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écologie et environnement - Page 178

  • Face aux barbares, la civilisation unique ?

    Le politiquement correct est une idéologie totalitaire douce pour défendre une pensée qui s’écrit à la gomme en effaçant notre identité.

    C’est ainsi que l’actualité présente nous invite à nous méfier du mot « civilisation ». Il est exclu d’évoquer la lutte contre le prétendu « État islamique » comme un choc de civilisations. Tout au plus peut-on opposer LA civilisation à la barbarie. D’un côté, il y aurait l’immense majorité des humains avec leurs différences culturelles et, de l’autre, une poignée de fanatiques qui n’auraient pas lu le Coran. La civilisation, ce serait donc la quasi-totalité de l’humanité. Cette conception large justifierait amplement que les nations européennes, les États-Unis et l’Arabie saoudite forment une coalition contre le terrorisme prétendument islamique. Mais que défend cette coalition ? Les naïfs diront aussitôt : l’humanisme, le respect de l’autre, la tolérance, la liberté, la démocratie. C’est d’ailleurs au nom de ces valeurs que nous rejetons à la fois les djihadistes et leurs adversaires, les régimes autoritaires laïcs, leurs massacres au gaz, et leur implacable tyrannie.

    Malheureusement, cette proclamation ne résiste pas à la critique. Le royaume wahhabite, notre allié, qui règne sur les lieux saints de l’islam, n’est évidemment pas une démocratie. La liberté y est inconnue, la charia y est appliquée avec rigueur. Les décapitations publiques au sabre s’y font simplement davantage dans les formes. On cherchera, en vain, la dose supplémentaire d’humanisme présente à Riyad et absente à Damas. Il est possible, depuis près de vingt siècles, d’être pleinement chrétien en Syrie quand ça ne l’est pas, aujourd’hui, en Arabie saoudite. La différence est la même pour la condition féminine. Nous ne défendons pas une civilisation commune qui n’existe nullement.

    Si l’on descend de l’étage de la réflexion philosophique pour en revenir à l’examen des intérêts réels en jeu, on comprend bien que les États peu démocratiques du Golfe, nos économies et nos puissants groupes pétroliers soient dans le même camp.

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  • Le Dessous des Cartes : OGM, déjà dans l’Union Européenne (2/2)

    Dans ce second numéro consacré aux OGM, le Dessous des Cartes se penche sur le cas spécifique de l’Union européenne, et de sa relation complexe et paradoxale avec les plantes génétiquement modifiées.

    Le Dessous des Cartes (Arte – Septembre 2014)

    Revoir la 1ère partie

    http://fortune.fdesouche.com/356565-le-dessous-des-cartes-ogm-deja-dans-lunion-europeenne-22

  • Le Dessous des Cartes : les OGM, état des lieux (1/2)

    Depuis la naissance de l’agriculture, l’Homme cherche à modifier son environnement. Aujourd’hui, trente ans après la création de la première plante génétiquement modifiée, le débat sur les OGM reste ouvert et controversé. Le Dessous des Cartes consacre deux numéros à cette question et tente de comprendre les enjeux du débat.

    Le Dessous des Cartes (Arte – Septembre 2014)

  • Documentaire : la mort est dans le pré

    Émouvant documentaire sur les ravages des pesticides sur la santé des agriculteurs et sur la difficulté pour eux de passer à l’agriculture biologique.
    « Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Je n’ai pas de raisons de me taire. » L’agriculteur qui nous parle est atteint d’un cancer à 47 ans. C’est une victime des pesticides qu’il manipule tous les jours. Des centaines d’agriculteurs sont frappés. Victimes des produits phytosanitaires que l’on croyait « anodins ». Ces élèves issus de l’école agricole intensive les utilisent depuis les années 50 sur leurs exploitations jusqu’au jour où les maux de tête, la fatigue, les leucémies, les cancers… apparaissent un jour »

  • Quand l'Assemblée nationale, avec raison, quitte Descartes pour revenir à Aristote

    Les animaux sont des êtres sensibles, confirment les députés

    La commission des lois a confirmé ce mercredi une modification du statut des animaux contenue dans le code civil, et déjà votée en avril.

    La commission des lois de l’Assemblée nationale a confirmé mercredi une disposition, déjà votée par les députés en avril, qui reconnait aux animaux la qualité symbolique « d’êtres vivants doués de sensibilité ».

    Cette mesure, qui pourrait être de nouveau votée dans l’hémicycle en octobre, aligne le code civil, qui considère les animaux comme « des biens meubles », sur les codes pénal et rural qui les reconnaissent déjà comme « des êtres vivants et sensibles ».

    Elle avait été critiquée aussi bien par certains défenseurs des animaux, qui estiment qu’elle est dénuée de portée pratique, que par la FNSEA, principal syndicat agricole, qui craignait qu’elle « ne remette en cause la pratique de l’élevage ».

    L’Assemblée avait introduit cet amendement dans un projet de loi de modernisation et de simplification du droit, ensemble de mesures juridiques très diverses qu’avait déjà voté le Sénat.

    Par la suite, députés et sénateurs ont échoué à se mettre d’accord sur une version commune du projet de loi, le désaccord portant non sur la disposition relative aux animaux mais sur une habilitation donnée au gouvernement pour modifier le droit des contrats et obligations.

    De ce fait, le projet de loi, dans sa version établie par l’Assemblée et que vient d’examiner la commission, doit de nouveau être examiné par chacune des deux chambres, avant d’être définitivement adopté par l’Assemblée.

    AFP

    NDLR : RAPPELONS QU’ALORS QUE DESCARTES N’ACCORDAIT AUX ANIMAUX QU’UN STATUT DE MACHINES (entraînant son disciple Malebranche à battre son chien jusqu’à la mort en répétant devant ses aboiements : ’tu ne peux pas avoir mal, puisque tu es une machine’), les Grecs, notamment Aristote, les définissaient comme des êtres vivants sensibles (animalia sensibilia en traduction latine). Quand on sait la part que le rationalisme cartésien a pris dans la modernité et les idées révolutionnaires, notamment l’idéologie totalitaire du progrès... Ce soir, une petite pensée pour notre ami Jean de La Fontaine, notre Homère comme aimait à dire Maurras !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quand-l-Assemblee-nationale-avec

  • Le goût des pesticides(3/3)

    Ces étiquettes muettes

    Sols détruits et faune menacée: le constat serait déjà alarmant à lui seul. Il n'est pourtant pas terminé. Car, « les substances pénètrent dans l'organisme selon trois voies: la voie cutanée, la voie digestive (ou orale) et la voie respiratoire »(1). Nous avons vu la cutanée et la respiratoire. Reste à traiter la voie orale, par l'ingestion d'aliments contenant des résidus de pesticides.

    Les récentes enquêtes d'analyse des vins ont clairement établi que des résidus subsistaient jusque dans vos verres et pour certains d'entre eux à des doses au-delà de la législation, voire même avec des molécules... interdites depuis plus de vingt ans. La plus parlante de ces enquêtes a été réalisées en 2013 par la revue Que choisir ?(2) Ici, pas de tricherie sur le fond : l'ensemble des vins a été confié à un laboratoire spécialisé et le constat est accablant L'enquête fait d'autant plus mal qu'elle montre ce que tout le monde sait mais ne dit pas. Chacun peut témoigner de ces vins-blanc-qui-donnent-mal-à-la-tête, de ces aigreurs, voire même de plaques rouges sur le visage ou sur le corps chez certains en buvant certains vins.

    Études et enquêtes

    Une autre étude détaillée dénonçait déjà en 2008 les excès de l'utilisation des pesticides dans le monde viticole, notamment des fongicides : « Une grande partie des fongicides synthétiques appliqués aux raisins présente d'importants risques pour la santé humaine. Par exemple, les dithiocarbamates, une famille de produits chimiques qui représentent 49 % des fongicides appliqués aux raisins, et qui comprennent les pesticides manèbe et mancozèbe qui sont à la fois classés par l'UE comme substances carcinogènes et perturbateurs endocriniens. D'autres fongicides appliqués en plus petites quantités, comme la procymidone, ipmdione, le folpet ou iprovalkarbe sont connus pour leurs dangers pour la santé humaine »(3).

    L'étude relève ainsi que les niveaux de contamination des vins conventionnels sont en moyenne 5 800 fois plus élevés que pour l'eau potable. Une broutille.

    Naïveté ?

    Car, naïvement ou non, certains ont voulu faire croire que les processus de fermentation des moûts de raisin en vin détruisaient les éventuels résidus de pesticides, laissant ainsi indemnes les consommateurs. Naïf ou de mauvaise foi : comment peut-on sciemment vider le bidon ci-dessus sur ses propres vignes sans s'inquiéter des conséquences. Ce bidon n'est pas une photographie issue d'une banque d'images : j'ai moi-même trouvé ce bidon cet été dans les Corbières...

    De surcroît, à ce jour, peu d'enquêtes étudient ce sujet en se cachant certainement derrière une idée séduisante (en apparence seulement) : il ne faut pas dénigrer la filière vin française, qui est d'un poids non négligeable dans la balance commerciale.

    Mais le discrédit qui pointe dépasse la seuleprofession viticole conventionnelle et doit s'étendre aux journalistes gastro. Qui d'autres qu'euxpourraient contraindre la filière à plus de transparence ? Pourquoi leur rôle critique se limite-t-il à desimples commentaires, quasiment interchangeables, se contentant de surenchère d'adjectifs dansle style « goût de violette », «fruits rouges », « nezde truffe » ou de portraits dithyrambiques de vignerons. Pourquoi, aucun média spécialisé sur le vinne prend le budget nécessaire pour faire des analyses en labo des vins goûtés ? Est-ce bien normal ? Que dirait-on d'un critique littéraire qui nelirait que les quatrièmes de couverture? Le problème est identique. Cela pourrait ainsi pousser lalégislation à évoluer pour obliger les vignerons àmarquer la composition de leur vin sur les étiquettes. Ce serait un grand progrès dont seuls les marlous peuvent avoir peur...

    Elise Canavesio monde & vie 9 septembre 2014 

    1) Institut national de la santé et de la recherche médicale. Etude de juin 201 3 disponible en téléchargement gratuit : www.inserm.fr/actualites/rubrsques/actualites -societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm

    2)Que Choisir ?, n° 518, octobre 2013,

    3,« Message dans une bouteille ». Etude sur la présence de résidus de pesticides dans le vin, étude PAN-Europe /' MDRGF, 26 mars 2008. 

  • Légumes d’antan, retour gagnant

    Crosne, panais, pâtisson, rutabaga : ces légumes aux noms curieux, longtemps laissés à l’abandon, sont de retour sur les étals de nos maraîchers, mais aussi dans la grande distribution. Tombés en désuétude peu après la Seconde Guerre mondiale au profit d’une agriculture intensive, leurs noms sont associés à des périodes de malheur ou de disette.

    Pourtant, ces légumes ont désormais le vent en poupe. Ce succès ne traduit-il pas un réel besoin d’un retour à l’authentique ? Ces racines rustiques aux formes bizarres incarnent apportent une certaine diversité dans les assiettes. Les chefs étoilés sont à l’origine de cet engouement et aujourd’hui, après les marchés, la grande distribution suit la tendance.

    Réalisé par Frédéric Jacovlev (2012)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Reportage : le scandale des éoliennes

    Depuis plus années, les éoliennes sont en train de recouvrir les paysages de France.
    5.000 éoliennes aujourd’hui ; si rien n’est fait pour arrêter ce massacre, il y en aura 25.000 d’ici 15 ans.
    Des machines gigantesques de plus 140 mètres de haut pour certaines.
    La cathédrale de Coutances dans la Manche, a été saccagée par une éolienne située à proximité. Des exemples, parmi tant d’autres. L’éolien est un secteur dans lequel on peut gagner très rapidement beaucoup d’argent car subventionné par l’Etat. Les Verts, beaucoup de politiques, les lobbys usent toujours du même discours : la gratuité de l’éolien. C’est faux.
    C’est le contribuable qui le paie par une taxe prélevée discrètement sur sa facture, la CSPE.
    Un immense scandale financier et un massacre des paysages de France.

    Ci-dessous un reportage et enquête d’Armel Joubert des Ouches.

    On pourra le compléter par le livre de Jean-Louis Butré : L’imposture : pourquoi l’éolien est un danger pour la France.

    http://www.contre-info.com/

  • Le goût des pesticides : Ampleur du problème... (2/3)

    Le problème touche d'abord les enfants, beaucoup plus sensibles à l'exposition aux pesticides. C'est pourquoi l'association Générations futures s'est spécialisée sur ce sujet des pesticides. Régulièrement, elle publie des rapports pour alerter l'opinion publique dont te dernier nous intéressera particulièrement : l'analyse des cheveux d'enfants vivant en zone apicole révèle une moyenne de 2152 résidus de perturbateurs endocriniens(1) sur chacun, dont certains interdits en France depuis 1972... Les conséquences commencent à être connues : problème de fécondité, maladie nerveuse, cancer, etc. Seulement, « la recherche en agronomie est sous la tutelle des pouvoirs publics, qui sont généralement soucieux de ne pas gêner l'activité économique et donc l'emploi, déclare François Ramade, professeur émérite d'écologie à l'université Paris-Sud II. De plus, poursuit-il les agences de sécurité sanitaire ne se sont guère préoccupées de ce problème car ces substances ne posent pas de graves problèmes pour l'homme. Il n'en reste pas moins qu'elles finiront par avoir un impact économique négatif important. » Effectivement lorsque les doses sont respectées, les pesticides, normalement, ne « posent pas de graves problèmes de santé. » Affirmation qui pourrait elle-même être nuancée par quelques témoignages pris parmi d'autres. Il y a quelques semaines un vigneron nous témoignait en réunion syndicale de l'importance de mettre ses EPI (équipement de protection individuel) faute de quoi, il lui advenait des plaques rouges partout sur le corps et des saignements abondant du nez... Il y a celui qui témoigne dans le début du reportage « La mort est dans le pré » : il poursuit la MSA devant la justice pour que son cancer soit reconnu maladie professionnelle à cause des produits de traitement. Il meurt avant la fin du reportage tout en continuant à faire traiter ses parcelles... par un autre vigneron, allez comprendre. Il y a tout ceux qui meurent en silence, étant entendu que « les victimes non reconnues en maladie professionnelle sont des victimes qui n'existent pas » comme en témoigne Marie-Lys Bibeyran qui est à l'origine d'une autre enquête d'analyse de résidus de pesticides sur les cheveux de travailleurs de la vigne et de riverains du village de Listrac-Médoc(2).

    En outre, l'exposition aux produits de traitement doit aussi prendre en compte « l'effet millefeuille » : la façon dont les produits, combinés entre eux - ensemble ou d'une année sur l'autre avec les résidus-, réagissent et saturent les organismes vivants, humains inclus. Des conséquences d'autant moins mesurées - faute de moyens - que la viticulture française, très friande de fongicides, ne sait pas mesurer précisément l'impact sur la vie du sol pour une simple raison : nous ne connaissons que partiellement les mécanismes de la vie du sol. En résumé, nous traitons, nous traitons et... advienne que pourra.

    Par ailleurs, peut-être certains lecteurs ne mesurent-ils pas l'ampleur du problème lorsque l'on dit que les nouveaux insecticides réduisent considérablement le nombre d'insectes (toutes espèces confondues). Les citadins finissent par oublier ce qu'estun insecte : on en voit rarement dans les grandesvilles, quelques abeilles ou guêpes, quelques moucheset encore. Pendant les vacances tout ce petit monderedécouvre généralement la joie des moustiques, despapillons, des multiples moucherons des bourdons àcul blanc, d'abeilles charpentiers, de frelons ou dedivers coléoptères que l'on traite rapidement à coupde bombe à effet foudroyant, histoire d'être tranquille. Pourtant, le Bon Dieu n'a pas créé ces diversesespèces seulement pour faire crier les femmes etgâcher les barbecues estivaux.

    Suite dans le prochain numéro

    1) « Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances d'origine naturelle ou artificielle étrangères à l'organisme. Elles peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire de nombreux effets néfastes sur l'organisme d'un individu ou sur ses descendants ». Page 4 du rapport Expert 3 « Quelles expositions des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens ? » avril 2014. http://vvvw.generations-futures.fr/nos-sites-et-documents/nos-rapports/ 

    2) L'enquête Apache « Analyse de pesticides agricoles dans les cheveux », 19 février 2013.

    monde & vie  30 juillet 2014

  • Le goût des pesticides : Résumons-nous... (1/3)

    Pourquoi traiter du problème des insecticides dans une rubrique consacrée au vin ? Peut-être, d'abord, parce que les vignerons français restent de gros consommateurs de produits de traitement de l'agriculture française (elle-même la quatrième plus grosse consommatrice avec une oscillation constante autour de 80 000 tonnes de pesticides par an depuis 30 ans, après les États-Unis, le Brésil et le Japon - la Chine étant hors contrôle). La vigne française consomme ainsi 14,4 % des pesticides utilisés en France pour... 3,3 % de la surface agricole utile (1).

    Peut-être ensuite parce que nombre d'études récentes font état de « dommages collatéraux » importants. En dépit de la législation, un certain nombre de domaines continuent de pulvériser leurs produits - dont les bidons arborent des têtes de mort - près d'habitations, d'écoles, d'hôpitaux ou même par « grand vent » (2). La semaine dernière, alors que nous marchions dans une parcelle en Loire, le vigneron d'à côté nous a littéralement aspergés de produit en passant en tracteur dans son dernier rang - que nous longions - sans même s'arrêter, tout en nous regardant... Anecdote pour préciser qu'il reste quelque progrès à faire dans la mentalité de certains vignerons.

    Peut-être surtout, parce que des résidus se retrouvent dans les vins, comme l'a montré une étude coup de poing récente de Que choisir (3). Ici se pose une vaste question de santé publique : jusqu'où sommes-nous prêts à nous exposer à ces produits quand « l'implication de pesticides dans plusieurs pathologies, en particulier des pathologies cancéreuses, des maladies neurologiques et des troubles de la reproduction » a été démontrée ces dernières années, comme le précise une récente étude de l'Inserm (4). En outre, une autre étude parue en juin 2014 fait état de liens entre exposition aux pesticides (principalement aux deuxième et troisième mois de grossesse) et autisme(5).

    D'une manière générale, les études de santé de la MSA ont montré cela depuis de nombreuses années : vivre à la campagne assure une meilleure qualité de vie... sauf face à certains types très précis de cancers directement liés aux produits de traitement agricoles. Car il faudrait être bien naïf pour croire que les nouvelles générations d'insecticides - qui s'attaquent directement aux systèmes nerveux des bestioles - ne puissent avoir aucune incidence sur celui de l'homme, ce que confirme l'Inserm : « Les pesticides sont, par définition, des substances destinées à lutter contre des organismes vivants considérés comme nuisibles pour d'autres organismes vivants. (...) Il n'existe pas de pesticide totalement spécifique d'un nuisible. Les organismes vivants partagent, quel que soit leur rang taxonomique, des processus et mécanismes physiologiques partiellement communs. De ce fait, un pesticide, destiné à lutter contre un nuisible, présente un potentiel toxique plus ou moins étendu pour d'autres organismes qu'il ne cible pas » (Cf. note n°4). bat ainsi les arguments de l'hyper ciblage entendu par certains fabricants de produits (voir fa publicité du Roundup avec le chien par exemple). Le phénomène « pesticides » dépasse donc très largement l'exposition de certains riverains râleurs aux traitements de certains vignerons non consciencieux.

    Elise Canavesio monde & vie du 9 juillet 2014

    1) agriculture.gouv.fr/L-utilisation-des-pesticides-en

    2) Pourtant interdit au-delà de 19 km/h

    3) Que Choisir, n°518, octobre 2013.

    4) Institut national de la santé et de la recherche médicale. Etude de juin 2013 disponible en téléchargement gratuit : www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualit es-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm

    5) www.lepoint.fr/sante/un-lien-entre-autisme-et-pesticides-23-06-2014-I838740_40.php On lira aussi avec"grand intérêt l'enquête sur le Bordelais, parue dans la revue XXI d'avril-mai-juin 2014, pages 92 à 103.