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économie et finance - Page 164

  • « La BCE va accoucher d’une souris et d’une nouvelle crise de l’euro ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Toujours trop peu, toujours trop tard, cette loi observationnelle qui est valable pour l’Etat français l’est encore plus au niveau européen où l’inertie et les désaccords rendent la construction de solutions et de consensus terriblement longue. Cette lenteur n’est pas un problème par temps calme. Elle le devient lorsque les crises se déchaînent car le temps des crises et celui immédiat des marchés n’est en aucun cas le temps long politique des institutions européennes.

    Alors comme à chaque fois depuis des années de crise maintenant, nous avons l’habitude. L’Union Européenne met en place des machins qui n’ont jamais le temps d’aboutir et qui sont recyclés dans la crise suivante.

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  • L’État prépare près de 10 milliards d’euros pour renationaliser Edf à 100%

    Près de 10 milliards pour renationaliser Edf (Électricité de France). L’État français, qui détient déjà 84 % du géant transalpin de l’énergie, a confirmé son intention de lancer une offre publique d’achat (Opa) pour acquérir 100 % du groupe. Une opération qui, selon les données transmises par le ministère de l’Économie, coûterait 9,7 milliards.

    La renationalisation d’Edf avait été annoncée le 6 juillet par le Premier ministre français nouvellement élu, Elisabeth Borne. « Cette opération donne à Edf les moyens nécessaires pour accélérer la mise en œuvre du programme de renouvellement du parc nucléaire souhaité par le président Emmanuel Macron et le déploiement des énergies renouvelables en France », a déclaré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire dans une note.

    Le groupe, dont la dette pourrait dépasser 60 milliards d’euros à la fin de 2022, est exposé à de lourdes charges financières, présentes et futures, et à de vastes sites industriels. Pour le gouvernement de Paris, l’OPA est le moyen le plus simple et le plus direct de réaliser l’opération, plutôt que de faire passer une loi de nationalisation, ce qui n’a pas été fait depuis 1981.

    Ouest-France / Il Giornale

    https://www.tvlibertes.com/actus/letat-prepare-pres-de-10-milliards-deuros-pour-renationaliser-edf-a-100

  • Les sanctions, quoi qu’il nous en coûte ?

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    Philippe Villin

    Près de six mois après le début de la guerre en Ukraine, qui a été déclenchée le 24 février par la Russie, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se sont réunis ce lundi 18 juillet pour discuter d’un éventuel durcissement des sanctions contre Moscou.  Le banquier d’affaires Philippe Villin craint que la politique de sanctions à l’égard du Kremlin nous mène à la ruine.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ascension et chute de la fausse monnaie – par Jean Goychman

    Sans remonter trop loin dans le temps, la « monnaie » ainsi nommée car les deniers romains étaient frappés dans le temple de Junon (Moneta en latin), permettait l'échange de denrées ou de services qui, pendant longtemps, avaient fait l'objet du troc. Sans remonter aux origines préhistoriques de la monnaie, voici une brève histoire de celle-ci qui porte sur son évolution et comment ceux qui dirigent aujourd'hui le monde ont réussi à en prendre le contrôle, en généralisant l'émission de « fausse monnaie »

    De l’or au papier

    Depuis le moyen-âge, les pièces d’or et d’argent s’étaient généralisées, probablement parce que les métaux précieux étaient rares et surtout non sensibles à la corrosion tout en étant très ductiles. Une évolution intéressante s’était produite au fil du temps sous forme d’une pratique devenue courante exercée par les orfèvres, qui faisaient commerce de l’or. Les rues n’étant pas sûres et les habitations non plus, leurs clients avaient pris l’habitude de laisser l’or qui leur appartenait dans leurs coffres et d’obtenir un « certificat de possession d’or » qu’ils donnaient en contre-partie lorsqu’ils réalisaient des achats.

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  • Faillite d’État

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    Jacques-Olivier Martin

    Back-out boursier pour EDF ! Dans quelques semaines, le géant du nucléaire quittera la Bourse de Paris. Élisabeth Borne l’a annoncé au nom de « notre souveraineté face aux conséquences de la guerre et aux défis colossaux à venir». En 2005, Dominique de Villepin, alors premier ministre, vantait une privatisation partielle pour financer les investissements à venir et permettre aux Français d’être les copropriétaires de leur entreprise préférée...

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  • Loi sur le pouvoir d’achat : le profil de Charlotte Parmentier-Lecoq députée Renaissance du Nord et rapporteuse de la loi

    Le contexte économique et social actuel fait du projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat le texte phare attendu. Cet après midi, à 16h00, les députés débutent l’examen en séance publique de ce texte. Le projet de loi a été examiné en commission du 11 au 13 juillet.

    Charlotte Parmentier-Lecocq, un profil adapté à la question du pouvoir d’achat ?

    Le projet de loi n’est pas exclusivement destiné aux personnes les plus en difficulté mais pourtant c’est bien l’objectif attendu. Les classes moyennes salariées ont de plus en plus de soucis pour se chauffer, et s’alimenter correctement. On ne parle même pas de s’offrir des vacances qui deviennent peau de chagrin. Embrassant d’autres finalités, notamment dans le monde du travail, les français vont en attendre rapidement les effets.

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  • Quand le capitalisme oublie toute bonté sociale... (Qatar, 2022)

    Euros_pieuvreL’exploitation des travailleurs au Qatar, dans la perspective de la prochaine Coupe du monde de balle-au-pied, n’émeut toujours pas les grandes consciences de la « mondialisation heureuse » qui semblent penser que « cela ira mieux demain, avec quelques réglages » et qui raisonnent en termes statistiques plutôt qu’en termes humains, sociaux et civilisationnels, au risque de ne pas saisir le scandale que constitue, en définitive, la vision purement capitalistique du monde et de ses développements à travers celui-ci. Il y a bien sûr un débat possible sur les définitions du capitalisme et sur ses variantes, du capitalisme « familial » (qu’il est possible de défendre, voire de promouvoir sans déchoir) au capitalisme monstrueux des gigastructures et des mégaprofits, ce capitalisme de l’hubris qui est le règne nuisible des féodalités de « l’Avoir », appuyé sur l’idéologie franklino-fordiste (1) animant et encadrant le monde contemporain (2). Mais il n’y a pas que les conditions de travail qui sont concernées par l’exploitation capitaliste : les conditions du « hors-travail », c’est-à-dire les conditions de vie sont tout aussi importantes à évoquer, parce qu’elles sont à la fois les conséquences de cette exploitation au travail, et parce qu’elles déterminent aussi l’état général des travailleurs et leur capacité à produire, à conduire, à servir, ici dans le cadre de la construction des infrastructures sportives et touristiques du Qatar. Elles ne sont donc pas négligeables également pour saisir l’état de la question sociale dans le pays envisagé.

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  • L'énergie nucléaire est propre, sûre et peu chère, comptez sur nous pour la défendre !

  • Crise énergétique : communication intensive vers le grand public, rétropédalage en coulisses

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    Première urgence : changer de narratif. Car la situation est grave et les perspectives bien inquiétantes : inflation, rationnement, pénuries, les nuages s’accumulent à l’horizon et le mécontentement pourrait vite se faire entendre.

    Alors, on a fait plancher les communicants sur le sujet suivant : comment faire avaler la pilule aux Français ? Revenir sur une stratégie kamikaze qui se révèle un échec complet et menace de ruiner nos économies ? Pas question, ce serait reconnaître que l’on fait fausse route depuis le début. Non, il suffira de changer de récit afin de modifier la perception de la crise par les Français.

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