Kacper Kowalski, est un célèbre photographe connu pour ses prises de vues aériennes. Pour son projet « Side Effect », il quitte à nouveau la terre ferme et s’envole dans le ciel polonais afin de nous montrer en image l’impact de l’humain sur la Nature.
écologie et environnement - Page 177
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L’impact de l’humain sur la Nature
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Energie éolienne: les chercheurs russes annoncent une révolution
Les chercheurs de Vladivostok, situé sur les côtes russes du Pacifique, ont proposé une solution technologique nouvelle qui permettrait d’éviter plusieurs problèmes propre à l’énergie éolienne. Les caprices du vent ne seront plus un problème. Les nouvelles éoliennes à axe vertical pourraient fonctionner par tous les temps et partout.
Le vent est une source d’énergie renouvelable et ses capacités semblent illimitées. En tout état de cause, nombre de pays a appris à l’utiliser d’une façon efficace. Dans certaines régions d’Allemagne, les éoliennes produisent jusqu’à 40 % de l’énergie. Cependant l’énergie éolienne n’avance pas à grands pas. Les raisons en sont simples : les coûts élevés et les risques écologiques provoqués par les infrasons. Enfin, la météo même est instable, ce qui veut dire qu’on ne peut pas se fier entièrement aux éoliennes.
Les sources alternatives d’énergieLa plupart des éoliennes ont un axe de rotation horizontal. Cela permet d’accroître leur rendement et d’installer la turbine à une grande hauteur au-dessus de la terre, là où le vent souffle plus fort. L’alternative est l’axe vertical qui tourne près de la terre. Auparavant cela était considéré comme peu raisonnable car le vent près de la terre est faible et le rendement de la turbine diminue proportionnellement à la vitesse du vent. Pourtant le chargé de cours de la chaire des technologies de la production industrielle à l’Université fédérale d’Extrême-Orient Viktor Tcheboksarov et ses collègues proposent cette construction en dépit de ses défauts apparents.
Tout dépend de l’endroit où est installé le générateur. Les chercheurs de Vladivostok ont proposé de l’installer en mer ce qui permet de multiplier le rendement par 10 et plus. « L’avantage des constructions nouvelles est dans leur installation au-dessus de la surface de la mer où le vent est plus fort et régulier », note Viktor Tcheboksarov.
L’éolienne des spécialistes de Vladivostok est installée sur un ponton. Sa stabilité horizontale est assurée par son ancrage. Un mat peu élevé se trouve au centre de la construction au-dessus de l’eau et un rotor composé de pales tourne lentement autour. L’énergie est transmise par des tiges vers le moyeu central relié au générateur. Viktor Tcheboksarov explique:
» C’est comme un anneau formé par des yachts dont les voiles sont des pales. Le diamètre d’un système type d’une capacité de 10 MW est de 200 mètres environ et l’envergure des pales est de quelque 40 mètres. Pour notre système il ne peut y avoir de limitations technologiques en ce qui concerne la puissance. Ainsi nous pouvons créer un générateur éolien de 100 MW « .
Cette invention pourrait servir à approvisionner en énergie des villages éloignés sur le littoral. La technologie nouvelle permet de résoudre entre autres le problème du transport: la nouvelle éolienne peut être remorquée sur la mer. A l’opposé des versions classiques, nul n’est besoin de renforcer les fondements si sa puissance est augmentée, car le système est maintenu par l’eau.
L’invention russe a été testée et a reçu 17 brevets en Russie. Maintenant c’est le tour d’un brevet international. A l’heure actuelle l’éolienne développée par les chercheurs de Vladivostok subit une expertise dans plusieurs pays du monde.
Source: RIA Novosti/La Voix de la Russie
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La transition énergétique avec Philippe Murer
Le chemin de l’avenir
Si la transition énergétique est au cœur du discours des « écolos », ce n’est pas la préoccupation première des Français. Il est pourtant certain que le problème se pose. Le pétrole devient de plus en plus rare et donc cher. C’est le fameux Peak Oil : le pétrole n’existe pas en quantité infinie, et, à partir d’un moment, maintenant ou au plus tard dans quelques années, il devient de plus en plus cher à extraire et sera de toute façon rationné. C’est le point de retournement à partir du moment où la moitié du pétrole mondial a été extrait. Déjà, le prix du baril de pétrole a été multiplié par 7 entre 2001 et 2013, et la tendance n’a aucune raison de s’inverser durablement. Cela pèse sur la balance extérieure de la France : tous les ans, nous importons quelque 70 milliards d’euros d’énergie fossile. En second lieu, la consommation d’énergie non renouvelable augmente le CO2 et, quelles que soient les controverses sur le réchauffement climatique, augmente la part anthropique de celui-ci. Enfin, la transition énergétique peut être un gisement d’emplois.
Le regard est-il pessimiste en ce qui concerne les réserves naturelles ? Le gaz de schiste n’est-il pas la solution ? Outre le danger de son extraction, et le coût élevé des méthodes les moins intrusives – et qui le restent – les réserves mondiales en pétrole de schiste sont estimées à 4 ans de consommation. Elles ne sont donc pas le moins du monde une relève durable.
Revenons au réchauffement climatique. Si la part des facteurs naturel et anthropique fait l’objet de controverses scientifiques, il n’est pas niable qu’il y a une part anthropique. Elle amène des phénomènes comme l’acidité croissante des océans et une diminution de la biodiversité. Il y a aussi le risque d’effet « boule de neige » dans le cas de dégagement de méthane dans les régions jusqu’ici gelées (arctique).
Il faut donc aller vers la transition énergétique, donc vers les énergies renouvelables combinées aux économies d’énergie. Pour le secteur résidentiel et l’industrie, cela se présente moins difficilement que pour le transport et l’automobile. Néanmoins, les voitures à pile à hydrogène seront bientôt au point. Sans parler des voitures électriques mais aussi des voitures à eau ou à air comprimé, qui gênent tant les industriels adossés à de vieux schémas et à des chaines de profits fondées sur les voitures à pétrole.
Ce qui est sûr, c’est que les progrès techniques ne pourront pas suppléer à un nouveau mode de consommation : plus sobre, plus collectif dans les transports. Un grand virage est nécessaire. Quel est le coût réel du nucléaire ? Comment aller très concrètement et pas à pas vers les énergies renouvelables ? Comment produire, comment stocker les énergies renouvelables ? Jusqu’où pourrait-on mener à bien un programme en ce domaine ? Comment pourrait-on le financer ? Il manquait pour cela une étude solide. Un économiste l’a fait. Rigoureusement et sans omettre aucun aspect. Il est déjà connu pour ses analyses de la crise financière et ses textes sur le site du « forum démocratique » et de l’ « association pour un débat sur le libre-échange ». Depuis des années, il plaide pour un protectionnisme raisonné et raisonnable. Lisez-le. Sa clarté est étonnante, sa démonstration impeccable. Oui, c’est possible. Oui, la transition énergétique vers les énergies renouvelables est possible. C’est au politique de décider. Et aux citoyens de pousser à la roue.
notes
Philippe Murer, La transition énergétique. Une énergie moins chère, un million d’emplois créés. Mille et une nuits, 214 pages, 5 €
Pierre Le Vigan
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Changement climatique : Une escroquerie ?
Le réchauffement de la planète ne serait pas lié à l’activité humaine. Le Britannique Martin Durkin prend le contre-pied de l’actuel consensus sur l’évolution du climat en s’appuyant sur des interviews de scientifiques, d’économistes ou encore d’hommes politiques.
Un documentaire polémique, qui a été particulièrement controversé lors de sa diffusion au Royaume-Uni en 2007. “The Great Global Warming Swindle” est un film documentaire controversé du producteur de télévision britannique Martin Durkin, qui conteste l’avis de la majorité des climatologues selon lequel l’activité humaine serait la principale cause du réchauffement climatique.
Le film montre le témoignage de scientifiques, d’économistes, de politiciens, d’écrivains et d’autres personnes sceptiques par rapport au consensus scientifique sur l’origine anthropique du réchauffement climatique.
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Le Dessous des Cartes MÉDITERRANÉE : LES BATAILLES DU GAZ
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A quoi ça sert Greenpeace ?
Sans doute le Greenpeace d’autrefois – avant l’épisode grotesque du Rainbow Warrior – faisait-il rêver, lorsque des jeunes gens, généralement Nordiques, follement audacieux, tentaient avec des zodiacs en toile d’empêcher les flottes baleinières japonaises, islandaises ou norvégiennes de se déployer. Mais ce temps est révolu. David McTaggart, le fondateur charismatique est mort. Ses meilleurs compagnons se sont retournés contre Greenpeace. Patrick Moore a rallié le camp des pro-nucléaires, des OGM, de la science et de la technique. Non sans avoir violemment dénoncé les « dérives » gaucho-politiques de ses anciens amis. A charge de revanche, la direction de l’association l’accuse d’être à la solde d’Exxon, du lobby Nucléaire US, du BHP (plus grosse société minière mondiale), de Monsanto, de Weyerhauser etc. Mais l’autre a beau jeu de rappeler l’emprise de l’Empire Rockfeller sur « la machine à fabriquer des mythes ». Une jolie formule imaginée par le Canadien Paul Watson. Celui-ci est devenu la véritable figure emblématique de la protection du milieu marin. Il a créé sa propre organisation, la Sea Shepherd Conservation Society, qui s’appuie sur des réseaux mondiaux de scientifiques, d’industriels et de vedettes du spectacle qui remplissent ses coffres chaque fois qu’il est nécessaire. Il est à la tête d’une petite flotte de quatre navires peints en noir et arborant des fanions représentant des baleines et des têtes de mort. Le plus connu d’entre eux est le MV Brigitte Bardot, un trimaran de 35 mètres de long à coque mono stabilisée, à double moteur diesel, bourré d’électronique, qui réalisa un tour du monde en moins de 75 jours. Watson qui est recherché dans de très nombreux pays s’est fait une spécialité dans l’attaque des navires de pêche à la baleine, il en aurait coulé 9 ou sérieusement endommagé 24 et rendu inopérable un nombre incalculable d’accessoires de pêche. Expulsé de la plupart des organisations écologiques auxquelles il adhéra, à commencer par Greenpeace et le Sierre Club, il est considéré comme un « éco-terroriste » et est un partisan déclaré du ralentissement démographique mondial et des politiques d’immigration.
Le conflit qui l’oppose à Greenpeace est un conflit de fonds. Il y est en effet devenu persona non grata parce que préconisant des méthodes d’action violente il trouble l’image écologique pacifique que recherche l’organisation, ce qui remet en cause les discussions discrètes qu’elle mènerait avec les pécheurs de baleines.
En réalité, depuis quarante ans que Greenpeace occupe le devant de la scène on ne sache que les événements aient évolué dans son sens sur aucun de ses thèmes de campagnes. On peut même dire que ses actions ont été parfaitement stériles comme si leur but était d’occuper le terrain et de détourner l’attention des faits qui s’y déroulaient. Que ce soit sur le nucléaire, l’enfouissement des déchets, les OGM, l’empoisonnement chimique de notre environnement, le climat, les forêts tropicales, les gaz de schiste, les marées noires, la souffrance animale... il suffit d’énumérer. On ne voit pas que quoi que ce soit ait changé, hors le tintamarre des media. Là aussi Watson a vu juste : « Vous êtes ce que les media disent ce que vous êtes ».
Rivarol N°3134
http://www.oragesdacier.info/2014/05/a-quoi-ca-sert-greenpeace.html
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