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écologie et environnement - Page 171

  • Jean-Vincent Placé admet avoir « raconté n’importe quoi » sur Leonarda !

    Jean-Vincent Placé a avoué, les autres le feront-ils ?

    Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne et membre d’Europe Écologie Les Verts, est plutôt connu pour son honnêteté et sa franchise. Il n’avait par exemple pas hésité à quitter le plateau de l’émission « Le Supplément » sur Canal+ après avoir lancé un tonitruant « Je me tire ! ».

    Jean-Vincent Placé est aussi un homme pressé d’être reconnu, pressé d’obtenir un poste de ministre qui se refuse pour l’instant à lui. Il est l’inlassable promoteur d’un néo-UMPS qu’il appelle de ses vœux et qui réunirait du centre jusqu’à la gauche de la gauche, le tout évidemment afin de cadrer avec le programme commun de la classe politique médiatique : « combattre » le Front national. Dans cette optique, ses prises de position tranchées lors de l’affaire « Leonarda » apparaissent gênantes et montreraient que l’homme n’est pas un politicien respectable soumis à la discipline collective de la gauche plurielle, mais bien un « perturbateur » ou un « frondeur » en puissance. À l’époque, Stéphane Le Foll, alors porte-parole du gouvernement, avait vu rouge et déclaré : « Annoncer qu’il faut descendre dans la rue, quand on appartient à une majorité, il y a des choses qui étonnent et qu’on ne devrait pas entendre… »

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  • États-Unis : La révolution du gaz de schiste

    Focus sur la ville américaine de Williston, dans le Dakota du Nord, auprès des travailleurs du pétrole. Le boom pétrolier profite à tout le pays, aux dépens de l’environnement, menacé par les rejets sauvages.

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  • La terre, bien commun

    Partant du constat que chaque semaine, en France, des centaines de fermes agricoles disparaissent, le mouvement «Terre de Liens» agit pour préserver une certaine conception du monde rural.

    Il rachète des fermes avant de les mettre en location, cherchant à promouvoir une agriculture biologique et respectueuse de l’environnement.

    Plusieurs acteurs de ce mouvement, fermiers, administrateurs ou bénévoles, racontent pourquoi ils ont décidé de retourner cultiver la terre. Leurs témoignages éclairent une démarche qui vise à rapprocher les producteurs des consommateurs et à tisser entre eux des relations privilégiées.

    Réalisé par Luba Vink et Aurélien Levêque (Chronique d’une France rurale – France3 23/02/2015)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • L'autisme favorisé par les pesticides, Monsanto pointé du doigt

    La chercheuse américaine Stephanie Seneff établit une corrélation entre l'utilisation croissante du glyphosate (présent dans le pesticide Round Up) et le développement de l'autisme chez les enfants américains. 
    « D'ici 2025, la moitié des enfants nés aux États-Unis seront diagnostiqués autistes ». C'est le constat alarmiste que dresse le Docteur Stephanie Seneff, chercheuse au MIT (Massachussetts Institute of Technology) au laboratoire d'Informatique et intelligence artificielle. 
    La chercheuse a expliqué, lors d'une conférence à Groton (Massachusetts), qu'il y aurait une corrélation entre l'utilisation du glyphosate (le Round Up, du groupe américain Monsanto) et le nombre d'enfants autistes aux Etats-Unis. 
    Glyphosate : une utilisation croissante 
    « J'ai passé plusieurs années à faire des recherches sur l'autisme afin d'en comprendre ses caractéristiques, et j'ai remarqué que l'augmentation de l'usage du glyphosate sur les cultures de maïs et de soja correspond exactement à l'augmentation de l'autisme aux États-Unis. De plus, les effets connus du glyphosate sur le système biologique peuvent expliquer de nombreuses caractéristiques de l'autisme. », a expliqué Stephanie Seneff à Bio à la Une. 
    Sont notamment détectés chez les enfants autistes un haut taux de glyphosate, des carences en zinc et en fer ou encore des maladies mitochondriales. 90% des cultures de maïs, soja, colza et betterave à sucre de l'industrie agro-alimentaire américaine sont traitées au Roundup. Le glyphosate resterait ensuite présent dans ces aliments, même transformés (bonbons, sodas, lait ou viande - pour les animaux nourris au maïs ou au soja). 
    Son utilisation n'a cessé de croître dans les exploitations américaines depuis son lancement sur le marché en 1990. « Les achats américains de glyphosate représentent 25% du marché mondial, et nous ne représentons clairement pas 25% de la population mondiale. » De 1 pour 5000 en 1975, le nombre d'enfants autistes serait passé à 1 pour 68 aujourd'hui, tandis que la quantité de glyphosate utilisée serait passée de 10000 tonnes (pour le soja et le maïs) en 1998 à plus de 80000 en 2010. 
    Alors comment échapper au glyphosate, qui serait présent, non seulement dans la nourriture des américains, mais aussi dans l'air et dans l'eau ? La solution,Stephanie Seneff la voit dans les cultures biologiques, qui se développent de plus en plus aux États-Unis, notamment grâce à la demande croissante des consommateurs. 
    « Il y a un groupe de chercheurs qui pense que faire paître les vaches sur l'herbe peut à la fois contribuer à réparer le sol (détruit par le glyphosate et par les méthodes d'exploitation chimique) et offrir une nourriture saine à la population. », conclut-elle. 
  • Pérou : A la Pampa, les chercheurs d’or ont remplacé la forêt

    Forêts rasées, terres contaminées… Dans ce numéro d’Élément terre, nous partons au Pérou, à la Pampa. Cette zone, qui abritait autrefois des milliers d’hectares de forêts, est désormais occupée par les chercheurs d’or illégaux.
     

    Au Pérou depuis deux ans, la police et l’armée multiplient les raids dans la jungle amazonienne. Dans leur collimateur : les mineurs. Depuis 2012, l’extraction d’or sans permis est un crime. Pour extraire le métal précieux du fond du fleuve, les chercheurs utilisent du mercure, une technique ancienne et interdite, car dangereuse pour l’environnement.

    A Madre de Dios, la plupart des habitants vivent de l’extraction illégale d’or. Les mines représentent encore aujourd’hui 70% du PIB de la région. Pour inverser la tendance, la communauté de Tres Islas tente de diversifier ses activités. Parmi elles, le commerce des noix d’Amazonie et l’éco-tourisme. Les touristes sont prêts à payer cher pour découvrir la forêt amazonienne.

    Aux États-Unis, les scientifiques planchent aussi sur la question. A l’université de Standford, leurs cobayes se transforment en coupeurs d’arbres au travers d’un jeu vidéo. Objectif : créer de l’empathie et analyser l’évolution des comportements.

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  • Un jour, un texte! Les Français dans la guerre, les colonnes infernales par Reynald SEYCHER (15)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c’est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d’entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l’ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s’agit plus d’envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple françaisles valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d’actualité, elle est un peu modifiée pour montrer : les Français dans la guerre: Les colonnes infernales par Reynald SEYCHER(15)

    Il s’est trouvé des officiers  pour rompre avec les traditions de chevalerie. A la « guerre européenne » décrite par Joseph de Maistre dans le texte précédent, succède la guerre révolutionnaire, idéologique, inaugurée, hélas !  par  l’armée française. 
    C’est la haine qui devient le moteur du combat et déchaîne les instincts les plus bas.

    « Ce n’est que le 8 février 1794 que le Comité de Salut public envoie à Turreau son accord par l’intermédiaire de Carnot :

    « Tu te plains, citoyen général, de n’avoir pas reçu du Comité une approbation formelle à tes mesures. Elles lui paraissent bonnes et pures mais, éloigné du théâtre d’opération, il attend les résultats pour se prononcer : extermine les brigands jusqu’au dernier, voilà ton devoir... »

    Dès le 11 février Turreau accuse réception : « J’ai reçu avec plaisir l’approbation que vous avez donnée aux mesures que j’ai prises... », et au représentant Bourbotte, il confie, le 15 février :

    « Tu sais que sans aucune autorisation j’ai pris et mis à exécution les mesures les plus rigoureuses pour terminer cette guerre affreuse. Le Comité de Salut public a bien voulu y donner sa sanction, mais j’étais tranquille, je me reposais, qu’il me soit permis de le dire, sur la pureté de mes intentions. »

    Ce même jour, le Comité écrit au représentant Dembarrère :

    « Tuez les brigands au lieu de brûler les fermes, faites punir les fuyards et les lâches et écrasez totalement cette horrible Vendée... Combine avec le général Turreau les moyens les plus assurés de tout exterminer dans cette race de brigands... »

    On peut voir à la lecture de cette proclamation à quel point la responsabilité du Comité de Salut public est entière.

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  • Produire son propre miel pour sauver les abeilles : un geste à la portée de tous

    « Si l’abeille disparaît, l’homme en a pour 4 ans. » Devant la disparition brutale et massive des abeilles au cours des derniers mois, cette citation attribuée à Albert Einstein alarme de plus en plus les écologistes. Pourtant, une solution existe : Produire son propre miel. 
     
    Le mois dernier, les apiculteurs de Pyrénées-Orientales se trouvaient confrontés à une étrange maladie décimant les essaims d’abeilles de la région. A ce jour, ils comptabilisent la perte de plus de 200 ruches. Un événement sans précédent dans l’hexagone. 
     
    Cependant, un phénomène similaire avait déjà été observé outre-atlantique au cours de ces dernières années. Des centaines de ruches sont laissées à l’abandon et leurs occupantes disparaissent sans laisser de traces. Des prélèvements sur le miel et sur leur environnement direct a mis en exergue la relation entre les pesticides utilisés sur les cultures et la disparition des butineuses. En effet, les composants chimiques ont été soupçonnés de perturber le sens de l’orientation des abeilles qui ne retrouvaient plus le chemin de la ruche. Perdues, elles finissaient par mourir loin de leur essaim. D’autre part, le pollen collecté par les abeilles sur les plants de maïs transgénique comporte des pesticides incriminés dans la mort des larves. Les États-Unis ont ainsi vu 60 à 90 % de leurs colonies anéanties. Soit environ 1,5 million de ruches sur les 2,4 millions qui occupaient le territoire. En Europe, ce phénomène baptisé phénomène d’effondrement a atteint 80 % des colonies. 
     
    Une véritable catastrophe sur le plan écologique. En effet, les abeilles sont responsables, par pollinisation, de la fécondations de 80 % des plantes, dont les fruits et les légumes destinés à l’alimentation. Leur extermination remettrait donc en question tout l’équilibre de l’écosystème et par là-même les fondements de notre alimentation. La survie des abeilles est donc devenue un sujet préoccupant. 
     
    Si Monsanto veut modifier génétiquement les abeilles pour les rendre résistantes aux pesticides, une solution naturelle existe, mais elle demande un véritable engagement de la part de chacun. De plus en plus d’associations promeuvent la protection des abeilles auprès des particuliers en proposant d’héberger une ruche. En tant que citoyen responsable, votre jardin est un lieu de vie sain qui respecte l’écosystème. Il représente donc un refuge pour les abeilles qui pourront évoluer dans un environnement débarrassé de pesticides. 
     
    Nul besoin de vivre à la campagne pour produire son miel ! Même si vous vivez en ville, vous pouvez tout à fait installer une ruche au fond de votre jardin. Pour cela, il vous suffit de vous renseigner à la mairie pour obtenir les informations concernant la législation en vigueur en matière de sécurité. 
     
    Ensuite, il vous faudra prendre contact avec un apiculteur de votre région qui viendra installer une ou plusieurs ruches sur votre terrain et vous indiquer les règles de sécurité afin d’assurer une cohabitation harmonieuse entre vos hôtesses et les membres de votre famille. C’est également lui qui viendra relever le miel et s’occuper des abeilles, à moins que vous ne manifestiez votre envie de vous impliquer dans l’aventure. Dans ce cas, vous pourrez demander à être initié. Bien évidemment, vous recevrez du miel produit sur votre terrain et dont le goût sera incontestablement supérieure à celui du miel acheté en grande surface. Il s’agit d’un échange de bons procédés et vous participez à la sauvegarde d’une espèce menacée.
     

  • Les rigolos du réchauffement

    40 chefs d'État et environ 2500 chefs d'entreprise convergent vers Davos pour le Forum économique mondial qui se tient depuis mercredi et jusqu'à dimanche dans la très chic station de ski. Ces invités seront responsables d'un trafic aérien intense, avec 1 700 trajets en jet privé au-dessus de la région.

    Le forum est cette année consacré au climat et aux moyens d'enrayer le réchauffement climatique.

    Le prix du billet d'entrée est fixé à 19 000 dollars. Mais il faut ajouter 52 000 dollars pour la cotisation annuelle à la fondation organisatrice.

    Enfin, les pays émergents sont sous-représentés par rapport aux pays riches, Européens de l'Ouest (1 037) et Nord-Américains (833) en tête. Seuls 56 Chinois sont invités.

    C'est un peu comme si on invitait Bernard Madoff pour parler des règles bancaires.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html