Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie et environnement - Page 86

  • Chers écologistes, par Aristide Renou.

    Vous croyez à la vertu de l’exemple. Vous y croyez dur comme fer.

    Vous croyez par exemple qu’il est pertinent de réduire la vitesse maximale autorisée sur autoroute à 110km/h. Sachant que la France représente à peine 0,9% des émissions mondiales annuelles de Gaz à Effet de Serre (GES), que les transports représentent 39% de ce 0,9 et les transports routiers 80% de ces 39% et sachant enfin que, selon les savants calculs des « experts », passer au 110km/h réduirait de 20% les émissions de GES des usagers des autoroutes, il est facile de calculer que ce passage au 110km/h assurerait une réduction des émissions mondiales de GES de 0,056% - ce en supposant bien sûr que la totalité du transport routier français ait lieu sur autoroute, que tous les usagers roulent à la vitesse maximum autorisée et que par ailleurs il n’y ait aucun report du trafic vers le réseau secondaire.

    Comme cette dernière hypothèse est évidemment fausse, la réduction réelle sera très, très inférieure à 0,056. Et, tout aussi évidemment, une telle réduction microscopique ne pourrait avoir strictement aucun effet sur le « changement climatique » qui vous préoccupe tant et qui, selon vous, justifierait le passage au 110km/h.

    Lire la suite

  • La convention citoyenne et ses 146 bêtises

    convention.jpg

    Par Benoît Busonier

    Il convient de rappeler ce qu’est la Convention citoyenne pour le climat. Cette instance est sortie du néant, qu’elle n’aurait pas dû quitter, en octobre 2019, par la volonté d’Emmanuel Macron. Le principe est le suivant : après le « grand débat national » qui a suivi la crise des Gilets jaunes et le recueil de leurs cahiers de doléances, le président a cru discerner que la demande populaire la plus urgente était celle d’une assemblée citoyenne... au sujet du changement climatique. C’est ainsi qu’a été noyée dans la communication la revendication originelle, celle d’une fiscalité moins écrasante pour ceux qui travaillent et dont les services publics se dégradent ou disparaissent.

    Lire la suite

  • La fermeture de Fessenheim va-t-elle mettre la France "à la merci d'une vague de froid" cet hiver ?

    La fin de la centrale alsacienne avait été prévue de longue date, bien avant la pandémie de Covid-19 qui a compliqué le calendrier des chantiers de maintenance des réacteurs d'EDF et fait maintenant craindre un hiver sous tension pour la sécurité de l'approvisionnement du pays. Le syndicat CFE dénonce une "absurdité industrielle et climatique".

    Après 43 ans de service, la centrale nucléaire de Fessenheim va définitivement cesser de fonctionner mardi avec la mise à l'arrêt dans la nuit de lundi à mardi 30 juin du réacteur n°2, avant d'être démantelée.

    Son arrêt définitif va priver la France d'une capacité de 900 MW, après une puissance équivalente déjà perdue en février avec la fermeture du premier réacteur. Au risque de passer un hiver compliqué en terme d'approvisionnement électrique ?

    Lire la suite

  • L’énigme écologique, par Gérard Leclerc.

    Laissons aux politologues, aux experts en sociologie électorale, le soin d’analyser les résultats de cet étrange second tour des élections municipales. Le record d’abstention est forcément à mettre en relation avec la crise sanitaire dont nous ne sommes pas sortis. Est-il vraiment possible, avec une participation si faible, d’accomplir un diagnostic sur la réalité des mouvements internes à l’opinion française ?

    Il est tout de même singulier que les deux formations qui obtiennent les scores les plus importants aux élections nationales, à savoir le Rassemblement national et La République en marche, soient sous-représentés à l’échelon communal. Cela s’explique évidemment pour des raisons d’implantation locale. Les Républicains et les socialistes conservent leurs fiefs, grâce aux personnalités qui les tiennent solidement. Mais il n’est pas avéré qu’il seront en capacité de reconquérir prochainement la présidence de la République et le Parlement.

    Lire la suite

  • Convention citoyenne : la capitulation d’Emmanuel Macron en rase campagne électorale

    macron-convention-citoyenne-pour-le-climat-845x434.png

    « Ils ont ga–gné ! » « Ils ont ga–gné ! », comme on dit après une partie de foot. « Ils », ce sont les écolos, bien sûr. Le Président bat des mains, comme un gosse.

    Malheureusement, on est dans la vraie vie, pas au spectacle. Et dans la vraie vie, les décisions du chef concernent 67 millions de personnes. La mascarade à laquelle on a assisté est indigne.

    Acte 1 : les « gilets jaunes » bloquent les ronds-points pour protester contre l’augmentation du prix des carburants ; le ton monte.

    Acte 2 : pour calmer le jeu et reprendre prise sur les événements, le Président organise le « grand débat national », en réalité le « grand et interminable monologue » ; parmi les thèmes, la « transition écologique ».

    Lire la suite

  • La poussée Verte, effet d’un somnambulisme, par Ivan Rioufol

    La vague des abstentionnistes (60%) est le message à entendre des municipales. “La déferlante écologiste” – titre du Figaro de ce lundi – bouscule assurément la politique. Les partis traditionnels paient leur paresse intellectuelle, à commencer par LREM et son “en même temps” illisible. Mais cette poussée Verte, qui ramène la gauche décatie dans ses soutes, tire profit d’un environnement politique dévasté par le conformisme et le somnambulisme. La victoire d’Europe Ecologie les Verts, alliée à la gauche et à l’extrême gauche, illustre la persistante vitalité du politiquement correct, qui navigue de plus en plus en terrain conquis.

    Or, c’est cette pensée obligée, dévolue à l’idéal mondialiste et diversitaire, qui a arasé le débat et privé des électeurs de porte-paroles. La déferlante écologiste est d’abord une déferlante idéologique. Est-ce à dire que la France se serait convertie à l’immigrationnisme, au communautarisme et aux aménagements avec l’islam politique, ces voies promues par les écolos ? Ce lundi sur Europe 1, Yannick Jadot, le patron des Verts, a redit qu’il fallait d’abord “apaiser les tensions”, en reprenant le vocabulaire de ceux qui, en fait, n’entendent pas résister aux assauts des minorités ethniques et religieuses contre la civilisation française. Cette poussée Verte réveillera-t-elle les endormis ?

    Lire la suite

  • Jordan Bardella : “EELV est un parti d’extrême-gauche, laxiste, communautariste, qui défend une écologie punitive et toujours plus de taxes !”

    Jordan Bardella : “EELV est un parti d’extrême-gauche, laxiste, communautariste, qui défend une écologie punitive et toujours plus de taxes !”

    Très bonne analyse ce matin de Jordan Bardella sur EELV et le vote “écologiste” :

    Lire la suite sur LeSalonbeige

  • Énergie nucléaire : y rester ou en sortir ?

    640px-Centrale_nucl%C3%A9aire_du_Bugey_et_champ_de_tournesol-640x475.jpg

    C’est la grande question énergétique, le sujet à éviter en famille ! Avant toute velléité, posons-nous la première question : comment fonctionne une centrale nucléaire ? La réponse est simple : un réacteur nucléaire, c’est une chaudière grand format. Mais au lieu d’être alimentée au gaz, au mazout ou au charbon, c’est le combustible radioactif, à base d’uranium, qui, par le phénomène de la fission nucléaire, chauffe l’eau de la cuve du réacteur. Elle est amenée sous pression à l’état de vapeur, traverse des échangeurs étanches avant d’actionner un alternateur qui fournit l’électricité.

    Qu’est-ce que la fission nucléaire ? Pour faire simple, le combustible est bombardé par des neutrons, une particule fondamentale qui forme la matière. Les neutrons cassent des atomes d’uranium, ce qui dégage une formidable énergie (le fameux E = mc² d’Einstein). Ces atomes cassés libèrent à leur tour quelques neutrons qui bombarderont d’autres atomes d’uranium. C’est la réaction en chaîne. Afin d’éviter l’escalade énergétique, ces opérations sont effectuées dans une cuve parfaitement étanche qui contient, d’une part, les barres d’uranium et, d’autre part, de l’eau enrichie en matières neutrophages (c’est-à-dire absorbant les neutrons ; l’eau est enrichie au bore). Voilà pour le côté technique.

    Lire la suite

  • La « Convention citoyenne pour le climat », par Aristide Renou.

    La « Convention citoyenne pour le climat » qui vient de s’achever a offert une démonstration presque parfaite des raisons pour lesquelles la « démocratie participative » est une très mauvaise idée, qui devrait être rejetée par tous les véritables amis de la liberté politique.

    Le cas de cette « Convention » mériterait désormais de figurer dans tout bon manuel de science politique, à titre de contre-exemple et d’avertissement.

    En premier lieu, il convient de rappeler que la « démocratie participative » n’est pas et ne peut pas être spontanée. Etant donné que nous avons déjà des institutions et des gouvernants, la « participation citoyenne » est nécessairement organisée par les institutions préexistantes, qui délimiteront son cadre, ses participants, ses pouvoirs, les questions qui seront examinées et les suites qui seront données à la « délibération ».

    Mais n’importe qui ayant participé à une réunion sait que les questions de procédure sont fondamentales et notamment que « le commencement est la moitié du tout », c’est-à-dire que le simple fait de décider quelle sera la ou les questions examinées lors de la réunion revient à orienter très fortement la discussion et à prédéterminer la conclusion.

    Lire la suite

  • Le piège de la dictature verte

    6a00d8341c715453ef0263e95274ff200b-320wiLa Convention artificielle de 150 personnes prétendument tirées au sort pour représenter la société civile peut et doit être regardée sous plusieurs angles.

    Tout d'abord la démocratie se targue, par principe et par définition d'incarner le pouvoir du peuple. Et à de nombreux égards, il est loisible et même légitime de s'interroger quant aux nombreux points faibles qu'elle développe au sein des États dont elle inspire les institutions. Le gouvernement d'opinion vaut d'abord ce que valent le concept et la réalité de l'opinion publique : le court terme l'emporte trop souvent sur le long terme, et les choix des hommes de l'État soumis à l'élection reflètent le plus souvent leur préoccupation d'être réélus. À l'inverse toutes les expériences de non-réélection, y compris celle du non-cumul des mandats, se sont soldées par des échecs.

    Lire la suite