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écologie et environnement - Page 172

  • Echec de LMPT, victoire des « zadistes » : la force de la violence (J.Y. Le Gallou)

    La Manif pour tous a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de personnes. C’est une formidable réussite sociétale : à terme, la génération 2013 remplacera la génération 68. Mais c’est un échec politique. En interdisant à leurs troupes, le 24 mars 2013, de descendre sur les Champs-Élysées (et en condamnant ceux qui s’y sont retrouvés), les dirigeants de LMPT ont permis le vote de la loi Taubira. En se félicitant de l’absence de tout incident le 5 octobre 2014 (et en collaborant avec la préfecture de police contre les « trublions » possibles), les dirigeants de LMPT ont donné quitus au gouvernement pour ses mauvaises actions ; tout en lui donnant un feu vert pour démanteler le principe d’universalité des allocations familiales. En deux ans, jamais autant de mesures antifamiliales n’ont été adoptées.

    Les « zadistes », les occupants illégaux de terrains menacés par des projets d’aménagement, sont moins propres sur eux que les manifestants LMPT et beaucoup moins nombreux : quelques centaines d’activistes, quelques milliers de manifestants à Sivens, quelques dizaines de milliers à Notre-Dame-des-Landes.

    Mais leurs violences ont débouché. À l’arrêt du projet d’aéroport après l’action des « casseurs » à Nantes. À la suspension du barrage dans le Tarn après la mort de Rémi Fraisse, dans le cadre d’une action pourtant normale de rétablissement de l’ordre par la gendarmerie. Je me réjouis, pour ma part, de ces retraits : en luttant contre l’artificialisation infinie des sols français, les « zadistes » défendent de facto nos paysages et notre patrimoine, et par là même …l’identité de la France. Comme les « terroristes » corses l’ont fait en retardant le bétonnage de leur île.

    Reste que c’est deux poids, deux mesures. Une action bon enfant contre le « mariage gay » devient aux yeux des médias un « débordement violent de l’extrême droite ». Et il devient interdit de contester l’application de la loi Taubira : « une loi de la République » que maires UMP et FN mettent en œuvre scrupuleusement. En revanche, les actions infiniment plus violentes des « zadistes » bénéficient de l’indulgence des médias. Et José Bové les justifie au nom de la « désobéissance civique ». Un terme qui n’est pas sans force et qui rappelle Antigone. D’autant qu’aujourd’hui la démocratie dite « représentative » a été détournée par les lobbys.

    La conclusion est sans appel. À l’aube du XXIe siècle, la violence illégale, mais parfois légitime, reste un acteur majeur des décisions politiques. On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs.

    Jean-Yves Le Gallou

    SourceBoulevard Voltaire

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Madame Duflot, mais taisez-vous donc…

    Mme Duflot devrait tout de même savoir que l’Assemblée nationale n’est pas une AG d’association de riverains.   

    Ce qui est insignifiant peut être excessif. Ces derniers jours, Mme Duflot m’a conforté dans cette idée à rebrousse-poil. En effet, ne sachant plus quoi dire pour se rendre intéressante, elle n’a pas trouvé mieux que de parler de tache indélébile à propos de la mort du malheureux manifestant de Sivens. Autrement dit et en langage moins ménagé, le gouvernement aurait du sang sur les mains. Au passage, on est rassuré que cette ancienne excellence ne se soit pas vu confier un ministère régalien où parfois il peut être question de la vie ou de la mort. Au passage encore, elle devrait savoir que le sang n’est pas indélébile, y compris en politique : M. Fabius le lui confirmerait.

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  • Le GIEC, allié utile du mondialisme

    « La science a parlé. Il n’y a aucune ambiguïté sur son message. Les gouvernements doivent agir. Le temps joue contre nous. » Tout est dit, ou presque, dans cette objurgation de portée mondiale puisque émanant de Ban Ki-moon lui-même, soit le secrétaire général des Nations unies.

    Une sentence valant sermon, dans une tonalité délibérément apocalyptique, dans le but d’affoler les populations, à l’approche de l’Armageddon climato-atmosphérique. Un coup de semonce verbale qui renseigne sur la valeur intrinsèque du message comme sur celle des oiseaux de mauvais augure qui l’ont inspiré.

    Ces derniers proviennent de l’inoxydable GIEC ou « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ». Le but de cette officine ? « Présenter au monde l’état actuel des connaissances scientifiques sur les changements climatiques et leur incidence potentielle sur l’environnement et la sphère socio-économique. » En d’autres termes, révéler, urbi et orbi, La Vérité messianique sur ce que nous devons obligatoirement penser des aléas et autres évolutions climatiques. [...]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Les potentialités énergétiques de la France sont-elles bien exploitées ?

    Dans Alternatives économiques de l’été 2014, Guillaume Duval, tout en rappelant que la paix en Europe, même si elle nous semblait historiquement acquise, n’était pas forcément « un acquis irréversible », insistait sur d’autres réalités incontournables que nos sociétés et les États d’Europe semblent dangereusement méconnaître, au risque d’en payer un prix très lourd demain : « Au regard des véritables enjeux du XXIe siècle, les historiens, et nos enfants, jugeront en effet probablement sévèrement les heures, les mois, les années perdus dans ces discussions byzantines autour des 3 % de déficit...

    La grande affaire de l’Europe, c’est, ou plutôt cela devrait être, d’accélérer enfin la conversion écologique de son économie. (…) Ici et maintenant, parce que nous sommes la zone au monde la plus dépendante de ressources extérieures qui vont être de plus en plus rares et chères (…). Nous occupons en effet l’espace le plus anciennement industrialisé de la planète et nous sommes pour cette raison ceux qui ont déjà le plus épuisé les ressources minières et les énergies fossiles de leur sol. L’économie européenne ne se redressera jamais durablement si nous ne sommes pas capables de réduire drastiquement et rapidement cette dépendance.

    Or, un des effets les plus marquants de l’obsession « austéritaire » qui s’est emparée des Européens, y compris lorsqu’ils sont de gauche comme les dirigeants français actuels, c’est de freiner cette conversion en limitant et en retardant les investissements nécessaires. » Et de souligner, en conclusion de cet article et à propos du projet de loi sur la transition énergétique présentée par Mme Royal que « dans le contexte actuel, il paraît peu probable que les moyens dégagés puissent être à la hauteur des ambitions affichées », ce qui est confirmé par le débat parlementaire de ces semaines dernières sur ce sujet et les réactions qu’il a suscitées parmi ceux qui s’inquiètent des enjeux écologiques de demain pour la France comme pour le reste du monde. Au moment même où le GIEC tire le signal d’alarme sur un réchauffement climatique qui semble s’accélérer, non pour des raisons naturelles mais du fait des activités humaines, industrielles comme individuelles, c’est regrettable...

    En fait, ce n’est pas tant l’abandon de l’écotaxe, abandon plutôt bienvenu au regard des conditions de sa récolte laissée à une société privée... autoroutière (70 % des parts d’Ecomouv’ sont détenues par la société italienne Autostrade, ce qui est plutôt surprenant au regard de la taxe elle-même !), qui est le plus ennuyeux dans cette affaire de réchauffement climatique et de transition écologique (même si c’est de cela dont on a beaucoup parlé ces jours derniers) : ce qui est le plus inquiétant, c’est le flou des moyens pour atteindre les objectifs annoncés et la faiblesse de ces derniers au regard des enjeux. La montagne semble bien avoir accouché d’une souris...[....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-potentialites-energetiques-de

  • La police face aux débordements

    Intéressant d'observer la nature des débordements et l'action des forces de police :

    Hommage à Rémi Fraisse
    1er novembre à Nantes
    21 interpellations

    En marge de LMPT
    24 mars sur les Champs Elysées
    96 interpellations


     

    Les deux vidéos ont été filmées par les équipes de Line Press.

    Michel Janva

  • EELV, Rémi Fraisse : Non à l’insurrection light !

    EELV ? Des traitres à la cause écologiste

    Depuis quelques jours nous voyons les pleureuses politico-gaucho-écolos mettre à l’index les forces de l’ordre, sur toutes les radios et télévisions de France. Odieux et abject.

    Ces escrocs de la cause écologiste ont laissé leurs troupes, zadistes ou issus d’autres organisations anarchistes, faire la sale besogne, affronter les casques à boulon, balancer des pétards incendiaires, pour recevoir en échange lacrymos et grenades offensives dans la tronche. Mais bien évidement, ces respectables représentants du mouvement écologiste, députés, anciens ministres et verbeux qui monopolisent les médias, les Placé, les Duflot, les Mamère, eux ne mettront pas leurs misérables abatis en première ligne. Ils sont au-dessus de la mêlée et depuis les palaces parisiens et les bureaux du Sénat, se contentent de souffler sur les braises afin de déstabiliser et se venger d’un gouvernement traitre à leurs yeux. On est ici dans la tambouille politicienne et la lutte d’influence entre gauche libérale et extrême-gauche.

    Nous voyons ainsi régulièrement des affrontements se produire dans nos villes, entre militants écolos tendance Black Box et forces de l’ordre tendance tonfa, pour la défense de la noble cause du tyrrhenaria ceratina, du zingel aspe ou pour lutter contre les gros zavions au-dessus de Notre-Dame-des-Landes (on pourra d’ailleurs se demander quel est donc l’empreinte écologique de tous ces cocktails Molotov lancés par les Bové-Panzergrenadier…). A part quelques abribus brisés et des façades de banques vandalisées, franchement, ça reste bon-enfant. Puis un jour, comme ce 18 octobre dernier, arrive un de ces évènements tant attendu par la clique d’EELV pour légitimer leurs tristes desseins : le sacrifice d’un petit soldat.

    Les voilà enfin rassurés nos boutefeux. Ils ont enfin leur Malik Oussekine. A minima, ce projet de barrage va être interrompu, une crise gouvernementale majeure pointe peut-être même à l’horizon.

    Ce qui n’a pas réussi à Notre-Dame-des-Landes aura réussi à Sivens. Le gouvernement tombera peut-être à cause de ce drame. Ou pas. Sinon, il faudra remettre ça et renvoyer les poilus dans les tranchées, hein les gars ? A la ferme des 1000 vaches ? A la ZAD du bois du Tronçay ? Peu importe le lieu ou le motif, ils ne cherchent que le sang, le sang qui fait vaciller les gouvernements. Pas leur sang bien sûr, mais celui de la piétaille des ZAD et des groupuscules gauchistes qui ne se rendent même pas compte qu’ils sont les jouets d’une œuvre diabolique. Jean-Baptiste Baudin est mort lui en 1851 sur la barricade de la rue Sainte-Marguerite pour 25 francs par jour. A quoi seriez-vous prêts pour 12 000€ par mois, monsieur Placé ? Autres temps, autres mœurs. [....]

    La suite sur le blog de notre ami Soudarded

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?EELV-Remi-Fraisse-Non-a-l

  • L’écolo-gauchisme a trouvé son martyr La violence revendiquée s’inscrit dans une stratégie d’affrontements

    La gauche de gouvernement est terriblement embarrassée. Ses forces de l’ordre ont tué un manifestant écologiste. Comme on lui envoie au visage le cas Malik Oussekine, elle est pétrifiée. L’affaire Malik Oussekine pour mémoire a été très médiatisée contre la droite, l’action des forces de l'ordre ayant entraîné la mort le 6 décembre 1986 à Paris de Malik Oussekine, après une manifestation étudiante contre le projet de réforme universitaire du ministre délégué Alain Devaquet qui, suite à ce drame, présentera sa démission. L’instrumentalisation de la mort de cet étudiant d’origine immigrée et manifestant dans des cortèges violents malgré un état de santé fragile est un exemple de la stratégie gauchiste de victimisation et de diabolisation de l’adversaire.

    C’est toujours efficace avec la complicité de médias hostiles par idéologie aux forces de l'ordre sauf quand elles tuent des fascistes. Il n’est pas sur que le falot Bernard Caseneuve sauve sa tête. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a affirmé mardi sur Public Sénat que la mort de Rémi Fraisse lors d'une manifestation contre le barrage de Sivens dimanche n'était "pas une bavure". «Vous évoquez le cas de Malik Oussekine, les circonstances n'ont rien à voir l'une avec l'autre», a dit le ministre, qui avait annoncé un peu plus tôt la suspension de l'utilisation de grenades offensives. «L'enquête établira les conditions dans lesquelles les événements se sont produits. C'est un échec de la société, car il y a trop de violence», a-t-il dit. L’enquête pour le moment le met terriblement sur la défensive.

    «Cette enquête privilégie la thèse d'un décès dû à une grenade offensive lancée par les gendarmes, après la découverte de traces de TNT sur ses vêtements», a annoncé mardi le procureur d'Albi. Sauf bien sûr à dire que, quand on se rassemble sous prétexte écologique pour casser du gendarme et du matériel public, on s'expose à certains risques et qu’on en est responsable.

    En ce qui concerne le barrage il va être suspendu, c’est à dire abandonné et l'usage des grenades offensives interrompues c’est à dire interdites. C’est marche arrière-toute face aux gauchos – écolos. Les écolos qui haïssent le gouvernement Valls en font des tonnes.

    Cécile Duflot est-elle allée trop loin dans ses commentaires sur le drame de Sivens, une "tache indélébile sur l'action du gouvernement", sur France Info? Et José Bové, quand il juge que "le ministre de l'Intérieur est responsable" sur BFMTV, avant que les conclusions définitives ne soient rendues par les enquêteurs ? Dans les rangs d'EELV, les appels à la décence se multiplient, visant ceux qui dénoncent l'attitude des écologistes... Mais certains, plus modérés, englobent l'ex-ministre et le député européen dans cette critique. 

    «Ils sont allés un peu loin», estime par exemple François-Michel Lambert, député EELV des Bouches-du-Rhône, contacté ce mardi matin par L'Express. «Il y a le temps du drame, le nécessaire respect des familles... Ce n'est pas ma façon d'être, je ne veux pas donner l'impression d'utiliser les drames», ajoute-t-il. Formule reprise de toute part, par la gauche comme par la droite, visant une éventuelle instrumentalisation politique de ce drame.

    Mais le drame sera instrumentalisé et Manuel Valls l'a bien compris. C’est lui qu’on veut abattre en multipliant les affrontements autour du chantier de Notre dame des landes, de la ferme des 1000 vaches ou du barrage du Sivens. Le gauchisme écologique casqué et armé, une fleur dans les dents et le cocktail Molotov à la main sont dans la ligne des « black bloc » qui cherchent l’affrontement avec les forces de l'ordre.

    Ségolène Royale, silencieuse et prudente, est aussi dans le collimateur des écolos. Quand on veut voir jusqu’ou ils veulent aller, le mieux est souvent de se référer à Noël Mamère. Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, le député Noël Mamère est sorti de ses gonds, appelant à "la responsabilité" de François Hollande et de Manuel Valls pour qu'ils stoppent la construction du barrage de Sivens. «On ne construit pas un barrage sur un cadavre», selon ses propos. Il a jugé également "scandaleux et indigne" la réaction du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui "voudrait faire croire que nous (les écologistes, ndlr) serions les complices" de la mort d'un manifestant sur le chantier du barrage.

    On serait Manuel Valls qu’on se mettrait à la construction vite fait d'un barrage contre le flot des imprécations écolos et le risque d’inondations gauchistes à répétitions.

    Raoul Fougax

    Source : Metamag

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuEuyVFyFFHhtIMtIF.shtml

  • Mourir à Sivens...

    La mort d’un jeune opposant à la construction d’un barrage dans le Tarn, à Sivens, est devenu ces derniers jours et ces dernières heures un événement politique, créant désormais un nouveau rapport de forces dans ce dossier, et cela au bénéfice des adversaires de ce projet porté par le Conseil général (dirigé par les socialistes) du Tarn et voulu par quelques agriculteurs qui n’en avaient sans doute pas mesuré exactement les conséquences environnementales.

    La mort de Malik Oussekine en décembre 1986 avait entraîné l’abandon définitif d’une réforme universitaire et la démission du ministre de l’Enseignement supérieur de l’époque, Alain Devaquet : il en sera sans doute de même pour ce barrage désormais « mortel » comme le titre Libération dans son édition du mardi 28 octobre.

    Si je me réjouis de l’abandon probable (et souhaitable) de ce projet inutile et mal ficelé (ce que reconnaît le rapport d’experts publié lundi mais rédigé avant le drame de dimanche), je ne peux que regretter que, une fois de plus, cela soit dans les pires conditions possibles, après la mort d’un manifestant et le soupçon jeté sur des gendarmes que les autorités légales ont envoyé dans un véritable traquenard, alors même qu’il n’y avait pas besoin de forces de l’ordre sur ce terrain, les engins de chantier ayant été déplacés et l’espace déboisé ne nécessitant pas vraiment de surveillance particulière. Un sacré gâchis ! Sans parler des exactions commises par quelques groupes plus nihilistes que véritablement anarchistes au sens doctrinal du terme, qui profitent des événements pour se livrer à leurs jeux habituels de saccage et brouiller l’image (plus complexe et colorée que les médias veulent bien le laisser croire...) des opposants à la société de consommation (elle-même éminemment nihiliste, à bien y regarder...) qui nous gouverne, souvent bien malgré nous mais avec le consentement de beaucoup de nos contemporains : cette société de consommation qui trouve sa formulation politique en Occident à travers la démocratie représentative (désormais de nature oligarchique), d’ailleurs, n’est rien d’autre que ce « désordre établi » que dénonçaient, dès les années trente, les non-conformistes dont les monarchistes Thierry Maulnier ou Jean de Fabrègues, mais aussi Bertrand de Jouvenel (lui aussi monarchiste et fidèle du comte de Paris), aujourd’hui considéré comme un des précurseurs de l’écologie politique.[...]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

     
  • Transition énergétique : Les Français vont passer à la caisse !

    Des groupes de pression écologistes et antinucléaires leurrent les Français et les bercent d'illusions avec des discours lénifiants sur les possibilités "mirifiques" des éoliennes et du photovoltaïque. Disons les choses clairement : les éoliennes et le solaire photovoltaïque sont nuisibles à la production électrique et aux intérêts des Français. Ces énergies intermittentes vont conduire la France vers le chaos énergétique et financier.

    De nombreux fonctionnaires et responsables politiques ont aujourd'hui le jugement engourdi et se laissent berner : ils sont atteints du syndrome du homard. En effet, un homard jeté vivant dans une eau bouillante réagit vivement et saute hors de la casserole. En revanche, si on le place délicatement dans de l'eau froide et qu'on chauffe doucement, la température de l'eau monte lentement en engourdissant les réflexes de défense jusqu'à ébullition. Le homard est cuit en douceur.

    Une documentation abondante et largement suffisante existe pour montrer tous les avantages du nucléaire pour le développement économique de la France et aussi tous les graves inconvénients, notamment socio-économiques, des éoliennes et du photovoltaïque qui conduisent directement au chaos énergétique et à l'appauvrissement des Français.

    Malheureusement, peu de personnes ont lu, ou liront, ces textes documentés, souvent longs. Ils informent pourtant clairement du danger de ces énergies renouvelables intermittentes (EnR) pour notre économie. Ils montrent aussi les avantages du nucléaire et la capacité de la France à gérer ses déchets nucléaires. Encore faut-il vouloir le voir…

    Si nos responsables persévèrent et investissent massivement dans ces énergies aléatoires qui constituent une impasse financière, alors les Français paieront très chère cette idiotie majeure dans le domaine stratégique de la production d'énergie pour les 20 ans à venir. Ils ont déjà commencé à payer via leurs impôts directs et la «CSPE» (pudiquement appelée contribution au service public de l'électricité) sur leur facture d'électricité. Pourtant, les productions éoliennes et photovoltaïques ne représentent encore que 4 % de la production d'énergie électrique en France. Malgré ce faible pourcentage, les Français payent déjà un impôt de… plusieurs milliards d'euros par an.

    Cet impôt sert principalement à payer les surcoûts dus au EnR, et il est en augmentation rapide. Il atteignait 3,6 Md€ en 2011, puis 4,3 Md€ en 2012 , puis 5,1 Md€ en 2013 et il atteindra 6,2 Md€ en 2014. De plus, ces sommes sont dépensées quasiment en pure perte, sauf pour les bénéficiaires des effets d'aubaines. 

    Les surcoûts chiffrés à 5,1 Mds€ pour 2013 progressent de 43% par rapport aux charges constatées en 2011 qui étaient déjà de 3,6 Mds€.

    Les prévisions de la Cour des comptes estiment que ce chiffre va atteindre 7,5 Mds€ en 2020 , soit la somme faramineuse de 40 Mds€ de subventions diverses versées essentiellement à l'éolien et au photovoltaïque en 10 ans.

     

    Plus récemment, le 15 octobre 2014, Philippe de Ladoucette, Président de la Commission de Régulation de l'Energie , a évalué les augmentations de la charge de service public pour l’électricité (CSPE) dues à notre transition énergétique, et essentiellement aux renouvelables (éolien et solaire)… à 100 milliards d’euros d’ici à 2025 !

    En 2025, la CSPE devrait atteindre 30 euros par mégawattheure (MWh) contre 16,5 en 2014. Les charges de service public devraient passer à 11 milliards par an en 2025, contre 6,2 milliards en 2014 et 1,4 milliards en 2003… 

    Entre 2014 et 2025, « le montant des charges de service public s'élèvera à 100 milliards d'euros, contre 30 milliards entre 2003 et 2014 ». 

    « Le parc photovoltaïque installé fin 2013 devrait coûter à lui seul 25 milliards d'euros pendant cette période ».

    Naturellement, il faudra ajouter les subventions liées au solaire installé de 2014 à 2025, ce qui va épicer la note finale. Mais il y a plus grave encore : « Les charges liées à de nouvelles installations [au-delà de 2014] résultent en grande partie de la mise en service des parcs éoliens en mer… qui devraient coûter 10 milliards d'euros jusqu'en 2025 ».

    Mme Royal a pourtant déclaré que le prix de l'électricité n’augmenterait pas du fait de la transition énergétique. Malgré la crise et les restrictions en tous genres, il y a de l'argent pour les renouvelables, et même des dizaines de milliards d’euros… Cette gabegie aboutira à une dépense bien supérieure à toutes les « économies » demandées aux Français (des "rabotages" de quelques centaines de millions). 

    Le pire, est que ces discours mielleux sur ces énergies "douces", "gratuites" et "écologiques" masquent la réalité. Ces énergies sont :

    intermittentes: elles nécessitent donc des centrales complémentaires à gaz ou à charbon comme en Allemagne ou en Espagne. Ces pays commencent à se rendre compte, un peu tard, de l'impasse financière et de la catastrophe économique. La fable des régimes de vents différents en Europe, voire en France, qui compenseraient la production variable, a été dévoilée sur le site "Sauvons le climat ",

    chères : le prix d'achat obligatoire s'étale de 8,2 c€/kWh pour l'éolien terrestre (ce sera plus de 20 c€/kWh en mer) à 50 c€/kWh pour le photovoltaïque, sans compter les coûts des soutiens dus aux fortes variations de production et à l'intermittence aléatoire (stockages, centrales thermiques complémentaires, etc …), alors que le coût de la production nucléaire est compris entre 4 et 6 c€/kWh, et loin d'être écologiques : il faut beaucoup de béton et d'acier pour chaque kWh produit par les éoliennes (plus que pour une centrale nucléaire…). Et les panneaux solaires, importés de Chine pour la plupart, ne compensent quasiment jamais le CO2 produit pour les fabriquer grâce à de l’électricité produite en Chine avec du charbon.

    Mais ce qu'il faut surtout retenir, c'est que ces EnR impliquent forcément une importation massive de gaz et/ou de charbon pour fournir de l'électricité pendant leurs fortes variations de production et les intermittences aléatoires qui ne correspondent pas à la demande. Et donc, aujourd'hui et pour longtemps encore, ces énergies éoliennes et solaires ne constituent absolument pas une solution d'avenir ! S'engager dans cette voie serait une erreur historique majeure dans le domaine économique, technique, industriel et social. 

    Nos gouvernants achètent cher une forme de paix sociale avec cette notion vague de "mix énergétique", ou mieux encore de "bouquet énergétique", dans lequel il faut insérer de force les EnR par la loi. Puisqu'elles ne sont pas rentables, subventions et achats obligatoires de productions sont imposés par nos élus pour ménager une frange "verte" de la population qui a une propension, parfois insistante, à vouloir imposer son point de vue pessimiste anti-nucléaire, et même anti-monde moderne et industriel. 

    Il est donc urgent d'expliquer aux Français les dangers que représentent ces éoliennes et ces panneaux photovoltaïques pour le développement économique de la France, et donc pour leur niveau de vie, et de secouer les responsables politiques qui font la sourde oreille.

    Michel Gay

    Source : Metamag

     

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuEuVyFkyZDPodGOvc.shtml

  • Les faux nez de l’écologie

    Selon la Tribune de Genève, « les dirigeants européens ont trouvé ce vendredi 24 octobre un accord ambitieux sur le climat, prévoyant notamment une réduction d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre. Le plan doit mettre l’Europe en position de leader mondial dans la lutte contre le réchauffement de la planète. » Nous voilà bien contents.

    Cela fait plus de vingt ans qu’on nous parle sans cesse de réchauffement climatique, de gaz à effet de serre, de réduction des émissions de CO2, de transition énergétique et d’énergies renouvelables. Le tout sous-tendu par un propos très officiel et très noble : l’atmosphère se réchauffe, cela aura des conséquences sérieuses sur la planète tout entière, et la cause de ce réchauffement réside dans l’activité humaine.

    Soit. Nul ne souhaite que les populations du tiers monde, déjà bien fragilisées, subissent comme une nouvelle plaie d’Égypte pluies diluviennes et destruction de leurs terres arables.

    Lire la suite