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écologie et environnement - Page 88

  • Quelle écologie pour le XXIe siècle ? Réduire la vitesse… ou changer de cap

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    Entretien avec Alain de Benoist

    À quelles conditions, selon vous, le discours écologique peut-il être aujourd'hui un discours en prise sur le réel ou un simple discours de bonne conscience ?

    Il s'agit, comme toujours, de consentir à voir ce que l'on voit. Notre rapport à la nature s'est dégradé, nous ne savons plus que faire de nos déchets, certaines zones de la planète se transforment en poubelles et le réchauffement climatique, quelles qu’en soient les causes, anthropiques ou « naturelles », est une réalité dont nous commençons à percevoir les effets. Face à cela, le discours écologique n’est jamais sorti de l'équivoque. L'écologie est née au XIXe siècle, avec Haeckel notamment, en tant que discipline scientifique : c'était la science des écosystèmes, c’est-à-dire des milieux naturels de vie. Après la Deuxième Guerre mondiale, l'écologisme est devenu l'affaire des « partis verts », qui l'ont conduit dans une impasse. Aujourd'hui, il devient le hobby des bobos, qui le tirent du côté de la niaiserie - ou celui des véganes, qui voudraient nous transformer en herbivores.

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  • Michel Maffesoli : vers une écologie adroite (texte de 2017)

    Michel maffesoli  vers une écologie adroite.jpegLe titre du dernier ouvrage de Michel Maffesol est énigmatique écosophie. Ce professeur de sociologie à la Sorbonne expliquerait sans doute les choses autrement. Mais disons pour simplifier, que l’écosophie, c'est l’écologie de droite.

    L’écologie de droite, qu'est-ce que c'est ? Une défense de la maison commune, si on suit l'étymologie de ce néologisme, il faudrait parler d'une sagesse de la maison, à cultiver ensemble. Dès les premières pages de son ouvrage, Maffesoli critique la politisation de l'écologie : « En devenant politique et donc "de gauche" l'écologie s'inscrit dans une forme, la forme "parti" dont les esprits les plus aigus savent l'inanité et dont les jeunes générations pressentent l'aspect daté ». L'écosophie, c'est l'écologie sans Parti et donc l'écologie de droite.

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  • Changement climatique : A quand les ennuis ?

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    Par Jean-Marc Jancovici

    Le changement climatique, est-ce grave ? A cette question, la bonne réponse est en fait… une autre question. « Grave » pour qui, à quel horizon de temps, et par rapport à quoi ? Le changement climatique ne sera jamais aussi grave pour la planète que si notre soleil avait décidé de nous engloutir et de tuer toute vie sur terre, comme il le fera dans quelques milliards d’années, à la fin de sa vie d’étoile. Mais la dérive du climat va néanmoins nous frapper de plus en plus fort à l’avenir, sans que nous puissions, et c’est une des difficultés de l’affaire, dater avec exactitude le franchissement d’un seuil précis pour une conséquence donnée.

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  • La catastrophe énergétique qui vient

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    Le niveau des revenus et la stabilité de la société ne se maintiendront pas dans un monde à énergie décroissante.

    On a stoppé Fessenheim, qui produisait deux gigawatts électriques. Cette décision de Macron, d’une bêtise effrayante, montre la misère intellectuelle de cet homme et de ceux qui l’entourent, dans le domaine des sciences et de la technologie.

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  • Sur Valeurs Actuelles, "Il y a un consensus scientifique et médiatique mais pas de preuve sur le réchauffement climatique".

    Philippe Herlin est économiste et Docteur en économie du Conservatoire National des Arts et Métiers, il réagit à l'annonce d'Emmanuel Macron de modifier la Constitution par voie de référendum et y intégrer la lutte contre le réchauffement climatique.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/12/21/sur-valeurs-actuelles-il-y-a-un-consensus-scientifique-et-me-6285581.html

  • Les éoliennes transforment tous les paysages en sites industriels

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    Propos recueillis par Eugénie Bastié

    Le philosophe et académicien, Alain Finkielkraut, qui plaide pour une « écologie poétique », explique pourquoi il est fermement opposé à l’implantation d’éoliennes qui détruisent la beauté des paysages français.

    Le Figaro. Tout en exprimant son attachement au nucléaire, Emmanuel Macron a réaffirmé son souhait de développer l’éolien en France pour augmenter nos capacités en énergies renouvelables. Que vous inspire ce choix du président de la République ?

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  • « La décroissance est déjà une réalité » 2/2

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    Et après la pandémie de la Covid, mon sentiment est que la « décrue physique » va s'amplifier en tendance, parce que l'énergie disponible en Europe va décroître, même si nous ne le voulons pas. Faire l'autruche face à ce problème et scander « croissance, croissance » en pensant que cela va la faire revenir, c'est malheureusement se mettre le doigt dans l'œil.

    Il se trouve que de lutter contre le changement climatique ou subir la décrue énergétique, c'est quasiment la même direction économique globale, à ceci près que la première option c'est l'action, avec certes sa part de sueur, tandis que la deuxième c'est être ballotté par les événements, et l'histoire montre que ça se passe généralement moins bien. La société de consommation sans limites a vécu, mais il s'agit de sauver l'essentiel : la paix, l'espoir, et bien assez de confort matériel pour ne pas trop avoir à se plaindre au regard du paysan d'il y a deux siècles.

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  • Référendum sur le climat: le coup d’État bien-pensant Une révision constitutionnelle inutile, par Stanislas François.

    Emmanuel Macron, le 14 décembre 2020. © Thibault Camus/AP/SIPA Numéro de reportage : AP22522106_000020

    En proposant un référendum sur une révision superflue de la Constitution dans le sens de la protection environnementale, Macron s’offre une forme de légitimation facile au milieu des différentes crises actuelles.

    La Charte de l’environnement a consacré en 2004 un droit de l’homme, celui de vivre dans un environnement sain en exigeant de celui qui bénéficie de ce droit qu’il consente aux efforts indispensables qui en découlent. Intégrée au sommet de la hiérarchie des normes, au sein du Préambule de la Constitution, affirmée au même titre que l’attachement du peuple français aux droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels que définis par la déclaration de 1789, cette charte revêt une valeur tant symbolique que contraignante qui fait obstacle à ce que le législateur et l’exécutif adoptent des mesures qui iraient à l’encontre des objectifs définis.

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  • Référendum : piégé qui croyait piéger !

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    Le président de la République vient, une nouvelle fois, de prouver son amateurisme.

    Pour aller dans le sens du vent et se présenter comme un hyper-écologiste – après le départ de Hulot adepte des 4×4 diesel –,  a eu l’idée, en octobre 2019, de faire « plancher » 150 citoyens dans une conférence citoyenne sur le . Prenant leur mission à cœur, emportés par la logique des débats, ils ont arrêté 149 propositions écologistes audacieuses qui ont abasourdi le gouvernement.

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  • Idéologie climatique et référendum fantôme.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Mitterrand avait, en 1984, inventé le référendum sur le référendum pour éviter de donner aux Français la parole sur la défense de l'enseignement libre.
    Macron, lui, sort de son parapluie de vendeur de bretelles à la sauvette, le référendum fantôme pour élever l'idéologie climatique au rang de dogme constitutionnel, sachant parfaitement que la crise/prétexte du COVID, tout autant que les réticences du Sénat dont l'accord préalable pour toute consultation directe des électeurs est nécessaire, en empêcheront l'organisation d'ici la fin de son mandat. Peu lui importe puisqu'Il s'agit seulement de fournir un dérivatif commode aux cinglés verts et rouges de cette Convention citoyenne sur le climat mise en place par lui et à laquelle il avait imprudemment promis que ses conclusions seraient reprises "sans filtre" par l'Exécutif.
    Au demeurant les Francais, accablés par les contraintes imposées par la dictature sanitaire,  confrontés à une crise économique et sociale qui s'annonce dévastatrice, angoissés par la montée de l'ensauvagement du pays et conscients, même s'ils la subissent passivement, de la submersion  migratoire, se foutent totalement d'être consultés. Ni sur ce sujet ni même sur un autre.
    Ce qu'ils attendent c'est un État fort qui les gouverne, les protège et leur indique la voie nationale.