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écologie et environnement - Page 89

  • La révolution est dans l’assiette

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    Par Périco Légasse*

    Alors que l’agriculture paysanne se met en ordre de bataille pour maintenir et renforcer les circuits courts malgré le confinement, que des élus, des associations de consommateurs, des citoyens engagés se démènent pour développer des réseaux de proximité, notamment avec l’installation de drives paysans, permettant aux Français d’accéder à des aliments de qualité tout en soutenant les producteurs émérites durant cette période de crise, une autre France, souvent la même à l’heure de la débâcle, se précipite vers les fast-foods ayant rouvert leur vente à emporter. Files interminables, malgré l’attente, pour arracher un petit paquet de merde saturé de sucres et de gras insalubres. Les scènes font frémir en ce sens que, quoi qu’il arrive, les addictions de masse vers la mal- bouffe semblent inscrites dans certains gènes sociétaux.

    Tout continue donc comme avant... Les plus pessimistes considèrent en effet qu’au-delà des promesses politiques et des serments philosophiques, une fois l’ouragan calmé et quelques gestes symboliques concédés en guise de B.A., les vieux réflexes reprendront vite le dessus. Ni Wall Street ni les Gafam ne se laisseront si facilement déposséder des outils du profit néolibéral globalisé. Comptons sur leurs séides et leurs satrapes pour veiller au grain.

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  • Le nucléaire et les énergies renouvables, notre humanisme.

    « Faisons remarquer, en passant, que ce n'est pas être belliciste, que d'être partisan de la défense armée de la vie, pas plus que ce n'est pas être fasciste que d'être sincèrement DEMOPHILE, sous l'égide d'une direction sociale unique, continue et traditionnelle et non pas démocrate, dans le désordre permanent des multiplicités de directions incompétentes... » (Docteur P. CARTON). Nos études sur le sujet remontent aux années 80 où sous ce titre, une chronique était publiée dans « Le Paysan Biologiste » et dans « France Paysanne et Rurale ».

    Dans la « Rubrique Ecologique » du journal : « Le Paysan Biologiste » (num. 55, 1er trimestre 1988), j'écrivais à propos du nucléaire : Cette forme d'énergie représente aux yeux de certains (EDF, gouvernement) une solution « propre ». On ne remplace pas le pétrole et le charbon par une source énergétique dont on ne maîtrise ni les conséquences (en général catastrophiques) en cas d'accident, ni le stockage illimité des rebus de sa production... Les cités et lieux de travail pourraient parfaitement jouir pour le chauffage et l'éclairage d'un mélange de gaz, de géothermie, de solaire, etc. Les solutions existent encore faut-il ne pas les nier. La radioactivité est une menace qui peut durer et se chiffrer en milliers d'années. Le péril chimique est plus contrôlable mais n'en demeure pas moins un grave danger. Le développement économique ne doit pas s'exercer, comme ce fut le cas pendant le XIXe siècle, sur la misère populaire. Cette fois-ci le martyre, serait dans une dégradation inévitable de la santé due aux retombées chimiques néfastes, mal contrôlées, d'une production industrielle ubuesque. Après Tchernobyl, de sinistre mémoire, ce fut une désinformation totale de la part de la république antisociale, qui nous a expliqués sans ciller que le nuage radioactif venu d'Ukraine s'était arrêté aux frontières de la France. La catastrophe Japonaise de Fukushima nous fut livrée, par les mass-médias, aux ordre de l’Etat, comme sans conséquence (sic) pour notre santé. Il est vrai que la situation avec le nucléaire vendu comme indispensable, à force d'arguments économiques et scientifiques, nous fait penser à une politique de « gribouille », d'apprentis sorciers des premiers âges de notre civilisation… A la moindre alerte catastrophique, cette énergie non maîtrisée entraîne de graves conséquences, souvent irréductibles. Il ne reste alors que les incantations, triste situation au XXIe siècle, de la part d'une société matérialiste redécouvrant l'humilité, en étant acculée à la prière dans un ultime appel à Dieu, bref pourquoi pas… On nous dit qu'il y avait plus de morts avec le charbon, mais doit-on pour cela faire de telles comparaisons et cela voudrait-il dire que nous regrettons le charbon ?

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  • Confinement : la qualité de l’air ne s’améliore presque pas à Paris

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    Cette crise permet de mettre en lumière l’escroquerie écologique qui associe le taux de particules fines et la voiture à Paris. 

    Trouvé sur Transitions & Energies : « Logiquement donc, avec le confinement, l’arrêt d’une bonne partie de l’activité économique et la baisse spectaculaire de la circulation automobile, illustrée, entre autres, par l’effondrement historique de la consommation de carburants, la qualité de l’air aurait dû considérablement s’améliorer. Il n’en est rien… Et pourtant, les ventes d’essence et de gazole sont en baisse en France de 70 à 85% par rapport à avant le confinement.

    Mais si on compare les graphiques d’Airparif, qu’on ne peut soupçonner de partialité, en février, en mars et pour le début du mois d’avril, on ne peut parler ni d’améliorations, ni même de différences. La région parisienne a même connu un pic de pollution atmosphérique le 28 mars… Un comble. Il suffit de regarder, ci-dessous, les captures d’écran des tableaux d’Airparif.

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  • L’éolien industriel accapare l’argent de la Santé ! Halte au scandale. Signez la pétition !

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    Cette pétition est automatiquement adressée par mail au Président de la République, Emmanuel Macron avec copie à Monsieur Edouard-Philippe, Premier Ministre, et Madame Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire !
    Il vous  suffit de remplir la  fiche suivante et confirmer  en cliquant sur le lien du  mail que  vous recevrez.

    Monsieur le Président,

    Lors de l’une de vos récentes interventions télévisées, vous avez déclaré que notre pays était en guerre contre le coronavirus.

    Dans le même temps, votre premier ministre, Monsieur Edouard Philippe et votre ministre de l’économie nous ont expliqué que cette crise sanitaire allait coûter des centaines de milliards d’euros à la nation pour à la fois, doter le secteur de la Santé des moyens qui lui font défaut depuis des années, aider les entreprises pour permettre le redémarrage de notre économie, réindustrialiser notre pays en s’affranchissant d’une mondialisation excessive mettant en péril notre souveraineté.

    Alors qu’un effort sans précédent est demandé à la nation, nous ne comprenons pas que rien ne soit fait au sein du gouvernement pour faire cesser le scandale financier des subventions de tous ordres accordées aux promoteurs éoliens , scandale qui s’aggrave de jour en jour.

    Par ailleurs, le très net ralentissement de l’activité économique qui engendre la baisse de la demande en électricité rend actuellement complètement inutile les quelques pourcents de la production électrique éolienne déjà largement excédentaire, et pourrait même faire courir un risque dans la stabilité de nos réseaux.

    La Fédération environnement durable vous demande de prendre dans l’urgence les mesures suivantes :

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  • Dis, c'est quoi une « Amap » ?

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    Les « Amap » - association pour le maintien d’une agriculture paysanne - sont un mode de production et de consommation alternatif. Le producteur vend directement ses fruits et légumes au consommateur, en général un citadin, sans recourir à la grande distribution. C'est meilleur moins cher plus sûr et contribue au maintien de agriculture familiale.

    Des obstétriciens français ont détecté plus de vingt traces de pesticides distincts dans le cor don ombilical de nouveau-nés tandis qu'un rapport de l'OMS « Stratégie mondiale pour l'alimentation, l'exercice physique et la santé » estime que 60 % des 56 millions de décès annuels viennent de maladies chroniques (cardio-vasculaires, diabètes, cancers, hypertension…) engendrées plus ou moins directement par une alimentation dégradée.

    C'est peut-être en ayant le pressentiment de ces effroyables catastrophes sanitaires, que, dès les années 60, au moment du basculement de l'agriculture traditionnelle dans la course folle au productivisme pétrochimique, des mères de familles japonaises, soucieuses de la santé de leurs enfants, se sont regroupées pour initier une relation directe et solidaire avec des fermiers locaux.

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  • L’urgence sanitaire pour Élisabeth Borne : sauver les éoliennes

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    Le 1er avril, le ministère de la Transition écologique et solidaire publiait un communiqué intitulé « État d’urgence sanitaire :  a réuni les acteurs de la filière des énergies renouvelables électriques. » J’ai d’abord cru à une blague du Gorafi, mais il n’en était rien. En pleine crise du Covid-19, tout un lot de mesures en soutien aux projets de production d’énergie renouvelable ont été prises.

    Dans la poursuite des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), près de 300 projets lauréats éoliens et photovoltaïques, pour un volume de plus de 1.700 MW, viennent d’être désignés. En fait, avec l’effondrement du prix des énergies fossiles, les énergies renouvelables risquaient de perdre de leur attrait et les investissements pouvaient commencer à fléchir. Pour le gouvernement, il était donc extrêmement urgent de conserver le prix d’achat du solaire photovoltaïque, d’adapter les calendriers ou d’accorder des délais.

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  • Comment l'Europe réinvente le bio... chimique

    1.jpegIl est prouvé depuis longtemps maintenant que, si toutes les terres cultivées du monde étaient en agriculture biologique, cela suffirait à nourrir la population mondiale. C'est bien ce qui ennuie l'industrie agroalimentaire (ainsi que ces Messieurs de l’industrie phytosanitaire et pharmaceutique), qui a besoin du mode de culture conventionnel (intensif chimique, etc.) pour continuer à faire des bénéfices. Avec le blanc-seing de Bruxelles.

    On sait combien l'Union européenne, au moins depuis les accords de Marrakech en 2004 (qui vinrent clore le cycle de l'Uruguay et instituèrent l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce), cultive un laxisme qui va bien dans le sens des intérêts américains. Pour preuve, la lassitude de certains députés européens - pourtant très endurants - face à l’ultralibéralisme forcené de la Commission européenne. Des observateurs, rompus aux subtilités du « machin » européen, tel Robert Tinlot (juriste spécialisé dans le droit de la vigne et du vin), s'attendent même à « une probable atténuation des effets pervers d'un libéralisme sauvage ». Selon ce dernier, « il apparaît dans la position du Parlement [européen] que l'on va amortir les effets abusifs de l'accord OTC » (accord sur les Obstacles techniques au commerce), pour la raison que, « les problèmes d'environnement [étant] devenus incontournables », on devrait voir « les contraintes environnementales [peser] sur les importations européennes ». Autrement dit, certains eurodéputés seraient tentés de rétablir des règles contraignantes pour bloquer (ou limiter) les importations de produits à l'impact environnemental excessif. Tout le monde convenant que « l'agriculture bio devient une nécessité ». Il n'est jamais trop tard…

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  • Regard sur l’écologie, par Frédéric Winkler.

    « J’ai pu constater la dégradation des fonds marins. Et l’on ne peut nier la réalité du réchauffement climatique, quelles qu’en soient les causes. J’en ai vu les effets dans l’Arctique, lors d’un voyage… La superficie de la banquise est aujourd’hui bien moindre qu’il y a cent ans et les glaces sont moins compactes.
    Le réchauffement du climat est évidemment un phénomène planétaire, mais la France peut faire entendre sa voix dans les enceintes internationales et prendre les mesures qui s’imposent à l’échelle du pays, en faveur du transport ferroviaire et des énergies renouvelables, par exemple » (Jean, Un Prince Français)

    L’environnement est trop souvent saccagé pour le besoin de « l’utile » (selon les critères de l’idéologie économique libérale comme la logique de la société de consommation) : destruction de la biodiversité, des forêts, bétonnisation des littoraux et des espaces ruraux, pollutions maritimes par les marées noires, pollutions atmosphériques, etc. Quant aux pollutions auditives, ondes, visuelles qu’elles soient de constructions où insolemment publicitaires (harcèlement publicitaire, où est la parole du citoyen !), etc., elles sont parfois complètement oubliées par les pouvoirs publics (complice ?) mais pourtant bien réelles !

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  • Des financements pour les hôpitaux , pas pour les promoteurs éoliens !

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    Des chiffres édifiants et dramatiques puisque "la vie et la mort sont en cause..." pour des milliers de personnes victimes de la situation actuelle dans toutes les structures de santé, et particulièrement dans les hôpitaux.... 
    Un seul mot résume la situation actuelle :  "SCANDALEUX..."
    Ci dessous les calculs de "l'équivalent santé" pour seulement.... 7 éoliennes…
    Calculez bien, il y en a 8000 éoliennes en France
    « On est arrivés désarmés" face au coronavirus. Invité jeudi 26 mars sur France info, le diabétologue André Grimaldi, membre des Collectifs inter-hôpitaux, a vivement critiqué la politique hospitalière de ces dernières années. "
    Les  hôpitaux  ont été affaiblis depuis des années par des reformes  pour "faire des économies"
    Pendant ce temps des subventions gigantesques étaient  allouées aux promoteurs de l’éolien. Certains d’entre eux  sont devenus milliardaires
  • Comment l'agriculture intensive tue les sols

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    « Nous jouons actuellement l'avenir de notre civilisation »

    L’agriculture intensive est dans une impasse. Elle a fondé ses rendements sur l'épuisement progressif des sols. Elle est humainement et écologiquement insoutenable. Avec elle, les sols sont à l'agonie. Depuis plus de trente ans, Claude et Lydia Bourguignon alertent le monde agricole sur cet état de fait d'abord au sein de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) puis en dehors des sentiers battus et rebattus par les agronomes officiels, là où la terre revit. Leur certitude : « Il faut repenser l'agriculture de fond en comble. »

    Le Choc du mois : Pouvez-nous dire en quelques mots en quoi consiste un sol? Comment fonctionne-t-il ?

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