector au monde a été construit par l’italien Giovanni Francia et installé en collaboration avec Marcel Perrot à Marseille en 1963. Il faudra ensuite attendre la crise pétrolière de 1973 pour réorienter la politique énergétique de la France, mais ce n’est qu’en septembre 1977, suite aux travaux du programme THEM, qu’EDF et le CNRS décident de réaliser une centrale électrosolaire.

    Le premier projet est réorienté au printemps 1979 pour des raisons budgétaires, mais en juin de la même année, le Président Giscard d’Estaing décide de soutenir la filière solaire et accepte la construction de Thémis, première centrale électrosolaire française à tour d’une puissance de 2500 Kilowatts. Le secrétaire d’Etat à la Recherche, Jacques Sourdille est un ardent défenseur de Thémis. La centrale solaire est construite en 1983 à Targasonne près de Font-Romeu, à 1700 mètres d’altitude avec 2400 heures d’ensoleillement annuel. Elle fera l’objet de tests pendant trois ans puis sera fermée en 1986, la France ayant fait le choix de développer exclusivement la filière fission nucléaire. La centrale fut réouverte en 2007 pour la conduite du projet PEGASE (4).

    En 2007 et 2008, c’est le GRAND retour du solaire à concentration aux USA, en Espagne, en Australie, au Maroc, en Egypte, en Algérie, dans les pays du Golfe persique etc., ceci dans un contexte de crise climatique et de renchérissement des énergies fossiles.

    En avril 2007, la centrale à tour PS10 de 11 MW, est inaugurée à Séville, Espagne. La PS10 est la première plateforme solaire commerciale qui atteindra 300 MWe en 2013, de quoi alimenter en électricité l’intégralité de la ville de Séville. La construction du module PS20, de 20MW se termine. En juillet 2008, c’est la centrale ANDASOL1 de 50 MW qui est inaugurée à Grenade, en Espagne. Cette centrale équipée d’un dispositif de stockage de la chaleur pour une autonomie de 8 heures.

    ” Du 20 au 30 août 1961, eut lieu à Rome un grand congrès international organisé par les Nations unies sur les sources nouvelles d’énergie : solaire, éolienne et géothermique. Ce fut une des premières manifestations mondiales qui, outre les autres énergies dites précédemment sauvages, mit à son programme l’utilisation de l’énergie solaire pour le développement économique des pays ou la misère s’étale sous les climats les plus ensoleillés. La valorisation des déserts dans un but humanitaire était aussi, à l’époque, un des arguments pour l’obtention de quelques crédits dans le laboratoires ou instituts qui avaient inscrit, avec un certain mérite, l’Energie Solaire dans leurs projets de recherche. Il faut aussi ajouter que l’on commençait à comparer cette source d’énergie aux sources traditionnelles en raison de leur épuisement et de la pollution qu’elles entraînent. Cependant, dans le domaine de recherche en laboratoire, l’Energie Solaire était surtout orientée dans des voies intéressantes mais marginales aux préoccupations de la grande industrie. Avérée comme impossible à stocker et jugeant, sans vraie justification, le prix du kW solaire installé trop élevé on avait d’abord cantonné cette énergie dans les applications mineures à l’usage des pays en voie de développement, ce qui n’était pas favorable à l’élaboration des méthodes nécessaires à la promotion industrielle de L’Energie Solaire.” (5)

    COMPLES(6)

    Si la France connait de nos jours un essort dans la production photovoltaïque, l’énergie solaire connait bien d’autres dérivés qui ne sont pas exclusivement réservés aux mondes industriels. Le solaire est avant tout un produit de consommation courante, peut coûteux à mettre en oeuvre et dont la principale énergie, le soleil, est gratuite. J’espère que cet historique déservira l’inventivité.

    Notes :

    (1) (Thuillier, Pierre. – “Une énigme : Archimède et les miroirs ardents”. – La Recherche, mai 1979, n° 100, p. 444-453. L’objet lui-même était effectivement connu. Euclide le mentionne dans “Optique et catoptrique”.)

    (2)  http://www.buffon.cnrs.fr/

    (3) Propos d’Augustin Mouchot dans “La chaleur solaire et ses applications industrielles”.

    (4) http://www.promes.cnrs.fr/pegase/

    (5) Source: http://www.gses.it/pub/perrot.php

    (6) (Coopération Méditerranéenne pour l’Energie Solaire http://www.comples.org)).

    Projet stirling

    http://fortune.fdesouche.com/344837-histoire-de-lenergie-solaire#more-344837

  • Loi Duflot : quelque chose de pourri au royaume des Verts

    La loi Duflot repose sur un dogme écologique gravé dans le chaume : la densité (nombre d’habitants par km2).   

    Même expurgée de ses avatars les plus improductifs dont les conséquences, avant même que la loi ait été décrétée, ont été la dépression des petits propriétaires et la fossilisation du marché immobilier, la loi Duflot repose sur un dogme écologique gravé dans le chaume : la densité (nombre d’habitants par km2).

    La densité, c’est entasser le plus de monde possible sur la surface la plus petite. Paris a déjà une des plus hautes densités au monde (avec Hong-Kong et Le Caire). L’idée, en ce qu’elle se veut écologique, est que cela optimise les infrastructures, de transports notamment. En effet, il n’est pas a priori idiot de penser qu’il est inutile de construire tramways ou métros si ce n’est pas pour les utiliser au maximum.

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  • "L'écologie : impasse ou espérance ?"

    Conférence-débat entre Stanislas de Larminat et Gaultier Bès de Berc, soirée animée par François Billot de Lochner, président de "Liberté Politique". Mercredi 18 juin 2014 de 19:00 h à 21:00 h - Espace Bernanos, 4 rue du Havre, Paris IXe. Entrée libre (Participation aux frais suggérée : 5 €)

    STANISLAS DE LARMINAT, 

    agronome et diplômé de bioéthique (IPLH), mène depuis plusieurs années une recherche approfondie sur la question écologique,  auteur de L’écologie chrétienne n’est pas ce que vous croyez

    Préface de Mgr André-Joseph Léonard  (Salvator, mai 2014, 384 p., 23€).

    On ne peut croire qu’en un seul Dieu, et Gaïa, la déesse de la Terre, est en trop. Tel est le propos de Stanislas de Larminat qui met en garde les chrétiens contre un certain syncrétisme qui risque de s’infiltrer dans l’Église si les fidèles comprennent mal les enjeux véritables de l’écologie, mais aussi les fondements de leur foi.

    GAULTIER BÈS DE BERC,

    professeur agrégé de lettres modernes, normalien, bien connu de tous puisqu'il est un des fondateurs des Veilleurs, pour son livre Nos limites - Pour une écologie intégrale
    Avec Axel Rokvam et Marianne Durano (Centurion, juin 2014, 112 p., 3.95 €).

    "Toujours plus!" promet notre société aux foules globalisées, comme si le réel devait se plier à nos caprices. Mais ce qui est illimité est évanescent : émanciper l'individu de gré ou de force, l'arracher à ses déterminismes, c'est le soumettre aux marchands de chimères. S'opposer à cette fuite en avant destructrice, c'est revenir à la mesure de l'homme.

    Michel Janva

  • 4.500 ruches "mortes" dans la région de Perpignan

    L'hécatombe est survenue pendant l'hiver, dans les Pyrénées-Orientales et l'Ariège. Les apiculteurs perpignanais manifestent.

    Une cinquantaine d'apiculteurs se sont rassemblés samedi 7 juin 2014 à Perpignan pour réclamer "une réaction officielle du ministère de l'Agriculture". Ils s'alarment d'une mortalité massive des abeilles dans leurs deux départements l'hiver dernier. 

    "Plus de 4.500 ruches mortes" pendant l'hiver 2013-2014 

    "Nous réclamons la considération du ministère de l'Agriculture alors que nos départements des Pyrénées-Orientales et de l'Ariège ont connu cet hiver une mortalité massive d'abeilles", a expliqué le président de l'Union syndicale apicole du Roussillon, Michel Barcelo, joint par l'AFP sur place. 

    Apiculteur professionnel depuis 35 ans à Ortaffa (Pyrénées-Orientales), M. Barcelo a assuré que "plus de 4.500 ruches étaient mortes" au cours de l'hiver dans ces deux départements réunis. 

    "HYPOTHÈSE". Sans vouloir porter d'accusations, il a évoqué "l'hypothèse selon laquelle ces pertes considérables pourraient être dues à l'utilisation de produits phytosanitaires dans les bâtiments d'élevage, la désinsectisation". 

    "Des organismes officiels nous avaient proposé une enquête, la mise en place d'un protocole de surveillance, pour savoir comment ces abeilles pouvaient mourir de la sorte dans des zones de montagne, mais aucune mesure n'a été annoncée", a-t-il affirmé.

    Source : http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140609.OBS9884/a-perpignan-les-abeilles-meurent-et-les-apiculteurs-manifestent.html

    http://www.oragesdacier.info/

  • Obama est agacé par les climatosceptiques. Et pourtant...

    Il a basé une grande partie de sa politique économique et idéologique sur les causes humaines du réchauffement climatique. Forcément, il l'a mauvaise en ce moment et veut redonner un coup d'élan et s'en prend très durement à ceux qui ne pensent pas comme lui... 

    TreLoin des luxueux bureaux de la Maison blanche, un guide de haute montagne travaille depuis 3 ans sur les causes de ce réchauffement qu'il constate aussi. Et pour lui, la situation est claire : 

    "Vous affirmez que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement. Pourquoi ?

    Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO2 comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons.

    Quelles sont ces raisons ?

    La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10 000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Age, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. Les reconstructions paléoclimatiques montrent aussi que, pendant des centaines de millions d’années, il n’y a pas eu de corrélations entre le CO2 dans l’atmosphère et la température sur terre.

    Votre second argument ?

    La concentration de CO2 – qui est soit dit en passant un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO2 produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO2 pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires).

    Pourquoi dès lors la thèse officielle fait quasi consensus? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles !

    Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. Il y a une volonté de faire peur aux gens par exemple en dramatisant la montée des océans, alors que ceux-ci ne s’élèvent que de 2 à 3 mm par an! C’est aussi une manipulation intellectuelle de parler de CO2 en tonnes plutôt qu’en proportion. Des tonnes, ça impressionne, mais rappelons que l’atmosphère pèse 5 000 000 000 000 000 tonnes!" (suite).

    Le Salon Beige

  • LA COUR DES COMPTES ÉPINGLE LES «RENOUVELABLES»… depuis longtemps

     

    La cour des comptes épingle les énergies renouvelables, hors hydraulique…depuis trois ans. Mais qui s’en soucie au Parlement et parmi les membres du Gouvernement ? Parmi les citoyens, qui a lu les rapports de la Cour des comptes de février 2011, janvier 2012 et de juillet 2013 sur les énergies renouvelables, le nucléaire et la transition énergétique ? Qui a lu le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective ( CGSP ) de janvier 2014 intitulé « La crise du système électrique européen » .

    rapport

    L’énergie est pourtant le fondement de toutes les civilisations modernes. Une meilleure connaissance des réalités et des enjeux énergétiques permettrait à chacun d’une part d’intervenir dans le débat public sur l’énergie pour ne plus se laisser abuser par des lobbies divers, fussent-ils « verts» et, d’autre part, de disposer d’arguments pour se faire entendre. Mais une question complexe est occultée et donc rarement traitée : les coûts et tarifs de l’électricité dont la production doit répondre en permanence au besoin variable. Aborder ce sujet implique de dire la vérité et donc de s’exposer à la vindicte de l’écologie politiquement correcte.

    Le rapport de février 2011 analysait déjà le surcoût de l’électricité « renouvelable ». Il indiquait que « le caractère incontrôlé » du photovoltaïque avait entraîné un « effet d’aubaine » et des surcoûts. Il qualifiait la CSPE « d’imposition innommée » car frappant tous les consommateurs. Cet « impôt » aurait dû faire l’objet « d’un contrôle du Parlement, conformément au principe constitutionnel du consentement à l’impôt ». On peut donc légitimement se demander comment un lobby écologiste a pu créer un impôt par décret, sans vote et sans contrôle du Parlement.

    Il faut rappeler que le prix de l’électricité en France est le plus bas d’Europe actuellement. On ne peut pourtant pas prétendre défendre la population modeste, les salariés, les défavorisés en situation de précarité énergétique et dilapider des sommes colossales au bénéfice de « mafias vertes » ou d’une idéologie politique délirante qui fera grimper le prix de l’électricité de 50% en 2020. En effet, le surcoût des énergies renouvelables chiffré dans le rapport de la Cour des Comptes publié le 26 juillet 2013 s’élève à 70,1 milliards d’€ (Md€) pour la période 2005 à 2020.

    Rappel des faits

    Le 18 juillet 2012, le Sénat publie un rapport annonçant l’augmentation du prix de l’électricité….estimée à 50% d’ici 2020. Cette assemblée pointe deux raisons à cette hausse : les investissements à réaliser sur le parc nucléaire après l’accident de Fukushima pour une petite part et…. le développement des énergies renouvelables subventionnées pour une grande part.

    Le 26 novembre 2012, la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) déclare dans un communiqué que le surcoût des énergies renouvelables nécessite « de lever 5,1 Md€ en 2013 » auxquels il faut ajouter 2,1 Md€ de rattrapage de 2012, le gouvernement ayant limité l’augmentation du prix de l’électricité pour des raisons électorales. Le surcoût total est donc de 7,2 Md€ pour 2013 au titre de la CSPE (Contribution au Service public de l’Électricité). Pour des raisons politiques, le gouvernement choisit de limiter l’augmentation à 2,5%. 1er janvier 2013 : le gouvernement décide à nouveau d’augmenter le tarif de l’électricité de 2,5%. Début janvier 2013, le gouvernement décide d’attribuer 4,9 Md€ à EDF pour compenser le retard de l’augmentation nécessaire, mais refusée, de la CSPE. Cette somme est payée par tous les contribuables qui sont souvent aussi les consommateurs. Début juin 2013, la CRE demande une hausse de 9,6% du tarif de l’électricité, que le gouvernement a plafonné à 5% et fait appliquer … le 1er août. C’est plus discret pendant la période estivale. une augmentation de 5% est programmée pour août 2014 et une suivante aussi de 5% pour 2015, soit au total 18,65%. Nous sommes dans la droite ligne pour aboutir à l’augmentation chiffrée par la CRE, soit 30% d’ici 2017.

    Un objectif injustifié

    Sous la pression des lobbies de l’écologie politique, les gouvernements successifs (de droite comme de gauche) se sont engagés, depuis les années 2000, sur des objectifs de développement des énergies renouvelables. Ces engagements peuvent être justifiés dans les pays pollueurs produisant majoritairement leur électricité au charbon, au gaz et au fioul (Allemagne, Danemark, Pologne…).

    En Allemagne, les médias totalement intoxiqués par l’écologie politique vantent quotidiennement les énergies renouvelables allemandes. Leur niveau est effectivement élevé…. mais la réalité est soigneusement masquée. Depuis l’arrêt (partiel) du nucléaire, 13 centrales au charbon on été construites, une vingtaine est en construction ou en projet. Le développement du gaz de schiste aux USA a fait baisser le cours du charbon. L’Allemagne a donc importé en plus 66 millions de tonnes de charbon des Etats-Unis en 2012. Rappelons que la production d’un kWh au lignite dégage 1100 g de CO2 dans l’atmosphère, 900 g pour la houille, 400 g pour le gaz et … 3 gramme pour le nucléaire et l’hydraulique. De plus, la production de chaque TWh (un milliard de kWh) avec du charbon projette dans l’atmosphère 300 kg d’Uranium, 500 kg de Thorium, ainsi que du mercure, de l’arsenic et de l’antimoine.

    En France, la production électrique n’émet quasiment pas de CO2. Le développement de ces énergies renouvelables chères et intermittentes, tels que les éoliennes et le photovoltaïque, est injustifié. En témoigne l’étude réalisée (6 mars 2013) pour le « Forum Économique Mondial » : La France a le troisième meilleur système électrique au monde sur les 102 pays étudiés. Seules la Norvège à production presque totalement hydraulique (avec un peu de gaz) et la Suède (nucléaire et hydraulique) ont un meilleur palmarès. En France, la production (arrondie) d’électricité nucléaire est de 75%, l’hydraulique 10%, et les énergies fossiles (charbon, gaz, fioul) 10%. Les divers renouvelables (cogénération et biomasse 1,1%, l’éolien 3% et le photovoltaïque 0,8%) génèrent un surcoût abyssal auquel la Cour des Comptes consacre les 221 pages de son rapport de juillet 2013.

    L’analyse de la Cour des Comptes

    Malgré le coût exorbitant (dû essentiellement à la « bulle photovoltaïque » et à son caractère spéculatif) les objectifs d’électricité renouvelable ne sont pas atteints (p 34). Les décisions des gouvernements successifs sont caractérisées par l’absence d’une stratégie clairement identifiée sur l’organisation du système électrique du futur » (p 49). Le CIDD ( Crédit d’Impôt Développement Durable ) n’est pas contrôlé ( manque de moyens des services fiscaux ) et repose sur un « système déclaratif » (p 46). Les fraudes sont essentiellement constatées dans le photovoltaïque où la bulle spéculative et l’effet d’aubaine ont véritablement explosé. La Cour identifie trois modes de fraudes (p 70). Un quatrième système ne peut être qualifié de fraude car aucune loi n’a anticipé ni créé un système de contrôle. Il s’agit des prétendus bâtiments agricoles « surdimensionnés » par rapport aux besoins de l’exploitation. Les avocats fiscalistes de la FNSEA(Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) ont dû s’en donner à coeur joie. L’expertise est insuffisante, entraînant une mauvaise connaissance des coûts (par l’état) sur des sujets financièrement très lourds (p 63). Il n’y a pas de définition unique des emplois à décompter (p 64). Ce qui permet au lobby « écologiste » d’annoncer des chiffres fantaisistes d’emplois créés. Ainsi « la décision de développer une filière éolienne en mer ( offshore ) a été justifiée par des perspectives en terme d’exportations et de création d’emplois» ….mais « aucune évaluation économique approfondie» n’a été menée (p 65). Et cela va coûter 1,1 Md€ de surcoût/an pendant 20 ans, plus un Md€ pour les raccordements.

    Conclusions

    Le CGSP constate dans son rapport de janvier 2014 que « le paquet climat-énergie ne répond plus aux objectifs initiaux : ni la sécurité d’approvisionnement, ni la préservation de la compétitivité, ni enfin la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre (GES) ne sont assurées» . Il recommande de « considérer l’objectif de diminution des émissions de GES comme le principal, sinon l’unique objectif à l’horizon 2020 et de reconsidérer les politiques de soutien aux énergies renouvelables» .

    La Cour des Comptes conclut et propose des « recommandations», en particulier un dispositif de contrôle efficace, notamment dans les filières solaires et biomasse et pose la question : « A qui faire supporter la CSPE ?» c’est à dire le surcoût de 40,5 Md€. Elle propose de réfléchir à « un élargissement de l’assiette de financement intégrant la consommation des énergies fossiles». Pauvre contribuable et consommateur. Ainsi, le surcoût faramineux de dizaines de milliards d’euros de la production d’électricité renouvelable ( hors hydraulique ) sera dilué dans tous nos achats d’énergies ( essence, gaz, fioul, électricité,… ). Il sera ainsi moins visible et cette gabegie scientifiquement organisée pour satisfaire un objectif idéologique « vert» et décroissant contribuera à appauvrir en douceur les Français de manière légale et « indolore» . Jusqu’à la révolte ?

    Michel Gay dans MetaMag

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/cour-comptes-epingle-les-renouvelables-depuis-longtemps_109085.html