Une faille temporelle. À la lecture de la première interview accordée par le ministre des Affaires étrangères et publiée par Libération, le 4 août dernier, on se dit qu'il s'agit de la meilleure explication. Catherine Colonna est restée bloquée en mars 2022, au tout début du conflit ukrainien.
Évoquant les sanctions à l’égard de la Russie, elle affirme en effet : « Elles affectent fortement l’économie russe et vont avoir un impact croissant, puisque la réduction de notre dépendance aux hydrocarbures russes et possiblement au gaz compliquera très fortement la poursuite de l’effort de guerre de la Russie. Nous nous réservons la possibilité de renforcer cette politique de sanctions. »