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écologie et environnement - Page 98

  • Pour « sauver la planète », l'industrie tue les campagnes

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    Au nom de la transition énergétique, les campagnes s’industrialisent à grande vitesse. L’autrice de cette tribune raconte la métamorphose de la Haute-Marne, autrefois vivante et dorénavant colonisée par les éoliennes, les méthaniseurs, les plantations de biomasse

    Il est minuit, ma maison vrombit, mon cœur est écrasé, mon crâne résonne. Les fenêtres fermées, les boules Quies ne font qu’empirer les choses. Où aller ? Au fond des bois ? Les infrasons des éoliennes industrielles ne connaissent pas les frontières. Elles sont partout. Mon corps est à bout.

    Seules deux vallées ne sont pas encore attaquées à proximité de chez moi. Les mâts des éoliennes et les méthaniseurs poussent aussi vite que tombent les forêts ! Il n’y a plus de refuge. La campagne s’industrialise.

    J’ai passé le week-end chez moi, face aux collines, dans mon village de 70 habitants, la maison dans laquelle mes enfants ont grandi, qu’on a restaurée ensemble. J’avais beaucoup à faire, je n’ai rien fait ou presque, je n’ai pas eu besoin de regarder la météo pour savoir d’où venait le vent. Mon corps n’avait qu’une tension, fuir ce lieu inondé par un poison vibratoire. Du sud au nord, en passant par l’ouest, plus de 70 éoliennes industrielles de 150 mètres. À l’Est, six, 183 m de haut, diamètre 150 m, bientôt 29. Partout, des centaines en projet ou prêtes à sortir de terre. Du haut de la colline, j’ai dit adieu aux couchers de soleil il y a neuf ans, et récemment aux levers. Adieu à la nuit pure. Les promenades sur le plateau rendent fou.

    Les bois qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse 

    À 200 m de la maison, deux fermes, « normales » il y a peu, incarcèrent désormais douze mois sur douze quelques centaines de vaches sous les tôles. Ventilateurs, tanks à lait, robots de traite, engins qui désilent, mélangent, transportent, paillent, distribuent, curent, et retransportent. Les bruits de moteur sont incessants. Vaches à méthane ou vaches à lait, toutes ont le même sort, les riverains aussi !

    Marie, une riveraine, est à bout, sur sa petite route de campagne. Sept jours sur sept, les tracteurs passent pour alimenter le méthaniseur voisin en fumier collecté dans un rayon de 60 km, les prés ont été retournés pour planter le maïs qui servira à nourrir le méthaniseur et les vaches prisonnières qui fournissent la manne. La paille aussi voyage. Sous la canicule, les vaches enfermées hurlent, tapent nuit et jour dans la ferraille qui les enferme, l’ensilage pue.

    Où aller ? Au fond des bois ? Quels bois ? Ceux qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse. De mes fenêtres, je vois clair au travers des collines. Plus de sous-bois, des champs de troncs. Le long des chemins, les arbres trop jeunes, condamnés à ne pas devenir des chênes centenaires, s’alignent, en attendant d’être déchiquetés avec beaucoup d’énergie, recollés en pellets, voire transformés en carburant ! Il y a quelque temps, un bûcheron s’inquiétait : « Dans dix ans, il n’y aura plus rien ! » Sur les photos aériennes, une bande boisée au bord des routes, pour tromper le peuple, mais c’est une coquille vide. Dix ans, c’était optimiste. Qui ose encore signer les pétitions contre la déforestation de la forêt amazonienne ? Le poumon vert de la France, ça ne compte pas ?

    Officiellement, on n’a plus le droit de retourner les prairies [pas pour leur flore et leur faune, on s’en moque, mais comme pièges à carbone, fixateurs de sol…] Jamais on n’en a retourné autant que depuis les débuts de la « transition énergétique » ! Pour le maïs des méthaniseurs, le colza des carburants… Qui ose encore signer les pétitions contre l’huile de palme ?

    « C’est une violence inouïe ! » m’a dit ce citadin reconverti à l’agriculture bio. Pour moi, c’est un viol. Un viol de ce pays qui m’a vue grandir, que mes ancêtres paysans ont soigné, que j’ai parcouru jusque dans ses moindres recoins… Un viol de mon droit au silence, ce bien le plus précieux. Depuis bientôt dix ans, hormis quelques nuits glaciales sans vent, pas une heure sans bourdonnement de moteur ou d’éolienne, dans ma maison dont les murs tremblent de cette maladie galopante.

    Je bondis en lisant une phrase de l’association NégaWatt : « Nous avons également de vastes zones peu peuplées qui permettent l’installation [d’éoliennes]. » Ben voyons ! Nos élus comptent aussi remplir ainsi la « diagonale du vide ». Mais le vide n’est pas vide, nous y vivons, la nature y vit. Nous ne sommes pas un territoire à coloniser ! Pour eux, nous sommes une poignée de sauvages qui empêchent l’expansion de projets, qu’ils n’osent plus appeler « progrès », mais ont rebaptisé « transition énergétique », et font passer pour une « reconversion écologique ». Nous préférions être abandonnés : au moins, on nous laissait tranquilles !

    On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue 

    L’écologie, c’est ce que nous avions, avant. Du silence, de vraies nuits, des forêts gérées avec sagesse en mode cueillette, avec respect pour leurs bêtes, grandes et petites. Celles qui ne peuvent pas fuir crèvent désormais au soleil de vastes étendues rasées, les autres ne savent plus où aller. L’écologie, ce n’est pas ce monde industriel qui se cache derrière des noms aguicheurs.

    Ce monde, on nous l’impose sans démocratie, avec le plus profond déni de notre citoyenneté, des enquêtes publiques, qui sont des mascarades, les rares refus préfectoraux étant cassés par les tribunaux administratifs. Les enquêtes surviennent sans annonce claire, il faut surveiller les sites préfectoraux, qui ont changé de page sans l’annoncer clairement, supprimé les dates, lieux, natures d’activité ; certains se retrouvent avec des éoliennes derrière chez eux sans jamais en avoir entendu parler. Lors des plaintes, les promoteurs sont juge et partie, seules leurs conclusions sont retenues. La notion de conflit d’intérêts disparaît, les directives régionales sont piétinées, les lois faites sur mesure pour faciliter l’invasion…

    Nous sommes dépossédés de notre territoire, sans droit à la parole, sans droit de nous défendre, la proie de lobbies qui manipulent le pouvoir. On nous accuse de « retarder la transition énergétique » avec nos vaines rébellions ; retarder, c’est tout, on se défend, mais on se fait quand même dévorer ! La démocratie est bafouée.

    Ceux qui pleurent à cause du bruit, des acouphènes, du cœur qui s’emballe au rythme des pales osent rarement témoigner. Ils ont honte, ce ne serait pas politiquement correct, il faut accepter de souffrir pour « le bien de la planète ». On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue. Ils ont peur, aussi. Alors que l’électrosensibilité peine à se faire reconnaître, on se gausse de la sensibilité aux infrasons, trop méconnue, qu’on fait passer pour une maladie psychique.

    On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions » 

    « Les opposants retardent la transition énergétique. » Mais qui se penche sur nos vies brisées, nos investissements et nos projets tués ? Les vergers que nous ne plantons plus, la maison devenue invivable et invendable, nos promenades quotidiennes, les circuits de randonnée, le panorama d’une ville touristique… L’âme de nos campagnes, notre silence, notre sommeil, notre santé, notre capacité de concentration et celle des enfants des écoles, notre efficacité au travail, les étoiles, le noir de la nuit, nos forêts, nos prairies, la liberté des vaches, le relief, écrasé, ce qu’on n’a plus la force de faire. Tout est tué brutalement ou à petit feu.

    Et les ressources ! Que de pétrole pour nourrir avec l’ensilage et l’enrubanné de l’an dernier des vaches qui il y a peu broutaient dehors, là où on cultive le maïs qu’elles ingurgiteront l’an prochain ; pour ériger ces monstres blancs trois fois plus hauts que nos collines, qui, ici, ne fonctionnent qu’à 18 % de leur capacité, de façon intermittente et aléatoire ; pour couper, transporter, déchiqueter nos trop jeunes arbres, cultiver le maïs et le colza. Pour fuir ! Que de sols détruits ! Nous sommes assez près de notre terre pour constater au quotidien cette tromperie que les citadins ne voient pas !

    Si au moins tout cela servait à autre chose qu’engraisser sur nos deniers des lobbies et ceux qui leur ouvrent grand les portes. Nous sommes sacrifiés sur l’autel d’une idéologie capitaliste qui veut vendre les engins nécessaires à son accomplissement. Jamais nous n’avons vu autant de machines, entendu autant de moteurs dans nos campagnes, nos forêts, planer sur nos têtes… La « croissance verte » tue l’idée de décroissance, autant que nos territoires, pour justifier ses objectifs.

    On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions », ou pire, sous une injonction de « sauver la planète ». Mais on s’est trompé de ministère, la production d’énergie pour le confort humain, ce n’est jamais de l’écologie, c’est de l’industrie !

    Comme chaque fois que le vent vient du nord-ouest, ma maison vrombit plus que les autres jours. Mon corps ne sait où aller, je pleure. Dans quelques mois, le vent d’est sera lui aussi un poison. Arrêtez la torture ! Laissez-nous vivre ! VIVRE !

    Blandine Vue  

    https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie...

    Blandine Vue est docteur ès lettres, diplômée en sciences du langage, lauréate de la Fondation Nicolas Hulot pour ses activités pédagogiques de terrain. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Histoire des paysages (éd. Errance) et un roman, La Colonie (éditions L’Harmattan).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Immigration : en même temps, ça continue ! – Journal du mardi 5 novembre 2019

     

    Immigration : en même temps, ça continue !

    Mercredi, le gouvernement dévoilera son plan sur l’immigration. Vingt mesures dont les premières fuites sont déjà apparues dans la presse ce mardi en guise de ballon d’essai. Derrière un durcissement de façade, l’impact des propositions semble ténu… De quoi assurer que la situation migratoire en France n’est pas prête de changer.

    Trump officialise sa sortie de l’accord de Paris sur le climat

    Donald Trump une nouvelle fois au cœur des critiques avec l’officialisation de la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Des critiques concentrées sur le chef d’Etat américain alors que d’autres pays semblent paradoxalement épargnés… C’est le cas notamment de la Chine où le président Macron multiplie les courbettes face à son homologue Xi Jinping.

    Sophie le Tan, nouvelle victime de l’humanisme judiciaire?

    Alors que les enquêteurs s’affairent à confondre le meurtrier de Sophie Le Tan, les preuves s’accumulent contre le principal suspect, Jean-Marc Reiser, déjà condamné par le passé. Une affaire qui pourrait mettre en lumière les nombreuses failles de l’appareil judiciaire.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-en-meme-temps-ca-continue-journal-du-mardi-5-novembre-2019

  • Lubrizol : les huées après la fumée – Journal du jeudi 31 octobre 2019

     

    Lubrizol : les huées après la fumée

    Un mois après l’incendie de l’usine Lubrizol, Emmanuel Macron s’est rendu, mercredi, à Rouen à l’occasion d’une visite surprise. Un déplacement compliqué pour le chef de l’Etat qui a dû faire face aux huées et aux sifflets des riverains.

    Énième plan banlieue dans le 9-3

    Le gouvernement présente un nouveau plan pour le département de la Seine Saint-Denis. Un numéro de communication en forme de gage social avant les élections locales… qui ne devrait pas faire de miracle

    Des cocards pour la Cocarde

    Le 17 octobre dernier, l’université de Nanterre a été le théâtre d’affrontements entre des militants d’extrême-gauche et des membres du syndicat de droite, la Cocarde etudiante. Une violente altercation entre étudiants qui est loin d’être une première dans cette Université marqué par le syndicalisme de gauche.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/lubrizol-les-huees-apres-la-fumee-journal-du-jeudi-31-octobre-2019

  • Qatar : pognon, climatisation, pollution… l’équation mortifère

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    C’est petit, le  : 11.586 km2. Population : 2.639.000 habitants.

    C’est petit, mais c’est riche. Très très riche. Passé en moins d’un siècle de la pêche et de la culture des perles à l’extraction du pétrole et du gaz, l’émirat voit l’Occident lui lécher les babouches. Pensez, encore 6,4 % de croissance annuelle quand nous dépassons péniblement 1,3 % en criant au miracle.

    On construit, au Qatar. Les tours sans fin qui surgissent du désert voient ceux qui les font grimper vers le ciel s’effondrer comme des mouches. D’une certaine façon, il se passe à la verticale ce qui s’est passé à l’horizontale quand on a construit nos chemins de fer dans des contrées hostiles : les milliers de morts du Congo-Océan, ce tronçon du train du Congo qui relie Pointe-Noire à Brazzaville ; ceux du Transsibérien, aussi nombreux ou presque que les traverses pour soutenir les voies…

    Au Qatar, comme autrefois dans le Mayombe ou sur les rives du Baïkal, on meurt de la chaleur et de l’humidité. Et au Qatar comme dans le Mayombe, on s’en fout. Ces travailleurs-là venaient d’Oubangui-Chari (l’actuelle République centrafricaine), du Cameroun, du Tchad et des geôles du tsarevitch ; ceux-ci viennent d’Inde et du Népal. En somme, rien que de la bête de somme.

    La revue Cardiology a réalisé une étude sur la mortalité des travailleurs étrangers au Qatar. Elle est parue en juillet, avant ces mirifiques Championnats du monde d’athlétisme qui nous ont tous tenus en haleine devant des sportifs hors d’haleine. Parue en juillet, elle a révélé que « sur 571 arrêts cardiaques mortels qui ont touché des migrants népalais sur leur lieu de travail au Qatar, 200 ont été causés par un “choc thermique sévère” ».

    Gênant… Quoique, c’est moins la tragédie humaine qui préoccupe les Qataris que le retard pris sur les chantiers. Faut les comprendre. Tout ce turnover, ce va-et-vient de cercueils, ça ralentit la construction…

    Bref, la chaleur est en train de sécher la population sur place. Au Qatar, l’un des pays les plus chauds de la planète, 46 °C de moyenne en journée l’été dernier, soit, nous dit-on, une hausse de plus de 2 °C depuis sa période préindustrielle. Laquelle ne remonte pas bien loin. On pointe, bien sûr, du doigt le réchauffement climatique, mais l’explosion de l’urbanisation combinée à l’humidité du golfe Persique fait grimper le thermomètre et disjoncter les organismes.

    Alors, que faire ? CLI-MA-TI-SER. Et pas seulement les stades.

    Dont acte.

    C’est donc une grande première qu’il faut saluer comme il convient : les monarques qataris viennent d’investir dans des climatiseurs géants pour équiper les rues, marchés, centres commerciaux ouverts et stades extérieurs. Les zones commerciales où se bousculent enseignes de luxe et restaurants sont les premières équipées de ces grosses machines « dissimulées derrière d’élégantes arabesques », permettant au riche chaland de profiter d’une « brise fraîche [qui permettra] à la vie de continuer comme avant », écrit The Independent. Et dire qu’il en est, chez nous, pour se plaindre des radiateurs en terrasse…

    Ah, bien sûr, sur le plan des économies d’énergie comme du réchauffement, c’est plutôt mal barré. On le sait, il n’y a pas pire que les climatiseurs pour bouffer de l’énergie et produire de la chaleur. D’ailleurs, au Qatar, 60 % de l’électricité est consacrée à la climatisation.

    Au fait, que dit de tout cela notre petite Greta ? Elle ne mettrait pas un joli foulard sur ses tresses, histoire d’aller tirer les oreilles au bon prince Tamim ben Hamad Al Thani ?

    Quoi ? J’entends mal… Comment ça, c’est bientôt la Coupe du monde de foot et il fait trop chaud pour y aller ?

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/qatar-pognon-climatisation-pollution-lequation-mortifere/

  • Fabien Bouglé: La face noire de la transition écologique

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    Fabien Bouglé publie un nouveau livre ICI


    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Greta Thunberg, Extinction Rebellion… Une révolution verte très bourgeoise

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    Par Françoise Monestier, journaliste pour Présent ♦ Les mouvements radicaux appelant à un changement de société semblent se répandre dans tous les pays occidentaux à mesure que les prophéties apocalyptiques sur l’avenir de la Terre et de l’humanité se multiplient. Mais que cachent réellement ces personnalités et ces organisations quasi-révolutionnaires ? Un début de réponse avec cet article de Françoise Monestier.
    Polémia

    Toujours présents

    Les descendants des grands pontes soixante-huitards devenus sénateurs comme Henri Weber ou cinéastes comme Romain Goupil, délateur zélé de tout ce qui est franchouillard, rêvent – comme leurs parents d’ailleurs — de nouvelles barricades et du grand frisson tandis qu’ils sont bien au chaud dans leurs appartements parisiens devenus bientôt aussi chers que l’immobilier londonien ou new-yorkais. Alors, dès que la délétère Greta est apparue avec sa pancarte sur les écrans et que les activistes londoniens, à l’origine de la création d’Extinction-Rebellion, ont occupé des ponts pour protester contre le prétendu réchauffement climatique, tout ce beau monde parisien a sauté de joie. Rebelote quand le coup de la ZAD (zone à défendre) du Châtelet a été monté de main de maître par des professionnels de l’agitation révolutionnaire. Le tout en continuant de bénir le groupe Sleeping Giants (Géants endormis) qui mène la guerre aux médias de réinformation en incitant les grandes entreprises à leur couper les vivres de la publicité. On remarquera que ces deux lobbies sont deux produits d’importation, américain pour l’un, anglo-saxon pour l’autre, mais qu’ils portent tous les deux la marque de Sörös et de la finance internationale.

    Une rébellion bien bourgeoise

    Né à Londres voici un an à peine, ce mouvement a comme soutien des représentants de ce capitalisme financier que les idiots utiles qui ont récemment occupé un centre commercial place d’Italie puis la place du Châtelet vouent d’habitude aux gémonies, mais qui les manipule bigrement dans cette affaire. En effet, ses trois principaux parrains sont des requins de la finance reconvertis dans le caritatif environnemental. A commencer par Rory Kennedy, nièce du défunt président et admiratrice de Nelson Mandela. Autre rejeton qui a porté Extinction-Rebellion sur les fonts baptismaux (mais aussi Greta Thunberg, laquelle a également bénéficié de la sollicitude financières des Grimaldi monégasques) : Aileen Getty, petite-fille du magnat du pétrole Jean-Paul Getty. Le troisième larron ne vaut pas mieux. Trevor Neilson fit ses classes auprès de Bill Clinton avant de devenir un des maillons forts de la Fondation Bill Gates, première fortune des Etats-Unis pendant des années. Après les incendies qui ravagèrent la Californie en juillet 2018, il enfourcha le cheval climatique et crée le Climate Emergency Fund (CEF), un fonds consacré au financement de la désobéissance civile pour le climat. Des millions de dollars vont alors permettre le lancement concomitant d’XR et de Greta Thunberg et expliquent, notamment, que les occupants de la place du Châtelet et autres lieux, soient payés 450 € la semaine.

    Une impardonnable tolérance

    On ne peut que s’étonner de la clémence du gouvernement d’Edouard Philippe à l’égard de ce mouvement. Pas le moindre tir de flash-ball ou de LBD, pas la moindre interpellation comme a pu le constater le gilet jaune Maxime Nicolle. Même mansuétude du côté d’Hidalgo qui a martelé soutenir « les mouvements non- violents ». De l’aveu même des militants d’X-R, ils ne s’attendaient pas à tant de complaisance : « Le blocage se passe trop bien : il n’y a pas de réaction des pouvoirs publics. Nous allons muscler le bras de fer, et tant qu’il n’y aura pas de réponse, on va paralyser Paris. » Avertissement sans frais pour l’instant mais qui peut faire craindre le pire quand on sait que ces prosélytes « veulent créer collectivement les structures nécessaires pour défier le pouvoir ». Leur modèle, l’activiste Roger Hallam, cofondateur d’XR, est d’ailleurs en détention provisoire pour avoir récemment voulu perturber le trafic de l’aéroport londonien d’Heathrow à l’aide d’un drone.

    De drôles de paroissiens

    On a vu roder place du Châtelet des membres du comité de soutien d’Adama Traoré qui ne perdent jamais une occasion de taper l’incruste dans des manifestations de soutien aux migrants ou de parasiter une assemblée de Gilets jaunes. De nombreux gilets noirs – des migrants clandestins — se pressaient ainsi pour faire une ovation à Frau Carole Rackete, le capitaine de navire et activiste allemande poursuivie par la justice italienne pour « aide à l’immigration clandestine ». Et ne parlons de tous ces militants se revendiquant de la France Insoumise ou de Nuit Debout qui espèrent tous voir les antifas reprendre leurs bonnes vieilles habitudes. Et quoi de plus normal quand on sait que, parmi les créateurs de la branche française d’XT, on trouve, par exemple, Corinne Morel-Darlieu, conseillère régionale d’Auvergne de la France Insoumise jusqu’en 2018, chroniqueuse à France-Inter ( « Là-bas si j’y suis ») et qui fait partie des nouveau penseurs de l’écologie radicale ?

    Bref un mouvement qui promet de conjuguer imposture et dictature climatiques.

    Françoise Monestier 26/10/2019

    https://www.polemia.com/greta-thunberg-extinction-rebellion-revolution-verte-bourgeoise/

  • Action française Toulouse : royalistes pour une écologie intégrale

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/26/action-francaise-toulouse-royalistes-pour-une-ecologie-integ-6185302.html

  • LA STRATÉGIE MACRON POUR RÉCUPÉRER L'ÉCOLOGIE (DÉCRYPTAGE)

  • Climat. Les regrettables erreurs et détournements du GIEC [L’Agora]


    Michel Duthé, retraité, ingénieur ENSIGC de Toulouse, master of sciences de l’Université de Sherbrooke, a été ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique, inspecteur des installations classées pour l’environnement et des installations nucléaires de base, cadre dans l’Autorité de sûreté nucléaire civile (ASN), puis dans l’Autorité de sûreté des installations nucléaires intéressant la défense (DSND).
    En tant que physicien, il rejoint nombre de points mentionnés par Jean-Pierre Bardinet qui dénonce « l’hystérie climato-religieuse ».
    On observe depuis quelque temps dans les médias des comportements de type refus obstiné de la contradiction de la part des adeptes de la nouvelle religion climatique (« le réchauffement climatique est dû aux activités humaines »).
    Au-delà du caractère fondamentaliste de ces tenants de la nouvelle vérité, sujet qui mériterait en soi un autre développement, ces personnes se réfèrent aveuglément aux conclusions du GIEC qui semblent être leur nouvelle Bible.
    Cet organisme politique ne réunit pas « des milliers de scientifiques » mais pilote une centaine de labos qui attendent leurs subventions et dont 10 % se sont d’ailleurs déjà retirés, en désaccord avec les conclusions générales.
    En tant que scientifique, je souhaite attirer ici l’attention sur les principales incohérences, pour ne pas dire détournements, sciemment colportés par l’organisme onusien précité, phagocyté par le mouvement mondialiste.
      Malgré les émissions qui ne cessent de croître énormément, la teneur atmosphérique en CO2 n’augmente quasiment pas depuis 20 ans (elle est passée de 390 à 410 ppm, alors qu’elle était de 220 ppm dans les années 60).
    Le GIEC « oublie » que le CO2 est absorbé par les océans (loi d’équilibre de dissolution de Henry) et par la végétation qui s’en nourrit (les forêts de l’hémisphère nord sont en forte expansion).
    Il n’y a donc aucune « urgence climatique » à cesser nos émissions de CO2 qui, en excès, sont réabsorbées par les océans.
    Bien au contraire le CO2 est nécessaire aux bonnes moissons et contribue à la résolution du problème de la faim dans le monde (préoccupation curieusement passée de mode).
      Les calculs de l’effet de serre par le GIEC excluent la chaleur apportée par le rayonnement solaire, considérée comme « négligeable ».
    En fait elle est variable, fonction des tâches solaires et de l’ordre de 0,5 à 1 W/m2 à comparer au seul effet de serre calculé par le GIEC de l’ordre de 2,5 W/m2.
    Ce n’est pas négligeable d’autant que la valeur du GIEC est surestimée (voir §3 ci-après).
    Donc si les cycles solaires baissent d’activité et que le 1 W/m2 diminue, ce qui va bientôt arriver avec les prochains cycles solaires 25 et 26, l’effet de serre sera insuffisant pour maintenir la température à la surface de la Terre, hypothèse que le GIEC refuse d’envisager…
    L’effet de serre, compte tenu de ce qui est dit dans le § suivant est plutôt de l’ordre de 1,5 W/m2.
    La chaleur apportée par les cycles 21, 22, 23 (fortuitement concomitants à l’essor industriel), a été très forte, de l’ordre d’au moins 1 W/m2.
    Cette valeur risque de tomber à 0,3 ou 0,4 W/m2.
    Faites le calcul, 0,4 + 1,5 < 2,5 W/m2, valeur nécessaire pour maintenir la température moyenne
    planétaire.
      Le GIEC calcule l’effet de serre de façon surestimée.
    Le spectre d’absorption du CO2 dans l’infrarouge donne deux pics étroits, ce qui fait de lui un absorbeur de chaleur faible.
    Le problème est que dans les modèles on s’arrête là et le CO2 est présenté comme ayant une petite incidence en tant que GES.
    Or dans l’atmosphère le CO2 n’est pas seul, il est en particulier mélangé à la vapeur d’eau et, pas de chance, H2O a un spectre d’absorption qui présente des bandes d’absorption larges lesquelles recouvrent totalement (en fréquence et en intensité) celles du CO2 (entre autres), voir figure 5 de la première référence reproduite ici.
    De ce fait et compte tenu de la quantité bien plus élevée de vapeur dans l’air (25 à 100 fois plus), c’est l’eau qui absorbe la chaleur et la quantité restante absorbée par le CO2 est infime (le gaz CO2 n’est donc pour rien dans le réchauffement climatique).
      C’est le phénomène physique dit de saturation qui fait que H2O récupère 90 % des infrarouges, le reste étant imputable à quelques gaz tels que l’ozone ou le méthane.
    Alors que le GIEC additionne scolairement tous les effets des gaz présents.
    Dès lors, l’effet de serre est notablement inférieur à 2,5 W/m2, et les extrapolations de long terme sont très incertaines, voire inconsidéré
      Pire encore, le GIEC ne recale pas ses modèles sur les valeurs expérimentales (recueillies par ballons et satellites, voir figure 1 de la seconde référence reproduite ici).
    Tout scientifique sait qu’un modèle doit être validé par les points expérimentaux et que si un modèle s’en écarte, il doit être rejeté et les études afférentes quand elles proposent des extrapolations faire l’objet, par précaution, d’un classement vertical direct.
    Et de fait les courbes du GIEC sont au-dessus des relevés expérimentaux et ascendantes alors que ces derniers sont quasiment horizontaux depuis 20 ans.
     Seul le GIEC s’entête dans cette démarche contraire à toutes les bonnes pratiques physiques.
      Dernière erreur, les modèles du GIEC ne tiennent pas compte de l’accélération du cycle de l’eau qui accompagne les augmentations de température dénoncées.
    L’épaississement des couches nuageuses aura pour contre-effet de renvoyer davantage de rayons solaires vers l’espace et donc de diminuer l’effet de serre, lequel devrait s’emballer si l’on en croit ses modèles (par ailleurs très foisonnants et imprécis).
    Hors, dans le passé la Terre a eu beaucoup plus chaud et l’effet de serre ne s’est jamais emballé. Notamment sur les derniers 10 000 ans, voir figure suivante, référence 4, nous ne faisons au contraire que remonter à la moyenne !
     
     
     
      Et bien sûr le GIEC s’appuie sur ces modèles discutables pour annoncer la fin du monde dans 80 ans.
    Cela n’a pas de sens, alors que certains spécialistes des cycles solaires attendent un long minimum solaire, qui a déjà commencé mais dont les effets vont se faire sentir dans 10 à 15 ans, compte tenu de la grande inertie des océans.
    Une mini-période glaciaire de type minimum de Maunder devrait commencer à se faire sentir sérieusement vers 2030 et pour 150 à 200 ans.
    Mais ceci est l’objet d’autres considérations (*), disons au moins ici que l’isolation thermique des habitations est importante et même urgente…
    En conclusion, l’homme, en modifiant la nature de ses activités, n’aura aucune influence mesurable sur l’évolution climatique, laquelle lui échappe totalement en ne parlant que d’effet de serre (voir la troisième référence).
    Il ferait mieux de s’adapter et de traiter les graves problèmes environnementaux sur lesquels il a les moyens de jouer : la biodiversité, la répartition de l’eau, le développement des pays pauvres (en utilisant toutes leurs ressources, y compris « carbonées »), les pollutions diverses et variées.
    Références :
    On en a encore pour quelques années de chaleur.
    Après on repart vers un refroidissement climatique probablement sévère et long (150 à 200 ans type minimum de Maunder sous Louis XIV) d’après les spécialistes des cycles climatiques (NOAA, NASA).
    On est d’ailleurs déjà entré dans un minimum solaire jamais vu depuis longtemps (zéro tache solaire depuis des mois !), à l’inverse des cycles 21, 22, 23 de 1970 à 2000 qui ont été très actifs (concomitants aux émissions de l’essor industriel qui n’ont rien à y voir contrairement à la pensée dominante).
    Le cycle 24 qui s’achève a été très doux, les prochains probablement pires.
    Le phénomène prépondérant est l’inertie énorme des océans qui ont été échauffés et qui vont prendre plusieurs dizaines d’années à refroidir.
    Vers 2030 ça va commencer à refroidir sérieusement.
    Mais ce n’est pas un cadeau, le CO2 va rediminuer (en équilibre de dissolution avec les océans où sa concentration va baisser en même temps que la température, et entraînant des dépôts calcaires dans les bassins sédimentaires, certes, mais entraînant surtout des famines (la dernière fois c’était avant 1789) car les récoltes sont proportionnelles au taux de CO2 dans l’atmosphère (aujourd’hui 410 ppm soit le double des années 60 quand on se préoccupait de la faim dans le monde, problème oublié aujourd’hui).
    Alors patience, et calorifugeons nos habitations en attendant !
    Et qu’on cesse de nous culpabiliser avec le CO2 qui n’a strictement rien à voir dans le changement climatique, et les taxes carbone associées totalement injustifiées pour la seule question du climat…
    Si ce qui est pressenti ici est avéré, que certains prennent au moins quelques précautions de langage avant d’avoir l’air, au mieux bien embarrassés, dans dix ans…
    Les fraudes écolos
    Octobre 2019
    « Jamais la température n’a été aussi élevée »
    FAUX, il a fait plus chaud au Moyen Âge et le Groenland était largement vert comme son nom l’indique.
     
    « Le CO2 gouverne la température »
    FAUX, la courbe de gauche montre que le CO2 est indépendant de la température.
    La courbe de droite montre que la température est cohérente avec l’activité solaire.
    À noter le mini-âge glaciaire au XVIIe siècle (minimum de Maunder qui devrait se reproduire bientôt selon les modèles des spécialistes de l’activité solaire, modèles validés par les observations antérieures sur 400 ans) : en bleu l’activité solaire observée des cycles de 11 ans, en rouge les modèles d’activité solaire.
     
    Source
    Michel Duthé  Retraité. Ingénieur CEA, physicien.
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    Crédit photo : DR
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