Et, pour vous en convaincre, nous vous conseillons la lecture de cet article du Monde paru aujourd’hui :
économie et finance - Page 161
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Quoi que l’on nous en ait dit, nous sommes de plus en plus loin de la décroissance. Le Covid-19 ne leur a décidément rien appris.
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Elle est pas belle, la République française ?
D S K
Surtout quand on se souvient que cet homme a bien failli en devenir le président !
Après le scandale sexuel du Sofitel de New York et quelques autres turpitudes du même acabit, l’ancien directeur général du FMI (2007-2011) s’est reconverti en conférencier et consultant international. Ses clients : des oligarques, des entreprises ou des chefs d’Etat pas toujours recommandables. Une activité qui rapporte gros. Et, depuis qu’il a quitté la vie publique, l’ancien ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie… gagne le salaire d’un patron du CAC 40 tout en se jouant des frontières fiscales : il a implanté ses sociétés dans des pays où il n’y a aucun impôt sur les bénéfices. C’est ce qui apparaît dans les dernières révélations (« Pandora Papers« ) du Consortium international des journalistes d’investigation.
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L’Allemagne s’est lancée dans une guerre économique offensive contre le nucléaire français
Fabien Bouglé publie une enquête sur la filière nucléaire et dénonce le sabotage politique de cette source d’énergie d’avenir face à l’illusion des énergies dites renouvelables, dans un contexte de guerre économique avec l’Allemagne. Dans un entretien au Figaro, il explique :
L’objectif des derniers gouvernements est de baisser la part du nucléaire à 50%. Et RTE entreprise filiale d’EDF, inféodée aux lobbys des éoliennes, communique sur des scénarios de sortie totale du nucléaire en envisageant un mix 100% renouvelables. Barbara Pompili et Jean Castex viennent d’annoncer un plan de 25 milliards d’euros pour des éoliennes afin, selon eux, d’assurer la décarbonation de la France. Cette politique de baisse du nucléaire remplacé par les éoliennes est une trahison d’État. Le rapport du Ministère de l’Écologie «Stratégie national bas carbone de mars 2020» (page 120) dévoile que la baisse du nucléaire et le remplacement par les énergies renouvelables contraindraient notre pays à ouvrir 20 centrales aux gaz d’ici 2027 avec une augmentation notable des émissions de gaz à effet de serre.
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À propos de l'endettement de la France (texte de 2013)
De nombreuses raisons ont été données, mais nous allons en examiner deux particulièrement qui contribuent le plus aux mille milliards d'euros de dette.
La Construction Européenne
La France a toujours été un pays contributeur, c'est à dire une « vache à lait » au même titre que l'Allemagne ce qui donne des milliards d'euros cumulés à perte pour la France. Mme Thatcher déclarait : « I want my money back ». La France par générosité ou gloriole se veut à la pointe de la Construction Européenne. Cela a un coût. Il ne suffit pas d'être Européiste, il faut aussi le payer (quitte à vendre le stock d'or de la France !).
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Présidentielle 2022 : l’économie n’est pas le destin ! – Par Jean-Yves Le Gallou
« L’économie est le destin », la formule de Walther Rathenau, industriel, penseur de la révolution conservatrice, ministre de l’Allemagne de Weimar, assassiné en 1922, a servi de fil conducteur lors des élections législatives allemandes du 2 septembre 2021 : lors du débat de fin de campagne – dont l’accès a été limité au SPD, à la CDU, et aux Verts –, les questions régaliennes et les questions d’identité ne furent pas abordées. Le mot « migrant » ne fut prononcé qu’une seule fois et le mot « islam » jamais. Normal pour un pays devenu un satellite américain et sorti de l’histoire depuis 75 ans.
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Jacques Soppelsa : « l'Occident est en voie de paupérisation », de Fild Fildmedia.
Pete Linforth/Pixabay
Dans La mondialisation dangereuse : Vers le déclassement de l'Occident (Ed. L’Artilleur, 2021), les géopolitologues Alexandre Del Valle et Jacques Soppelsa font non-seulement état des conséquences engendrées par la mondialisation, mais également des risques latents et à venir pour l’Occident. De la menace terroriste aux défis énergétiques, cet essai brillant dresse un bilan des enjeux géopolitiques actuels. Pour Fild, Jacques Soppelsa, président honoraire de l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et président de l’Académie internationale de géopolitique nous en dit plus.
Entretien conduit par Marie Corcelle
Fild : Qu'appelez-vous le déclassement de l’Occident ?
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« Un troisième choc énergétique est en cours de préparation »
Chaque semaine, Jean-Baptiste Giraud, journaliste économique et coauteur de Dernière crise avant l’Apocalypse (Ring), livre aux lecteurs de Boulevard Voltaire son décryptage d’une actualité.
Aujourd’hui, l’augmentation du prix de l’énergie…
Alors que l’augmentation du prix du gaz agite le débat public, Jean-Baptiste Giraud revient sur les causes de cette hausse, qui s’élève à 57 % depuis le début de l’année. Le journaliste économique souligne l’aspect inexorable de cette envolée des prix due à la forte tension sur le gaz au niveau international.
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Après le gaz et l’essence, « Nous nous attendons à une hausse aux alentours de 12% » du prix de l’électricité en début d’année prochaine, annonce le ministre de la Transition écologique
Après le gaz et l’essence, l’électricité. Confrontés à une hausse généralisée du prix des énergies, les Français vont devoir faire face à l’augmentation à venir de celui de l’électricité. « Nous nous attendons à une hausse aux alentours de 12% » en début d’année prochaine, a indiqué ce jeudi 30 septembre la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.
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La planète finance s'inquiète
Les bourses du monde entier ont frémi à la baisse, ces derniers temps, en considération des difficultés du géant chinois de l'immobilier Evergrande. À Shanghai l'indice des principales valeurs a reculé de 13,8 % depuis le 1er janvier, et à New York, où certes beaucoup d'autres facteurs interviennent, l'indice Dow Jones a connu ce 20 septembre un recul jugé considérable du fait de cette affaire.(1)⇓
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La flambée des matières premières alimentaires menace-t-elle l’économie ?
A Paris, plusieurs boulangeries ont franchi le pas cet été : le prix de la baguette tradition est passé de 1,20 à 1,30 euro. Soit près de 8 % de hausse. Il illustre bien la pression des hausses de matières premières sur les prix alimentaires. L’évolution des cours du blé tendre, prisé par les fabricants de baguettes et de viennoiseries, est, à ce titre, exemplaire. Mi-août, la tonne de grains dorés, livrée à Rouen, se négociait à plus de 250 euros. Du jamais-vu depuis janvier 2013. Même s’il a quelque peu reflué en septembre, le cours affiche une progression de près de 25 % en un an.