D’emblée, un problème se pose : le suffixe « iste » et son frère jumeau, le suffixe « isme ». Ces terminaisons de quatre lettres sont liées à des idéologies ; c’est-à-dire des systèmes de pensée dont les bigots et leurs porte-parole fanatiques, héritiers de Savonarole, étaient si convaincus des vérités de leurs dogmes qu’ils en sont devenus sectaires, aveugles et sourds mais, par malheur, en aucun cas muets. Ainsi, on a eu le déplaisir d’entendre les déclarations tonitruantes de ces furieux édiles, évadés des asiles à Bordeaux, à Lyon… d’ici et de là. Nous n’avons pas fini de rire jaune devant l’explosion en plein vol de ces verts poussant le cri de la carotte avant de s’écraser sur le plancher des vaches.
Un homme de droite est un pragmatique. Il voit la société et les individus tels qu’ils sont dans le monde réel – constat pas toujours très réjouissant –, hommes avec leurs qualités à promouvoir et leurs défauts à juguler, dont les excès et la folie doivent être limités par des lois et surtout des garde-fous.