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économie et finance - Page 572

  • Le Marché des Familles

    Image001Le Marché des Familles estune centrale d'achat associative à but non lucratif dédiée aux familles. L’association a été créée par des professionnels bénévoles et des parents qui, au sein de leurs paroisses et associations respectives, constatent avec un sentiment d’impuissance les difficultés matérielles rencontrées par les familles.

    L’objectif est de repérer pour vous des « bons plans » dans tous les domaines où des fournisseurs de produits et/ou services peuvent offrir une qualité et des prix imbattables.

    Entre QUALITE et PRIX il n’y a pas à choisir, le Marché des Familles s’occupe des deux !

    Chaque semaine, de nouvelles promotions sont proposées au sein des rubriques disponibles :

    Alimentation, Cave des Familles (mariage et réceptions familiales), fournitures scolaires (service de livraison de colis individuels des fournitures pour l'année suivante directement à l'école), uniformes (pantalons, jupes, pulls, tabliers).. L'équipe du Marché des Familles étudie toutes les demandes:  contact@marchedesfamilles.fr

    Les produits alimentaires sont livrés à domicile pour l'instant seulement aux familles de l’ouest parisien; l’objectif est d’élargir à terme ce service à d'autres régions de France.

    Pour accéder au Marché des Familles, il suffit de créer son compte sur le site au moment de passer sa commande.

    Pour renforcer sa logique d’entraide, le Marché des Familles permet par son fonctionnement d’aider, anonymement, les familles qui sont le plus en difficulté. Il suffit de choisir une des solutions proposées lors de la validation du panier !

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sondage Ifop : les électeurs UMP et FN se retrouvent sur les questions identitaires, pas sur l’économie

    Source : LE Figaro.fr – Les électeurs UMP et FN se retrouvent sur les questions identitaires, pas sur l’économie
    SONDAGE – Selon l’étude réalisée par l’Ifop pour le Figaro Magazine, des propositions comme l’interdiction du port du voile à l’université convainquent les électeurs de l’UMP comme ceux du FN. Mais les divergences restent nombreuses.

    Les électeurs UMP et FN se retrouvent sur les questions identitaires, pas sur l'économie

    Cliquez sur l’image pour l’agrandir

    Si l’UMP se focalise sur un programme économique libéral (suppression de l’ISF et des 35 heures…), il ne lui sera pas facile de convaincre les électeurs du FN.

    Et, sur l’opportunité de sortir de l’euro, le fossé est profond entre les sympathisants des deux partis. En revanche, ils se retrouvent sur les thèmes liés à l’immigration ou la laïcité, par exemple sur la proposition du FN de diviser par vingt le nombre d’immigrés qui entrent chaque année en France. C’est le principal enseignement de l’étude réalisée par l’Ifop pour Le Figaro Magazine.

    http://fr.novopress.info/

  • Radio France, Radio Fric

    Le Canard enchaîné fait de nouvelles révélations sur les agissements dispendieux de Mathieu Gallet, le patron de Radio France, lorsqu'il était directeur de l'INA (Institut national de l'audiovisuel), de mai 2010 à mai 2014.

    "Mathieu Gallet aurait ainsi dépensé, au nom de l'INA et, donc, du contribuable, près de 125 000 euros pour retaper les bureaux de l'INA au siège de l'institut et dans une de ses antennes. Pire, afin de contrôler son image à la perfection, il aurait passé plusieurs contrats avec des sociétés de conseils pour un montant total de plus d'un millions d'euros ! 

    Particularité, note «Le Canard enchaîné», tous les contrats ont été signés sans appel d'offre, comme cela a été le cas pour le contrat passé aujourd'hui au nom de Radio France. L'hebdomadaire cite, pour source, l'Inspection générale des finances, missionnée pour décortiquer le train de vie de Mathieu Gallet, suite aux premières révélations du «Canard». "[...]

    Mathieu Gallet compte porter plainte pour "allégations diffamatoires" contre le Canard enchaîné. Néanmoins, et bien qu'il ait été élu à l'unanimité par le CSA, il pourrait bien être déjà sur un siège éjectable...

    Marie Bethanie

  • Les modèles sont mortels: exemple avec la Finlande

    L’affaire de la Grèce prend la tournure à laquelle il fallait s’attendre: après deux ou trois ans d’austérité qui ont vu son PIB régresser d’un tiers et après le retour à la case départ, c’est-à-dire à l’année de l’entrée dans l’Euro, les Grecs en ont par-dessus la tête et finissent par s’y prendre mal avec des dirigeants qui jouent les enfants terribles et des habitudes de ne pas payer leurs impôts qui deviennent déplaisantes.

    Ils n’ont pas raison de prendre leurs partenaires pour des abrutis. Ils n’ont pas raison de ne faire de réformes que celles qui ne coûtent pas trop chères aux contribuables. Mais les autres pays de l’Eurozone, n’ont pas raison de ne pas écouter les messages que passent mal les Grecs. Les Allemands, en premier, ont tort d’afficher des airs offusqués à la manière de la vieille tante sans enfants qui ne supporte pas le bruit de la marmaille des autres.

    On le sait, l’Allemagne se prend pour un modèle. Elle n’est pas la seule en Europe à avoir eu cette idée. Pour autant, l’Allemagne devrait se souvenir que les modèles sont des denrées fragiles et qu’il suffit de quelques mois pour que s’inversent des tendances qu’on croyait écrites dans le marbre. L’exemple de la Finlande devrait sonner douloureusement dans l’oreille de sa grande sœur en méritocratie. 

     

    La Finlande, ce pays qui ne ressemble pas à la Grèce

    Si on devait comparer les Finlandais avec les Grecs, on dirait qu’ils sont parfaitement opposés. Les souvenirs du passé démarrent quelques siècles après JC en Finlande et quelques millénaires avant en Grèce. La Grèce a une belle collection de temples grecs, en Finlande, il y a une gare centrale en granit (On a les Parthénon qu’on peut!). Enfin, on sait qu’il y a en Finlande autant de lacs qu’il y a d’îles en Grèce! La Finlande serait en creux ce que la Grèce est en bosse?

    Une autre différence? Le village du Père Noël est en Laponie. La Finlande serait le pays du Père Noël et des cadeaux aux petits comme aux grands? Ne nous leurrons pas ! Voici une autre différence avec les Grecs: la Finlande n’est pas le pays qui aura offert à l’Humanité des cadeaux qui secouent les civilisations. Le village du Père Noël est un coup touristique.

    Selon certains linguistes, le mot “cadeau” n’existerait pas dans les langues finno-ougriennes ! L’installation du père Noël ne peut donc qu’être récente. La preuve? Son peu d’effet sur le comportement social des Finlandais. Les Espagnols l’ont bien compris. Pas de cadeaux à attendre des Finlandais. Revenons en arrière: l’Espagne est à genoux, son système bancaire a explosé en plein vol, ravagé par une crise immobilière monstre comme les subprimes avaient ravagé le système bancaire britannique après avoir démoli l’américain.

    Les Finlandais ne connaissent pas les “cadeaux”

    L’Europe de l’Euro s’est mobilisée et a voulu mettre en place des mécanismes de sauvegarde de même qu’elle était intervenue au secours de l’Irlande et de son système bancaire tout aussi désastreusement atteint. A peine ces idées avaient-elles cheminé que la Finlande excipait de son sens des responsabilités, de son respect total à l’égard des obligations européennes et particulièrement celles qui étaient attachées à son inclusion dans l’Eurozone. Elle parla fort et haut des pays du Sud, cigales quand elle avait toujours su demeurer fourmi.

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  • Comment le Crédit lyonnais a revendu Adidas pour sauver Tapie (Vidéo)

    Le Crédit lyonnais a-t-il manqué de loyauté envers Bernard Tapie lors de la revente d’Adidas ? Le documentaire réalisé par Laurent Mauduit et Thomas Johnson, intituléTapie et la République, autopsie d’un scandale d’État, répond à la question.

    Il nous plonge au cœur d’un des plus importants scandales d’État de la Ve République : l’affaire de l’arbitrage Crédit lyonnais-Adidas, pour laquelle Bernard Tapie et cinq autres personnes sont mis en examen pour “escroquerie en bande organisée“.

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    via http://fortune.fdesouche.com/

  • « La dette ? Une machine devenue folle et proche de ruiner tous les États »

    Entretien avec Alain de Benoist

    La dette… La dette… La dette ! Elle obsède tout le monde, et c’est sans doute à juste titre. Mais comment en est-on arrivé là ?
    La possibilité offerte aux ménages d’emprunter pour couvrir leurs dépenses courantes ou acquérir un logement a été l’innovation financière majeure du capitalisme d’après-guerre. À partir de 1975, c’est ce qui a permis de compenser la baisse de la demande solvable résultant de la compression des salaires et de la précarité du travail. Le crédit a ainsi représenté pendant des décennies le véritable moteur de l’économie. Aux États-Unis, cette tendance a encore été encouragée dans les années 1990 par l’octroi de conditions de crédit de plus en plus favorables, sans aucune considération de la solvabilité des emprunteurs. Quand la crise financière de 2008 a éclaté, les États se sont encore endettés pour empêcher les banques de sombrer. La machine s’est alors emballée de façon telle que les États surendettés sont devenus prisonniers de leurs créanciers, ce qui a limité d’autant leur marge de manœuvre en matière sociale et politique. Aujourd’hui, ils se retrouvent pris dans un système usuraire, puisqu’ils n’ont d’autre alternative que de continuer à emprunter pour payer les intérêts de leur dette (la France emprunte, à cet effet, 50 milliards d’euros par an), ce qui augmente encore le montant de cette dette.
    Résultat : le volume total de la dette mondiale atteint aujourd’hui le chiffre faramineux de 200.000 milliards de dollars, soit 286 % du PIB mondial, contre 142.000 milliards de dollars en 2007. Et encore ne tient-on pas compte des dettes contingentes comme la dette bancaire ou celle des retraites à servir !
    La dette cumulée de tous les États atteint des niveaux stratosphériques. Les particuliers et les ménages savent bien pourtant que personne ne peut vivre perpétuellement à crédit…
    Il semble, en effet, préférable de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne. Mais le problème est qu’on ne peut assimiler le budget d’un État à celui d’un ménage. Un État est tenu de faire des investissements à long terme qui, ne pouvant être financés sur la base des seules recettes courantes, doivent obligatoirement l’être par l’emprunt. Les nations, en outre, ne sont pas des êtres mortels : un pays ne fait pas faillite à la façon d’une entreprise ou d’un particulier. Enfin, quand il emprunte, un État n’engage pas sa propre fortune, mais celle de ses citoyens (il gage une partie de l’épargne des plus aisés plutôt que de la prélever par le moyen de l’impôt). Ce faisant, il se soumet, en revanche, aux marchés financiers. Le montant de la dette indique le degré d’aliénation de l’État.
    Tout le monde fait les gros yeux à la Grèce, en affirmant qu’elle « doit payer sa dette ». Michel Sapin dit même que, si elle ne la payait pas, cela coûterait 600 ou 700 euros à chaque Français. Mais que faire quand on ne peut pas payer ?

    Rappelons d’abord que, contrairement à ce que prétend la vulgate médiatique, l’envolée de la dette grecque est due pour l’essentiel à des taux d’intérêt extravagants et à une baisse des recettes publiques provoquée par des amnisties fiscales qui ont surtout profité à l’oligarchie. Quant à Michel Sapin, il dit n’importe quoi. Les prêts que la France a consentis à la Grèce sont, en effet, déjà comptabilisés dans la dette publique française, que la France n’a pas plus que la Grèce l’intention (ni les moyens) de payer. Il n’y a, en fait, aucun avenir pour la Grèce à l’intérieur d’une Union européenne qui cherche à constitutionnaliser les politiques d’austérité afin de museler la souveraineté populaire : comme l’a dit sans fard Jean-Claude Juncker, porte-parole des étrangleurs libéraux et subsidiairement président de la Commission européenne, « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » (sic). La Grèce n’a d’autre choix que de passer sous la table ou de la renverser, c’est-à-dire de faire défaut sur sa dette et de sortir de l’euro.
    Ceux qui font les gros yeux à la Grèce devraient essayer de comprendre que, si la morale est de mise en matière de dette privée (cf. l’allemand Schuld, « dette », et schuldig, « coupable »), elle ne l’est pas en matière de dette publique. Quand un État emprunte, il ne s’engage pas moralement, mais conclut un simple accord financier. La valeur de cet accord est subordonnée à des exigences politiques, en ce sens qu’aucun État ne peut saigner à mort son peuple au seul motif que les accords signés doivent toujours être respectés (pacta sunt servanda). L’économie de la servitude n’est, en effet, pas supportable : on ne saurait exiger d’un peuple qu’il rembourse une dette contractée dans le passé à ses dépens. Au demeurant, les exemples ne manquent pas qui montrent que l’obligation de rembourser une dette publique n’a jamais été considérée comme absolue. La dette de l’Équateur a été supprimée en 2008, celle de l’Islande en 2011. En Pologne, dès l’arrivée au pouvoir de Lech Wałęsa, en 1990, les créanciers de ce pays ont réduit sa dette de 50 %. Quand ils ont envahi l’Irak en 2003, les États-Unis ont épongé la dette irakienne pour assurer la solvabilité du pouvoir qu’ils venaient de mettre en place à Bagdad. Quant à l’Allemagne, elle ferait bien de ne pas oublier qu’après la guerre, le « miracle économique » allemand n’a été rendu possible que grâce à l’accord de Londres du 27 février 1953, qui a d’un trait de plume supprimé plus de la moitié de sa dette extérieure. C’est la meilleure preuve que, lorsqu’une dette devient insupportable, il n’y a pas d’autre solution que de l’annuler ou de la restructurer.

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukZVFklVEGYzgebAu.shtml

  • Plan social au PS

    L'UMP, l'UDI, le MoDem et les candidats divers droite ont pris 25 départements à la gauche et devraient se retrouver à la tête de 64 circonscriptions. La gauche, qui dirigeait 60 des 101 conseils généraux sortants, conserverait 33 présidences, dont celles de Paris, de la Guyane et de la Martinique qui n'étaient pas en jeu.

    Le conditionnel est employé car il y a des départements où la majorité est relative et le jeu des alliances pourrait les faire basculer. Les conseillers départementaux se réuniront jeudi 2 avril pour élire le président de chaque assemblée. Deux tours à la majorité absolue et un tour à la majorité relative doivent départager les prétendants.

    Le PS conserve donc une trentaine de départements. Cette défaite politique est aussi financière et humaineTous les conseillers départementaux du PS reversent à la fédération de leur département entre 5 % et 10 % de leur indemnité. Soit entre 1400 et 2000 euros de cotisation annuelle par conseiller départemental. En perdant environ la moitié de ses effectifs départementaux,la facture est estimée à environ 2 millions d'euros. 

    Il y a un an, 2000 collaborateurs socialistes avaient perdu leur emploi suite aux municipales. Une nouvelle vague de licenciements de 20 à 50 personnes par département perdu va venir s'ajouter. En attendant le prochain plan social qui fera suite aux élections régionales.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Développer la possibilité d'instaurer un salaire parental d'éducation

    Dominique Martin, député européen FN, a défendu devant la commission de l'Emploi et des Affaires sociales du Parlement européen l'idée du salaire parental:

    "Égalité des chances et de traitement entre hommes et femmes. Evidemment, pourquoi pas, difficile de s'y opposer. Mais à aucun moment je n'entends parler d'égalité à la liberté. Et notamment de la liberté des femmes à ne pas travailler. Vous en connaissez tous. Toutes ces femmes qui vont travailler à temps partiel pour 8-900 euros par mois (…) Croyez-vous qu'elles le fassent pour s'épanouir? Pour entrer dans la vie active? Pour être l'égal de l'homme ? Non elles le font parce qu'il manque entre 900 et 1100 euros pour subvenir au besoin du foyer. Et c'est ça qui est inacceptable

    J'aimerais bien que l'on développe la possibilité, que l'on laisse la liberté aux femmes de s'occuper de leur foyer, notamment par un salaire parental d'éducation… À égalité avec les hommes, si vous voulez. Ça aurait l'avantage de libérer des emplois, ça aurait l'avantage de donner une meilleure éducation à nos enfants, ça aurait l'avantage de sécuriser nos rues parce qu'ils ne traîneraient pas nos rues et ne seraient pas soumis à la drogue (...)"

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Zone euro : 2017 sera une année catastrophique (Natixis)

    Dans une étude publiée le 17 mars dernier, le groupe bancaire, né de la fusion des groupes Caisse d’Épargne et Banque populaire, fait part de son pessimisme à moyen terme. Le pôle de recherche économique de Natixis craint en effet que plusieurs facteurs qui se cumulent conduisent à ce que 2017 soit une très mauvaise année pour la zone euro.

    • Le rééquilibrage du marché du pétrole après la baisse du prix du pétrole en 2014 devrait conduire à une remontée de ce prix, d’où une perte de demande et de croissance, et le retour de l’inflation à un niveau voisin de l’objectif de la BCE

    • La BCE devrait donc arrêter le Quantitative Easing, d’où remontée des taux d’intérêt à long terme, normalisation des primes de risque, ré-appréciation de l’euro; en conséquence des difficultés pour les investisseurs (qui ont accumulé des actifs avec des rendements et des primes de risque faibles); des difficultés pour les emprunteurs publics et privés, un recul de la demande;

    • Dans certains pays (France, Espagne, Italie), la nécessité de réaliser un ajustement budgétaire important dans un environnement plus défavorable: croissance plus faible, taux d’intérêt plus élevés.
    Tous les facteurs qui soutiennent la croissance en 2015 – 2016 (baisse du prix du pétrole, dépréciation de l’euro, taux d’intérêt nuls, report de l’ajustement budgétaire) s’inversent donc, d’où une croissance qui, au lieu d’être nettement supérieure à la croissance potentielle comme en 2015 – 2016, devient en 2017 inférieure à la croissance potentielle.

    Celle-ci ne semble pas de plus devoir devenir plus forte, avec la poursuite du sous-investissement des entreprises.

    La croissance de la zone euro devrait être assez bonne en 2015-2016 (graphique 1) grâce à un ensemble important de facteurs favorables:

    • la baisse du prix du pétrole et du coût de l’énergie importée (graphique 2);

    • la dépréciation de l’euro (graphique 3);

    • le niveau très bas des taux d’intérêt (graphiques 4a – 4b);

    • le report dans le temps de la correction des déficits publics dans certains pays (France, Italie, graphique 5).

    Malheureusement, nous pensons que, avec l’inversion de ces tendances, l’année 2017 devrait être une mauvaise année pour la zone euro.

    1) Remontée du prix du pétrole

    La baisse du prix du pétrole en 2014 (graphique 6) déclenche un rééquilibrage du marché du pétrole:

    • la production de pétrole cher va être freinée, en particulier aux États-Unis où déjà on observe une forte baisse des forages (graphique 7);

    • la demande mondiale de pétrole (graphique 8) va être stimulée

    Si la production américaine se stabilise ou même recule un peu en 2016 (graphique 9), le rééquilibrage du marché du pétrole mondial sera assez important, et le prix du pétrole devrait remonter à partir de la fin de 2016.

    Ceci entraînerait dans la zone euro:

    • une perte de demande, symétrique du gain de demande de 2015;

    • le retour de l’inflation vers l’objectif de la BCE;

    l’inflation sous-jacente devrait en effet être voisine de la hausse du coût salarial unitaire, soit 1,2% par an (graphique 10); et l’inflation totale devrait être nettement supérieure à l’inflation sous-jacente, comme aujourd’hui elle est inférieure (graphique 11).

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